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Critiques de Guillaume Prévost (196)
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Le bal de l'équarrisseur

Bien que n'ayant pas choisi ce livre, j'avais tout de même la curiosité de le lire. Ce côté fictif mêlé de faits historiques avait tout pour satisfaire ma soif de connaissances, du moins en apparence. Malheureusement, l'auteur ne fait que succinctement référence au traité de Versailles, celui-ci servant uniquement de trame à son récit. Première grosse déception et malencontreusement pas la seule....



Concernant l'intrigue, bien que les débuts de celle-ci avaient tout pour me tenir en haleine, je ne sais finalement pas qui des deux s'est le plus vite essoufflé. Mon avis n'étant pas parole d'évangile et sachant que nos goûts sont parfois, souvent opposés, je ne gâcherai pas votre plaisir en vous disant que cette histoire était plus que prévisible. Pourtant, j'aurais tellement aimé faire ami ami avec la bonne âme qu'est l'enquêteur François-Claudius Simon...



Un livre qui aura tout de même eu le mérite de m'endormir le soir.....
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La valse des gueules cassées

C'est déjà avec plaisir non dissimulé que j'ai ouvert ce livre. Je connaissais déjà l'écriture de Guillaume Prévost pour avoir lu deux de ses ouvrages auparavant et à chaque fois j'avais été ravie. Je suis partie très confiante et avec plein d'excellents souvenirs concernant notre dernière rencontre (la troisième déjà) au salon du livre de Paris en mars 2011.



Dès les premières pages de ce roman, "La valse des gueules cassées", j'ai pensé à une vieille série télévisée que je regardais avec entrain quand j'étais enfant : "Les brigades du tigre". Il existe également un film sorti plus récemment (2006) avec comme acteurs Clovis Cornillac, Diane Kruger…

Et oui, nous avons quoi ? 11 ans d'écart, nous sommes historien de formation tous les deux et donc forcément, il se peut que nous ayons pas mal de références culturelles en commun.







La série donc je vous parlais juste un peu avant étant connue pour sa rigueur historique (autant que cela était possible). Et si je me permets d'être un peu légère et d'affirmer nos points communs, c'est qu'à chacune de nos rencontres au salon du livre à Paris, j'ai senti l'ouverture d'esprit de Guillaume Prévost et sa facilité à plaisanter. Et si j'osai une dernière (ou pas) affirmation, je dirai que c'est un formidable touche à tout (il a abordé des périodes historiques très différentes dans ses précédents romans), mais là, avec cette saga qui débute avec ce premier volet des aventure de François-Claudius, j'ai senti qu'il avait peut-être trouvé son saint Graal, "son précieux" (ref au "Seigneur des Anneaux") dixit Guillaume Prévost himself lors de notre ultime entrevue.

Après lecture complète de cet ouvrage, je pense qu'il a parfaitement raison… Mais cela n'engage que moi (pour le moment).



Guillaume Prévost décrit admirablement bien l'ambiance qui règne en 1919 dans les rues de Paris.

La guerre est finie ou presque. Tous les hommes ne sont pas encore revenus chez eux et il va falloir faire face à la difficile période de l'après-guerre. Rien n'est véritablement simple sauf peut-être pour quelques nantis, mais pour tous les autres… Il y a la pénurie, les blessés (les gueules cassées), les morts et donc tous ces bras qui sont perdus à jamais, les négociations pour le traité de paix (le fameux traité de Versailles)… Et en même temps, la France entre dans une nouvelle ère, celle de l'industrialisation et du progrès dans cette sortie de guerre. Tout est à faire, à refaire et les conditions ne sont pas les meilleures… Cependant, on innove pour soigner les blessés, les gueules cassées entre autre avec des prothèses inédites, mais pas seulement.

On voit par exemple l'importance que peut déjà prendre la police scientifique dans ce roman. On n'est pas encore dans les "Experts de Paris de 1919", mais quand même, c'est assez bluffant pour celles et ceux qui connaissent les séries. Encore un clin d'oeil de la part de Guillaume Prévost ? Possible, mais c'est aussi tout simplement une réalité historique. La science avance sans cesse et même si les moyens ne sont pas encore ceux que l'on connait, force est de constater que quand même, c'était déjà une énorme avancée.

