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Critiques de Gilbert Cesbron (227)
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Une abeille contre la vitre

Cesbron parle de la femme dans ce livre en mettant en place une beauté plastique desservie par un visage laid. Ecrit il y a 50 ans, ce livre est obsolète aujourd'hui. Cesbron découvrirait certainement avec joie que les codes de la beauté ont évolué, que la femme domine le monde et que le corps féminin présente toujours un attrait surtout lorsque l'esprit compense largement quelques imperfections plastiques discutables. Aujourd'hui, la femme n'est plus l'abeille contre la vitre car la fenêtre est grande ouverte et elle s'y est glissée dès son entrebâillement. Reste un très bon roman de Cesbron dans son temps.
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Les Saints vont en enfer

Une grande oeuvre de Cesbron parue au début des années 50 dans lesquelles il illustre la vie d'un prêtre ouvrier dans une banlieue imaginaire. C'est un livre très empreint de la foi de son auteur qui décrit avec style et humour parfois la vie de cette banlieue avec ses misères et la volonté de ce prêtre de faire évoluer les choses, d'apporter bonheur et paix à tous ces démunis d'une société prospère. Certainement peu lu aujourd'hui, pas dans les rayons des médiathèques, c'est une oeuvre majeure que l'on peut lire quelles que soient nos croyances.
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La souveraine

Un de mes romans préférés de Cesbron. Cette souveraine a beaucoup de panache. La rencontre du jeune et du grand âge est souvent très riche et j'ai trouvé de bons moments dans ce livre à cet égard. le temps et ses arcanes mystérieuses est également au coeur de l'histoire qui se déroule au début du XXème siècle; en le lisant tout en se pénétrant de la période évoquée, je l'ai trouvé très bon.
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Je suis mal dans ta peau

Dans ce livre, Cesbron aborde le choc des cultures et des traditions avec l'Afrique et deux étudiants qui rejoignent leur pays après une formation universitaire en France. Aujourd'hui, dans la même situation, ils n'y retourneraient probablement pas et rechercheraient une intégration européenne plus aisée. Un bon roman réaliste sur le contexte de l'époque avec beaucoup de références culturelles africaines très intéressantes.
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C'est Mozart qu'on assassine

Encore un bon roman de Cesbron dans son époque, complètement décalé aujourd'hui où les familles recomposées sont nombreuses et "fonctionnent" quelquefois parfaitement bien. Donc, le divorce dans les années soixante vu par Cesbron est certes intéressant mais plus, me semble-t-il, à titre de document d'époque, même si le vécu des enfants de nos jours peut être comparable sur quelques points.
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Notre prison est un royaume

Un des meilleurs Cesbron à mon goût qui aborde le thème de l'adolescence à travers la relation de quatre jeunes lycéens parisiens. Cela reste très ancien, avant 1950, et même si j'ai aimé ce livre, il me semble bien désuet de nos jours. Pourtant, le suicide des jeunes est bien plus fréquent aujourd'hui qu'à l'époque. C'est un roman très bien construit où l'on pénètre dans l'âme des personnages ce qu'ils ne parviennent pas toujours à faire entre eux.
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Des enfants aux cheveux gris

Une quinzaine de nouvelles d'un auteur qui a sombré dans l'oubli aujourd'hui. On y trouve les thèmes chers à cet auteur: enfance, maltraitance, richesses et pauvretés. Bien écrit mais plus dans le coup du XXIème siècle.
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Chiens perdus sans collier

Ecrit il y a une cinquantaine d'années, ce livre date quelque peu aujourd'hui mais les joies et souffrances de ces enfants à la dérive existent toujours sous des formes peut-être différentes. C'est donc un livre d'enfants pour adultes, triste souvent, comique à certains moments, sans concession avec le sujet traité dans le contexte de l'époque.
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Il est plus tard que tu ne penses

Livre bien ancien aujourd'hui, dur, très dur où le drame du cancer et de l'euthanasie est abordé par Cesbron avec spiritualité, morale et sens du devoir personnel. Le dilemme est toujours présent de nos jours, cette belle oeuvre de Cesbron permet de l'approfondir sans pouvoir en atteindre le mystère, celui de la vie et de la mort.
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C'est Mozart qu'on assassine

