AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Gilbert Cesbron (225)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Notre prison est un royaume

Lu collégienne. Ce roman faisait partie des nombreux livres que mon père avait conservés de ses années de pensionnat catholique.

Si l'écriture m'avait paru d'abord un peu "vieillotte", cette histoire d'adolescents solidaires et tourmentés m'avait vite captivée et touchée...
Commenter  J’apprécie          00
Il est plus tard que tu ne penses

Ce livre m’a beaucoup intéressé, ayant été confrontée à ce sujet . Tout y est , cancer, agonie, souffrance, remords etc… Son écriture est belle. Le sujet de l’euthanasie est tout a fait de notre époque, Je ne connaissais pas cet écrivain. Je ne suis pas déçue.
Commenter  J’apprécie          00
Chiens perdus sans collier

Un plaidoyer en faveur des enfants placés, sous la forme d'un roman. Le style est assez sommaire, proche du langage parlé et l'intrigue presque secondaire. C’est un intéressant témoignage de l'époque ( années 50) et j’espère que l’on a fait des progrès depuis. Je l’ai relu pour le souvenir que j’en avais, mais aujourd’hui il faudrait mieux lire un témoignage correspondant plus à notre époque.
Commenter  J’apprécie          103
La ville couronnée d'épines

Gilbert Cesbron est désormais un de mes auteurs phare, une valeur sûre de livre en livre, ce recueil de nouvelles le confirme. Quinze textes ayant pour point commun la banlieue mais pas forcément celle qu'on nous évoque aujourd'hui, si dénigrée, à grands coups de reportages télévisés.

Écrit il y a cinquante ans, cette banlieue évoque surtout les villes, villages et les bouts de campagne aux portes de Paris lentement grignotés, rattrapés, construction de cités dortoirs engloutissant les vieilles fermes et les hameaux.

Gamin découvrant la campagne, personnes âgées ne reconnaissant plus le lieu où elles ont grandi, retraités, accidentés, criminels, autant de personnages croisés, tour à tour tendres, étonnants mais également terrifiants, chacun de ces récits m'a permis de retrouver une qualité d'écriture si rare de nos jours.

La plupart de ces nouvelles sont assez pessimistes comme si le meilleur était passé, mais que cela ne vous arrête pas si vous envisagez de découvrir ce livre, il en vaut la peine.
Commenter  J’apprécie          289
Je suis mal dans ta peau

Ce n'est pas un des meilleurs titres de Gilbert Cesbron, auteur catholique et humaniste : on peut le dire au sens propre, car Cesbron sut capter l'attention par des titres remarquables, comme Il est minuit, docteur Schweitzer, Il est plus tard que tu ne penses, Notre prison est un royaume... Ici, le titre, s'il est moins percutant, a le mérite d'annoncer la couleur - il est question de garder son identité lorsqu'on a un regard à la fois africain (inné) et européen (acquis).



Le lecteur suit le retour au pays de deux jeunes Sarakolais (habitants d'un pays fictif), l'un avocat, du nom d'Emmanuel, neveu de l'actuel Président du pays, le second médecin, Augustin. Alors qu'Emmanuel a toujours rêvé de faire de la politique et cherche à convaincre son oncle de lui confier un poste, Augustin exerce à l'hôpital et fait face à des situations décourageantes pour sa vocation médicale. Chacun est amené, de son côté, à voyager, et se lie de nouveau à l'Afrique, et au mode de vie africain.



Au travers de ses deux personnages un peu idéalistes, ambitieux, Gilbert Cesbron nous donne à voir les paradoxes africains, le désir de modernité qui se heurte à la sagesse ancestrale, la Tradition, et peut-être ne devrait pas chercher à l'éradiquer aussi vite, les restes du colonialisme, la corruption, les frictions de religions, de castes, la place des femmes, et toujours la nature, la chaleur, le climat. La pauvreté est également une toile de fond, mais aussi les couleurs, la musique, les odeurs. L'auteur manie la nuance et l'humanisme, d'une manière souvent désabusée mais attendrie ; il réussit le tour de force d'éviter les clichés, notamment grâce à ce procédé de double regard sur la condition africaine.