Vers la fin de l'ouvrage, vous trouverez encore d'autres allusions à des héros connus de nous tous via une série de films, mais je n'en dirai pas plus, lisez pour savoir de qui il s'agit !!!! (Je suis au moins aussi machiavélique que lui ou presque).



Dans "La valse des gueules cassées", on trouve une belle galerie de portraits et l'un de ceux qui va le plus nous intéresser, c'est celui de François-Claudius (le héros récurent de cette saga naissante).

C'est un jeune homme qui est revenu des tranchées un peu plus tôt que d'autres car il a été blessé. Il garde des séquelles de ce passé militaire pour défendre la mère patrie : des migraines affreuses. Mais il a, hélas, d'autres cicatrices qui sont plus anciennes et néanmoins encore vives. Je préfère ne pas trop en dire et vous laissez le soin de découvrir tout cela durant votre propre lecture car oui, je vous recommande vivement ce roman qui mêle habillement la réalité historique d'une époque donnée et des intrigues policières.



Un style d'écriture qui devrait convenir à un large public car même si l'ouvrage est écrit par un authentique historien (professeur de son état), ce n'est pas un cours que l'on vous propose ici (bien que chaque élément s'intègre avec précision et pédagogie même), mais bel et bien un divertissement qui se veut instructif en même temps. Oui, on peut apprendre pas mal de chose tout en prenant du bon temps et c'est même ainsi que l'on les mémorise le mieux donc ne vous privez pas.



Comment cela vous n'êtes pas encore chez votre libraire ? Oust et plus vite que cela !!!!!!


Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Le livre du temps, Tome 1 : La pierre sculptée

Avant toute chose, mention spéciale pour la qualité de la conception de la couverture et de la jaquette : c'est tout simplement superbe ! Quand on prend ce livre entre ses mains pour la première fois, l'ambiance est déjà créée : on a l'impression de détenir un vieux grimoire, un antique et mystérieux ouvrage qui, une fois ouvert et parcouru, va peut-être nous livrer des secrets merveilleux...

Et merveilleux est bien l'adjectif qui colle à l'histoire : l'auteur nous livre la quête d'indices d'un jeune héros, à travers le temps, pour essayer de comprendre ce qu'il est advenu de son père, disparu depuis quelques jours.

Suivre Samuel, garçon bien d'aujourd'hui, dans ses voyages temporels n'est pas une sinécure ! Après la découverte d'une pierre sculptée peu ordinaire - c'est elle qui va permettre les bonds dans le temps -, on suit Samuel à travers quatre époques, quatre lieux différents sur un rythme endiablé : les épisodes s'enchaînent avec rapidité, dans une écriture pleine de mordant et d'humour !

Le fil conducteur (la recherche du père mystérieusement disparu depuis quelques jours) plonge le lecteur dans les méandres d'univers aussi variés et divers qu'intéressants. On a sans cesse envie de connaître la suite de cette histoire... Surtout lorsqu'on arrive aux derniers mots de ce premier tome... Patience... L'éditeur nous promet le retour de Samuel pour février 2007...



Terminé le 02 avril 2006.
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La valse des gueules cassées

François-Claudius Simon commence son premier jour dans la police sur les chapeaux de roue. Il est embarqué par l’inspecteur principal de la Brigade criminelle (le fameux 36 quai des Orfèvres), le célèbre Robineau. Le jeune homme et son mentor se reconnaissent un point commun d’importance, ils ont tous deux connu les tranchées durant la Première guerre mondiale (les policiers pouvaient garder leur poste durant la guerre au lieu d’aller au front).

Nous sommes en 1919 et si la paix est revenue, la guerre est encore dans tous les esprits. De nombreux soldats subissent des séquelles du conflit, Landru vient d’être arrêté, on parle d’une grippe venant d’Espagne et beaucoup entendent l’écho de la révolution russe. Quant aux cadavres qui jalonnent la route du nouveau policier, ils ont pour point commun d’avoir le visage broyé. Vengeance d’une gueule cassée ?

Le jeune policier va devoir mener une enquête serrée, avec pour appui les derniers apports de la technologie moderne (empreinte digitale, balistique,…). Mais rien ne remplace l’intuition et François va s’en apercevoir à ses dépens.

