Critiques de Grégoire Laroque (30)
J’ai dévoré ce roman en une semaine. Il m’a fait évidemment penser à Hunger games, la magie en plus. Alors qu’on pense être arrivé sur une île paradisiaque peuplée d’êtres à la vie simple, voire primitive, on constate rapidement qu’il n’en est rien. Les épreuves pour devenir le chef et protecteur de cet univers sont d’une grande violence, voire barbares. J’en veux pour preuve le premier rite où le tri entre les concurrents se fait non par le talent mais par le hasard des rencontres avec les requins, lors d’une course inspirée d’un rituel de l’île de Pâques. Je me suis d’ailleurs demandé en quoi le fait de laisser aux dents de la mer le soin de trier les compétiteurs pouvait permettre de déterminer qui serait le mieux à même de diriger un peuple… Peut-être que dans un prochain tome, nos héros se poseront la même question…
Les personnages sont attachants. Le fait qu’ils soient sans nuance, très gentils ou très méchants, très honnêtes ou très fourbes, ne me gêne pas car nous sommes dans un conte.
Le récit est riche en aventures, en rebondissements, jusqu’aux dernières pages. Le cadre est enchanteur et original : fleurs tropicales, arbres, senteurs, chaleur, volcan, barrière de corail. On est loin des villes futuristes et/ou post-apocalyptiques et ça fait du bien.
Évidemment, c’est un roman auto-édité donc il reste quelques coquilles. Mais il est évident qu’il a été minutieusement relu et corrigé.
Je me réjouis à l’idée de lire le tome 2, qui s’annonce plus politique, dans le palais du nouveau Zilwa. J’espère aussi en apprendre davantage sur les origines de cette civilisation mystérieuse, sur les Bondiés, sur l’antagonisme opposant le sud et le nord, sur les autres îles de l’archipel. A suivre…
Lien : https://veroniquepascual.fr
Les personnages sont attachants. Le fait qu’ils soient sans nuance, très gentils ou très méchants, très honnêtes ou très fourbes, ne me gêne pas car nous sommes dans un conte.
Le récit est riche en aventures, en rebondissements, jusqu’aux dernières pages. Le cadre est enchanteur et original : fleurs tropicales, arbres, senteurs, chaleur, volcan, barrière de corail. On est loin des villes futuristes et/ou post-apocalyptiques et ça fait du bien.
Évidemment, c’est un roman auto-édité donc il reste quelques coquilles. Mais il est évident qu’il a été minutieusement relu et corrigé.
Je me réjouis à l’idée de lire le tome 2, qui s’annonce plus politique, dans le palais du nouveau Zilwa. J’espère aussi en apprendre davantage sur les origines de cette civilisation mystérieuse, sur les Bondiés, sur l’antagonisme opposant le sud et le nord, sur les autres îles de l’archipel. A suivre…
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--- De la kréol fantasy ?! ---
C’est ainsi que l’auteur définit Zilwa, et je dois avouer que cette nouveauté a été rafraîchissante. En effet, Grégoire Laroque s’est largement inspiré de l’ambiance des îles pour construire son univers. Une très belle réussite !
J’ai adoré me promener dans les forêts tropicales, me familiariser avec la faune et la flore, découvrir les us et coutumes des habitants, comprendre leurs rites religieux. Le rôle du Zilwa m’intrigue également, même s’il demeure flou pour l’instant.
Mais que serait de la fantasy sans une pointe de magie ? Celle-ci prend vie grâce aux chamans, et leurs pouvoirs m’ont fascinée. J’ai hâte d’en apprendre davantage dans la suite !
--- Un héros peu intéressé par le pouvoir… ---
Au début de l’histoire, Shivan ne souhaite pas participer aux Trois Rites. Comme vous pouvez vous en douter, il changera d’avis, mais je préfère taire ses motivations, car celles-ci font partie intégrante de l’intrigue.
Quoi qu’il en soit, ce jeune homme n’a rien d’un leader. Il aspire à une vie simple, heureuse, bien que des questions familiales l’assaillent régulièrement. Une fois encore, je n’en dirai pas plus, mais sachez que la personnalité de Shivan m’a beaucoup plu. C’est un personnage auquel il est facile de s’identifier. Seul bémol : sa transformation en véritable héros m’a semblé un brin rapide, mais ce n’est pas bien grave.
--- …et des acolytes sympathiques ---
Même s’ils sont attachants, Alynn et Bojun n’échappent pas à quelques clichés. En fait, c’est surtout le cas de Bojun, meilleur ami dévoué – un peu trop, peut-être ? – dont les exploits sont rapidement éclipsés par la présence de Shivan.
Alynn, quant à elle, s’est révélée plus intéressante de par son statut de femme indépendante. Ayant refusé de se marier avant l’âge de 20 ans, elle est une paria aux yeux de son peuple et subsiste en tant que piqueuse d’ourites et autres fruits de mer. Par ce biais, Grégoire Laroque aborde la condition de la femme au sein d’une population accrochée à ses traditions sexistes. Un très bon point, légèrement diminué par la beauté inégalable de la jeune femme, mais cela est un avis purement personnel – j’ai un peu de mal avec les héroïnes trop parfaites, voyez-vous ?
En fait, je me rends compte à l’instant que la personnalité d’Alynn n’est pas vraiment stéréotypée. Ce sont plutôt ses réactions qui m’ont fait lever les yeux au ciel, alors qu’elle se trouve en compétition avec une autre femme, tout aussi belle…
D’ailleurs, à ce propos, un triangle amoureux semble se profiler, et j’espère vraiment me tromper. Certes, ce n’est pas toujours un défaut, mais la plupart du temps, un tel procédé me tape sur les nerfs !
--- C’est une autre paire de manches concernant les antagonistes ---
C’est pour moi le plus gros point noir de l’histoire. Alors, certes, il est difficile de creuser l’ensemble des personnages, encore plus dans un premier tome, mais les antagonistes sont des clichés ambulants. Ceci est particulièrement vrai chez Vern, l’ennemi juré de Shivan. Malgré les explications de l’auteur quant à son comportement, il est l’archétype de l’homme ambitieux prêt à toutes les tricheries pour atteindre son but. Insupportable !
--- De l’action, mais peu de subtilité ---
Comme vous le savez maintenant, dans Les Trois Rites, il est question d’épreuves pour devenir Zilwa et j’étais curieuse de découvrir ce que nous réservait Grégoire Laroque. En vérité, la première épreuve m’a surprise par sa violence. Même si je ne suis pas choquée outre mesure par le sang qui coule à flots, cela n’est pas le cas de tous les lecteurs, alors je préfère le préciser.
Quoi qu’il en soit, l’histoire s’est emballée à partir de cet instant, me poussant à tourner les pages. Et si la deuxième épreuve se révèle moins rapide, elle est tout aussi riche en action et en rebondissements, excepté sur la fin peut-être. Le récit semble souffrir d’un coup de mou dans son dernier tiers, et j’ai trouvé ça dommage, d’autant plus que la troisième épreuve ne m’a pas convaincue autant que les deux précédentes.
Bref, globalement, on ne s’ennuie pas ! Le hic, c’est que le scénario manque un peu de subtilité. L’auteur use parfois de ficelles évidentes, de raccourcis prévisibles et il est alors facile de deviner les dessous de l’intrigue, du moins sur certains points. J’espère donc que les complots, qui prennent forme dans les derniers chapitres, offriront l’effet escompté, car c’est cette partie de l’histoire qui me passionne le plus ! Le tome 2 s’annonce d’ailleurs plus politique et ça, ce n’est pas pour me déplaire.
--- Un roman qui n’est pas exempt de fautes ---
Si la plume de Grégoire Laroque est agréable, fluide même, j’ai relevé un certain nombre de fautes. Mais ce qui m’a le plus dérangée, c’est l’utilisation excessive du mot « alors ». Néanmoins, je rappelle qu’il s’agit d’un roman auto-édité ; le texte n’a donc probablement pas profité de corrections aussi poussées que via le circuit traditionnel. Ce n’est pas la première fois que je fais ce constat et, malheureusement, je pense que ce combat est perdu d’avance…
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
C’est ainsi que l’auteur définit Zilwa, et je dois avouer que cette nouveauté a été rafraîchissante. En effet, Grégoire Laroque s’est largement inspiré de l’ambiance des îles pour construire son univers. Une très belle réussite !
J’ai adoré me promener dans les forêts tropicales, me familiariser avec la faune et la flore, découvrir les us et coutumes des habitants, comprendre leurs rites religieux. Le rôle du Zilwa m’intrigue également, même s’il demeure flou pour l’instant.
Mais que serait de la fantasy sans une pointe de magie ? Celle-ci prend vie grâce aux chamans, et leurs pouvoirs m’ont fascinée. J’ai hâte d’en apprendre davantage dans la suite !
--- Un héros peu intéressé par le pouvoir… ---
Au début de l’histoire, Shivan ne souhaite pas participer aux Trois Rites. Comme vous pouvez vous en douter, il changera d’avis, mais je préfère taire ses motivations, car celles-ci font partie intégrante de l’intrigue.
Quoi qu’il en soit, ce jeune homme n’a rien d’un leader. Il aspire à une vie simple, heureuse, bien que des questions familiales l’assaillent régulièrement. Une fois encore, je n’en dirai pas plus, mais sachez que la personnalité de Shivan m’a beaucoup plu. C’est un personnage auquel il est facile de s’identifier. Seul bémol : sa transformation en véritable héros m’a semblé un brin rapide, mais ce n’est pas bien grave.
--- …et des acolytes sympathiques ---
Même s’ils sont attachants, Alynn et Bojun n’échappent pas à quelques clichés. En fait, c’est surtout le cas de Bojun, meilleur ami dévoué – un peu trop, peut-être ? – dont les exploits sont rapidement éclipsés par la présence de Shivan.
Alynn, quant à elle, s’est révélée plus intéressante de par son statut de femme indépendante. Ayant refusé de se marier avant l’âge de 20 ans, elle est une paria aux yeux de son peuple et subsiste en tant que piqueuse d’ourites et autres fruits de mer. Par ce biais, Grégoire Laroque aborde la condition de la femme au sein d’une population accrochée à ses traditions sexistes. Un très bon point, légèrement diminué par la beauté inégalable de la jeune femme, mais cela est un avis purement personnel – j’ai un peu de mal avec les héroïnes trop parfaites, voyez-vous ?
En fait, je me rends compte à l’instant que la personnalité d’Alynn n’est pas vraiment stéréotypée. Ce sont plutôt ses réactions qui m’ont fait lever les yeux au ciel, alors qu’elle se trouve en compétition avec une autre femme, tout aussi belle…
D’ailleurs, à ce propos, un triangle amoureux semble se profiler, et j’espère vraiment me tromper. Certes, ce n’est pas toujours un défaut, mais la plupart du temps, un tel procédé me tape sur les nerfs !
--- C’est une autre paire de manches concernant les antagonistes ---
C’est pour moi le plus gros point noir de l’histoire. Alors, certes, il est difficile de creuser l’ensemble des personnages, encore plus dans un premier tome, mais les antagonistes sont des clichés ambulants. Ceci est particulièrement vrai chez Vern, l’ennemi juré de Shivan. Malgré les explications de l’auteur quant à son comportement, il est l’archétype de l’homme ambitieux prêt à toutes les tricheries pour atteindre son but. Insupportable !
--- De l’action, mais peu de subtilité ---
Comme vous le savez maintenant, dans Les Trois Rites, il est question d’épreuves pour devenir Zilwa et j’étais curieuse de découvrir ce que nous réservait Grégoire Laroque. En vérité, la première épreuve m’a surprise par sa violence. Même si je ne suis pas choquée outre mesure par le sang qui coule à flots, cela n’est pas le cas de tous les lecteurs, alors je préfère le préciser.
Quoi qu’il en soit, l’histoire s’est emballée à partir de cet instant, me poussant à tourner les pages. Et si la deuxième épreuve se révèle moins rapide, elle est tout aussi riche en action et en rebondissements, excepté sur la fin peut-être. Le récit semble souffrir d’un coup de mou dans son dernier tiers, et j’ai trouvé ça dommage, d’autant plus que la troisième épreuve ne m’a pas convaincue autant que les deux précédentes.