L'expression est parfois un peu datée, en particulier lorsque l'auteur, à travers ses personnages, se laisse aller à l'exaltation, ou à un enthousiasme qui manque de naturel. Toutefois, il recrée si bien le décor et les sensations, du village de cases du grand-père d'Emmanuel et les longues palabres sous le fromager tutélaire, au village traditionnel de pêcheurs, ou à la casbah d'un kalife renommé ; de la touffeur des nuits à la pluie tant attendue... C'est un roman qui fait réfléchir et en ce sens nécessite des pauses, sans toutefois lasser. Une fausse relecture pour moi, car si j'aimais beaucoup l'auteur dans ma jeunesse, je n'avais pas lu ce roman-là. Il faut vraiment lire ou relire Cesbron, ses propos sur l'Afrique sonnent de manière prophétique, parfois ironique, mais c'est toujours instructif et bien vu.
Commenter  J’apprécie          33
Des enfants aux cheveux gris

Gilbert Cesbron est connu pour son best-seller chiens perdus sans collier qui est souvent étudié à l'ecole au college.Mais toute son oeuvre merite d'etre decouverte ce livre ci en particulier car il recele de tres beaux passages, c'est un recueil de nouvelles qui vous surprendront par leur actualité et la facon qu'elles ont de decrire ces etres qui ne veulent pas vieillir.
Commenter  J’apprécie          10
Avoir été

Gilbert Cesbron ancre toujours ss recits dans la realite en leur donnant un peu de romantisme, ici tout semble vrai et j'ai eu presque l'impression de lire un reportage sur l'epoque.Nombre de livres ont ete ecrits sur cette periode mais celuici est vraiment reussi et merite le detour.Emotion,justesse,tout y est et cree une vraie réussite litteraire.
Commenter  J’apprécie          91
Chiens perdus sans collier

Quand la justice pour mineurs faisait son métier avec passion…



Chiens perdus sans collier est un roman de Gilbert Cesbron, paru en 1954 : je l'ai lu en 1987.



C'est un roman triste et émouvant qui permet de constater l'état miséreux dans lequel vivaient certains enfants dans les années 1950 ; loin de mes préoccupations de l'époque, il m'a permis de conforter mon idée de choisir un métier en lien avec la justice et le service public.



L'auteur évoque ici le sort d'enfants délinquants issus de milieux sociaux défavorisés ; ils sont aidés par un juge des enfants investi dans son métier et les personnels d'une maison d'accueil dévoués corps et âme à leur métier.



J'ai eu l'occasion de "visiter" une maison d'accueil pour mineurs dans les années 2020 et j'ai y retrouvé la même passion et le même investissement avec empathie de la famille pour les enfants placés.



Un roman qui se veut une immersion dans la vie des petits délinquants et un hommage à la justice .



Commenter  J’apprécie          244
La souveraine

Voilà pour moi,le plus bel ouvrage de Cesbron.

Très belle description de la Fin...fin d une époque, fin de vie,fin d un monde vieillissant et du monde vieillissant.

Une histoire comme il dût en avoir beaucoup en cette fin de 19s siècle et les bouleversements qui en ont découlé parmi les villages et domaines seigneuriaux agonisant.

A lire
Commenter  J’apprécie          120
Il est plus tard que tu ne penses

J'ai découvert cet auteur parce que Lou -Valérie Vernet en parle dans son très beau roman Grand comme le monde .Ce fut une belle découverte .

Ce Gilbert Cesbron est un grand humaniste , il a un talent indéniable pour décrire la souffrance, la détresse avec beaucoup de réalisme mais aussi avec beaucoup d'empathie.

Mais je veux souligner d'abord la grande qualité d'écriture de cet auteur , c'est un virtuose dans l'art de manier les mots , l'écriture est élégante , sensible ponctué de nombreuses réflexions sur la Vie tel "le bonheur c'est quand le temps s'arrête " , le livre en est parsemé.

C'est un récit qui nous chavire , on est constamment dans les émotions mais c'est fait avec une telle maîtrise , c'est la preuve que l'auteur a réussi son pari.

Je recommande ce roman à tous les amoureux de la langue française



Commenter  J’apprécie          00
Chiens perdus sans collier

L'ordonnance 45-174 date, comme son intitulé l'indique, de 1945. C'est elle qui introduit la fonction de juge des enfants (ainsi disait on alors, "des" et non "pour"). Elle vise à promouvoir l'éducation sur la répression. A propos d'éducation, on s'occupait d'instruction dans les écoles jusqu'à ce qu'en 1964, on opte pour la création d'un ministère de l'Education et de la Jeunesse. Le glissement sémantique est à noter. Il me semble en effet que jusqu'alors, l'Etat se sentait responsable de l'instruction des chères têtes blondes qu'il a rendue obligatoire, d'abord pour les enfants de six à treize ans selon la loi de Jules Ferry de 1882. Voilà qu'il prend désormais en charge leur éducation! Que reste-t-il aux familles dans tout cela? Et comme bien souvent, si les intentions sont louables (a priori), les moyens pour les mettre en œuvre viennent assez vite à manquer cruellement. On peine à atteindre les objectifs d'éducation des enfants dans le droit chemin. Faut-il alors s'étonner que ceux qui bifurquent vers la délinquance soient confrontés à une pénurie encore plus criante de moyens? Car, c'est une évidence, en plus de les éduquer comme les autres, il faut aussi les éduquer à différencier le bien du mal.

