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Critiques de Gerald Messadié (121)
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L'Homme qui devint Dieu



Retour sur mon passé de lecteur, Moi qui suis devenu incroyant avec le temps avec la lecture de certain livre surtout avec ma réflexion personnelle à travers la vie occidentale d'enfant gâté sans guerre sans manque flagrant d'argent et d'amour, car j'ai découvert que notre vie était rempli de mythes de mensonges autant religieux que politique, j'ai découvert l'absurdité de la vie en général l'absurdité de nos nouveaux gourous de la bonne pensée, absurdité de la guerre qui comme une sorte de labyrinthe conduit à un fromage amer, bref j'ai adoré ce bouquin lu il y a 25 ans comme un Jésus rebelle et hors norme comme surement ils y a des hommes et femmes de cet acabit de nos jours qu'on ne sait reconnaitre qu'une fois leurs œuvres accomplis.

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L'Homme qui devint Dieu

Roman historique qui retrace la vie de Jésus depuis sa naissance, se basant sur les évangiles, les 4 connus et les apocryphes ainsi que sur les textes découverts depuis : Manuscrits de la Mer Morte de Qumrân. Etc…

J’ai aimé en savoir plus sur la vie de Jésus enfant, sa naissance, son caractère, ses choix, etc… J’ai aimé le fait qu’il ne savait pas lui-même s’il était le messie, ses doutes..

Là où j’ai un problème avec ce genre de livre, c’est jusqu’au va le roman, jusqu’où va l’histoire ? L’auteur, sur fond de preuves historiques, remet en cause énormément de choses : certains miracles comme à Cana ou il donne l’explication scientifique : il restait des fonds de vin dans les cuves, il a suffi de rajouter de l’eau, etc…

Ou alors autre problème qui se retrouve confronté à ma foi : Jésus n’était pas tout à fait mort sur la croix. On l’a descendu, mis au tombeau. C’était organisé, prévu d’avance, etc..

Ce livre m’a permis de découvrir à quel point l’organisation politique, géographique et religieuse de l’époque était compliquée. Et aussi de tenter de comprendre les différents groupes religieux et leur incompréhension mutuelle : Ephésiens, Zélotes, etc…

Au final, un bon livre que j’ai mis longtemps à lire : sa densité est incroyable. Et ses hypothèses intéressantes.

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Histoire générale du Diable

Livre très intéressant par la question posée,à savoir d'où vient le diable?Ou a-t-il été créé?Quelles sont ses origines?Sont-elles divines?

Beaucoup d'interrogations,beaucoup de réponses illustrées avec beaucoup de sagesse,de respect quant aux différentes époques de l'histoire,aux différentes cultures,aux différents dogmes et pratiques.

Gérald Messadié arrive à expliquer les différentes interprétations religieuses ou autres concernant le diable avec un vocabulaire accessible et adapté pour la novice que je suis concernant tous les cultes étrangers,autre que le culte catholique dans lequel j'ai été élevée.

A lire si on est curieux d'entre-apercevoir le véritable visage du diable...

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Judas le bien-aimé

L'ouvrage de Messadie est different de tout ce que j'ai eu l'occasion de lire au sujet de Judas et de sa relation plus que particuliere avec Jesus.

J'ai beaucoup aime son approche,qui fait de Judas le complice,l'ami veritable de toujours,le disciple inconditionnel,celui par qui doit arriver le miracle de la Resurrection.

Le role de Marie,mere de Jesus est ici decrit comme le role d'une mere qui a peur pour son fils et qui est prete a tout pour sauver ce fils tant aime.

Le role des apôtres est mis non en evidence mais explique l'incomprehension totale du message de Jesus et de leur mission furure.Le role qu'ils ont joue dans la triste fin de Judas qui s'est retrouve seul et abandonne d'avoir servi Jesus

J'ai envie de preter une oreille attentive au message de Messadie car j'ai réellement une accroche avec Judas et j'ai envie qu'il soit rehabilite.

Il est temps d'accepter son role aupres de Jesus et de le remettre a sa place dans l'histoire;malheureusement les prejuges ont la vie dure et mettent tres longtemps a etre deracines.