Si la description de l’époque est réussie, les personnages (nombreux) agréables et crédibles, ce roman policier aurait pu être particulièrement sympatoche s’il n’y avait pas eu une fin aussi peu crédible. Dommage.
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Cantique de l'assassin

Une enquête comme un aboutissement - ou presque. François-Claudius parcourt la France, et se lance aussi sur les traces de son passé. Est-c e trop tôt, est-ce trop tard ? Difficile à dire en regard du dénouement.

En tout cas, l'intrigue est bien construite, et l'auteur ne recule pas devant des rebondissements qui modifient le déroulé du récit.

Un roman qui plaira aux amateurs de romans policiers historiques.
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Cantique de l'assassin

Livre reçu lors de la dernière masse critique, je tiens tout d'abord à remercier les éditions du Nil et Babelio pour l'organisation et l'envoi de ce livre.

Je n'ai pas du tout adhéré à l'histoire, pourtant les premières pages m'ont tout de suite intrigué, l'histoire commence direct avec un meurtre affreux commis au sein du Sacré-coeur, on y apprend d'ailleurs que des prières y sont faites jour et nuit (info que j'ai vérifié sur internet), mais voilà après plus rien, le vide. Je n'ai pas aimé les personnages que j'ai trouvé plats (peu de sentiments, peu de réactions, peu de crédibilité...), l'histoire est très confuse malgré une écriture fluide, je n'ai pas réussi à visualiser les scènes, j'ai même dû relire certains passages pour essayer de comprendre, l'histoire part un peu dans tous les sens, du meurtre initial, on se retrouve dans d'autres enquêtes, bref ce n'est pas du tout un coup de coeur, et je ne pense pas relire d'autres livres de cet auteur.
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Les sept crimes de Rome

Des crimes commis à Rome en 1514 et Léonard de Vinci en personne pour mener l'enquête. Le livre avait de quoi éveiller mon intérêt.



La mise en scène des meurtres est intéressante, l'idée de se référer à une peinture pour les commettre m'a bien plu. L'intervention du célèbre artiste, scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, peintre, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain apporte un petit plus à l'histoire et c'est d'ailleurs certaines de ses qualités qui vont aider à démasquer le meurtrier.

Il est aidé au cours de cette enquête par le jeune médecin, fils de l'ancien barigel et cela m’a fait un peu penser à Sherlock Holmes et au docteur Watson.



D'un point de vue général cette lecture est divertissante. L’évolution de l’enquête n’est pas toujours très fluide, du coup on ressent une certaine gêne. Le sentiment que c’est trop orienté, des indices un peu trop téléphonés, des circonstances hasardeuses. Toutes ces choses empêchent de rendre crédible l’histoire. C’est dommage. D’ailleurs la dernière page tournée, j’en suis encore à me demander à quoi à servit le passage de badinage entre le jeune Guido et la belle Flora… Et que dire de ce criminel qui ne cesse de fournir des indices aux personnes qui sont sur ces trousses.



La conclusion est loin d’avoir été une révélation, j’aurais aimé être pris au dépourvu. Ici, les explications sur l’origine des crimes et les raisons qui ont poussées son auteur à les commettre sont assez bancal.



En fait tout le livre est un château de carte, et il suffit d’un rien pour faire écrouler l’intérêt qu’on peut lui porter. Sans l’originalité dans la façon de commettre les meurtres, je pense que je me serais rapidement ennuyé.

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Le livre du temps, Tome 1 : La pierre sculptée

Si les détails se sont assez nettement brouillés dans ma tête après ... six ans? peut-être même huit à vrai dire, mon avis est resté relativement net.



Si je ne me suis pas violemment ennuyée en lisant ce livre, soyons clair, ce n'est absolument pas un coup de cœur. Je n'ai pas eu d'empathie remarquable pour le héros, ni pour aucun personnage de l'histoire.



Les interaction de Sam et Lily m'ont plutôt agacée et la fin du premier tome déçue.