Bref, globalement, on ne s’ennuie pas ! Le hic, c’est que le scénario manque un peu de subtilité. L’auteur use parfois de ficelles évidentes, de raccourcis prévisibles et il est alors facile de deviner les dessous de l’intrigue, du moins sur certains points. J’espère donc que les complots, qui prennent forme dans les derniers chapitres, offriront l’effet escompté, car c’est cette partie de l’histoire qui me passionne le plus ! Le tome 2 s’annonce d’ailleurs plus politique et ça, ce n’est pas pour me déplaire.
--- Un roman qui n’est pas exempt de fautes ---
Si la plume de Grégoire Laroque est agréable, fluide même, j’ai relevé un certain nombre de fautes. Mais ce qui m’a le plus dérangée, c’est l’utilisation excessive du mot « alors ». Néanmoins, je rappelle qu’il s’agit d’un roman auto-édité ; le texte n’a donc probablement pas profité de corrections aussi poussées que via le circuit traditionnel. Ce n’est pas la première fois que je fais ce constat et, malheureusement, je pense que ce combat est perdu d’avance…
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Voici venu le temps de choisir un nouveau Zilwa pour l’archipel. Selon la tradition, son successeur devra affronter une série d’épreuves pour assumer ce titre de protecteur. Seulement, un parfum de complots et de trahisons plane sur tous les jeunes participants. D’une douce vie à chamboulement total, il n’y a qu’un pas. Le destin œuvre toujours, mais rarement dans le sens souhaité !
Zilwa est une magnifique découverte. Je m’attendais à être transporté et à voyager. Je n’ai pas été déçu. Dès le début, on est très vite immergé dans l’histoire et la richesse des détails nous enchante. On sent que l’auteur sait de quoi il parle, qu’il a vécu dans ces îles où la beauté et les légendes s’entremêlent.
Les trois rites sont une merveille d’ingéniosités et de surprises. Chaque épreuve est intense et on les vit en même temps que les concurrents. Et il en faut du courage pour ne pas abandonner tant la fatigue et les souffrances sont omniprésentes. Le troisième rite a achevé de me convaincre que ce roman était unique.
L'histoire est forte avec des personnages travaillés. Certaines scènes m’ont fait sourire et d’autres, plus poignantes, m’ont serré le cœur. J’en ai une en particulier en tête. Alynn est mon coup de cœur, j’ai fait mon choix !
Dernier élément et pas des moindres, l’identité visuelle et les couleurs exotiques font de ce roman une perle rare. Mais n’oubliez pas, que derrière toute beauté se cache une laideur profonde et dangereuse…
Zilwa est une magnifique découverte. Je m’attendais à être transporté et à voyager. Je n’ai pas été déçu. Dès le début, on est très vite immergé dans l’histoire et la richesse des détails nous enchante. On sent que l’auteur sait de quoi il parle, qu’il a vécu dans ces îles où la beauté et les légendes s’entremêlent.
Les trois rites sont une merveille d’ingéniosités et de surprises. Chaque épreuve est intense et on les vit en même temps que les concurrents. Et il en faut du courage pour ne pas abandonner tant la fatigue et les souffrances sont omniprésentes. Le troisième rite a achevé de me convaincre que ce roman était unique.
L'histoire est forte avec des personnages travaillés. Certaines scènes m’ont fait sourire et d’autres, plus poignantes, m’ont serré le cœur. J’en ai une en particulier en tête. Alynn est mon coup de cœur, j’ai fait mon choix !
Dernier élément et pas des moindres, l’identité visuelle et les couleurs exotiques font de ce roman une perle rare. Mais n’oubliez pas, que derrière toute beauté se cache une laideur profonde et dangereuse…
Ce roman n'a rien des défauts qui peuvent apparaître en auto-édition. Au contraire, il est d'une très grande qualité et on sent que l'auteur prend un soin particulier autant à son récit qu'à la forme. Voici donc mon retour sur la lecture de son livre. En espérant qu'il vous plaise autant qu'à moi. 🙂
Welling, sa communauté, sa religion, ses rites ancestraux
L'histoire nous emmène sur un archipel d'îles tropicales peu communes, où une religion associée à 5 Dieux est prédominante. Ces 5 Dieux, peut-être humains (?), auraient apporté la civilisation sur l'île avec des techniques d'agriculture ou de construction afin de la faire prospérer, écrasant ainsi la religion païenne d'origine.
Un Zilwa (ou protecteur d'île) est garant du maintien de l'ordre, et d'une catastrophe mystérieuse liée à des pierres de pouvoir sur l'ensemble de l'archipel. Il réside dans un palais, protégé par une milice dans lequel les habitants ne peuvent entrer. Il est aidé dans sa tâche d'un chaman aux pouvoirs magiques et d'un chef de sécurité.
Mais l'on sent dès les premiers chapitres que le Zilwa en place, Naboo se sent un peu prisonnier de son palais doré et surtout très seul depuis le décès de sa femme. Son chaman et son chef de la sécurité n'arrivent pas à lui remonter le moral. Son décès va engendrer une série d'épreuves pour désigner le nouveau protecteur.
Dans cette société, le Zilwa est désigné suite à une série de trois rites assez durs, souvent mortels, auxquels vont participer des concurrents venant des deux villages principaux de l'archipel : Norile (au nord) et Sudile (au Sud). Au fil de l'histoire, les rites laissent apercevoir une forme d'inégalité entre les villages avec une richesse plus marquée au Nord. Ils attisent également une rivalité marquée entre les villageois, qui pour la majorité, n'ont jamais quitté leur partie de l'île.
Nos trois héros principaux vont ainsi participer à ces rites, aux allures d'Hunger Games . Il s'agit de Shivan orphelin élevé par son grand-père, Bojun un jovial ami pas très sportif et Alynn, une piqueuse d'ourites (= une pêcheuse avec statut de célibataire imposé).
Au fil de l'histoire, ils vont devoir se serrer les coudes pour réussir les épreuves, même si un seul sera désigné Zilwa. Ils feront face à de sérieux concurrents comme Vern et sa bande, entraînés dès l'enfance à ces épreuves, et de nature impitoyable. Car oui, il y aura des morts, des blessés et des situations assez catastrophiques pour nos trois amis dans ce roman !
Un roman de Kreol Fantasy young adult
Grégoire Laroque invente un genre inédit avec son roman : le Kreol Fantasy. C'est ce qui m'a attirée le plus dans sa lecture. Sortant des sentiers battus de ce genre un peu éclusé, il apporte une touche d'originalité en proposant une aventure à mi-chemin entre un roman d'apprentissage et un voyage sur des terres tropicales.
A l'image de la couverture chaleureuse et colorée, nous nous promènerons tels des Hobbits sur une île inconnue avec Shivan qui n'a jusque là jamais quitté Sudile et ignore tout du reste de l'archipel. Il nous fera découvrir des fruits exotiques, des fleurs aux odeurs envoûtantes, des paysages paradisiaques… mais aussi les dangers de cette île à travers ses rencontres et différentes épreuves du rite.
Au fil de l'histoire, nos héros grandiront et trouveront la force nécessaire pour affronter leurs adversaires. Chacun affublé d'un pouvoir le temps de la sélection, ils évolueront de manière positive, devenant ainsi des adultes à part entière. Ainsi, Shivan perdra un peu de sa naïveté, Bojun deviendra plus courageux et sportif, Alynn plus féministe et plus déterminée que jamais à changer la condition des Piqueuses d'ourites.
Que serait un récit de fantasy sans un antagoniste ? Ici, l'auteur joue dans la subtilité en nous présentant au premier plan un concurrent assez implacable : Vern, la version grosse brute de Drago Malefoy (cf Harry Potter). Déterminé à gagner, il utilisera tous les moyens à sa disposition, même les plus affreux pour gagner le titre de Zilwa. Mais derrière cette apparente brutalité, on découvrira une forme de fragilité en fin de roman, preuve que les méchants ne naissent pas tels quels, ils se construisent. Au second plan, un autre antagoniste agira dans l'ombre, autour d'une machination qui dépasse les trois rites…
Ce premier tome initie parfaitement la série à suivre et nous donne envie de découvrir le complot sous-jacent aux trois rites, mais aussi l'origine des dieux sur l'île, ou encore le maintien de certaines traditions comme le statut de célibataire des Piqueuses. Bref, vivement le tome 2 !
Derrière l'histoire, des sujets sérieux
Derrière son récit d'aventure, Grégoire Laroque aborde en filigramme des thématiques fortes aux accents actuels.
Ainsi, il évoque une société patriarcale, où l'égalité homme-femmes est inexistante avec les Piqueuses d'ourites, et les personnages d'Alynn et de Melen. Obligées de choisir entre une vie d'épouse ou une vie de célibataire mise au ban de la société dont les enfants seront discriminés, les femmes n'ont pas vraiment leur mot à dire sur Welling. Quant à concourir pour le titre de Zilwa, il leur est possible de participer aux trois rites mais elles intégreront la garde du Palais. Aucun Zilwa ne peut être une femme. L'histoire de Melen et de la piqueuse non soignée à temps car le médecin méprise son statut est édifiante. On ne peut qu'encourager Alynn qui accompagne Shivan dans les trois épreuves et qui fait preuve de plus de volonté que lui alors qu'elle est plus souvent blessée.
Par ailleurs, les habitants qui ne se plient à la religion des 5 dieux ont aussi leur lot de discriminations de la part du Zilwa et du chaman. Vénérant les anciens dieux de l’île, ils sont considérés comme des hérétiques et sont par conséquent bannis ou punis de manière atroce. Transformés en phasmes, des créatures mi-homme, mi-arbre, ils sont condamnés à se nourrir d’être humains qu’ils capturent en dégageant des odeurs appétissantes de fruits. Quant au reste de la tribu, il se cache pour éviter des représailles. Sur ce sujet, on se rapproche de conflits bien ancrés dans notre réalité comme les conversions forcées ou la persécution d’une religion face à l’arrivée d’une nouvelle et les génocides que cela occasionne.
Enfin, la mort est très présente dans ce premier tome et surtout le deuil. Faire face au deuil des êtres chers apparaît comme un sujet majeur qu’il n’est pas facile d’aborder dans un roman Young Adult. Pourtant, dans ce récit, cela semble être un mal nécessaire pour aborder la vie avec sérénité. Parler aux morts permet également d’apprendre de leurs erreurs et c’est ce que comprendra un des protagonistes. L’auteur est assez doué pour aborder ce sujet avec subtilité et faire de la douleur une force pour faire grandir ses personnages. Une belle leçon de vie.
En conclusion : Grégoire Laroque nous offre un premier tome prometteur de Kreol Fantasy autour d’une aventure initiatique avec des personnages forts et une intrigue aux ramifications mystérieuses. Un très bon moment de lecture qui vous fera voyager sur des îles tropicales paradisiaques, où l’éveil des sens est plus que jamais sollicité, mais où la mort vous attend à chaque tournant de cocotier. Une série à suivre de toute urgence !
Welling, sa communauté, sa religion, ses rites ancestraux
L'histoire nous emmène sur un archipel d'îles tropicales peu communes, où une religion associée à 5 Dieux est prédominante. Ces 5 Dieux, peut-être humains (?), auraient apporté la civilisation sur l'île avec des techniques d'agriculture ou de construction afin de la faire prospérer, écrasant ainsi la religion païenne d'origine.
Un Zilwa (ou protecteur d'île) est garant du maintien de l'ordre, et d'une catastrophe mystérieuse liée à des pierres de pouvoir sur l'ensemble de l'archipel. Il réside dans un palais, protégé par une milice dans lequel les habitants ne peuvent entrer. Il est aidé dans sa tâche d'un chaman aux pouvoirs magiques et d'un chef de sécurité.
Mais l'on sent dès les premiers chapitres que le Zilwa en place, Naboo se sent un peu prisonnier de son palais doré et surtout très seul depuis le décès de sa femme. Son chaman et son chef de la sécurité n'arrivent pas à lui remonter le moral. Son décès va engendrer une série d'épreuves pour désigner le nouveau protecteur.
Dans cette société, le Zilwa est désigné suite à une série de trois rites assez durs, souvent mortels, auxquels vont participer des concurrents venant des deux villages principaux de l'archipel : Norile (au nord) et Sudile (au Sud). Au fil de l'histoire, les rites laissent apercevoir une forme d'inégalité entre les villages avec une richesse plus marquée au Nord. Ils attisent également une rivalité marquée entre les villageois, qui pour la majorité, n'ont jamais quitté leur partie de l'île.
