Martine, tome 34 : Martine à l'école

Martine, une jeune élève issue d'une famille aisée, réalise une scolarité sans heurt au sein de la classe de madame Gaburnot, en maternelle troisième année. La fillette ne s'évite pas pour autant une légitime inquiétude quant à son avenir immédiat : en effet, cette année, à cause des contraintes budgétaires liées au Covid, les accessions en cours préparatoire seront fortement restreintes. Redoubler sa troisième année maternelle fragiliserait le C.V de Martine dans la recherche ultérieure d'un emploi et cette dernière ne s'interdit d'ailleurs aucun plan de rechange, y compris un possible cursus court de chauffagiste par la voie de l'apprentissage. Beaucoup de ses camarades vivent les mêmes interrogations ; elles échangent expériences et conseils entre deux marelles, à l'occasion des récréations...Un témoignage fort sur notre jeunesse, dont la dignité ne cède rien au désemparement !

Merci aux Babeliotes qui ont critiqué Martine à l'école, car je n'ai pas du tout reconnu le livre que j'avais lu enfant dans les années 1960 par rapport à cette édition datant de 1993.

Tout d'abord, les illustrations sont toutes dans des tons pastels et les demi teintes. Les illustrations de Marcel Marlier s'étalent parfois sur deux pages. La fonte du texte est différente, plus petite et aucun enfant dessiné ne porte de lunettes.

Le scénario et les dialogues de Gilbert Delahaye pnt été également fortement remaniés : plus de cours de calligraphie ou de mathématique, mais de la géographie, du dessin et de la gymnastique. Tous les cours sont mixtes.
A part le dessin de couverture, on ne voit jamais l'institutrice, portant chignon comme la dame de la cantine.

Stéphanie amène une souris dans un panier en osier. Une histoire drôle aurait pu en découler si l'animal avait rongé sa prison pour semer la panique dans les couloirs ou les classes. Mais évidemment, rien de cela ne se passe...

Dans "Martine à l'école" notre héroïne du quotidien aime écrire et s'applique en petite fille précoce parce qu'elle n'a pas le droit de dépasser en écrivant dans son cahier. C'est là qu'on se rend compte que l'école à changer et qu'on fait un bon dans le temps.
Publié en 1957, cet album montre que les petites filles apprennaient à tricoter et pendant la récréation, les garçons jouent aux billes et les filles à la corde à sauter. Pour autant, il n'y a pas de jugement, c'est plutôt un constat réaliste des activités genrées de l'époque. Et puis, on ne croise plus de meunier sur le chemin de l'école et encore moins de moulin à vent. D'ailleurs, ce détail nous rappelle que l'auteur est belge.
C'était aussi un temps où il n'y avait pas d'école le jeudi après-midi.
J'ajouterais qu'avec cet album de Martine on devine enfin son âge puisqu'elle va à l'école primaire pour apprendre à lire, écrire et compter. Elle sait déjà lire et doit avoir environ huit ans.
Je trouve que Gilbert Delahaye meuble un peu avec les animaux qui demandent ce que veulent dire les lettres ou les syllabes sans avoir de réponse. Dommage car il y a une belle morale que je résumerais ainsi : pour lire de belles histoires ou avoir un métier il faut aller à l'école.


Challenge Riquiqui 2021
Challenge XXème siècle 2021
Challenge Multi-défis 2021

Cet album de Martine faisait également partie de mes préférés de la série. J'ai toujours aimé l'école et découvrir celle de Martine (très différente de la mienne puisqu'elle était d'une autre époque et d'un autre lieu) était pour moi fascinant.

Je trouve ce livre vraiment divertissant pour les enfants ,car quand je fait la lecture a ma petite soeur elle est vraiment attentive .Quand je lui est lu cette histoire pour la première fois elle n 'avait pas encore commencer l école et elle avait des petites questions par rapport a cela et des que je lui est lu elle a adorer et ellle avait hâte de commencer alors si vous avez une petite soeur qui a des crainte lisez lui Martine va a lécole et vous aller etre debarasser de votre soeur pour longtemps!