Bref, j'ai continué à lire surtout car je détestais abandonner une série.
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Force Noire

Une adolescente un peu perdue dans sa famille qui prend le temps d'écouter le récit d'un ancien tirailleur sénégalais. Quasi huis-clos, dialogue virant au monologue : ce récit aurait pu devenir très vite fastidieux. Il n'en est rien, l'écriture de l'auteur offrant un rythme qui plonge le lecteur dans son histoire. Une histoire dotée d'une fin "bonus", heureuse et originale.
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La valse des gueules cassées

Blessé sur le champs de bataille en 1918, François Claudius Simon a été démobilisé un peu plus tôt que ses compagnons d’armes, ce qui lui a permis de faire ses classes pour intégrer le célèbre quai des orfèvres. Dès son arrivée, le commissaire Robineau lui fait l’honneur de l’emmener avec lui sur le terrain. Des coups de feu ont été entendus sur un chantier. Là, ils découvrent le cadavre horriblement défiguré d’un pauvre bougre dans un hangar. Mais bientôt, d’autres cadavres vont se succéder, tous aussi mutilés, comme si on avait voulu en faire des gueules cassées. Et si ces meurtres avaient un rapport avec un vol de diamants ? Souffrant de migraines et de cauchemars, François Claudius ne peut s’empêcher de sentir concerné par cette enquête dont les victimes sont, comme lui, d’anciens soldats.



On commémore cette année le centième anniversaire de la première guerre mondiale. Pas mal d’événements mettent à l’honneur ce conflit pour que le travail de mémoire se fasse, de nombreux films sont diffusés et de nombreux ouvrages remis en tête de gondole. C’est une période qui me fascine, encore plus que la deuxième guerre mondiale, je crois. J’aime les romans qui se déroulent à cette période et donc, c’est assez logiquement que ce titre avait pris place dans ma PAL. Et tout aussi logiquement que j’ai eu envie de l’en sortir à la veille de la foire du livre dont une des thématiques est la guerre 14-18, même si je n’aurai malheureusement pas l’occasion d’y aller.



J’ai pris plaisir à lire ce roman policier qui prend place au lendemain de l’armistice. L’intrigue, même si elle n’est pas dénuée d’habileté et de finesse, ne brille pas par une grande originalité. Je me suis doutée du coupable bien avant le dénouement, alors que je ne suis en général pas de la plus grande perspicacité quand je lis un récit policier. Mais cela n’a en rien gâché mon plaisir, car l’intérêt de ce roman se situe autant dans le contexte de l’après-guerre et les personnages que l’on découvre que dans le scénario proprement dit.



Guillaume Prévost excelle à rendre le Paris de l’époque vivant, odorant, typique et singulier. On a l’impression de parcourir les rues au côté de François Claudius, de respirer avec lui et de ressentir ses émotions. On visualise bien la ville et les habitants meurtris qui tentent de retrouver une vie normale après tout ce qu’ils ont vécu. Le romancier n’hésite pas à mêler l’anecdotique à l’historique et à la fiction, nous fournissant des informations sur le contexte de l’époque. J’aime beaucoup ce côté enrichissant et informatif dans les romans. Au travers du vécu du jeune inspecteur, mais aussi de sa logeuse, de la jeune femme qu’il rencontre ou des victimes, on en apprend davantage sur la réalité de tout un chacun. Le quotidien des femmes, la solitude, la souffrance, l’addiction aux médicaments, l’alcool mais aussi les révoltes de la gauche que le pouvoir voulait opprimer. La situation politique et sociale est primordiale dans le déroulement. La plupart des protagonistes voit sa personnalité se développer au fur et à mesure que le récit avance, nous laissant imaginer qu’il en sera de même dans les volumes suivants. Je n’hésiterai d’ailleurs pas à me procurer le deuxième tome de cette série prometteuse.
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Le livre du temps, Tome 1 : La pierre sculptée

Le jour de ses 14 ans, Sam Faulkner doit se rendre à une compétition de judo. Il traîne des pieds, renâcle. A la seule idée de se faire écraser par Monk, au sens propre comme au sens figuré, ses muscles font grise mine avant l'heure. Mais par dessus tout, c'est la mystérieuse et longue absence de son père qui lui plombe le moral. Depuis la mort de sa mère dans un tragique accident, il faut dire qu'il ne le voit plus guère. C'est avec Grand'Pa et Grand'Ma qu'il passe la plupart de son temps, avec eux qu'il tisse les liens de la complicité. Le manque se fait pourtant sentir et ce jour là, Sam semble bien décidé à savoir où est passé son père. Il se rend à la librairie de livres rares que ce dernier fait vivre tant bien que mal. Alors qu'il est dans la cave à la recherche d'indices, Sam découvre un passage secret où l'attendent un livre ancien ainsi qu'une étrange pierre sculptée. Le temps d'un battement de cils, le voici tout à coup projeté sur une île menacée par...des vikings. Commence alors pour Sam un incroyable voyage dans le temps, et les époques.



