Roman conforme à la plume habile et efficace de Gérard Mordillat, mais dont la finalité m'a plutôt échappé. On voyage dans les pas de Jennie, jeune fille d'une famille défavorisée, matériellement et par un intellect pour le moins pas très malin, qui est propulsée dans une vie de marginale pratiquement "pré-programmée" par les erreurs et drames des adultes qui l'entourent. En résulte une colère bien justifiée, les drames s'enchaînent de façon continue, mais je n'ai pas compris l'intention du roman.
Edit: après réflexion, ce livre est évidemment un écho ou un hommage (par les références et la construction) au roman d'Henry James "Ce que savait Maisie".
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C'est marrant, quand on lit le résumé, on s'attend à lire les différences entre Jésus dans le christianisme et dans l'islam.
Au final, c'est un ramassis de non-sens qui a pour seul but de réfuter l'autre religion. Les arguments, comme la fiabilité des hadiths et la chronologie du Coran, sont très facilement réfutables.. (Notamment sur la remarque ahurissante sur les noms Rabb et Allah qui feraient référence à deux divinités distinctes or il s’agit du meme Seigneur qui se fait appeler par 99 noms.. Il s’agit d’une seule et même divinité = Dieu, Allah seigneur des mondes et de l’Univers.)
Un résumé mensonger et trompeur qui contient des informations fausses. Intentionnel ou accidentel ?
Ce livre utilise une thématique sous couvert de réfutation. En d'autres termes, l'auteur utilise cette thématique pour masquer son véritable objectif, une fausse prémisse pour essayer de prouver sa thèse.
Jésus est respecté en Islam en tant que prophète envoyé par Dieu. Les musulmans croient en sa mission et en son message, et lui accordent une grande importance. Ils ont beaucoup de respect pour Jésus et le considèrent comme un exemple de piété et de dévotion à Dieu. Pourquoi ne pas simplement souligner les différences entre les deux religions vis-à-vis de Jésus comme le résumé et le titre semblent l’indiquer plutôt que d’essayer de réfuter l’autre religion ?
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Livre que l on m a conseillé mais mon avis est mitigé. Un premier de cet auteur, je ne connaissais pas du tout. Lecture fluide, chapitre court, un peu de mal a rentrer dans l'histoire. Cette lecture m a plue mais sans plus loin d'être un coup de coeur.
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Pas très fan de BD pour des histoires complexes, j'ai apprécié le thème et sa façon de le traiter, car j'aime beaucoup ce qu'écrit Gérard MORDILLAT, mais le style BD me paraît trop réducteur pour un tel sujet et je pense que je lirai le roman un de ces jours.
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Bien qu'il s'en soit défendu dans certaines interviews suivant la parution du livre - pour des questions de droits ? pour donner plus d'universalité à son message ? - Gérard Mordillat évoque de façon quasi-transparente l'épopée lamentable de son ex-camarade à la scène, Franck de Lapersonne (Nobody/Lapersonne, eh oui), soutien inattendu de Marine Le Pen en 2017, devenu naufragé politique et paria du monde du spectacle.
L'empathie teintée de mépris des auteurs pour le personnage - perceptible à la fois dans le texte de Mordillat et dans les très bons dessins de Gnaedig - donne de la profondeur à cet énième pamphlet contre l'extrême-droite, qui a la lucidité de la présenter comme ce qu'elle est vraiment en France : non pas un parti structuré de skinheads prêts à prendre le pouvoir, mais plutôt un mouvement semi-sectaire de paumés un peu rancis, qui pour se purger de leurs émotions perdent leur honneur... et se coupent un peu plus de la société. Mais le véritable intérêt de cette BD qui pique est son double tranchant : si elle n'épargne pas les apprentis fascistes, elle pose aussi des questions dérangeantes sur la fabrique des exclus politiques, les dégâts humains et sociaux qu'elle cause. Une saine lecture.
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Un recueil de textes courts par une trentaine d’écrivains et écrivaines, sur le thème du train et du chemin de fer, en soutien aux cheminots en grève en 2018. Comme souvent dans ce genre d’ouvrage, il y a du très bon et des textes moins mémorables, mais l’ensemble est plutôt plaisant à lire, et engagé.
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l’ancienneté du journal lui a permis d’avoir des archives photographiques qui permettent une vue plongeante sur les cent dernières années du monde en général et du monde ouvrier en particulier.
j’avoue ne pas avoir lu les textes accompagnant les photos.
mon sentiment est que ces archives couvrent les débuts de la classe ouvrière à sa quasi disparition avé. la désindustrialisation de la France et la longue chute du PCF.
Très belle oraison funèbre.
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Je découvre l’auteur avec ce dernier roman paru aux éditions Albin Michel. J’ai immédiatement aimé cette couverture, que je trouve très belle, le résumé me paraissait très prometteur et le titre, révélateur mais malheureusement, je n’ai pas accroché à l’histoire. Pourtant, les thèmes sont multiples, les rebondissements et personnages m’ont tout de même intéressés, mais cela n’a pas suffi à me captiver totalement. La plume de l’auteur est fluide et agréable à lire, d’autant plus que le roman est court, les pages défilent vite.Néanmoins, lorsque je fais le bilan de ma lecture, j’ai l’impression d’être passée à côté, car je n’ai pas compris tous les messages qu’a voulu transmettre l’auteur. On ne peut pas tout aimer dans la littérature, et heureusement ! Ce roman ne laissera pas une marque indélébile dans mon esprit, mais j’espère qu’il vous plaira si vous souhaitez le découvrir à votre tour.
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La définition même d'un pamphlet social. J'ai bien aimé l'idée même si le récit manque de nuances : les personnages manquent de profondeur et auraient gagné à être étoffés. Le style graphique est bon, bien que parfois manquant de netteté (avis très subjectif). Je recommande pour les personnes qui sont déjà partisans de la thèse défendue par l'auteur.
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Déçu. L'intrigue est intéressante, quoique longue à mettre. Le scénario imprévisible, quoique après-coup on l'impression que tout était écrit d'avance et que plus rien ne nous étonne. Ce qui est vraiment dommage : l'omniprésence du sexe (cf. "il n'était plus qu'un sexe") et le fait que l'auteur résume trop souvent toute la psycho d'un personnage à ça. Mais pire que tout, ça baigne dans le vulgaire. Les deux combinés sont souvent écoeurants.
AMES SENSIBLES = S'ABSTENIR...
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La couverture m'a donné envie de le lire. Les dessins sont magnifiques, le sujet très actuel sur la délocalisation et comment cela peut briser des gens et amener à la vengeance.
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Encore un fois, une photo instantanée de notre société, au vitriol!
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"Les vivants et les morts" est un roman consacré à la misère ouvrière face à ceux qui détiennent l'argent et donc, le pouvoir.
C'est un livre de révolte, on vit de l'intérieur ce que ressentent les ouvriers qui ont une usine qui va fermer...
Avec "notre part des ténèbres", l'auteur va encore plus loin en mettant en scène une prise d'otage des gens de pouvoir par des salariés licenciés d'une entreprise... inversion des valeurs, inversion des rapports de force... ce livre nous interroge sur la place des classes sociales aujourd'hui.
Magnifique livre à la gloire de ceux qui luttent pour un monde plus équitable..
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L' opposition entre les 2 types de classes sociales aurait pu amener un très bon sujet.
La vulgarité s'est intégrée (Peut-être pour marquer encore plus les oppositions).
Elle n'était vraiment pas utile.
C'est la mauvaise note de ce récit.
Dommage.
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