Heureusement,il y a des penseurs et des écrivains comme Messadie.

A lire
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Madame Socrate

Un roman historique, pas un roman policier !

D'après la quatrième de couverture, nous aurions affaire à un meurtre suivi d'une enquête policière : Xanthippe, c'est-à-dire madame Socrate, découvre le cadavre d'un homme sur le pas de sa porte et décide de mener l'enquête pour retrouver le meurtrier. Jusque là, tout va bien, sauf que l'enquête est vite résolue : on connaît l'identité du coupable au bout de quelques pages et celui-ci meurt quelques pages plus loin. Quid du roman policier ? Très indécise, très circonspecte, un peu décontenancée, j'ai poursuivi ma lecture sur quelques pages et, passée cette déception, je suis entrée dans un roman historique très intéressant. Je dois dire que je ne comprends pas pourquoi l'éditeur a mis en avant l'intrigue policière qui n'est qu'un prétexte pour nous introduire dans la société grecque du Ve siècle avant Jésus-Christ.



Un roman qui porte mal son nom

Avec un titre pareil, je m'attendais à découvrir une biographie romancée de Xanthippe. Que nenni ! C'est tout aussi intéressant, mais cela n'a aucun rapport : Xanthippe ne joue qu'un rôle presque secondaire dans ce roman, un peu comme les femmes à cette époque d'ailleurs. Elle est un peu le poil à gratter de Socrate et permet de faire rebondir l'histoire dès qu'elle risque de devenir trop pédagogique. Un rôle secondaire certes, mais un rôle intéressant, car nous avons le point de vue d'une femme sur la société et les moeurs grecques. C'est là qu'on voit que le statut de la femme évolue très très lentement.



Des protagonistes prestigieux

Mais qui sont alors les protagonistes principaux de ce roman ? Socrate, Alcibiade et Périclès ! Nous sommes en plein Ve siècle avant Jésus-Christ alors que la Grèce est constituée de cités-États rivales et fait face dans le même temps à la menace perse. C'est aussi la période qui voit s'affronter partisans de l'oligarchie (système politique dans lequel le pouvoir est détenu par un petit groupe d'individus qui forment une classe dominante) et partisans de la démocratie. Entrent alors en scène nos trois protagonistes, entourés de quelques autres personnages (Critias, Sophocle, Lysandre…). Ce roman déroule alors sous nos yeux l'histoire riche et complexe de ce "siècle de Périclès" à travers ces personnages : guerre du Péloponnèse, expédition désastreuse en Sicile, épidémie à Athènes, mutilation des hermès en 415 avant Jésus-Christ (énorme scandale religieux à l'époque), oligarchie des Quatre-Cents, accusation de détournement de fonds contre Périclès, exil de Phidias…



Socrate sous un autre jour

Eh oui, Socrate, réputé pour ses pensées philosophiques tournées vers la sagesse, la morale et la politique, a enseigné à moult disciples : Xénophon, Platon, Antisthène, Euclide de Mégare, mais aussi Charmide, Critias et Alcibiade, considérés tous trois comme ayant trahi la démocratie athénienne (de là peut-être l'origine de la condamnation de Socrate ?). Socrate, également conseiller de Périclès, a du mal à comprendre comment son enseignement a pu conduire ces jeunes gens à mal se conduire. Au fil du roman, on sent ses appréhensions, son angoisse et son incompréhension grandir jusqu'à sa condamnation à mort. Le roman se termine sur un portrait sans concession dressé par Diogène ; s'adressant à Platon :