Les vikings, la bataille de Verdun, l'Egypte ancienne, la Renaissance, Chicago en pleine prohibition...le périple de Sam n'est vraiment pas de tout repos. On aurait pu craindre "l'effet catalogue" du voyage dans le temps : on balaie toutes les époques, on sort la machine à clichés, les événements attendus et convenus, on y incorpore un peu d'action et ça ronronne comme une machine bien huilée. Ce n'est ici, heureusement, pas aussi simple et je dirais même que Guillaume Prévost a pour le moment évité tous les pièges inhérents à ce type d'histoires, notamment en ce qui concerne les paradoxes temporels, sur lesquels il ne s'appesantit pas ni ne s'emberlificote. Mieux, il parvient à tirer son épingle du jeu et à faire du Livre du Temps une histoire réellement captivante où tout est à sa place.



Au début, je l'avoue, j'ai quelque peu jalousé le plaisir que prendrait un adolescent à la découverte de ce bouquin mais, très vite, j'ai fait mon mea culpa, écarté ce fugace et stupide sentiment d'un revers de neurones, et me suis laissé porter. Pas un seul instant, en effet, on ne songe à pinailler sur le fait que Sam se sort toujours très bien de situations apparemment inextricables. On ne s'étonne pas non plus du fait qu'il parle couramment la langue locale du pays où il atterrit, quand que ce soit. Parce que le principe du voyage temporel n'obéit ici à aucune règle scientifique, mais plutôt à la magie. Et force est de constater qu'elle n'opère pas que sur Sam. Sur le lecteur aussi. Car Guillaume Prévost, à n'en pas douter, sait conter une histoire - et expliquer la théorie de la relativité avec une facilité désarmante -, la rendre captivante sans jamais ennuyer. Tout comme il sait aussi, et là c'est moins drôle, terminer sur un suspense insoutenable. Ah bravo...


Lien : http://bibliomanu.blogspot.com
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Le livre du temps, Tome 1 : La pierre sculptée

Cet auteur peu connu manie si bien les mots, l'histoire est si captivante, qu'on se sent hâper par le livre, obligés de le dévorer d'une traite.

Un coup, nous sommes sur l'île de Iona à l'époque des Vikings, puis à Verdun lors de la Première Guerre Mondiale, en Egypte au temps des pharaons, à Bruges à l'apoque des Imaginiers (~1430).... Nous avons réellemnt l'impression de vivre tous ces déplacements spatio-temporels. Cela est dû surtout à de très bonnes connaissances historiques de l'auteur qui est agrégé d'histoire.



A lire, touche un public divers du fait de la diversité de ses thèmes : aventure, fantastique, voyages spatio-temporels, historique.
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La Berceuse de Staline

J’ai bien aimé ce policier historique, c’est mon premier livre de Guillaume Prevost. Il est inspiré de fait réel et de personnages, tout cela offre un cocktail très intéressant. On découvre l’URSS de Lénine et comment le peuple russe se remet peu à peu de la révolution qui a eu lieu dans le pays.



Pour la partie enquête, elle est rondement menée. De plus, on a plusieurs faits sur lesquels l’inspecteur François doit enquêter donc on n’a tout simplement pas le temps de s’ennuyer. Sans que l’on ne s’y perde pas.



De plus, l’auteur me plait beaucoup parce qu’il ne néglige pas les personnages secondaires. Elsa, par exemple, est quelqu’un idéaliste avec ces convictions. C’est un personnage entier qui m’a à la fois agacée et fascinée.



Il y a un autre élément qui m’a plu, c’est que ce livre offre aussi de la réflexion, comme le montre l’extrait, en plus de l’enquête policière.



Ce livre est très bien écrit. J’aime beaucoup le style de l’auteur. Il m’a permis de rentrer dans l’histoire et de vivre les événements avec l’inspecteur.



Je n’ai cependant pas eu de coup de cœur, bien qu’il y avait tous les éléments pour en être un. Donc je pense qu’il se peut que je n’ai pas lu ce livre au bon moment.



