Citations de Gilbert Delahaye (223)
Un appartement! s'inquiète Martine... Que vont devenir Patapouf et Moustache?
– Les enfants, il va falloir déménager.
– Déménager !… Pourquoi ?…
– Parce que la maison est à vendre.
– On était bien ici. C'est la maison de notre enfance. ...
Mais le vent ne souffle pas toujours avec la même force ni à la même vitesse. Là il y en a peu et ici davantage. Cela dépend de l'atmosphère. Il faut savoir découvrir les courants. Le vent, tu dois le chercher dans le ciel.
A-t-elle envie de devenir fée, bergère, princesse, marquise, chat, clown, Indien, sucette géante ou pièce montée ? Le choix est bine difficile et elle hésite :
Que feriez-vous à ma place ? demande-t-elle à Moustache et Patapouf.
Ceux-ci n'ont pas d'idée sur la question. Ils secouent la tête.
Martine a demandé qu'on l'aide à préparer le repas.
Les jumelles sont aussitôt proposé de faire la vinaigrette pour assaisonner la salade.
Au rayon de la bijouterie, on vend des colliers de perles fines, des boucles d'oreilles, des bracelets, des broches, des montres.
- Voici un joli collier, dit la vendeuse.
- Je préfère celui-là dans la vitrine. Je vais l'acheter pour faire une surprise à maman, répond Martine.
- Ce collier doit coûter plus cher que le mien, pense Patapouf. J'en ferais trois tours autour du cou.
Samedi 24
Plume s'amuse avec rien : une marguerite, un chiffon de papier, une plume, un brin de paille.
Mercredi : Martine apprend à tricoter.
Un point...deux points...Il faut se dépêcher de finir une aiguille.
- Je tricote un bonnet pour Françoise, dit Martine.
- Qui est Françoise ? demande Marie-Claire.
- C'est ma poupée. Celle qui a un chapeau neuf et des boucles d'oreilles.
- Voilà une boule de laine qui ferait bien mon affaire, pense le chat de l'autre côté de la fenêtre.
Aujourd'hui, Patapouf regrette de n'être qu'un petit chien, incapable d'arrêter les chagrins de son amie et de la serrer tendrement contre son coeur.
Un rien suffirait pour que Martine et Patapouf se rencontrent. Hélas ! le hasard en a décidé autrement. En courant, Patapouf s'est éloigné davantage.
- Ce qui compte, a dit papa, c'est l'intention. Donnez-vous donc un peu de peine.
Mais il est temps d'aller à l'école. Martine saute sur sa bicyclette. Vite, en route !
Pierrot la suit. Il bat des ailes comme un fou.
Dans les herbes, sous les feuilles, entre les cailloux du ruisseau, vivent des insectes par milliers.
Les savants les appellent : coléoptères, archiptères, lépidoptères etc. Ce sont des noms bizarres.
Mais bête à bon Dieux, demoiselle, vanesse, belle-dame, papillon, c'est tellement plus joli !
- Attention, Martine, range bien les boîtes ! Sinon, gare au sucre dans le potage et au sel dans le chocolat...
Martine fait tourner son ombrelle avec grâce et salue tous ses amis qui sont venus de loin pour la voir dans son costume de Japonaise.
D'abord, monter à bicyclette n'est pas si facile que cela.
Et puis, il faudrait prévenir maman.
Cela ne serait pas chic de rouler à bicyclette sans qu'elle le sache. Mieux vaut lui en parler tout de suite.
- Une cuiller pour Minet ? Une cuiller pour le cheval à bascule ? Encore une pour le petit mouton ?...
- Surtout, ne m'oubliez pas, semble dire Patapouf.
Cet avion est vraiment confortable. On y peut rêver, lire, écouter la musique.
Surtout, Martine, n'oublie pas ton petit chien Patapouf. On l'aime bien. Il est si gentil ! Ce serait dommage de le laisser à la maison !
Jeudi après-midi : Marie-Claire, Martine, Annie et Jean jouent à cache-cache dans le jardin.
- Viens par ici, derrière les fleurs.
- Attends-moi ! J'ai perdu ma chaussure, dit Jean tout à coup.
- 21, 22, 23, compte Marie-Claire.
Vite, Martine, Annie et Jean se sont cachés :
- Hou-Hou, ça y est ! tu peux chercher, Marie-Claire.
Vendredi : Tout le monde est de retour à l'école.
Martine écrit sur son cahier. Ecrire est amusant. Mais il faut faire bien attention. Il s'agit de ne pas dépasser la ligne rouge et de mettre un point sur le i.
Le cahier de Martine a cinquante pages. Il est plus gros que celui de Marie-Claire. Sur la couverture, Martine a écrit son nom : ainsi tous les élèves reconnaissent le cahier de Martine