"Tu consacres désormais ta vie à écrire ce que disait Socrate, n'est-ce pas ? Tu crois que tu as connu Socrate. Mais non, tu as cru connaître ce que tu voulais connaître ! Comme lui ! Tu sais ce que c'était, Socrate ? Non, tu ne le sais pas. C'était un gamin intelligent, laid et pauvre qui est tombé amoureux d'un garçon très beau, très riche et très aristocratique, Alcibiade, et qui a bâti là-dessus tout un système de représentation du monde ! L'amour révélé par les dieux et tout ça ! Et il a construit là-dessus tout un système de séduction […] oui, de séduction, reprit Diogène. Il donnait aux gens l'impression qu'ils étaient, eux, intelligents ! Antisthène l'a connu. Antisthène, c'est mon vrai maître. Lui aussi, il a été séduit par Socrate. C'était un type formidable, Antisthène. […] Il avait compris Socrate, enfin, je crois. Il m'a dit un jour : « Tu sais, c'était un sophiste sentimental. » Socrate était tellement baigné d'amour qu'il a imaginé un monde surnaturel dont la réalité terrestre ne serait qu'un reflet confus […] Puis il a compris qu'Alcibiade était un voyou et il s'est laissé condamner…" Un Socrate bien égratigné, dépoussiéré et vu à travers le prisme de l'histoire.



Deux mots-clés : philosophie et démocratie

À travers ce roman, on découvre la Grèce antique à l'âge classique, la vie quotidienne, la démocratie, son histoire, les moeurs, la pensée philosophique (Protagoras, Socrate, Platon, Antisthène), les grands auteurs (Sophocle, Euripide, Aristophane…), les personnalités politiques (Périclès, Alcibiade…), les mentalités, le rôle de la femme dans la société grecque… Car tout est lié ! La philosophie était partout et était à la base de la société grecque, mais ses bases étaient loin d'être solides. Après la lecture de ce roman, j'ai vraiment envie de me replonger dans l'histoire grecque et dans l'oeuvre des auteurs et philosophes cités dans ce roman.



Une postface bienvenue

Dans cette postface intéressante, l'auteur indique ses partis pris et précise où s'arrête la réalité et où commence la fiction.
Lien : http://romans-historiques.bl..
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L'Homme qui devint Dieu

On insiste sur le "travail" de l'auteur pour écrire ce ... roman. Comme chez le Dan Brown du Da Vinci Code et autres produits de marketing, l'hésitation est constante entre la fiction romanesque et l'enquête sur des faits historiques. Si l'on critique l'auteur sur ce qu'il présente comme des vérités, il prétendra avoir écrit un roman, et inversement. Aussi cet ouvrage, dû à la plume d'un savant de la très sérieuse revue "Science et vie", incollable sur les extraterrestres, savant qui ignore superbement toutes les langues bibliques et toutes les études faites sur les oeuvres, cet ouvrage donc est très oubliable. On se reportera aux recensions critiques (publiées en volume) de Pierre Grelot pour mesurer à quel point ce médiatique s'est moqué du lecteur naïf.

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L'Homme qui devint Dieu

Enfin un livre qui peut réconcilier un athée avec le personnage de Jésus.

Ce roman (il est présenté comme tel) tente de proposer ce qu'a pu être la vie du Christ au delà des légendes, du canon de l'Eglise. Un homme tout en contradictions, tiraillé entre les espoirs de changements sociaux de son époque, les aspirations religieuses fortes et ce qu'il avait lui à proposer.

Si vous le lisez, prenez absolument la version incluant les notes de l'auteur (cela double presque le volume) : elles sont passionnantes, vous feront plonger dans le monde de l'exégèse biblique, vous expliqueront les sources de travail dont il s'est inspiré ainsi que ses choix lors des nombreuses contradictions rencontrées.
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L'affaire Marie-Madeleine

Auteur dont j'apprécie le grand talent littéraire mais surtout son humanisme,son très grand respect pour la religion,pour les hommes et les femmes dont les écrits bibliques emplissent leur récit.

Cette histoire romancée est digne d'un véritable scénario.On s'y croit,on s'y projette et on termine la lecture en se disant et pourquoi pas?

Les auteurs qui osent écrire clairement que Jésus était un homme avant tout ont ma reconnaissance et le personnage de Marie-Madeleine doit être reconnu pour ce qu'elle fût à savoir l'aimée du Christ.

Livre à lire,je le conseille sans hésitation.
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L'impératrice fatale, tome 1 : La fille orchidée

Une lecture à oublier !