En résumé : Livre Intriguant, Intéressant, plein de suspense et doué d’une belle écriture.
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Cantique de l'assassin

Une très belle découverte ! L'intrigue est passionnante et terriblement bien écrite. L'histoire personnelle du héros et l'enquête s'entremêlent de façon admirable. On ne s'ennuie pas une seule seconde et l'on est ravi par les découvertes faites par l'enquêteur. Le côté ésotérique de l'enquête est un vrai plus car bien maîtrisé. Par ailleurs, les personnages sont complexes et attachants et l'on prend plaisir à les suivre.

Je n'avais pas lu les tomes précédents et même si je pense être passée à côté de quelques petites choses, l'ensemble est tout de même facilement compréhensible. Si vous avez l'occasion de lire la saga dans l'ordre, faites-le car ce roman marque un "aboutissement"d'une quête personnelle, qui, je le suppose, a été entreprise dans les tomes précédents.

Bref un vrai régal ! Je vais donc de ce pas découvrir les tomes précédents.
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Les sept crimes de Rome

Le choix d’un Léonard de Vinci menant l’enquête est une idée aussi originale que délicate à mettre en oeuvre. Comment écrire une fiction historique en y intégrant un personnage ayant réellement existé et admiré de tous sans en ternir l’éclat ni la réputation ? Ici, Guillaume Prévost semble avoir résolu une partie de ce problème en intégrant au récit un narrateur fictif, un jeune étudiant en médecine, nommé Guido Sinibaldi. Léonard n’est donc finalement pas le personnage central du récit bien qu’il joue un rôle fondamental dans l’intrigue.



Guido, le narrateur de cette histoire, est le fils de l’ancien barigel de Rome. Son père, honnête et compétent, mourut au cours de l’exercice de sa fonction, lors d’une fusillade. Le capitaine Barberi, qui était son second à l’époque, était présent au moment du drame et depuis, ne se pardonne pas de n’avoir rien pu faire pour le sauver ce jour-là. Il s’est par la suite beaucoup occupé de Guido et c’est lui qui dans le cas présent lui permit de s’investir dans cette enquête.



La rencontre entre Guido et de Vinci a lieu dès le début de l’affaire, dans la salle de dissection de l’hôpital San Spirito où repose le premier cadavre. Les connaissances de De Vinci, qui avait l’habitude de se rendre à San Spirito pour ses dessins d’anatomie avaient conduit Barberi et le doyen à s’enquérir de son avis sur les causes du décès. Guido, qui admirait beaucoup le célèbre artiste engage la conversation avec lui et lui propose, grâce à ses relations, de prendre part à cette enquête. Léonard, séduit par le mystère de toute cette affaire et ravi de cette opportunité que lui offre Guido accepte sans hésiter. Ainsi commence l’aventure des deux hommes.



A l’époque où se déroule l’intrigue, de Vinci est un vieillard. Il est sous la protection de Julien de Médicis et nous apparaît comme un « sage » qui guide le jeune Sinibaldi. Tel un mentor, il le conseille, l’encourage à se poser les bonnes questions.



Je dois avouer que je me demandai rapidement ce que venait faire ce jeune étudiant dans cette enquête qui ne le concernait en rien. En outre, je trouvais le jeune Sinibaldi assez passif et « inutile », dans le sens où il semblait dépassé par les évènements et plus spectateur qu’acteur de l’investigation. C’était de Vinci, le véritable cerveau du duo, lui qui trouvait les pistes, qui menait à bien les raisonnements et semblait avoir l’enquête en main. Néanmoins, Guido a bel et bien un rôle de premier plan dans le dénouement et est un héros auquel on s’attache.



L’auteur profite aussi de son livre pour nous offrir un splendide diaporama de Rome au XVIième siècle, toile de fond de cette intrigue. Au détour d’un paragraphe, il glisse de fines descriptions des grands monuments (la chapelle Sixtine, colonne de Marc Aurèle…) et intègre à son récit de grandes têtes historiques. Ainsi, croisons-nous le peintre Raphaël, le pape Léon X ou encore Francesco Melzi, élève de de Vinci. Il nous livre également des anecdotes, glisse des références à la vie de certains personnages (et notamment de la vie de de Vinci). J’ai en outre particulièrement apprécié d’y découvrir en chair et en os Salaï qui a eu une grande importance dans la vie de Léonard ou même certains clins d’oeil tel que de Vinci évoquant sa tendance à ne pas terminer ses œuvres ou bien la peinture de « Saint Jean Baptiste » (bien que sur le sujet l’auteur ait pris quelques libertés, c’était assez amusant de la retrouver ainsi dans ce roman). Autant de références et de clins d’oeil qui « pimentent » le récit et le rendent d’autant plus savoureux.