Nos trois héros principaux vont ainsi participer à ces rites, aux allures d'Hunger Games . Il s'agit de Shivan orphelin élevé par son grand-père, Bojun un jovial ami pas très sportif et Alynn, une piqueuse d'ourites (= une pêcheuse avec statut de célibataire imposé).
Au fil de l'histoire, ils vont devoir se serrer les coudes pour réussir les épreuves, même si un seul sera désigné Zilwa. Ils feront face à de sérieux concurrents comme Vern et sa bande, entraînés dès l'enfance à ces épreuves, et de nature impitoyable. Car oui, il y aura des morts, des blessés et des situations assez catastrophiques pour nos trois amis dans ce roman !
Un roman de Kreol Fantasy young adult
Grégoire Laroque invente un genre inédit avec son roman : le Kreol Fantasy. C'est ce qui m'a attirée le plus dans sa lecture. Sortant des sentiers battus de ce genre un peu éclusé, il apporte une touche d'originalité en proposant une aventure à mi-chemin entre un roman d'apprentissage et un voyage sur des terres tropicales.
A l'image de la couverture chaleureuse et colorée, nous nous promènerons tels des Hobbits sur une île inconnue avec Shivan qui n'a jusque là jamais quitté Sudile et ignore tout du reste de l'archipel. Il nous fera découvrir des fruits exotiques, des fleurs aux odeurs envoûtantes, des paysages paradisiaques… mais aussi les dangers de cette île à travers ses rencontres et différentes épreuves du rite.
Au fil de l'histoire, nos héros grandiront et trouveront la force nécessaire pour affronter leurs adversaires. Chacun affublé d'un pouvoir le temps de la sélection, ils évolueront de manière positive, devenant ainsi des adultes à part entière. Ainsi, Shivan perdra un peu de sa naïveté, Bojun deviendra plus courageux et sportif, Alynn plus féministe et plus déterminée que jamais à changer la condition des Piqueuses d'ourites.
Que serait un récit de fantasy sans un antagoniste ? Ici, l'auteur joue dans la subtilité en nous présentant au premier plan un concurrent assez implacable : Vern, la version grosse brute de Drago Malefoy (cf Harry Potter). Déterminé à gagner, il utilisera tous les moyens à sa disposition, même les plus affreux pour gagner le titre de Zilwa. Mais derrière cette apparente brutalité, on découvrira une forme de fragilité en fin de roman, preuve que les méchants ne naissent pas tels quels, ils se construisent. Au second plan, un autre antagoniste agira dans l'ombre, autour d'une machination qui dépasse les trois rites…
Ce premier tome initie parfaitement la série à suivre et nous donne envie de découvrir le complot sous-jacent aux trois rites, mais aussi l'origine des dieux sur l'île, ou encore le maintien de certaines traditions comme le statut de célibataire des Piqueuses. Bref, vivement le tome 2 !
Derrière l'histoire, des sujets sérieux
Derrière son récit d'aventure, Grégoire Laroque aborde en filigramme des thématiques fortes aux accents actuels.
Ainsi, il évoque une société patriarcale, où l'égalité homme-femmes est inexistante avec les Piqueuses d'ourites, et les personnages d'Alynn et de Melen. Obligées de choisir entre une vie d'épouse ou une vie de célibataire mise au ban de la société dont les enfants seront discriminés, les femmes n'ont pas vraiment leur mot à dire sur Welling. Quant à concourir pour le titre de Zilwa, il leur est possible de participer aux trois rites mais elles intégreront la garde du Palais. Aucun Zilwa ne peut être une femme. L'histoire de Melen et de la piqueuse non soignée à temps car le médecin méprise son statut est édifiante. On ne peut qu'encourager Alynn qui accompagne Shivan dans les trois épreuves et qui fait preuve de plus de volonté que lui alors qu'elle est plus souvent blessée.
Par ailleurs, les habitants qui ne se plient à la religion des 5 dieux ont aussi leur lot de discriminations de la part du Zilwa et du chaman. Vénérant les anciens dieux de l’île, ils sont considérés comme des hérétiques et sont par conséquent bannis ou punis de manière atroce. Transformés en phasmes, des créatures mi-homme, mi-arbre, ils sont condamnés à se nourrir d’être humains qu’ils capturent en dégageant des odeurs appétissantes de fruits. Quant au reste de la tribu, il se cache pour éviter des représailles. Sur ce sujet, on se rapproche de conflits bien ancrés dans notre réalité comme les conversions forcées ou la persécution d’une religion face à l’arrivée d’une nouvelle et les génocides que cela occasionne.
Enfin, la mort est très présente dans ce premier tome et surtout le deuil. Faire face au deuil des êtres chers apparaît comme un sujet majeur qu’il n’est pas facile d’aborder dans un roman Young Adult. Pourtant, dans ce récit, cela semble être un mal nécessaire pour aborder la vie avec sérénité. Parler aux morts permet également d’apprendre de leurs erreurs et c’est ce que comprendra un des protagonistes. L’auteur est assez doué pour aborder ce sujet avec subtilité et faire de la douleur une force pour faire grandir ses personnages. Une belle leçon de vie.
En conclusion : Grégoire Laroque nous offre un premier tome prometteur de Kreol Fantasy autour d’une aventure initiatique avec des personnages forts et une intrigue aux ramifications mystérieuses. Un très bon moment de lecture qui vous fera voyager sur des îles tropicales paradisiaques, où l’éveil des sens est plus que jamais sollicité, mais où la mort vous attend à chaque tournant de cocotier. Une série à suivre de toute urgence !
Tout d’abord je tiens à remercier Grégoire pour l’envoi de son roman! Vous avez du certainement le remarquer mais je lis beaucoup d’auteurs Auto édité. C’est important de les soutenir et de passer au dessus des préjugés. Quand je vois certains dire que si l’auteur est auto édité ça signifie qu’il s’est fait recalé de toutes les ME , non juste non. A titre perso, suivant ma propre expérience, les meilleurs romans que j’ai pu lire sont très souvent des auteurs auto édité! J’ai déjà lu des romans publiés par une grande ME qui franchement était terriblement nul, selon moi. Je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans le monde de l’auto édition, il y a tellement de merveilleuses pépites qui se cachent et qui se noient sous une avalanche de roman, qui parfois sont franchement limite, publié dans les ME. C’est important de les soutenir ils en ont besoin. C’est important de partager nos avis etc pour leur donner la visibilité qu’ils méritent.
Zilwa est un roman qui, une fois que j’ai posé mes yeux dessus, m’a tout de suite interpellé. Déjà la couverture est absolument incroyable. Le choix de couleurs est vraiment magnifique. On ne peut qu’être attiré par cette beauté. La couverture attire notre regard et le résumé finit de nous convaincre. Il ne m’en fallait franchement pas plus pour avoir une envie irrésistible de me plonger dans ce roman. Je n’avais qu’une hâte c’était de finir ma lecture en cours pour pouvoir le dévorer sans retenue. Et bien sachez que c’est ce que j’ai fais. Je l’ai dévoré! Est ce que j’ai des regrets? Absolument pas!Si vous me suivez depuis un moment vous savez à quel point je dévore mes livres et généralement ils ne restent pas très longtemps dans mes mains d’ailleurs!
Dès les premières pages j’ai été happé dans cet univers que j’ai adoré. Dès les premières pages je savais que j’allais apprécier cette histoire, cet univers et ces personnages. Encore une fois mon instinct ne s’est pas trompé! J’ai vraiment beaucoup apprécié découvrir l’histoire de Shivan. Déjà le lieu où se déroule ce roman est absolument incroyable. Les descriptions que l’auteur nous fait sont si bien écrites qu’il nous suffit de fermer les yeux et on s’y croit. Ce roman m’a complètement fait voyager et m’a clairement permis de m’évader. Et en ce moment j’en ai grand besoin et ça fait tellement de bien de pouvoir oublier ses problèmes le temps d’un roman.
Cette lecture m’a fait penser à un mélange entre Hunger Games et la saga Nil ! Le côté Hunger Games se retrouve dans la série d’épreuves des Trois Rites. Une série d’épreuve qui permet d’avoir le nouveau Zilwa et qui, du coup vous vous en doutez, il n’y aura qu’un vainqueur! Et le côté Nil, je l’ai retrouvé plus dans le lieu, une île paradisiaque magnifique. J’ai vraiment trouvé que Zilwa est un mélange de ces deux univers, deux univers que j’aime énormément d’ailleurs. Alors évidemment, ce roman ne pouvait que me plaire. Alors attention, je ne suis pas en train de dire que c’est à la lettre ces deux univers mélangé en un seul! C’est juste que ça m’a fait penser à ça tout le long de ma lecture et de plus c’est un véritable compliment!
L’écriture est très addictive. Les chapitres défilent sans qu’on ne les voit passer. J’ai été surprise de voir la vitesse à laquelle j’ai fini le roman. Je n’ai vraiment pas vu le temps passer. De plus, la plume est vraiment très fluide, ça se lit tellement bien; c’est très agréable. Comme je vous le dis juste au dessus, il nous offre des descriptions si bien écrite qu’on a vraiment l’impression de vivre les Trois Rites aux côtés de Shivan et c’est très plaisant. Welling est un endroit vraiment magnifique et qui a l’air absolument merveilleux à découvrir. Le palais du Zilwa à l’air divin également. L’ambiance est vraiment présente, si bien qu’on est vraiment plongé dans le roman et plus rien n’existe autour de nous. On se retrouve dans une bulle à suivre les aventures de Shivan et ses amis!
Concernant les personnages, c’est bien simple, je les ai tous adoré! Enfin tous, à quelques exceptions près tout de même! Ceux qui l’ont lu je pense que vous savez de qui je parle n’est ce pas! J’ai beaucoup aimé celui de Shivan, il a une force de caractère remarquable, il est courageux et très fidèle en amitié. C’est quelqu’un de loyal et je me suis beaucoup attachée à lui! Il m’a , par moment, beaucoup émue aussi. J’ai adoré son meilleur ami Bojun, lui m’a beaucoup fait rire par moment! Et Alynn, la piqueuse d’ourites, m’a beaucoup plu aussi. Les trois forment vraiment un trio incroyable. ils se complètent parfaitement bien je trouve. Par contre, il y a vraiment un groupe de personnages que j’ai détesté par dessus tout, le groupe de la Relève. J’ai rarement eu autant envie de distribuer des gifles!
Vous l’aurez compris ce roman fut un joli petit coup de coeur. J’ai tout simplement adoré cette lecture et j’ai passer un excellent moment avec ce roman. Il m’a permis de voyager sans bouger de mon lit et ça c’est vraiment un sentiment merveilleux lorsqu’on lit un livre! Je ne me suis pas ennuyée une seule fois, l’action est bien menée, bien dosée, pas de longueurs, tout est cohérent et fluide. C’est vraiment un roman plus qu’agréable à lire. On a droit à des rebondissements, du suspense, des moments plus « doux », un mélange parfait qui rend le roman si intéressant. J’ai vraiment hâte de découvrir la suite et le deuxième tome parce qu’au vue de la fin de ce premier opus OHLALA! Il va vraiment falloir prendre son mal en patience et attendre maintenant!
Lien : https://enairolf.home.blog/2..
Zilwa est un roman qui, une fois que j’ai posé mes yeux dessus, m’a tout de suite interpellé. Déjà la couverture est absolument incroyable. Le choix de couleurs est vraiment magnifique. On ne peut qu’être attiré par cette beauté. La couverture attire notre regard et le résumé finit de nous convaincre. Il ne m’en fallait franchement pas plus pour avoir une envie irrésistible de me plonger dans ce roman. Je n’avais qu’une hâte c’était de finir ma lecture en cours pour pouvoir le dévorer sans retenue. Et bien sachez que c’est ce que j’ai fais. Je l’ai dévoré! Est ce que j’ai des regrets? Absolument pas!Si vous me suivez depuis un moment vous savez à quel point je dévore mes livres et généralement ils ne restent pas très longtemps dans mes mains d’ailleurs!