Pour ceux qui n'ont pas ou plus de famille, ceux qui, non seulement sont perdus, mais n'ont pas de collier, la tâche paraît immense. Et fréquemment, en dépit de toute leur énergie, leur motivation, leur engagement, les adultes acteurs du vaste domaine, aux prises à des montagnes de difficultés de tous ordres (lourdeur administrative, etc.) sont eux aussi des victimes, broyés par le système compliqué qu'ils sont chargés de faire tourner vaille que vaille.



Ce qui est remarquable lorsqu'aujourd'hui on lit ou relit ce livre paru en 1954, c'est qu'on se dit que rien ne change. C'est en tout cas mon sentiment. Je sais bien que pour certains lecteurs, 1954, c'est le Jurassique et que le style de Cesbron peut paraître suranné à l'heure des émojis! J'ai toutefois l'impression que sur le fond, ce qu'il décrit avec sensibilité et justesse de vue ne se départit pas beaucoup de ce à quoi nous sommes toujours exposés en 2023.

Constance du malheur, persistance de notre incapacité à lui tordre le cou!

Les chiens sans collier n'ont pas fini d'errer, hélas...
Commenter  J’apprécie          71
Avoir été

Histoire touchante,qui m a beaucoup émue.

J ai été touchée par le souvenir de la première guerre mondiale,par les récits de la seconde guerre qui a éclipsé la première ainsi que ses valeureux soldats.

J ai aimé glissé entre ce nouveau monde qui se crée à travers le garçon et la réaction du vieux qui n accepte pas d entrer dans ce monde qui n est pas son monde.

Ce qui m a le plus bouleversée,ce sont les non dits qui font des ravages et des dégâts. Qui empêchent les hommes d être tout simplement heureux.
Commenter  J’apprécie          130
C'est Mozart qu'on assassine

Je ne reviendrais pas sur le personnage de Martin, l'enfant.



Je voulais souligner qu'il y a ici une qualité d'écriture, qui nous permet de lire une peinture de la société française de l'époque. Nous sommes dans les années 60, avant mai 1968.



Dès les premières pages, l'auteur nous emmène avec brio dans l'esprit de Marc, adultère ordinaire. Nous plongeons dans l'état d'esprit de cet homme qui se convainc du bien-fondé de ses actions. Son plaisir anticipé teinté de cette presque honte lorsqu'il rejoint sa maîtresse est, je dois dire, talentueusement décrit. Il dépeint parfaitement à travers lui, la mentalité de ces années-là, chargées d'un machisme normalisé, que l'on découvre en accompagnant Marc dans son auto conviction. Je précise que je ne suis ni pour ni contre l'adultère.



Ces années 60 dont on se souvient aujourd'hui comme une révolution, et qui pourtant mettront du temps à atteindre toutes les couches de la société.



La femme de Marc, Agnes, est une désoeuvrée, condamnée à plier son linge, gérante de sa maisonnée à perpétuité. Elle est mal à l'aise et ne sait pas ce qui lui manque, maintenue dans l'ignorance du monde, infantilisée par son père, son mari, la société. Elle est « La bourgeoise » par excellence de ces années-là, tandis qu'à travers la maîtresse, Marion, l'auteur propose une femme plus prolétaire, en recherche de sécurité. Elle aussi est un personnage qui décrit parfaitement la situation des femmes de l'époque : dépendantes.



Ne serait-ce que pour cela, à lire absolument.
Commenter  J’apprécie          10
Une sentinelle attend l'aurore

Petit ouvrage qui reprend les idées,les pensées, l argumentaire de l auteur par rapport au vécu, à ses lectures des journaux, aux faits divers qui le heurtent.

Tout ce qui blesse le chrétien qu il est et qu il assume pleinement.

J ai apprécié certaines de ses réactions.