Quand, dans une histoire il y a de nombreux noms aux sonorités qui ne nous sont pas habituelles... on s'embrouille parfois. Mais là, le récit manque tellement de vie qu'il est difficile d'avoir un intérêt soutenu... on s'endormirait presque... donc on s'embrouille un peu plus... donc la lecture en devient pénible... donc... je ne lirai pas la suite.

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Jésus dit Barabbas

Voila un ouvrage qui ose remettre en question les mythes-legendes entourant les evangiles et les dogmes de la religion catholique.J'aime beaucoup quand l'auteur prend un risque pour ecrire cette biographie consacree a Jesus.

Jesus,homme qui s'est proclame roi,messie,fils de Dieu;qui a tout manigance,qui a abuse de la drogue,de la violence...et puis qui s'est enfoui avec l'aide de ses complices .

Cette supercherie dure depuis deux mille ans!

Il est temps que l'on ouvre nos yeux!!!

Cette critique ne plaira sans doute pas mais j'assume mes pensees et mes ecrits!

A tous les curieux,bonne lecture
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L'impératrice fatale, tome 1 : La fille orchidée

Elle s'appelle Yehenara et grandit à Nankin dans une famille mandchoue aisée. Sa vie est toute tracée, son père, capitaine de la Septième Bannière lui trouvera un bon parti et elle se mariera. Mais parfois le destin vient bouleverser les projets les plus raisonnables. Un poste à Canton, une sombre affaire de corruption et la famille revient à Pékin sans le sou. Les bons partis s'envolent et Yehenara n'a d'autre choix que d'entrer comme concubine de l'empereur au palais impérial. Là, elle devient Lan Er, une fille de bonne famille parmi tant d'autres avec peu d'espoir d'être remarquée par l'empereur. Alors, elle s'instruit, apprend la calligraphie, le chant, l'art d'aimer. Sa beauté et sa personnalité ne tardent pas à attirer l'oeil de l'empereur qui tombe sous son charme, l'invite dans son lit et lui fait un enfant. C'est ce fils, cet unique héritier qui lui donnera le pouvoir auquel elle aspire. Quand l'empereur meurt, elle évince ses rivaux et régente l'empire selon les principes inculqués par son père : le pouvoir doit rester entre les mains des mandchous, les étrangers doivent être combattus, au même titre que les rebelles T'aï P'ing qui menacent l'empire. Manipulations, assassinats, alliances, trahisons, celle qui s'appelle dorénavant Tseu-hi, ne reculera devant rien pour conserver le pouvoir pendant près de la moitié du XIXè siècle.





Si on découvre la célèbre Cité Interdite comme si on y était, il manque un souffle romanesque à ce récit. Le protocole, les traditions, les intrigues, la corruption,etc. Rien ne nous échappe. Mais une telle femme, un tel destin méritaient un autre traitement. Tseu-hi, sous la plume de Gérald MESSADIÉ, apparaît comme une perfide ambitieuse, éprise seulement de pouvoir, une mégalomane qui place la Chine au-dessus de tout et refuse tout contact avec les occidentaux. Ses motivations, ses sentiments ne sont pas suffisamment évoqués. L'auteur ne réussit pas à nous la rendre humaine. Et pourtant, de son point de vue, la façon dont les anglais, les français, et même les japonais, imposent leurs vues par la force des armes, ne pouvait être qu'une humiliation et il n'y a rien d'étonnant à ce qu'elle réagisse violemment. Là, on ne la voit que comme une xénophobe obtuse. MESSADIÉ ne semble pas aimé celle dont il a fait son héroïne et cela se ressent dans son récit. Elle a bien des défauts cette "impératrice fatale" mais elle a droit à l'impartialité tout de même! Pour la découvrir dans toute sa complexité, je conseille plutôt L'impératrice orchidée d'Anchee MIN qui a fait de Tseu-hi une biographie romancée très réussie.

Un récit linéaire, à la limite de l'ennui, qui a le mérite d'évoquer des faits historiques mais qui souffre d'un manque d'empathie et se place peut-être trop du point de vue occidental.
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L'Homme qui devint Dieu

Si vous n'êtes pas spécialement fan d'Histoire (avec un "h" majuscule"), passez sans complexe les premiers chapitres qui resituent le contexte socio-historique préludant à l'avènement du Christ,

et retenez seulement ceci : à cette époque, un messie était attendu et espéré.