Dès les premières pages j’ai été happé dans cet univers que j’ai adoré. Dès les premières pages je savais que j’allais apprécier cette histoire, cet univers et ces personnages. Encore une fois mon instinct ne s’est pas trompé! J’ai vraiment beaucoup apprécié découvrir l’histoire de Shivan. Déjà le lieu où se déroule ce roman est absolument incroyable. Les descriptions que l’auteur nous fait sont si bien écrites qu’il nous suffit de fermer les yeux et on s’y croit. Ce roman m’a complètement fait voyager et m’a clairement permis de m’évader. Et en ce moment j’en ai grand besoin et ça fait tellement de bien de pouvoir oublier ses problèmes le temps d’un roman.
Cette lecture m’a fait penser à un mélange entre Hunger Games et la saga Nil ! Le côté Hunger Games se retrouve dans la série d’épreuves des Trois Rites. Une série d’épreuve qui permet d’avoir le nouveau Zilwa et qui, du coup vous vous en doutez, il n’y aura qu’un vainqueur! Et le côté Nil, je l’ai retrouvé plus dans le lieu, une île paradisiaque magnifique. J’ai vraiment trouvé que Zilwa est un mélange de ces deux univers, deux univers que j’aime énormément d’ailleurs. Alors évidemment, ce roman ne pouvait que me plaire. Alors attention, je ne suis pas en train de dire que c’est à la lettre ces deux univers mélangé en un seul! C’est juste que ça m’a fait penser à ça tout le long de ma lecture et de plus c’est un véritable compliment!
L’écriture est très addictive. Les chapitres défilent sans qu’on ne les voit passer. J’ai été surprise de voir la vitesse à laquelle j’ai fini le roman. Je n’ai vraiment pas vu le temps passer. De plus, la plume est vraiment très fluide, ça se lit tellement bien; c’est très agréable. Comme je vous le dis juste au dessus, il nous offre des descriptions si bien écrite qu’on a vraiment l’impression de vivre les Trois Rites aux côtés de Shivan et c’est très plaisant. Welling est un endroit vraiment magnifique et qui a l’air absolument merveilleux à découvrir. Le palais du Zilwa à l’air divin également. L’ambiance est vraiment présente, si bien qu’on est vraiment plongé dans le roman et plus rien n’existe autour de nous. On se retrouve dans une bulle à suivre les aventures de Shivan et ses amis!
Concernant les personnages, c’est bien simple, je les ai tous adoré! Enfin tous, à quelques exceptions près tout de même! Ceux qui l’ont lu je pense que vous savez de qui je parle n’est ce pas! J’ai beaucoup aimé celui de Shivan, il a une force de caractère remarquable, il est courageux et très fidèle en amitié. C’est quelqu’un de loyal et je me suis beaucoup attachée à lui! Il m’a , par moment, beaucoup émue aussi. J’ai adoré son meilleur ami Bojun, lui m’a beaucoup fait rire par moment! Et Alynn, la piqueuse d’ourites, m’a beaucoup plu aussi. Les trois forment vraiment un trio incroyable. ils se complètent parfaitement bien je trouve. Par contre, il y a vraiment un groupe de personnages que j’ai détesté par dessus tout, le groupe de la Relève. J’ai rarement eu autant envie de distribuer des gifles!
Vous l’aurez compris ce roman fut un joli petit coup de coeur. J’ai tout simplement adoré cette lecture et j’ai passer un excellent moment avec ce roman. Il m’a permis de voyager sans bouger de mon lit et ça c’est vraiment un sentiment merveilleux lorsqu’on lit un livre! Je ne me suis pas ennuyée une seule fois, l’action est bien menée, bien dosée, pas de longueurs, tout est cohérent et fluide. C’est vraiment un roman plus qu’agréable à lire. On a droit à des rebondissements, du suspense, des moments plus « doux », un mélange parfait qui rend le roman si intéressant. J’ai vraiment hâte de découvrir la suite et le deuxième tome parce qu’au vue de la fin de ce premier opus OHLALA! Il va vraiment falloir prendre son mal en patience et attendre maintenant!
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↳ 𝐔𝑛𝑖𝑣𝑒𝑟𝑠 ! On atterrit sur une île paradisiaque.
Mais on se rend vite compte qu'elle est beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. Quand on parcourt le fil des pages et qu'on s'enfonce un peu plus dans 𝙻𝚎𝚜 𝚝𝚛𝚘𝚒𝚜 𝚛𝚒𝚝𝚎𝚜, et le déroulement de la compétition, pour trouver qui sera le prochain 𝒁𝑰𝑳𝑾𝑨.
.
↳ 𝐋𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑙'ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 ! Dès les premières pages, j'ai été happée par la plume de l'auteur ! J'ai vraiment adoré le rythme de l'histoire qui ne s'essouffle jamais ! Ça commence brut de décoffrage et ça ne se tasse pas ! Des envies de pleurer, des palpitations, de la peur, des sourires, de la colère, et même de la haine, de la tristesse et mélancolie, des frissons...Au fil des pages, des chapitres, j'ai ressenti mille émotions différentes données par tout ce qui fait cette histoire, ce roman.
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↳ 𝐋𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒𝑠 ! LE POINT qui m'a immédiatement happée dans l'histoire, ce sont ses personnages ! Ils sont attachants, drôles, d'une gentillesse incroyable (ou pas du tout), ils ont un lien tellement intense et fort...Ils sont d'une humanité sans failles ! Parfois dans les romans, les actions et réflexions des personnages (principaux et secondaires) sont complètement improbables et font que je n'accroche pas à l'histoire. Ce n'est absolument pas le cas ici ! Les personnages m'ont portée, m'ont amenée avec eux dans leurs aventures, et cette sensation est extraordinaire !
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↳ 𝑽𝑒𝑟𝑑𝑖𝑐𝑡 ! Ce premier tome de 𝒁𝑰𝑳𝑾𝑨 est exotique, mystèrieux, onirique, si particulier. Un univers unique rempli d'aventures, d'amitiés, de terreur,...Il y en aurait tant à dire...C'est un véritable coup de coeur et j'ai hâte de découvrir la suite de cette histoire.
Un immense bravo à Grégoire Laroque pour ce premier roman, ce premier tome !
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Mais on se rend vite compte qu'elle est beaucoup plus sombre qu'il n'y paraît. Quand on parcourt le fil des pages et qu'on s'enfonce un peu plus dans 𝙻𝚎𝚜 𝚝𝚛𝚘𝚒𝚜 𝚛𝚒𝚝𝚎𝚜, et le déroulement de la compétition, pour trouver qui sera le prochain 𝒁𝑰𝑳𝑾𝑨.
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↳ 𝐋𝑎 𝑝𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑙'ℎ𝑖𝑠𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 ! Dès les premières pages, j'ai été happée par la plume de l'auteur ! J'ai vraiment adoré le rythme de l'histoire qui ne s'essouffle jamais ! Ça commence brut de décoffrage et ça ne se tasse pas ! Des envies de pleurer, des palpitations, de la peur, des sourires, de la colère, et même de la haine, de la tristesse et mélancolie, des frissons...Au fil des pages, des chapitres, j'ai ressenti mille émotions différentes données par tout ce qui fait cette histoire, ce roman.
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↳ 𝐋𝑒𝑠 𝑝𝑒𝑟𝑠𝑜𝑛𝑛𝑎𝑔𝑒𝑠 ! LE POINT qui m'a immédiatement happée dans l'histoire, ce sont ses personnages ! Ils sont attachants, drôles, d'une gentillesse incroyable (ou pas du tout), ils ont un lien tellement intense et fort...Ils sont d'une humanité sans failles ! Parfois dans les romans, les actions et réflexions des personnages (principaux et secondaires) sont complètement improbables et font que je n'accroche pas à l'histoire. Ce n'est absolument pas le cas ici ! Les personnages m'ont portée, m'ont amenée avec eux dans leurs aventures, et cette sensation est extraordinaire !
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↳ 𝑽𝑒𝑟𝑑𝑖𝑐𝑡 ! Ce premier tome de 𝒁𝑰𝑳𝑾𝑨 est exotique, mystèrieux, onirique, si particulier. Un univers unique rempli d'aventures, d'amitiés, de terreur,...Il y en aurait tant à dire...C'est un véritable coup de coeur et j'ai hâte de découvrir la suite de cette histoire.
Un immense bravo à Grégoire Laroque pour ce premier roman, ce premier tome !
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Rien de tel qu'un thriller fantasy sous les tropiques pour se réchauffer en plein automne ! Après avoir lu le premier tome de cette trilogie aux allures de Hunger Games, me voici de retour sur l'Archipel en compagnie de Shivan qui va s'engluer peu à peu dans un piège machiavélique. Suspense et rebondissements sont à l'honneur dans un deuxième tome aussi angoissant que surprenant…
Un thriller young adult
Dans le premier tome de la série, l'auteur brillait par une intrigue teintée d'une multitude d'actions qui s'enchaînent. Ici, c'est l'inverse mais tout aussi brillant : nous sommes dans un huis-clos à l'ambiance pesante, où Shivan le héros se méfie de tout le monde, et même de ses amis proches. le nouveau Zilwa aurait-il basculé dans la paranoïa ou ses soupçons sont ils justifiés ? Il faut avouer que sa nomination en tant que chef a bouleversé son univers.
Dans son cercle d'amis, Bojun a une attitude étrange envers lui et semble distant. Alynn a embrassé une carrière de soldat du Zilwa, et surtout le célibat. Elle ne répond donc pas aux sentiments que Shivan a à son égard. Enfin, Melen, qui a retourné sa veste pour aider Shivan à devenir Zilwa, est devenue une sorte de « réfugiée politique » au sein du palais. Protégée par Shivan, elle semble avoir de l'attirance pour le nouveau Zilwa.
En dehors de ses amis, le Chaman Gadar censé conseiller Shivan, a l'allure du Grand vizir d'Aladin ou du professeur Rogue selon les cas : tantôt il le conseille mal, tantôt il lui dicte sa conduite. On ne sait pas trop s'il souhaite l'aider ou s'il veut régner à sa place. Shivan reste persuadé qu'il cherche à le manipuler et enquête sur ses faits et gestes plus ou moins secrètement.
A côté des bouleversements de son quotidien, Shivan doit faire face à un complot latent découvert par Pelayo, son garde rapproché. Dans le palais, un assassin rôde sous le nom du Fourmilion et a déjà frappé. Mais les coupables sont-ils ceux qu'il soupçonne ?
Chaque chapitre a son lot de rebondissements et on ne peut s'empêcher de lire sans s'arrêter pour découvrir la suite. Si par moments on réussit à deviner une partie du complot, j'ai été assez surprise du rebondissement final concernant deux personnages impossible à deviner.
Gouverner, une tâche difficile
Shivan est jeune, environ 18 ans, mais par moments, il a la maturité proche d'un enfant de 12 ans. Devenir Zilwa, chef de l'archipel et protecteur contre la grande vague, est une charge qu'il ne s'attendait pas à assumer et qu'il n'a pas désiré au départ. Son règne est empli de bonne volonté mais aussi de maladresses. Son tiraillement amoureux entre Alynn et Melen ainsi que le complot dont il est victime ne vont pas arranger les choses.
Par ailleurs, son intronisation se fait une semaine à peine les Trois rites terminés. Cela peut s'avérer traumatisant et stressant pour quelqu'un qui la veille, tentait de survivre pour sauver sa peau et voyait ses amis mourir.
Si dans les premiers temps il se laisse porter par les évènements de son intronisation et des premiers rituels en tant que Zilwa en s'appuyant malgré lui sur son Chaman, il va tenter par la suite de prendre des décisions seul, estimant qu'on le traite comme un enfant.
Or, ses décisions ne seront pas pour autant matures, surtout concernant Melen pour qui il éprouve peu à peu des sentiments contradictoires. de plus, il a l'envie assez louable de modifier des traditions séculaires injustes comme le statut des piqueuses d'outrites ou des hérétiques, ou encore l'amélioration des conditions de vie des habitants de Sudile. Mais cela ne sera pas au goût de tous, et va provoquer des remous parmi les habitants.
En effet, la population vit selon un système bien établi et séculaire, alimenté par la religion et les légendes de l'île. Au fil du roman, on se rend compte assez facilement d'ailleurs de la différence de traitement entre le Nord et le Sud de l'île, entretenu au fil des siècles : au Nord les maisons en pierre, des routes pavées, l'alphabétisation. Au sud, des maisons vétustes, de la pauvreté. L'essentiel de la technologie se concentre au centre, dans le Cirque, où vit le Zilwa et son entourage avec la présence de l'électricité, au détriment de la population. Les hérétiques, ceux qui n'ont pas choisi d'embrasser la religion ont été chassé des villages et vivent dans des conditions déplorables dans la forêt et les galeries souterraines volcaniques.
