Citations de Guillaume Guéraud (247)
Article 1er --- Toutes les images sont interdites sur la totalité du territoire de Rush Island
A Mortagne, on n'a pas vraiment les moyens de réfléchir, en fait. On a bien un cerveau, mais rien d'autre à mettre dedans que du raisin, des planches, de la sueur et du plomb.
Mon grand-père m'a toujours dit de ne jamais accepter les bonbons que me tendrait un inconnu, sinon je pourrais me faire kidnapper, il a vu ça dans une émission à la télé. Tu parles, la seule personne qui m'ait tendu des bonbons, c'est sa vieille voisine. Mais, à entendre mon grand-père, on croirait que des pervers sanguinaires rôdent à tous les coins de rue.
- Nom de Dieu ! râle-t-il. Et notre con de président a aboli la peine de mort ! (p.65)
J'ai l'impression d'avoir gagné la bataille parce que, deux jours après, ma mère me fait une surprise :
_ J'ai un cadeau pour toi !
Je suis persuadé que c'est une télévision mais je ne vois rien qu'un tout petit paquet-cadeau sur la table. J'arrache le papier, pour découvrir ce qu'il y a dedans et, merde, c'est un livre. Je trouvais que le paquet avait une taille minuscule pour une télé, mais pour un livre, il est franchement énorme.
La princesse barbouille en noir les pages du conte pour vivre une aventure qui la change.
Les communistes parlent comme les curés maintenant ?
Dans la famille Contre Toute Attente, je demande le père.
Il raconte que les hamburgers sont spécialement conçus pour étouffer le peuple le rendre obèse, le ramollir et l'empêcher ainsi de faire la révolution.
J'ai filé plus vite que dans les dessins animés de Tex Avery où le loup fait le tour de la Terre d'un seul trait.
J'ai fini par aller voir la conseillère pour lui dire merde.
elle fend des bûches d'un simple coup de hache, elle déplace sa cuisinière en fonte toute seule quand elle doit nettoyer derrière, et je l'ai même vue secouer son prunier pour en faire tomber toutes les prunes dénoyautées à la fois.
"Un peu de guingois" est une formule d'autrefois qui doit signifier " complètement de traviole".
« Les martiens n’étaient ni petits ni des hommes ni verts. Ils ressemblaient à des oreillers, de simples oreillers bariolés, de la taille d’un basketteur quand ils étaient debout, les oreillers bien moelleux, soyeux et visiblement heureux. Ils accueillirent les passagers du « meteor 8 » en dansant le kazatchok, une danse russe qui affola Procop. (pages non numérotées). » (citation choisie par Alice)
"Et, sans pitié, les mille soucoupes tirèrent un déluge de rayons sur le METEOR 8"
Mathys et Laura
Le chef était déjà au courant de la gréve et des 50 mille euro envolées avant de lire cette feuille.
La partenaire de valse de grand-père s'appelle Germaine mais lui la surnomme Berlusconi.
A cause de ses idées politiques.
Et de ses liftings.
Berlusconi, c'est un président italien qui, comme Germaine, s'est fait retendre la peau du visage pour paraître plus jeune.
[...]
Ce qui est marrant, c'est que ça fait dix ans que grand-père Léonine et Germaine décrochent le titre de champions ensemble alors qu'ils ne peuvent pas se voir en peinture. Elle le traite de "vermine communiste".
Et il la traite de "fasciste".
Un fasciste,selon grand-père, c'est pareil qu'un nazi.
"En un peu moins pire", tempère papa.
"Tu parles ! tempête grand-père. C'est bonnet blanc et blanc bonnet !"
Les mêmes questions tournaient en boucle - à quoi ça rime ? pourquoi je me soucie de cette fille ? comment se fait-il que je ne tienne pas à l'oublier alors que je viens à peine d'apprendre con existence ? qu'est-ce que ça peut me foutre ?
Elle était morte et je ne la connaissais même pas.
Une initiation au kung-fu dans un quartier lointain de Chine avec des acrobaties et des dents cassées...
L'enfer pour un
ado
Le contour de toutes les peurs met en scène un adolescent de quatorze ans qui s'appelle Clément, fils d'une avocate, qui va voir sa vie basculer en quelques secondes. Cet adolescent va découvrir un homme chez lui, dans le bureau de sa mère, et va subir des maltraitances de la part de celui-ci...
Ce livre m'a plu car la lecture était facile et compréhensible. Il parle de la violence, de la peur et de la justice, ce qui correspond à la réalité de la vie et m'a motivé et passionné dans ma lecture. Par contre, je n'ai pas aimé quand Clément se faisait maltraiter. L'auteur nous décrivait les pensées de Clément et cela paraissait peu crédible. Il parlait des films qu'il avait regardés alors qu'à ce moment précis, je pense plutôt qu'on se demande si on va survivre ou bien mourir. C'est vrai que cette partie du livre m'a ennuyé un peu.
B.M
Dans les dessins animés, les portes restent toujours fermées quand quelqu'un arrive à toute allure pour les ouvrir. Je connais le coup. Alors, pour gagner du temps, je suis passé à travers la vitre. Résultat : quinze jours à l'hôpital.
La vitre m'avait déchiré la joue droite et toute une partie de la main gauche. J'ai eu mal. Mais le pire, c'est que Pâquerette n'est même pas venue me voir.