A lire tout simplement.
Commenter  J’apprécie          100
Les innocents de Paris

Pas le meilleur mivre decl'auteur,on est ici tres loin selon moi du niveau de chiens perdus sans colliers,le chef d'oeuvre de l'auteur.Pour moi ici on est juste a la moyenne ni ennuyeux ni passionnant.Un livre sur un sujet interressant au depart mais que trop de longueurs finissent par affaiblir.
Commenter  J’apprécie          10
Il est plus tard que tu ne penses

C est ma première lecture de Cesbron et ce fut un choc.

Avec quel réalisme il décrit la douleur,la souffrance et l espoir du chrétien qu'il est.

Ayant vécu l agonie d un proche,cette lecture m à fait faire un bon en arrière et le vécu à travers ses mots,à repris sa place.

Je suis fortement émue par ce livre.

Je n étais pas prête mais je ne le regrette absolument pas
Commenter  J’apprécie          140
Chiens perdus sans collier

Un ivre que j'ia etudié à l'ecole au college plus precisemment et qui m'a fait decouvrir cet auteur francais classiques.Le titre à l'epoque ne m'avait pas frappé mais à la relecture, la violence de celui c a fait tilt dans mon esprit: ici c'est un univers tres noir qui est decrit come souvent dans les bon romans.Gilbert Cesbron nous offre une peinture sombre et superbe d'un univers particulier, un livre reference à ne pas rater.
Commenter  J’apprécie          30
Il est minuit docteur Schweitzer

Cette pièce de théâtre m'a paru manquer de vie, en ce sens que l'on y trouve de nombreuses répliques qui, sur un plan strictement littéraire, méritent d'être épinglées et constituent autant de citations, mais que les dialogues, les scènes manquent d'un je ne sais quoi de naturel, de spontané. J'avais presque l'impression de lire une pièce de Sartre, une pièce à thèse, en somme. J'image que l'adaptation cinématographique (de 1951, je crois) était très différente, surtout avec une telle distribution. Il faudra que je la voie un jour.
Commenter  J’apprécie          10
C'est Mozart qu'on assassine

Voilà un livre sur lequel mon appréciation est fort mitigée. Lorsqu’il était question d’adultes, j’avais peine à tourner les pages, je m’endormais même. L’écriture me paraissait pesante. J’avais difficile d’y trouver le l’intérêt. Par contre, j’ai aimé les descriptions de l’enfant qui se sentait bien en compagnie du médecin Lapresle, son grand-père et père de Marc son papa. Il se plait également en compagnie d’Eugénie Perraut la nounou d’Agnès sa maman, personne qui vit très simplement à la campagne entourée d’animaux. Dans le village de la nounou, il se fait une petit amie Zélie qu’il voit après l’école. Pour cette raison, il arrive plus tard à la maison et invoque que l’instituteur les retient plus longtemps pendant un trimestre.



Marc et Agnès, les parents aiment l’enfant mais s’en occupe petitement. Le père est très pris à la tête d’une grosse affaire et la mère est tombée malade après le procès du divorce. L’enfant est balloté d’hébergeur à hébergeuse. De surcroit il est triste de perdre sa petite amie.



La dernière solution trouvée est de confier l’enfant, Martin, à son parrain. Lorsque celui-ci s’absente l’enfant souffre de solitude et fugue. Il a de l’argent en poche, mais ne prend pas le bon bus, ni le bon bateau. Il veut monter dans un camion, le chauffeur refuse, finalement cède pour prendre l’enfant comme passager mais le dépose à un endroit lui expliquant ce qu’il doit faire pour arriver à destination. Le parrain prévient son ami Marc de la fugue de l’enfant et la police opère.



Ouf, la fin du roman s’animait à mes yeux.



Je crois que c’est un style de roman qui plait d’avantage aux femmes. J’avais déjà lu ce roman il y a quelques années et je me souvenais qu’il ne m’avait pas réellement emballé. Vu des critiques plutôt élogieuses, je me suis décidé pour la relecture sachant que des ressentis peuvent varier en relecture.

Commenter  J’apprécie          181
C'est Mozart qu'on assassine

Excellent livre qui raconte, à travers une narration alerte, comment des enfants surdoués sont détruits par leurs proches avant même d'avoir atteint l'âge adulte. Ce récit démontre qu'une famille, c'est souvent l'enfer sur terre, contrairement à ce que le sens commun prétend.



Le style n'a rien d'exceptionnel mais j'ai été très marqué par cette histoire qui est aussi la mienne.
Commenter  J’apprécie          70




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Gilbert Cesbron Voir plus

Quiz Voir plus

Gilbert Cesbron

Né à Paris en ?

1903
1913
1923
1933

12 questions
33 lecteurs ont répondu
Thème : Gilbert CesbronCréer un quiz sur cet auteur

{* *}