En cherchant à modifier le fonctionnement établi, Shivan va fragiliser les croyances de son peuple qui ne va pas apprécier le changement. Bref, malgré des efforts louables, il sera un piètre chef. La scène où il devra tatouer un enfant pour le bénir reflète tout à fait son règne : des hésitations, un travail assidu et malgré tout des erreurs compensées par des paroles rassurantes.
En dehors de son rôle de chef, j'ai particulièrement apprécié la description de son tiraillement d'adolescent amoureux entre Melen et Alynn que je trouve assez juste : Il aime Alynn d'un amour non réciproque, et apprécie Melen mais avec moins d'intensité. Ses décisions maladroites vont un peu corser les choses dans ce triangle amoureux mais reflètent assez bien son âge. En ce sens, cela reste un adolescent ordinaire malgré sa charge de Zilwa.
J'ai également trouvé assez intelligent que l'auteur rappelle les origines modestes du garçon pour expliquer certaines de ses habitudes ou réactions : il accorde peu d'importance à son apparence, ne sait pas lire, parle avec le coeur… L'apprentissage de la lecture donnera d'ailleurs un tournant cocasse au complot et à la recherche d'indices chez Gadar le Chaman qui m'a beaucoup amusée.
Un archipel sensoriel et sauvage
Comme dans le premier tome, l'auteur nous invite à nous plonger dans le quotidien d'une île sauvage où tous nos sens sont mis en éveil face à la nature luxuriante : odorat, ouïe, goût et vue sont sollicités à travers les mets tropicaux dévorés par le Zilwa, le chant des oiseaux ou le bruit du vent dans les palmiers, l’odeur de coco dégagée par les cheveux de Melen, la brûlure du soleil sur la peau, la moiteur étouffante de l’extérieur… On sent l’influence de l’ensemble des îles visitées par l’auteur qu’il a souhaité restituer dans cette histoire.
Par ailleurs, avec ce deuxième tome, l’auteur agrandit l’univers de l’île de Welling pour évoquer l’Archipel tout entier. A noter qu’une carte est présente en début d’ouvrage pour appréhender l’ensemble d’îles.
Le lecteur découvre l’existence de 5 îles suite à la visite de l’un des chefs à Shivan suite à son intronisation. Et tous ne lui prêtent pas allégeance ou ne vivent pas comme lui. Une des chefs, Kali s’est même désolidarisée de l’archipel afin de vivre sans le Zilwa, il y a de nombreuses années. Il existe même une île prison assez hostile, appelée l’île aux serpents, où les bannis sont envoyés survivre dans un enfer sans nourriture ni eau, devenant peu à peu des cannibales. Je gage que l’on en apprendra encore plus dans le tome 3 sur ces autres îles au vu du dénouement du tome 2.
En conclusion : Grégoire Laroque signe un deuxième tome addictif digne d’un thriller où son jeune héros apprend à ses dépends à devenir un dirigeant. Un huis-clos au suspense insoutenable qui interroge le pouvoir de la religion et des traditions et surtout la puissance de la machination politique face à la bonne volonté.
Un thriller young adult
Dans le premier tome de la série, l'auteur brillait par une intrigue teintée d'une multitude d'actions qui s'enchaînent. Ici, c'est l'inverse mais tout aussi brillant : nous sommes dans un huis-clos à l'ambiance pesante, où Shivan le héros se méfie de tout le monde, et même de ses amis proches. le nouveau Zilwa aurait-il basculé dans la paranoïa ou ses soupçons sont ils justifiés ? Il faut avouer que sa nomination en tant que chef a bouleversé son univers.
Dans son cercle d'amis, Bojun a une attitude étrange envers lui et semble distant. Alynn a embrassé une carrière de soldat du Zilwa, et surtout le célibat. Elle ne répond donc pas aux sentiments que Shivan a à son égard. Enfin, Melen, qui a retourné sa veste pour aider Shivan à devenir Zilwa, est devenue une sorte de « réfugiée politique » au sein du palais. Protégée par Shivan, elle semble avoir de l'attirance pour le nouveau Zilwa.
En dehors de ses amis, le Chaman Gadar censé conseiller Shivan, a l'allure du Grand vizir d'Aladin ou du professeur Rogue selon les cas : tantôt il le conseille mal, tantôt il lui dicte sa conduite. On ne sait pas trop s'il souhaite l'aider ou s'il veut régner à sa place. Shivan reste persuadé qu'il cherche à le manipuler et enquête sur ses faits et gestes plus ou moins secrètement.
A côté des bouleversements de son quotidien, Shivan doit faire face à un complot latent découvert par Pelayo, son garde rapproché. Dans le palais, un assassin rôde sous le nom du Fourmilion et a déjà frappé. Mais les coupables sont-ils ceux qu'il soupçonne ?
Chaque chapitre a son lot de rebondissements et on ne peut s'empêcher de lire sans s'arrêter pour découvrir la suite. Si par moments on réussit à deviner une partie du complot, j'ai été assez surprise du rebondissement final concernant deux personnages impossible à deviner.
Gouverner, une tâche difficile
Shivan est jeune, environ 18 ans, mais par moments, il a la maturité proche d'un enfant de 12 ans. Devenir Zilwa, chef de l'archipel et protecteur contre la grande vague, est une charge qu'il ne s'attendait pas à assumer et qu'il n'a pas désiré au départ. Son règne est empli de bonne volonté mais aussi de maladresses. Son tiraillement amoureux entre Alynn et Melen ainsi que le complot dont il est victime ne vont pas arranger les choses.
Par ailleurs, son intronisation se fait une semaine à peine les Trois rites terminés. Cela peut s'avérer traumatisant et stressant pour quelqu'un qui la veille, tentait de survivre pour sauver sa peau et voyait ses amis mourir.
Si dans les premiers temps il se laisse porter par les évènements de son intronisation et des premiers rituels en tant que Zilwa en s'appuyant malgré lui sur son Chaman, il va tenter par la suite de prendre des décisions seul, estimant qu'on le traite comme un enfant.
Or, ses décisions ne seront pas pour autant matures, surtout concernant Melen pour qui il éprouve peu à peu des sentiments contradictoires. de plus, il a l'envie assez louable de modifier des traditions séculaires injustes comme le statut des piqueuses d'outrites ou des hérétiques, ou encore l'amélioration des conditions de vie des habitants de Sudile. Mais cela ne sera pas au goût de tous, et va provoquer des remous parmi les habitants.
En effet, la population vit selon un système bien établi et séculaire, alimenté par la religion et les légendes de l'île. Au fil du roman, on se rend compte assez facilement d'ailleurs de la différence de traitement entre le Nord et le Sud de l'île, entretenu au fil des siècles : au Nord les maisons en pierre, des routes pavées, l'alphabétisation. Au sud, des maisons vétustes, de la pauvreté. L'essentiel de la technologie se concentre au centre, dans le Cirque, où vit le Zilwa et son entourage avec la présence de l'électricité, au détriment de la population. Les hérétiques, ceux qui n'ont pas choisi d'embrasser la religion ont été chassé des villages et vivent dans des conditions déplorables dans la forêt et les galeries souterraines volcaniques.
En cherchant à modifier le fonctionnement établi, Shivan va fragiliser les croyances de son peuple qui ne va pas apprécier le changement. Bref, malgré des efforts louables, il sera un piètre chef. La scène où il devra tatouer un enfant pour le bénir reflète tout à fait son règne : des hésitations, un travail assidu et malgré tout des erreurs compensées par des paroles rassurantes.
En dehors de son rôle de chef, j'ai particulièrement apprécié la description de son tiraillement d'adolescent amoureux entre Melen et Alynn que je trouve assez juste : Il aime Alynn d'un amour non réciproque, et apprécie Melen mais avec moins d'intensité. Ses décisions maladroites vont un peu corser les choses dans ce triangle amoureux mais reflètent assez bien son âge. En ce sens, cela reste un adolescent ordinaire malgré sa charge de Zilwa.
J'ai également trouvé assez intelligent que l'auteur rappelle les origines modestes du garçon pour expliquer certaines de ses habitudes ou réactions : il accorde peu d'importance à son apparence, ne sait pas lire, parle avec le coeur… L'apprentissage de la lecture donnera d'ailleurs un tournant cocasse au complot et à la recherche d'indices chez Gadar le Chaman qui m'a beaucoup amusée.
Un archipel sensoriel et sauvage
Comme dans le premier tome, l'auteur nous invite à nous plonger dans le quotidien d'une île sauvage où tous nos sens sont mis en éveil face à la nature luxuriante : odorat, ouïe, goût et vue sont sollicités à travers les mets tropicaux dévorés par le Zilwa, le chant des oiseaux ou le bruit du vent dans les palmiers, l’odeur de coco dégagée par les cheveux de Melen, la brûlure du soleil sur la peau, la moiteur étouffante de l’extérieur… On sent l’influence de l’ensemble des îles visitées par l’auteur qu’il a souhaité restituer dans cette histoire.
Par ailleurs, avec ce deuxième tome, l’auteur agrandit l’univers de l’île de Welling pour évoquer l’Archipel tout entier. A noter qu’une carte est présente en début d’ouvrage pour appréhender l’ensemble d’îles.
Le lecteur découvre l’existence de 5 îles suite à la visite de l’un des chefs à Shivan suite à son intronisation. Et tous ne lui prêtent pas allégeance ou ne vivent pas comme lui. Une des chefs, Kali s’est même désolidarisée de l’archipel afin de vivre sans le Zilwa, il y a de nombreuses années. Il existe même une île prison assez hostile, appelée l’île aux serpents, où les bannis sont envoyés survivre dans un enfer sans nourriture ni eau, devenant peu à peu des cannibales. Je gage que l’on en apprendra encore plus dans le tome 3 sur ces autres îles au vu du dénouement du tome 2.
En conclusion : Grégoire Laroque signe un deuxième tome addictif digne d’un thriller où son jeune héros apprend à ses dépends à devenir un dirigeant. Un huis-clos au suspense insoutenable qui interroge le pouvoir de la religion et des traditions et surtout la puissance de la machination politique face à la bonne volonté.
En une phrase : un jeune dirigeant découvre l’amère réalité derrière l’exercice du pouvoir.
Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec le Tome 1, que j’avais déjà beaucoup apprécié. Je découvrais un monde original et exotique ; de la fantasy-créole comme le décrit l’auteur. Pour cette suite, l’archipel du Zilwa est toujours aussi vivant. Les descriptions sont suffisamment claires sans pour autant traîner en longueur. Elles mettent tous nos sens en éveil : vue, toucher, odorat… (un conseil : achetez des essences de fleurs exotiques pour vous immerger totalement lors de votre lecture).
L’histoire prend également une direction différente, plus "claustrophobique" que précédemment. Shivan – le héros – prend sa place de Zilwa, protecteur de l’île. Il découvre une technologie inconnue (l’électricité) et les devoirs inhérents à son nouveau statut de dirigeant. Il est déchiré entre ce qu’il veut faire et ce qu’il peut faire. On n’efface pas des siècles de traditions – même injustes ou barbares de notre point de vue – sans se heurter à des réticences, parfois violentes. Plus d’une fois, j’ai ressenti ce que le héros éprouvait face à l’immobilisme d’une société parfois cruelle. Le lecteur est donc impliqué dans le drame qui se joue sous ses yeux.
Ainsi, la force du Tome 2 repose sur le bras de fer qui se joue entre Shivan et l’antagoniste (identifié dès le départ). D’autres forces perturbatrices s’ajoutent peu à peu, dont le fameux fourmillon. Les péripéties s’enchaînent, le mystère s’épaissit, nous cherchons le fin mot de l’histoire. Parfois, l’extrême naïveté de Shivan m’a donné envie de le secouer comme un prunier. Et quelques-unes de ses déductions sont un peu (trop) faciles ou convenues afin de faire progresser l’intrigue. MAIS les derniers chapitres concluent avec brio l’ouvrage. Révélations après révélations, ils nous laissent entrevoir un monde bien plus vaste que l’île de Welling. Sans parler de la Grande Vague. Je n’ai qu’une hâte : lire la suite ! Agala Zilwa.