La suite est réellement passionnante.

Elle nous révèle un homme tout en contraste, guidé par les aspirations religieuses du peuple, pétri dans les espoirs de changements sociaux de son époque, et finalement seulement... humain.

La qualité du travail de recherche rend ce roman extrêmement crédible, voire convaincant.

Il ne fait aucun doute que Jésus a existé, mais...

Je n'en dirais pas davantage

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L'impératrice fatale, tome 1 : La fille orchidée

Quel personnage, quel destin !!

Yehenara, petite fille chinoise de l’ethnie des Mandchous, a grandi dans la haine des «Longs Nez » transmise par son père, capitaine qui mourra assez jeune. Mais qui sont ces « Longs Nez » ? Ce sont les occidentaux qui envahissent la Chine Impériale, qui ont propagé et vendu l’opium dans tout l’Empire.

Mais pourquoi un livre sur cette jeune fille ? Tout simplement parce que, avec la disgrâce puis la mort de son père, elle ne peut plus se marier, les partis ont fui et elle devient concubine de l’empereur Hsien-Feng. Le 27 avril 1856, nait de cette union, un fils Tsai-Chen, le Fils qui lui permettra de devenir « Concubine de la vertu féminine qui équivaut au rang de seconde épouse. A la mort de l’Empereur, elle devient régente avec la veuve qui n’est autre que sa cousine.

Nous sommes dans un monde clos où Tseu-Hi (c’est son nouveau nom) règne en maîtresse. Elle luttera, entre autres, contre la horde des Taï Ping, elle vaincra le complot des la Bande des Huit et les Chapeaux de Fer qui veulent la renverser, uniquement parce qu’elle est une femme.

Bien sûr, Tseu-Hi n’est pas un ange de bonté, sa peur de perdre Son Pays lui a fait commettre l’irréparable, comme tuer son propre fils ! mais retournons-nous sur notre propre histoire !

Gouvernée elle-même pas sa haine des occidentaux qui, on le lit dans le livre de Gérald Méssadié, ont eu un comportement odieux et méprisant vis-à-vis de cette civilisation, Tseu-Hi refusera tout d’Eux, jusqu’au modernisme qui arrive. Dans ce vase clos qu’est la Cité Interdite, il n’y a que complots, tentatives d’empoisonnement, de meurtre, délation, corruption…. Les conseillers, sauf une poignée, n’osent pas dire la stricte vérité de peur d’être punis.

Un livre dense, très intéressant et, je pense, objectif. J’ai arrêté ma lecture quelques jours pour reprendre mon souffle, ingurgiter toutes les péripéties. Quelle histoire !! rien ne préparait Yehenara à ce destin grandiose. De quelle ténacité elle à dû faire preuve avec ce mari et ce fils sous l’emprise de l’opium et des eunuques ! Gérald Messadié, d’une écriture classique et très agréable, nous raconte les Grandeur de la dynastie et décadence des empereurs.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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Le Comte de Saint-Germain, Tome 2 : Les pui..

Je ne lis jamais, consécutivement, les différents tomes d'un meme auteur. J'ai toujours besoin d'une "coupure de style" entre mes lectures.

Voici donc l'auteur qui fera exception à la règle !



En effet, au terme du premier tome.... Impossible pour moi de résister au Comte de Saint-Germain et au Prince de Polybolos, il fallait que je sache !



Ce 2ème tome est bien plus passionnant que le premier. Les parties du livre traitant de la carrière d'espion du héros sont plus "vivantes" que dans le "masque venu de nul part".



Tout au long de ce 2ème tome, j'avais hate de savoir.

De plus, nous côtoyons toujours les Grands mais nous sommes quasi en pleine Révolution française.



Il n'est, à mon sens, pas possible de lire ce 2ème volet sans avoir lu le 1er. C'est un peu comme prendre un train en marche et, en l'occurrence, je pense que la compréhension des évènements demande d'avoir suivi les tribulations du héros dès le début.