Au niveau de l’intrigue policière en elle-même, j’avoue que j’ai noté quelques longueurs. A l’image des personnages, j’ai trouvé qu’on piétinait pas mal de temps. Le rythme s’accélère vers la fin. A partir de là, tout s’enchaîne très vite. Peut-être un peu trop vers la fin. Certaines de mes questions restent en effet sans réponse, notamment la façon dont Guido a pu déduire certaines choses.



En revanche, elle est bien menée, recherchée et l’auteur brouille bien les pistes. Le coupable a été une « surprise » (entre guillemets parce que comme dans tous les policiers on en vient quand même à suspecter tout le monde !) et j’ai trouvé l’idée du mobile très bon.



La pseudo histoire d’amour de Guido m’a par contre déçue. Je ne l’ai trouvée ni touchante, ni très crédible… et particulièrement bâclée. Sans compter qu’elle n’apporte pas grand-chose à l’intrigue. Quitte à vouloir en intégrer une au récit, j’aurais préféré qu’elle soit plus développée. Ici, elle se concentre sur quelques pages ça et là. A la fin, j’avais même l’impression que l’auteur l’avait complètement oubliée ! Et finalement il la boucle en deux-trois phrases dans la toute dernière page…



Néanmoins, l’ensemble reste un policier historique de grande qualité avec une bonne intrigue, et des personnages travaillés. Guillaume Prévost nous livre ici une oeuvre très documentée qui permet au lecteur de visiter Rome au XVIième siècle à travers une aventure aussi mystérieuse que captivante.
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La valse des gueules cassées

Prenez un tout jeune inspecteur revenu de la guerre et des tranchées. Mettez-le au côté d'un cador du métier et confiez-lui une affaire brûlante (non, pas celle de Landru qui fait rage au même moment, il ne faut pas pousser le bouchon tout de même) et vous obtenez La Valse des gueules cassées. François-Claudius est le bras droit de l'inspecteur en chef Robineau pour démasquer le coupable de meurtres étranges. Les cadavres retrouvés ont été totalement défigurés, tels des gueules cassées...



Je me suis retrouvée à lire La valse des gueules cassées un peu par hasard. Ne connaissant pas non plus l'auteur, je ne m'attendais à rien de précis. En général, j'évite les polars qui tournent plus ou moins autour d'histoires de guerre (plutôt de loin ici), question de goût bien sûr.



Toujours est-il que La Valse des gueules cassées est un bon petit roman policier. Pas exceptionnel, on ne s'en souviendra pas des années plus tard, mais je l'ai lu et j'ai découvert Guillaume Prévost avec beaucoup de plaisir.



L'enquête nous mène à travers la France d'après guerre (plus particulièrement Paris et St Ouen) dont tous les personnages sont marqués à leur manière. Ce qu'on apprécie le plus dans un roman policier, c'est en général le dénouement qui ne met personne d'accord. Pour ma part, je l'ai trouvé plutôt moyen mais il n'entache en rien les bons côté de ce roman.



L'écriture est fluide, les personnages (surtout François-Claudius Simon, le personnage principal en charge de l'enquête) sont attachants et on se plaira certainement à en retrouver dans la suite de leurs aventures. Pourquoi s'arrêter en si bon chemin ? Une enquête ne suffit pas à façonner un inspecteur en herbe, François sera donc de retour dans le Bal des équarrisseurs (dans ma pile à lire !) que je lirais surement avec plaisir.
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La valse des gueules cassées

Paris, printemps 1919. Un mystérieux tueur laisse derrière lui des cadavres aux visages atrocement mutilés. François-Claudius Simon effectue ses premiers pas d’enquêteur au 36 quai des orfèvres. Miraculeusement rescapé des tranchées, le jeune homme débute dans le métier par une affaire sordide où le meurtrier semble vouloir faire payer à ses victimes ce que la guerre lui a fait subir. Entre les traumatismes d’un passé tout récent, une vie affective à reconstruire et des collègues pas toujours sympa, François connaît un retour à la vie civile pour le moins difficile…



L’auteur est agrégé d’histoire. C’est un détail qui compte. Son Paris de la fin de la grande guerre est décrit avec une redoutable précision. Le boulevard Haussmann, les Tuileries, la zone de Saint-Ouen, le Val de Grâce et son étage réservé aux gueules cassées, les manifs ouvrières du 1er mai 1919… Il propose un voyage dans le temps très documenté et passionnant pour peu que l’on s’intéresse à cette époque.