Je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec le Tome 1, que j’avais déjà beaucoup apprécié. Je découvrais un monde original et exotique ; de la fantasy-créole comme le décrit l’auteur. Pour cette suite, l’archipel du Zilwa est toujours aussi vivant. Les descriptions sont suffisamment claires sans pour autant traîner en longueur. Elles mettent tous nos sens en éveil : vue, toucher, odorat… (un conseil : achetez des essences de fleurs exotiques pour vous immerger totalement lors de votre lecture).
L’histoire prend également une direction différente, plus "claustrophobique" que précédemment. Shivan – le héros – prend sa place de Zilwa, protecteur de l’île. Il découvre une technologie inconnue (l’électricité) et les devoirs inhérents à son nouveau statut de dirigeant. Il est déchiré entre ce qu’il veut faire et ce qu’il peut faire. On n’efface pas des siècles de traditions – même injustes ou barbares de notre point de vue – sans se heurter à des réticences, parfois violentes. Plus d’une fois, j’ai ressenti ce que le héros éprouvait face à l’immobilisme d’une société parfois cruelle. Le lecteur est donc impliqué dans le drame qui se joue sous ses yeux.
Ainsi, la force du Tome 2 repose sur le bras de fer qui se joue entre Shivan et l’antagoniste (identifié dès le départ). D’autres forces perturbatrices s’ajoutent peu à peu, dont le fameux fourmillon. Les péripéties s’enchaînent, le mystère s’épaissit, nous cherchons le fin mot de l’histoire. Parfois, l’extrême naïveté de Shivan m’a donné envie de le secouer comme un prunier. Et quelques-unes de ses déductions sont un peu (trop) faciles ou convenues afin de faire progresser l’intrigue. MAIS les derniers chapitres concluent avec brio l’ouvrage. Révélations après révélations, ils nous laissent entrevoir un monde bien plus vaste que l’île de Welling. Sans parler de la Grande Vague. Je n’ai qu’une hâte : lire la suite ! Agala Zilwa.
Une super histoire, une fois qu’on est pris dedans on a pas envie de lâcher ce roman. J’ai eut du mal au début mais après je l’ai dévoré.
Le sujet est autour du Zilwa, qui est en fait le chef des sudiliens et noriliens, lorsque le dernier Zilwa disparaît sans laisser d’héritiers, les trois rites commencent !
Shivan, Alynn et Bojun une super bande d’amis qui va surmonter toutes les épreuves ensembles et ça même avant le début des 3 rites, et je pense bien après aussi mais ça à découvrir dans le tome 2.
Pendant ces 3 rites il va y avoir beaucoup de sang, de morts, de stresse, de tristesse et quelques fois de la joie.
Et au fil des lignes je me suis prise d’affection pour les 3 loulous 😂 j’ai eut peur pour eux mais j’ai aussi eut de la joie.
Ils vont faire la rencontre de Melen, et Alynn va se méfier d’elle, et je suis tout à fait d’accord avec elle 😂 va t’elle être d’une aide et d’une franchise jusqu’au bout ? À vous de le découvrir !
Je recommande ce roman et surtout de ne pas lâcher au début, c’est une très belle découverte et je ne regrette pas le moins du monde.
Ce livre est une belle preuve de courage et d’amitié ♥
Merci à Grégoire de m’avoir fait découvrir sa plume 🥰♥
Le sujet est autour du Zilwa, qui est en fait le chef des sudiliens et noriliens, lorsque le dernier Zilwa disparaît sans laisser d’héritiers, les trois rites commencent !
Shivan, Alynn et Bojun une super bande d’amis qui va surmonter toutes les épreuves ensembles et ça même avant le début des 3 rites, et je pense bien après aussi mais ça à découvrir dans le tome 2.
Pendant ces 3 rites il va y avoir beaucoup de sang, de morts, de stresse, de tristesse et quelques fois de la joie.
Et au fil des lignes je me suis prise d’affection pour les 3 loulous 😂 j’ai eut peur pour eux mais j’ai aussi eut de la joie.
Ils vont faire la rencontre de Melen, et Alynn va se méfier d’elle, et je suis tout à fait d’accord avec elle 😂 va t’elle être d’une aide et d’une franchise jusqu’au bout ? À vous de le découvrir !
Je recommande ce roman et surtout de ne pas lâcher au début, c’est une très belle découverte et je ne regrette pas le moins du monde.
Ce livre est une belle preuve de courage et d’amitié ♥
Merci à Grégoire de m’avoir fait découvrir sa plume 🥰♥
J'ai récemment lu le second tome de la trilogie Zilwa, "Le piège du fourmilion" écrit par Grégoire Laroque et j'ai vraiment apprécié ma lecture ! Ayant lu le premier volet il y a plus d'un an, j'avais un peu peur de ne pas saisir tous les enjeux de ce second volet. Mais cela n'a pas été le cas : dès le début nous sommes en quelques sortes "remis dans le bain" et c'est comme si je venais tout juste de finir le 1er tome !
J'ai trouvé ce roman plutôt différend du premier, ici il y a moins d'aventures "physiques" (L'épreuve des Trois Rites), mais plutôt "mentales" si je puis dire : avec du mystère, des retournements de situation, des complots : bref un roman à l'aspect thriller que vous ne pourrez pas lâcher !
Je n'ai pas été déçue du tout ! J'ai adoré la tournure qu'ont pris les événements, Grégoire parvient à nous faire douter et nous surprendre avec les révélations ! Les personnages sont toujours autant attachants et la plume de l'auteur fluide et addictive. Et puis, on en parle de cette fin ?! Toujours plus de suspens et de rebondissements...
En bref, un roman que je recommande fortement si vous recherchez amitié, aventure, complots !
J'ai trouvé ce roman plutôt différend du premier, ici il y a moins d'aventures "physiques" (L'épreuve des Trois Rites), mais plutôt "mentales" si je puis dire : avec du mystère, des retournements de situation, des complots : bref un roman à l'aspect thriller que vous ne pourrez pas lâcher !
Je n'ai pas été déçue du tout ! J'ai adoré la tournure qu'ont pris les événements, Grégoire parvient à nous faire douter et nous surprendre avec les révélations ! Les personnages sont toujours autant attachants et la plume de l'auteur fluide et addictive. Et puis, on en parle de cette fin ?! Toujours plus de suspens et de rebondissements...
En bref, un roman que je recommande fortement si vous recherchez amitié, aventure, complots !
Ce livre est le premier à sortir sous le drapeau du Collectif Les Auteurs Masqués. Il regroupe en 40 nouvelles un éventail des histoires marquées par la pandémie. C’est un mélange émotionnel, social et culturel. Il y a des anciens prisonniers, des ballerines confinées, des infirmières qui deviennent folles, mais aussi des histoires pour les enfants avec les aventures archéologiques d’Augustin et des ses Amis Alex et Lisa.
Finalement, ce recueil reflète le collectif Les Auteurs Masqués en lui-même qui est composé d’architectes, de kinésithérapeutes, de professeurs, de mannequins, de retraités, d’infirmiers et d’archéologues. Le point commun de toutes ces nouvelles : l’actualité et l’amour de l’écriture.
Toutes les recettes de ce livre seront reversées à la cagnotte #protègetonsoignant pour donner des fonds au personnel soignant de France et les aider dans la lutte contre le COVID-19 (plus d’informations sur www.protegetonsoignant.com)
Lien : https://www.amazon.fr/Histoi..
Finalement, ce recueil reflète le collectif Les Auteurs Masqués en lui-même qui est composé d’architectes, de kinésithérapeutes, de professeurs, de mannequins, de retraités, d’infirmiers et d’archéologues. Le point commun de toutes ces nouvelles : l’actualité et l’amour de l’écriture.
Toutes les recettes de ce livre seront reversées à la cagnotte #protègetonsoignant pour donner des fonds au personnel soignant de France et les aider dans la lutte contre le COVID-19 (plus d’informations sur www.protegetonsoignant.com)
Lien : https://www.amazon.fr/Histoi..
WoW quelle belle aventure!
Une histoire qui commence par un premier chapitre assez triste mais me voilà ensuite aux côtés de Shivan où l’auteur me fait découvrir cette île, ses habitants et ces décors.
J’avoue que j’aurais aimer un peu plus de détails concernant les personnages afin de me les imaginer plus facilement mais cela ne m’a pas non plus bloquée dans ma lecture.
J’en apprends également un peu plus sur leur tradition et je reste donc en compagnie du jeune homme et ses amis prêts à affronter des épreuves afin de devenir Zilwa, protecteur de l’île. L’action est ensuite tres présente, le rythme s’accélère et l’inquiétude augmente. Mon affection pour ces personnages grandit de plus en plus et j’appréhendais sur ce que me réserverait la suite... Et malheureusement un tragique événement auquel je m’attendais un peu a pointé le bout de son nez...
L’auteur a su me transmettre les émotions des personnages, que ce soit la tristesse, l’angoisse ou encore le soulagement. Je me suis sentie incluse dans cette équipe, prête à affronter ces épreuves mortelles. Je les ai vu évolué, se soutenir et donner le meilleur d’eux même pour pouvoir réussir ce parcours. Chacun avait ses raisons à la base mais sont-elles restées les mêmes?
Bien que je me doutais de quelque chose, la fin annonce des vérités qui promettent une suite incroyable!
Cette dystopie a été très bien menée mélangeant magie et côté créole qui lui donne tout son charme.
Une histoire qui commence par un premier chapitre assez triste mais me voilà ensuite aux côtés de Shivan où l’auteur me fait découvrir cette île, ses habitants et ces décors.
J’avoue que j’aurais aimer un peu plus de détails concernant les personnages afin de me les imaginer plus facilement mais cela ne m’a pas non plus bloquée dans ma lecture.
J’en apprends également un peu plus sur leur tradition et je reste donc en compagnie du jeune homme et ses amis prêts à affronter des épreuves afin de devenir Zilwa, protecteur de l’île. L’action est ensuite tres présente, le rythme s’accélère et l’inquiétude augmente. Mon affection pour ces personnages grandit de plus en plus et j’appréhendais sur ce que me réserverait la suite... Et malheureusement un tragique événement auquel je m’attendais un peu a pointé le bout de son nez...
L’auteur a su me transmettre les émotions des personnages, que ce soit la tristesse, l’angoisse ou encore le soulagement. Je me suis sentie incluse dans cette équipe, prête à affronter ces épreuves mortelles. Je les ai vu évolué, se soutenir et donner le meilleur d’eux même pour pouvoir réussir ce parcours. Chacun avait ses raisons à la base mais sont-elles restées les mêmes?
Bien que je me doutais de quelque chose, la fin annonce des vérités qui promettent une suite incroyable!
Cette dystopie a été très bien menée mélangeant magie et côté créole qui lui donne tout son charme.
🏝Sur un décor d’île paradisiaque, deux villages voisins sont sous la gouvernance du chef protecteur appelé Zilwa. Quand Zilwa Naboo vient à mourir sans descendance, les jeunes adultes peuvent participer à la compétition des trois rites qui détermineront le prochain chef protecteur. Ils devront faire preuve de courage, de force et de sacrifice pour devenir le nouveau Zilwa. Une compétition dangereuse dans laquelle bien des participants laisseront la vie.🏹
🙋♀️Mon avis : Je ne suis pas une grande fan de l’univers fantastique au premier abord. Mais quelque chose m’a attirée chez Zilwa… Est-ce sa magnifique couverture ? Une admiration pour le travail de l’auteur (Ndrl : voir l'interview sur le site de la Minnie) ? Je ne sais pas, mais je n’ai pas hésité à me plonger dans l’histoire. En marge du récit d’aventure, j’y ai découvert quelques réflexions de société intelligemment amenées : le rejet de la troupe des hérétiques qui pensent différemment, la condamnation des piqueuses d’ourites qui ont passé l’âge du mariage… Il n’y a pas que de la légèreté dans ce roman et j’ai aimé les questions que l’auteur soulève.⭐️ Et malgré le fait que je ne sois pas friendly du genre fantastique, je me suis surprise à être plongée dans l’intrigue et à vouloir découvrir la suite à chaque fin de séance lecture… 👌Zilwa est un roman qu’il est difficile de ne pas apprécier. Alors foncez ! La suite est déjà en préparation :)
[INTERVIEW DE L'AUTEUR A RETROUVER ICI : https://www.uneminnieanewyork.com/lisons-de-lautoedition-/zilwa-tome1-lestroisrites-gregoire-laroque]
Lien : https://www.uneminnieanewyor..