Au travers de l'histoire d'un garçon de 8 ans, dont les parents, riches citadins parvenus, organisent leur divorce suite au infidélités du Monsieur, G.Cesbron affirme ses thèses. La suprématie des valeurs des gens simples, pauvres et de province, qui se contentent de leur sort et savent construire leur bonheur avec peu, par rapport à la vaine fuite en avant des puissants, trop bien pourvus, toujours insatisfaits, aux besoins futiles et à la vie creuse. Et aussi, et surtout, cela: chaque enfant serait un Mozart en puissance, que les adultes ont le devoir d'aider à se révéler. Or placer un enfant face au spectacle de la déchirure de ses parents constitue une violence qui relève de la maltraitance: Mozart ne pourra s'épanouir, il paiera de prix de l'égoïsme des adultes, et supportera des souffrances psychologiques non méritées et inscrites en lui à jamais. Ce roman a été publié en 1966; les divorces étaient rares: on pensait souvent à l'époque qu'il était moins grave de montrer à un enfant le spectacle de tensions et querelles quotidiennes, au sein d'un couple officiellement resté uni, plutôt que d'entériner la rupture, et de ballotter sa progéniture d'un appartement à l'autre, d'un parent à l'autre, et aussi de l'immerger dans une famille dite aujourd'hui "recomposée" en lui imposant une nouvelle mère, un nouveau père, de nouveaux frères et soeurs et pourquoi pas, de nouveaux grands-parents tant que l'on y est. Nous sommes donc face à deux thèses, et à deux époques, chacune ayant résolu, à sa manière, et probablement mal, le dilemme. Si l'on met de côté cet aspect (majeur) du roman, on retiendra aussi une langue magnifique, des passages fort réussis notamment sur la vie à la campagne, les choses et les gens simples, la nature, la vie quotidienne. Tout cela a délicieusement vieilli, dans la forme comme dans le fond, mais c'est quand même un vrai plaisir de relire, de temps en temps, un livre écrit en bon français.
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Chiens perdus sans collier

Lu quand j'avais 13 ans, et cela m'avait beaucoup ému. J'ignore si aujourd'hui j'en trouverai le même plaisir.
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Chiens perdus sans collier

Une descente au coeur du système d'aide à l'enfance des années 50
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C'est Mozart qu'on assassine

Un fort joli roman, devenu un classique. L'Univers de Martin, gamin de 7 ans, va basculer le jour où ses parents envisagent de divorcer. Il lui faut alors aller vivre ailleurs, chez la nourrice, puis chez le grand-père, mais à la fin tout rentrera dans l'ordre.
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Il est minuit docteur Schweitzer

Gilbert Cesbron (1913-1979) fut un romancier et un dramaturge, célèbre en son temps, dont les convictions religieuses étaient catholiques. Il a signé cette pièce de théâtre, dont le titre est connu de tous.

L'action se passe au Gabon, au moment même où la Première Guerre Mondiale éclate. le Dr Schweitzer a créé un petit hôpital pour soigner la population autochtone. Il s'appuie sur l'infirmière Marie Winter et sur le père Charles. Dans la nuit, quoique épuisé par son travail harassant de médecin, il ne dort toujours pas…

Toute la pièce, qui respecte la règle des trois unités, est une occasion d'évoquer des questions éthiques essentielles. L'écriture de Cesbron est bien adaptée au théâtre. Cette pièce me semble réussie, mais elle n'est sans doute plus du tout dans l'air du temps...
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Il est plus tard que tu ne penses

Roman écrit dans les années 50.

Jean est marié depuis dix ans avec Jeanne. Celle-ci découvre un jour avoir un petit nodule au sein. Elle consulte d'abord un charlatan, et ira ensuite voir le plus grand spécialiste de l'époque. Elle se fera opérer, mais à cette époque le cancer était parfois inguérissable, le mal empirera. Le temps passe et la douleur augmentera de jour en jour, deviendra atroce, insupportable, elle deviendra une mort vivante. Son mari lui donnera l'euthanasie pour arrêter ses souffrances. Pour cet acte, il sera jugé.