Pour ce qui est du récit, la mécanique propre au polar est déroulée de façon classique et efficace. L’équipe de la brigade criminelle m’a plus fait penser au 87ème District d’Ed Mc Bain qu’aux brigades du tigre. Chaque inspecteur possède sa propre personnalité et le fonctionnement de la police est très clairement expliqué, y compris les débuts de la police scientifique et de ses experts de l’époque.



Les chapitres sont très courts, il y a beaucoup d’action et les dialogues sont bien menés. Bref, un très bon polar historique qui se dévore rapidement et pose les bases d’une série qui, je l’espère, continuera de proposer des épisodes de cette qualité. Il est d’ailleurs indiqué à la dernière page du roman que le second volume s’intitulera Le bal de l’Équarisseur. Tout un programme !




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La valse des gueules cassées

François-Claudius Simon est un ancien soldat, cultivé et sérieux, il a décidé d'intégrer la police au lendemain de la guerre. Seulement ce "bleu" va devoir faire ses preuves et pour ce faire, il va être dépêché d'emblée sur une grosse affaire: arrêter celui qui tue et qui s'acharne à transformer ses victimes en gueules cassées. Qui est-il et quel est son mobile ? François va tenter de le découvrir.



Un personnage intéressant ce François-Claudius. Persuadé que sa mère qui l'a abandonné lui a donné ce prénom étrange pour lui compliquer la vie, il est revenu de la guerre amoché comme beaucoup de soldats. Il traîne une vilaine blessure qui lui occasionne des migraines épouvantables, il ne se souvient plus des circonstances dans lesquelles c'est arrivé et son meilleur ami y est resté. Malgré cela François ne s'apitoie pas sur son sort et il est bien décidé à mener une vie normale et réussir à briller dans son nouveau métier. Il est courageux, pugnace, intelligent et très attachant. Le peu d'amis qu'il a sont simples et généreux, à son image.



Le contexte de cette enquête est intéressant car peu présent dans les polars: l'après-guerre 14-18 encore très présente dans les esprits et dans les chairs. Ces hommes aux gueules cassées ne seront plus jamais les mêmes et vont devoir réapprendre à vivre en portant les stigmates de leurs souffrances. Les débuts de la police scientifique et des autopsies et le contexte politique rendent l'intrigue prenante et instructive. L'affaire Landru y est également évoquée à plusieurs reprises et une citation du meurtrier aidera d'ailleurs François à y voir plus clair...



Un gros coup de coeur pour ce polar que j'ai dévoré



J'ai maintenant hâte de retrouver François, Elsa, Mégot, Lefourche et Mado dans Le bal de l'équarisseur, deuxième enquête de ce "bleu" si attachant.
Lien : http://lesbonheursdesophie.o..
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Cantique de l'assassin

Dernière enquête parue de François Claudius Simon. Et j'apprécie toujours autant la plume de Guillaume Prevost. L'intrigue est bien ficelée et les événements s'enchaînent rapidement. Pas de temps mort et un bon moment de lecture.



Petite surprise pour ma part s'agissant du côté ésotérique de l'enquête. Mais cela n'a pas nuit à mon plaisir de lecture.



Bref, une série agréable pour qui aime les romans policiers historiques.
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Les sept crimes de Rome

Décidément, j'aime les romans historiques d'autant plus que celui-ci est un policier. J'ai dévoré ce livre tant le rythme est soutenu et haletant.

Effectivement Léonard de Vinci fait partie de l'équipe chargée de l'enquête mais j'ai trouvé qu'il était largement en retrait par rapport au jeune Guido Sinibaldi. Le Maître a le sens de l'observation, trouve des pistes mais le jeune médecin qui l'accompagne un moment, n'est pas dépourvu de logique !

Et il va en falloir pour résoudre tous ces crimes tous plus odieux les uns que les autres ; on se demande qui peut bien profaner des corps de ces différentes manières et dans quel but ? Règlement de compte ? Ou le désir de toucher indirectement le Pape ?
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