🙋♀️Mon avis : Je ne suis pas une grande fan de l’univers fantastique au premier abord. Mais quelque chose m’a attirée chez Zilwa… Est-ce sa magnifique couverture ? Une admiration pour le travail de l’auteur (Ndrl : voir l'interview sur le site de la Minnie) ? Je ne sais pas, mais je n’ai pas hésité à me plonger dans l’histoire. En marge du récit d’aventure, j’y ai découvert quelques réflexions de société intelligemment amenées : le rejet de la troupe des hérétiques qui pensent différemment, la condamnation des piqueuses d’ourites qui ont passé l’âge du mariage… Il n’y a pas que de la légèreté dans ce roman et j’ai aimé les questions que l’auteur soulève.⭐️ Et malgré le fait que je ne sois pas friendly du genre fantastique, je me suis surprise à être plongée dans l’intrigue et à vouloir découvrir la suite à chaque fin de séance lecture… 👌Zilwa est un roman qu’il est difficile de ne pas apprécier. Alors foncez ! La suite est déjà en préparation :)
[INTERVIEW DE L'AUTEUR A RETROUVER ICI : https://www.uneminnieanewyork.com/lisons-de-lautoedition-/zilwa-tome1-lestroisrites-gregoire-laroque]
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Après avoir été élu vainqueur des trois rites, Shivan est désormais le nouveau Zilwa, le chef le plus puissant et le protecteur sacré de l'île de Welling. Savourant sa victoire bien méritée, Shivan va très vite se rendre compte que gouverner n'est pas une tâche facile. Il découvrira que ses ennemis sont nombreux et que les apparences sont souvent trompeuses.
Dans ce palais somptueux où résident amis et traîtres bien dissimulés, le Zilwa devra se montrer prudent et ne pas accorder sa confiance à tout le monde.
Il apprend qu'il est l'objet d'un complot et qu'un meurtrier rôde dans le cirque. Surnommé le fourmilion, celui-ci est prêt à tout pour détruire cette terre en paix, allant jusqu'à éliminer tous ceux qui se trouvent sur son chemin.
Shivan ne pourra compter que sur ses amis d'enfance Bojun et Alynn qui le soutiennent durant cette rude épreuve.
L'auteur Grégoire Laroque nous offre cette fois-ci un volet sombre, et encore plus passionnant que le premier 😍
Un second tome époustouflant qui m'a totalement captivé ❤❤
Dans ce palais somptueux où résident amis et traîtres bien dissimulés, le Zilwa devra se montrer prudent et ne pas accorder sa confiance à tout le monde.
Il apprend qu'il est l'objet d'un complot et qu'un meurtrier rôde dans le cirque. Surnommé le fourmilion, celui-ci est prêt à tout pour détruire cette terre en paix, allant jusqu'à éliminer tous ceux qui se trouvent sur son chemin.
Shivan ne pourra compter que sur ses amis d'enfance Bojun et Alynn qui le soutiennent durant cette rude épreuve.
L'auteur Grégoire Laroque nous offre cette fois-ci un volet sombre, et encore plus passionnant que le premier 😍
Un second tome époustouflant qui m'a totalement captivé ❤❤
L'auteur nous emporte dans un merveilleux voyage sur l'île paradisiaque de Welling, île sur laquelle veille avec bienveillance le Zilwa Naboo, protecteur sacré de l'archipel.
Mais un jour Naboo meurt dans d'étranges circonstances, et n'ayant pas de légitime héritier, la tradition veut qu'un successeur prenne sa place afin de gouverner et défendre ces terres.
Pour cela il faut être le vainqueur des trois rites, ces rites sont des épreuves difficiles et bien souvent très dangereuses.
Shivan le personnage principal de l'histoire, y participe accompagné et soutenu par ses amis Bojun et Alynn. Ensemble ils feront face à des ennemis redoutables, mais aussi à des combats auxquels ils ne s'y attendaient pas.
Vont t-il atteindre la dernière étape sains et saufs ? Et qui sera le prochain Zilwa ?
C'est ce que nous découvrons au fil des pages...
Ce roman est une aventure fantastique, j'ai adoré ma lecture et je vous recommande fortement ce livre ❤
Mais un jour Naboo meurt dans d'étranges circonstances, et n'ayant pas de légitime héritier, la tradition veut qu'un successeur prenne sa place afin de gouverner et défendre ces terres.
Pour cela il faut être le vainqueur des trois rites, ces rites sont des épreuves difficiles et bien souvent très dangereuses.
Shivan le personnage principal de l'histoire, y participe accompagné et soutenu par ses amis Bojun et Alynn. Ensemble ils feront face à des ennemis redoutables, mais aussi à des combats auxquels ils ne s'y attendaient pas.
Vont t-il atteindre la dernière étape sains et saufs ? Et qui sera le prochain Zilwa ?
C'est ce que nous découvrons au fil des pages...
Ce roman est une aventure fantastique, j'ai adoré ma lecture et je vous recommande fortement ce livre ❤
L’auteur nous plonge facilement dans l’histoire et il est compliqué de s’arrêter une fois que l’on a commencé, on est vite happé.
Ce tome 2 est plus calme, il y a moins d’actions par rapport au premier tome mais il nous emmène sur des chemins qui nous interrogent tout au long du roman jusqu’à cette fin.
On retrouve nos personnages principaux, Shivan, Bojun, Alynn et Melen, j’avoue que le personnage de Melen m’a énervé tout du long du tome, Shivan est toujours aussi naïf mais cela fait le caractère du personnage.
On va accompagner Shivan dans son nouveau rôle de Zilwa, on l’accompagne lors des rituels mais aussi des complots contre lui accompagné par une fourmi.
Dès le départ, je sentais que un personnage nous cachais des choses et allait faire tourner en bourrique notre personnage et cela n’a pas loupé.
Et la fin du tome nous donne envie de savoir la suite à tout pris.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Ce tome 2 est plus calme, il y a moins d’actions par rapport au premier tome mais il nous emmène sur des chemins qui nous interrogent tout au long du roman jusqu’à cette fin.
On retrouve nos personnages principaux, Shivan, Bojun, Alynn et Melen, j’avoue que le personnage de Melen m’a énervé tout du long du tome, Shivan est toujours aussi naïf mais cela fait le caractère du personnage.
On va accompagner Shivan dans son nouveau rôle de Zilwa, on l’accompagne lors des rituels mais aussi des complots contre lui accompagné par une fourmi.
Dès le départ, je sentais que un personnage nous cachais des choses et allait faire tourner en bourrique notre personnage et cela n’a pas loupé.
Et la fin du tome nous donne envie de savoir la suite à tout pris.
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--- Quelques problèmes de forme ---
Débarrassons-nous de ce bémol avant de rentrer dans le vif du sujet !
Outre quelques formulations bancales, j’ai relevé de nombreuses erreurs de conjugaison. En effet, les temps utilisés n’étaient pas toujours les bons. Résultat : j’ai buté sur les mots, surtout au début. J’ai donc fini par les corriger dans ma tête, mais il m’a fallu un peu de temps pour oublier la gêne occasionnée.
Je tiens toutefois à rappeler que le roman n’a pas bénéficié de corrections poussées, comme c’est le cas en maison d’édition, puisque Grégoire Laroque a fait le choix de l’auto-édition.
--- Une intrigue de cour… ou presque ! ---
Vous le savez, je raffole des machinations politiques ! Malheureusement, je n’ai trouvé ni complots finement orchestrés, ni faux-semblants prometteurs dans Le piège du Fourmilion. Tel n’était peut-être pas le but de l’auteur, en fin de compte.
Quoi qu’il en soit, Shivan comprend très rapidement que l’on complote dans son dos. Un peu trop rapidement, sans doute. Les indices m’ont paru faiblards, malgré cela notre héros ne doute pas une seconde qu’on lui veut du mal. Bon, pourquoi pas, après tout ? Cela a le mérite de lancer l’intrigue.
--- Un background insuffisant ---
Une intrigue de cour – oui, je persiste à en parler ! – repose généralement sur un contexte approfondi. Les protagonistes doivent suivre certaines règles, appliquer des protocoles et, surtout, éviter les faux pas. Alors, certes, dans Le Piège du fourmilion, Shivan est invité à des événements officiels, mais en dehors de ces obligations, il a tout le temps pour réfléchir, se divertir, batifoler même. En outre, jamais on ne lui explique ce que l’on attend de lui durant ces événements (ou alors à la toute dernière minute).
Comme ce point me chiffonnait beaucoup, j’en ai discuté avec l’auteur qui m’a expliqué que le rôle de Zilwa était avant tout ornemental. Je comprends et approuve cette idée, cependant Shivan aurait dû, selon moi, avoir un emploi du temps plus serré et être entravé dans ses mouvements. C’est comme si ses ennemis lui laissaient le champ libre pour les débusquer. Étrange, non ?
Attention, cela ne signifie pas pour autant que l’intrigue est dénuée d’action ou de rebondissements. Elle est un peu linéaire, c’est vrai, mais il se passe toujours quelque chose. Dès lors, impossible de s’ennuyer ! Les pages défilent, et l’on cherche avec plaisir l’identité des véritables antagonistes. Avec Amandine, nous nous amusions beaucoup à faire des suppositions !
--- Le manque de subtilités, un bémol récurrent ---
Je l’avais déjà souligné dans ma chronique du premier tome, Les Trois Rites. J’espérais même une amélioration, à l’époque. Hélas, il n’en est rien. Le problème est d’ailleurs global ; il touche autant les personnages que le déroulé de l’intrigue.
Pour commencer, Grégoire Laroque énonce un peu trop des évidences concernant les sentiments ou les pensées de ses personnages, alors que les faits parlent d’eux-mêmes. À ceci vient s’ajouter le comportement puéril, parfois extrême, des personnages. Shivan en est le parfait exemple, car il passe son temps à changer d’avis. Son instabilité est toute compréhensible au vu de sa récente intronisation, mais il aurait fallu étoffer ses raisons, expliciter ses doutes. En définitive, il ressemble davantage à un gamin capricieux qu’à un Zilwa perdu.
Quant au scénario, il n’est pas exempt de facilités. L’auteur accentue malgré lui ce défaut en révélant certains indices ou en élaborant des théories peu crédibles. En bref, j’aurais préféré davantage de nuances.
--- Des héros immatures et une romance invraisemblable ---
Comme je l’ai dit, leur comportement est assez puéril. Sur ce point également, j’ai eu l’occasion d’interroger l’auteur. En vérité, c’est une volonté de sa part. Comme ses héros sont ignorants, ils se conduisent forcément comme des adolescents. Ils n’ont que peu d’expérience dans la vie, voire aucune en amour. Shivan m’a beaucoup énervée dans ce domaine, d’ailleurs…
Ah, et sans trop en dire, sachez que le triangle amoureux que je redoutais s’est concrétisé. Aïe, aïe ! Il manque cruellement de crédibilité, même chez des ados. En fait, les enjeux sont trop grands pour se permettre d’agir sur un coup de tête. Et pourtant…
Je suis par ailleurs déçue du rôle de Melen. C’est un personnage intéressant qui apporte beaucoup à l’histoire, mais ses réactions ne collent pas. Grégoire Laroque tente de la rendre mystérieuse, toutefois elle non plus ne fait pas dans la subtilité. Au final, seule Alynn est plus ou moins restée la même. Ouf !
--- Un dénouement aux petits oignons ---
Le Piège du fourmilion présente les mêmes faiblesses que Les Trois Rites, mais aussi les mêmes forces. L’histoire révèle tout son potentiel dans la dernière partie. Si j’ai apprécié la découvrir, je regrette néanmoins un tel déséquilibre. Des indices plus éparpillés, quelques révélations intermédiaires : voilà qui aurait permis d’enrichir le scénario en cours de route.
Mais revenons-en à ce dénouement. Bien qu’un brin rapide, il est riche en rebondissements et en découvertes. Et quel cliffhanger ! J’ai aussitôt eu envie d’enchaîner avec la suite, toutefois celle-ci n’est pas encore disponible.