Quel héros attachant ceci dit !

C'est amusant, aussi, de constater comment naissent les rumeurs, ces 2 tomes en font une belle démonstration.



Au terme du bouquin, l'auteur prend la précaution d'expliquer et de justifier la véracité de tel ou tel propos et je trouve que cela renforce la qualité de l'ouvrage.
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L'homme qui devint Dieu, Tome 4 : Jésus de Sr..

Très jeune, j’avais entendu parler à la télévision d’un voyage qu’aurait fait Jésus vers l’Inde (je crois me souvenir qu’il était situé dans les années précédant son retour à Jérusalem, dont les évangiles ne disent rien). J’étais intrigué et même fasciné. J’avais été très étonné que le libraire me dise que non seulement il n’existait pas de livre, mais que c’était de plus farfelu et que cela n’avait aucun intérêt! J’ignorais cet aspect de la nature humaine qui s’appelle le dogmatisme. Ainsi j’ai toujours eu un goût pour ce genre de spéculation iconoclaste.



Avec «L'Homme qui devint Dieu», Gerald Messadié avance l’hypothèse que Jésus a survécu à la crucifixion. C’est rendu plausible par une argumentation serrée sur certains signes qui existeraient selon lui dans les Textes. Pourtant ce genre de suppositions ne peut évidemment être prouvé.



Dans Jésus de Srinagar il développe un récit où Jésus après avoir échappé à la mort serait parti en Inde, - J’avais mon livre ! – Ce fut une grande lecture.

Très habilement alors que l’on sait qu’il développe une fiction, il va présenter un élément de preuve de ce séjour en Inde, extrêmement intriguant. Jésus aurait fini sa vie à Srinagar, au Cachemire. Un tombeau vénéré depuis le Ier siècle, serait le sien. Jusque-là, pourquoi pas mais aussi pourquoi pas non.

Là où cela devient passionnant, c’est quand il parle de l’existence dans ce tombeau, d’une plaque gravée. Il s’agit d’une sculpture en bas-relief, de deux pieds qui semblent montrer des cicatrices. Ces marques sont cohérentes avec les marques qu’une crucifixion pourrait laisser sur les deux pieds, elles devraient être dissymétriques. Comme l’énonçait un documentaire de la BBC traitant de cette analyse :

"Les positions des cicatrices, juste derrière les orteils, ne correspondent pas l’une à l'autre, mais elles seraient alignées si un seul clou a été enfoncé à travers les deux pieds, le pied gauche placé sur le dessus du pied droit.»

De plus, comme en Inde le supplice de la crucifixion n’était pas pratiqué, c’était vraiment l’idée qu’il fallait avoir pour dire ici repose : Celui qui…

Malheureusement, le livre ne présente pas l’image! Énorme frustration!

Il m’a fallu attendre quelques années et le développement d’internet pour enfin avoir l’image de cette fameuse plaque.



Eh bien, je vous laisse juges, c’est quand même troublant :



http://www.reviewofreligions.org/wp-content/uploads/2010/12/Rozabal-3-300x225.jpg

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L'Homme qui devint Dieu

Publié en 1988, L'homme qui devint Dieu reconstituait la vie de Jésus sous un jour nouveau, s'écartant de la tradition chrétienne pour développer des théories audacieuses voire polémiques pour les intégristes de tous poils et autres grenouilles de bénitier. Un an plus tard, Messadié, profondément croyant, je le précise, publiait ce volume pour étayer son propos, basé sur des années de recherche studieuses et un profond désir de compréhension. Il en ressort un ouvrage à la vertigineuse érudition et pourtant immédiatement accessible, analysant, décortiquant et parfois bousculant les fondements du dogme chrétien (l'auteur mettant en lumière les innombrables contradictions des évangiles, comme le feront Mordillat et Prieur dans l'excellent Jésus Contre Jésus dix ans plus tard) pour mieux tenter d'approcher le Jésus historique en lieu et place du Jésus d'Epinal. Indispensable, pour peu que le sujet vous intéresse.
Lien : http://territoirescritiques...
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Jeanne de l'Estoille, tome 1 : La rose et l..