Beau livre, beaucoup de tristes passages, cruels parfois et très émouvants surtout les soins dans le centre palliatif.
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Chiens perdus sans collier

Roman de société, même si le texte date, plein d'émotions. Gilbert Cesbron sait regarder les petites blessures de l'enfance et par ses histoires, l'humanité est louée ... Un livre qui se relit à l'âge adulte avec plaisir.
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Chiens perdus sans collier

Chiens perdus sans collier

de Gilbert Cesbron (Auteur)



Alain, Marc, Taka, Olaf et tant d’autres enfants se retrouvent à Terneray, un centre de redressement où des chefs et cheftaines au grand cœur tentent de leur rendre leur dignité. Ils sont tous issus de l’Assistance publique, ou délinquants, ou de parents jugés inaptes. Leurs souffrances sont terribles, mais ceux qui les entourent désormais, à l’image du juge pour enfants Lamy, savent les orienter et leur apporter, même dans les pires moments, l’amour qui leur a toujours manqué.

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Cesbron n’est plus un auteur “à la mode”, mais ce livre a le mérite de respecter la langue française. En ces temps de maltraitance de notre langue, cette bouffée de classicisme m’a fait très plaisir même si l’histoire paraît parfois désuète, elle reste d’actualité dans un monde où tout devient de plus en plus compliqué au niveau des sentiments.

Des milliers d’enfants livrés chaque nuit à leurs fantômes, à leurs ennemies les grandes personnes… cependant que des dizaines de milliers d’autres enfants, à cette heure, trainent dans les rues, les foires et les bistrots les mains dans leurs poches vides. Ils boivent, volent, guettent, fuient, se prostituent parmi des milliers d’hommes et de femmes, leurs faux amis, semblables en tout à leurs parents — quelle différence ? Le monde est déjà pour eux une immense usine, un immense bistrot, un immense terrain vague : une nuit d’hiver à jamais !

Tout est pareil partout, et chaque jour semblable au précédent…

Pour eux, que veut dire vivre ?
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Chiens perdus sans collier

Livre de formation
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C'est Mozart qu'on assassine

Ma chronique en vidéo : https://youtu.be/f8gqCY4_0Lo



J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman... Plus de cinquante pages avant de m'accrocher... Peut-être la perte d'habitude d'une écriture à l'ancienne...

Je suis ravie d'avoir participé à un "challenge" de lecture qui m'obligeait à lire un livre publié en 1966 !

C'est en définitive un petit bijou, à faire lire à tous les parents... quand ils se disputent...



Parce que, pour moi, ce roman n'a rien de désuet comme je l'ai lu. Je pense que cette histoire est hélas très fortement d'actualité. Avec des parents qui se déchirent, se dénigrent, détruisant l'enfant au passage... sans la moindre conscience du mal qu'il lui font. Cela, même s'il y a des enfants de parents séparés dont le lien avec chacun est respecté...

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Voici le temps des imposteurs

Ce roman , commence à la libération de Paris en 1944.

L' auteur , Gilbert Cesbron nous montre comment trois jeunes gens et amis s' emparent de l' immeuble de ' un grand quotidien du soir par ambition pour se faire une place

au soleil . L' auteur s' élève contre la triche et l' imposture de

ces jeunes gens qu' il fustige .L' auteur fait la remarque

suivante en guise d' avertissement :" L' imposture n' est pas

le monopole des milieux que je raconte ici . On peut

fabriquer des sabots et se montrer un fieffé imposteur. Mais

il existe , de nos jours, des professions qui vous y contaignent

presque et qu' on ne peut guère exercer honorablement

sans avoir recours à l' imposture . Comme ces métiers-là

prospèrent en Occident , y séduisent les jeunes , y mènent

l' opinion , cela m' a paru un signe des temps . Et comme il se trouve que je les connais assez bien , j' ai cru pouvoir y

situer une histoire qui , elle , est de tous les temps . Mais il

ne faudrait pas prendre le décor pour la pièce..."

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