De plus, l’on connaît enfin l’identité du (des) comploteur(s). Bon, pas de réelle surprise de ce côté, Amandine et moi avions déjà repéré un double jeu. Le rôle du chaman nous a également étonnées, mais pas en bien. Disons que nous aurions préféré davantage de profondeur…
Finissons sur une note positive : le prochain volume semble s’intéresser à un nouveau pan de l’univers !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
Débarrassons-nous de ce bémol avant de rentrer dans le vif du sujet !
Outre quelques formulations bancales, j’ai relevé de nombreuses erreurs de conjugaison. En effet, les temps utilisés n’étaient pas toujours les bons. Résultat : j’ai buté sur les mots, surtout au début. J’ai donc fini par les corriger dans ma tête, mais il m’a fallu un peu de temps pour oublier la gêne occasionnée.
Je tiens toutefois à rappeler que le roman n’a pas bénéficié de corrections poussées, comme c’est le cas en maison d’édition, puisque Grégoire Laroque a fait le choix de l’auto-édition.
--- Une intrigue de cour… ou presque ! ---
Vous le savez, je raffole des machinations politiques ! Malheureusement, je n’ai trouvé ni complots finement orchestrés, ni faux-semblants prometteurs dans Le piège du Fourmilion. Tel n’était peut-être pas le but de l’auteur, en fin de compte.
Quoi qu’il en soit, Shivan comprend très rapidement que l’on complote dans son dos. Un peu trop rapidement, sans doute. Les indices m’ont paru faiblards, malgré cela notre héros ne doute pas une seconde qu’on lui veut du mal. Bon, pourquoi pas, après tout ? Cela a le mérite de lancer l’intrigue.
--- Un background insuffisant ---
Une intrigue de cour – oui, je persiste à en parler ! – repose généralement sur un contexte approfondi. Les protagonistes doivent suivre certaines règles, appliquer des protocoles et, surtout, éviter les faux pas. Alors, certes, dans Le Piège du fourmilion, Shivan est invité à des événements officiels, mais en dehors de ces obligations, il a tout le temps pour réfléchir, se divertir, batifoler même. En outre, jamais on ne lui explique ce que l’on attend de lui durant ces événements (ou alors à la toute dernière minute).
Comme ce point me chiffonnait beaucoup, j’en ai discuté avec l’auteur qui m’a expliqué que le rôle de Zilwa était avant tout ornemental. Je comprends et approuve cette idée, cependant Shivan aurait dû, selon moi, avoir un emploi du temps plus serré et être entravé dans ses mouvements. C’est comme si ses ennemis lui laissaient le champ libre pour les débusquer. Étrange, non ?
Attention, cela ne signifie pas pour autant que l’intrigue est dénuée d’action ou de rebondissements. Elle est un peu linéaire, c’est vrai, mais il se passe toujours quelque chose. Dès lors, impossible de s’ennuyer ! Les pages défilent, et l’on cherche avec plaisir l’identité des véritables antagonistes. Avec Amandine, nous nous amusions beaucoup à faire des suppositions !
--- Le manque de subtilités, un bémol récurrent ---
Je l’avais déjà souligné dans ma chronique du premier tome, Les Trois Rites. J’espérais même une amélioration, à l’époque. Hélas, il n’en est rien. Le problème est d’ailleurs global ; il touche autant les personnages que le déroulé de l’intrigue.
Pour commencer, Grégoire Laroque énonce un peu trop des évidences concernant les sentiments ou les pensées de ses personnages, alors que les faits parlent d’eux-mêmes. À ceci vient s’ajouter le comportement puéril, parfois extrême, des personnages. Shivan en est le parfait exemple, car il passe son temps à changer d’avis. Son instabilité est toute compréhensible au vu de sa récente intronisation, mais il aurait fallu étoffer ses raisons, expliciter ses doutes. En définitive, il ressemble davantage à un gamin capricieux qu’à un Zilwa perdu.
Quant au scénario, il n’est pas exempt de facilités. L’auteur accentue malgré lui ce défaut en révélant certains indices ou en élaborant des théories peu crédibles. En bref, j’aurais préféré davantage de nuances.
--- Des héros immatures et une romance invraisemblable ---
Comme je l’ai dit, leur comportement est assez puéril. Sur ce point également, j’ai eu l’occasion d’interroger l’auteur. En vérité, c’est une volonté de sa part. Comme ses héros sont ignorants, ils se conduisent forcément comme des adolescents. Ils n’ont que peu d’expérience dans la vie, voire aucune en amour. Shivan m’a beaucoup énervée dans ce domaine, d’ailleurs…
Ah, et sans trop en dire, sachez que le triangle amoureux que je redoutais s’est concrétisé. Aïe, aïe ! Il manque cruellement de crédibilité, même chez des ados. En fait, les enjeux sont trop grands pour se permettre d’agir sur un coup de tête. Et pourtant…
Je suis par ailleurs déçue du rôle de Melen. C’est un personnage intéressant qui apporte beaucoup à l’histoire, mais ses réactions ne collent pas. Grégoire Laroque tente de la rendre mystérieuse, toutefois elle non plus ne fait pas dans la subtilité. Au final, seule Alynn est plus ou moins restée la même. Ouf !
--- Un dénouement aux petits oignons ---
Le Piège du fourmilion présente les mêmes faiblesses que Les Trois Rites, mais aussi les mêmes forces. L’histoire révèle tout son potentiel dans la dernière partie. Si j’ai apprécié la découvrir, je regrette néanmoins un tel déséquilibre. Des indices plus éparpillés, quelques révélations intermédiaires : voilà qui aurait permis d’enrichir le scénario en cours de route.
Mais revenons-en à ce dénouement. Bien qu’un brin rapide, il est riche en rebondissements et en découvertes. Et quel cliffhanger ! J’ai aussitôt eu envie d’enchaîner avec la suite, toutefois celle-ci n’est pas encore disponible.
De plus, l’on connaît enfin l’identité du (des) comploteur(s). Bon, pas de réelle surprise de ce côté, Amandine et moi avions déjà repéré un double jeu. Le rôle du chaman nous a également étonnées, mais pas en bien. Disons que nous aurions préféré davantage de profondeur…
Finissons sur une note positive : le prochain volume semble s’intéresser à un nouveau pan de l’univers !
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
Ça a été un bonheur de se replonger dans ce roman et de retrouver l'archipel. On va reprendre quelques jours après la fin du premier tome et se retrouver dans le Palais où Shivan a réussi les épreuves précédentes.
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J'ai été happée par l'histoire racontée par l'auteur, quand on commence la première ligne on ne veut plus le lâcher avant la fin (bon j'ai légèrement dû accoucher entre temps mais j'ai pu reprendre ma lecture très facilement par la suite). On y retrouve les personnages qu'on connaît déjà mais aussi quelques nouveaux. L'écriture est dans la lignée du premier tome, fluide et agréable à lire.
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Tout du moins, on est dans un registre assez différent du premier où l'on était dans un aspect de quête, ici on est en plein complot et enquête qui nous tient en haleine. On cherche des éléments par ci par là afin de comprendre. On doute autant que Shivan durant la lecture et c'est une des forces du roman.
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On est dans un tome plus sombre mais qui nous embarque du début à la fin à coup de stress et de machinations. A lire absolument!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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J'ai été happée par l'histoire racontée par l'auteur, quand on commence la première ligne on ne veut plus le lâcher avant la fin (bon j'ai légèrement dû accoucher entre temps mais j'ai pu reprendre ma lecture très facilement par la suite). On y retrouve les personnages qu'on connaît déjà mais aussi quelques nouveaux. L'écriture est dans la lignée du premier tome, fluide et agréable à lire.
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Tout du moins, on est dans un registre assez différent du premier où l'on était dans un aspect de quête, ici on est en plein complot et enquête qui nous tient en haleine. On cherche des éléments par ci par là afin de comprendre. On doute autant que Shivan durant la lecture et c'est une des forces du roman.
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On est dans un tome plus sombre mais qui nous embarque du début à la fin à coup de stress et de machinations. A lire absolument!
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Comme pour le un, c'est un livre qui se lit tout seul.
Déjà, il y a une carte au début du livre. Une bonne raison de l'acheter non?
Plus sérieusement, j'ai vraiment apprécié de voir un héros se comporter comme un jeune de son âge. On sort ainsi du problème de beaucoup de livres young adult où les personnages adolescents se comportent comme des adultes.
Alors oui des fois il se plante complètement et j'aurai voulu qu'il fasse autre chose. Mais c'est un jeune à peine sorti de l'adolescence donc il est juste normal.
Ce tome 2 nous fait découvrir un peu plus le fonctionnement de l'île et surtout de sa religion. On est dans un rythme très différent du premier. Cela permet de donner plus de profondeur à l'histoire.
Une belle preuve qu'il y a des livres très sympa dans l'auto-edition.
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Déjà, il y a une carte au début du livre. Une bonne raison de l'acheter non?
Plus sérieusement, j'ai vraiment apprécié de voir un héros se comporter comme un jeune de son âge. On sort ainsi du problème de beaucoup de livres young adult où les personnages adolescents se comportent comme des adultes.
Alors oui des fois il se plante complètement et j'aurai voulu qu'il fasse autre chose. Mais c'est un jeune à peine sorti de l'adolescence donc il est juste normal.
Ce tome 2 nous fait découvrir un peu plus le fonctionnement de l'île et surtout de sa religion. On est dans un rythme très différent du premier. Cela permet de donner plus de profondeur à l'histoire.
Une belle preuve qu'il y a des livres très sympa dans l'auto-edition.
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Dépaysant, c’est le mot qui me vient à l’esprit en refermant le 1er tome de la saga Zilwa. Grand amateur de fantasy, il est agréable de se plonger dans autre chose que le traditionnel univers médiéval. Adieu château fort, douves et chevaliers, bonjour île tropical, palmiers et tribus. L’univers, tout d’abord, est cohérent et fortement inspiré (je pense) des populations tribales. L’Île de Welling vit au rythme de ses habitants et de ses traditions, qu’on prend plaisir à découvrir. Si au départ l’aspect « magie » est absent, il prend ensuite plus d’ampleur, sans jamais prendre trop de place. Elle est ici au service de l’intrigue et non pas l’élément mystique qui permet de tout résoudre d’un claquement de doigt.
L’intrigue ensuite ; je ne ferai pas l’affront à l’auteur de la comparer à Hunger Games, même si de nombreux parallèles peuvent être faits. Il y a certainement une inspiration mais Zilwa sait s’en affranchir et proposer quelque chose de différent au fur et à mesure. Les personnages sont bien écrits et attachants, que ce soit Shivan, Alynn ou Bojun. Ils disposent chacun de leur individualité et d’une personnalité bien définie. Les événements s’enchaînent rapidement (certains sont sans-pitié pour leu groupe) et, même si certains peuvent paraître convenus ou hasardeux, la plupart sont expliqués au fur et à mesure. Le mystère et la tension sont savamment dosés pour donner au lecteur l’envie de continuer sans le noyer.
L’écriture est fluide, sans fioritures stylistique pompeuses et décrit très bien ce qui se passe sous nos yeux.
Bref, ai-je aimé Zilwa ? Tout à fait ! Le recommanderais-je ? Sans aucun doute ! D’ailleurs, c’est parti pour le Tome 2, déjà sorti.
L’intrigue ensuite ; je ne ferai pas l’affront à l’auteur de la comparer à Hunger Games, même si de nombreux parallèles peuvent être faits. Il y a certainement une inspiration mais Zilwa sait s’en affranchir et proposer quelque chose de différent au fur et à mesure. Les personnages sont bien écrits et attachants, que ce soit Shivan, Alynn ou Bojun. Ils disposent chacun de leur individualité et d’une personnalité bien définie. Les événements s’enchaînent rapidement (certains sont sans-pitié pour leu groupe) et, même si certains peuvent paraître convenus ou hasardeux, la plupart sont expliqués au fur et à mesure. Le mystère et la tension sont savamment dosés pour donner au lecteur l’envie de continuer sans le noyer.
L’écriture est fluide, sans fioritures stylistique pompeuses et décrit très bien ce qui se passe sous nos yeux.
Bref, ai-je aimé Zilwa ? Tout à fait ! Le recommanderais-je ? Sans aucun doute ! D’ailleurs, c’est parti pour le Tome 2, déjà sorti.
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