Jeanne Parrish a tout d'une deuxième Jeanne d'Arc, sauf qu'elle ne sait faire que des petits pains. Après le massacre de sa famille et la disparition de son frère cadet, elle quitte sa Normandie natale pour Paris dans l'espoir de survivre. Sa beauté juvénile fera chavirer des personnages comme le roi Charles VII, un jeune juif du nom d'Isaac Stern et le poète François Villon. Pourra-t-elle se reconstruire?

Je n'ai lu que le premier tome qui me semblait prometteur dès le début du premier chapitre et je ne m'attendais pas à autant de romances. La naïveté de Jeanne face aux hommes l'entraîne dans des situations délicates et dangereuses, ce sera le cas avec François Villon, que je ne qualifierai pas de lover dans cette histoire. En revanche le cadre historique de la Guerre de Cent Ans, ses épidémies de peste et ses luttes intestines sont bien présents sans trop prendre le pas sur le reste de l'intrigue!
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Matthias et le diable

Roman historique (et/ou conte philosophique) lu en diagonale, et, qui propose une version personnelle de de l’auteur sur le mythe de Faust.

Ce n’est pas mal, mais pour moi, ce c’est pas la meilleure interprétation de la légende de Faust, du moins parmi celles que je connaisse.



C’est un peu long, et, un peu trop répétitif à mon goût. Malgré ces petites réserves concernant ce titre, Gérald Messadié reste un romancier que j’apprécie énormément.

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L'Homme qui devint Dieu

Un très bon livre. A recommander à tous, même pas forcément les croyants. Il explique toute l'histoire de Jésus, en le remettant dans l'époque, dans le contexte de l'histoire et la mentalité du peuple. Il reprend les points racontés par la Bible, en se libérant des paraboles, du contenu de la Bible, avec la précision d'un scientifique et d'un historien.



Personnellement, j'ai eu une éducation religieuse, j'ai appris ce qui était raconté dans la bible et par les religieux. Et j'ai vraiment apprécié cette version qui raconte la vie de ce personnage illustre qui, je pense, a réellement existé, ainsi que les apôtres. Par la suite, les circonstances et ce qui s'est passé appartient à chacun dans ses convictions propres. Ici, justement, ce que j'apprécie avec l'auteur, c'est qu'il ne cherche pas à prouver qui a raison ou tort. Il explique sa vie, démystifie nombre d’événements en expliquant qu'il était avant tout un homme, bon, certes, prophète, probablement, qui a fondé une religion qui a profondément modifié le monde humain par la suite. 



A recommander à tous ceux qui veulent en savoir plus et se posent des questions.
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Jésus dit Barabbas

Gérald Messadié, grand spécialiste des ouvrages du genre, nous livre ici un récit tout à fait peu commun mais grandement intéressant. Partant de l'hypothèse que les Juifs voulaient libérer Jésus et non pas Barrabas, et qu'il n'est pas mort sur la croix, il nous emmène sur les traces du Messie, depuis son enfance jusqu'à son "existence publique". On y découvre ses premières guérisons, la prise de conscience de son don exceptionnel à soulager la douleur des autres, sa famille, notamment ses frères. Jésus apparaît comme un homme, bien qu'unique en son genre, mais avec ses doutes et aussi ses faiblesses. On assiste aux circonstances de sa rencontre avec ses douze apôtres, ceux qui répandront par la suite sa parole à travers le monde. Et bien sûr sa relation avec Marie de Magdala, sa " femme ", nous est décrite avec beaucoup de subtilité. L'enchaînement des évènements et l'implication des différents protagonistes, nous aide à mieux apprécier la philosophie de Jésus, dit le Fils de Dieu. Tous les faits se raccrochent à une réalité historique tout à fait plausible, étayée par des références bibliques, notamment les évangiles, mais aussi des recherches historiques. L'auteur n'hésite pas à remettre en cause certains dogmes établis depuis près de 2 000 ans et, en refermant ce livre, on ne peut s'empêcher de croire à l'hypothétique véracité de cette histoire. Gérald Messadié réussit une fois de plus à nous troubler.
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