Bonne suite à l’excellent premier opus du Livre du temps. J’ai retrouvé avec plaisir Samuel Faulkner et ses aventures temporelles.
A la recherche de son père, le jeune garçon va prendre beaucoup de risques pour traverser les époques et trouver une solution pour le délivrer des griffes de Vlad Tepes, l’Empaleur, modèle historique du célèbre Dracula.
Comme la fois précédente, les épisodes s’enchaînent avec rapidité et le rythme soutenu plonge le lecteur toujours plus avant dans l’intrigue. Evidemment, la suite sera impatiemment attendue compte tenu de la tournure que prennent les événements à la toute fin (que je ne dévoilerai pas, bien entendu, mais bon sang, on aimerait bien savoir)…
Guillaume Prévost a montré qu’il avait de la suite dans les idées et j’espère qu’il nous concoctera un bon dernier tome, plein de rebondissements et de révélations…
Terminé le 30 mai 2007.
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Philon, jeune philosophe juif, arrive à peine d'Alexandrie à Jérusalem pour la Pâque juive qu'il se trouve mêlé malgré lui à une série de meurtres. Aidé de Bethsabée, la fille de la première victime, il tente de découvrir à qui profite le crime. Mais comment savoir qui a sauvagement assassiné Jephtée, le chef des Pharisiens ? Les possibilités sont nombreuses. Et la mort du chef des Saducéens, dans des conditions similaires, va compliquer un peu plus les choses. Et quelle est cette prophétie qui semble guider le meurtrier ?
Grâce à l'enquête théologique de Philon et à ses déductions, nous en apprenons plus sur la Palestine en l'an 6 après J.-C., sur les prophètes, sur leurs écrits, sur les différents courants religieux.
Ajoutez-y un soupçon d'amour, de mystère, d'aventure et une enquête bien maîtrisée, sans oublier les protagonistes auxquels on s'attache vite, et vous avez un bon polar historique.
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De la difficulté à trouver un titre adéquat! Que le "prophète" (en réalité, le Messie) figure dans le titre, c’était sans doute nécessaire, mais sous cette forme très quelconque de banal roman policier, cela ne rend pas justice à une intrigue très bien imaginée, qui introduit le personnage de Jésus à 12 ans, lors d’une visite au Temple relatée par les Évangiles.
Le livre est très agréable à lire, et l'intrigue suscite la curiosité du lecteur. Mais les personnages, et surtout la présentation de leur insertion dans la vie de l’époque et ses vicissitudes manquent vraiment d’épaisseur. Il est vrai que, plus la période nous est lointaine, plus c’est sans doute difficile, eu égard à la très grande différence de vision des choses de la vie, qui entrainent des réactions aux évènements très différentes de ce qui serait le cas aujourd'hui.
Mais il me semble pourtant, que certains auteurs y parviennent mieux.
À noter l’usage totalement anachronique du terme "Palestine" pour désigner l’ensemble Judée-Samarie-Galilée… ! Le mot a été inventé après la deuxième révolte juive (celle du II° siècle de notre ère) par l’empereur Romain qui voulait faire disparaître toute trace de la souveraineté du peuple d’Israël sur sa terre.
Les Évangiles parlent d"Israël".
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polar historique se déroulant en grande partie avec et chez les russes, anciens et nouveaux tyrans, anciennes et nouvelles manipulations, anciens et nouveaux mensonges, l'Histoire et le temps ont, en partie, répondus aux questionnements, dérives et crimes.
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L'histoire débute rapidement sur le premier meurtre qui a lieu au sein du sacré coeur. L'enquête et l'étude de tous les symboles entourant ce crime nous fera traverser la France et résoudre le mystère du trésor de l'abbé Saunière. François-Claudius, le personnage du livre est très attachant avec sa vie faite de complexité. Une bonne lecture.
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j'ai commencé la lecture de la valse des gueules cassées avec un petit à priori car le sujet, que j'apprécie, me rappelait au revoir là-haut sur le fond, mais sur la forme on découvre François Claudius, ancien poilu, nouvel inspecteur qui va être confronté à sa hiérarchie lors d'une enquête dans le milieu de la politique, des voyous et des "rescapés" de la grande guerre.
On voyage à travers le Paris des années d'après guerre, on découvre ou redécouvre des quartiers comme les puces.
suite au prochain tome le bal de l'équarisseur.
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François-Claudius Simon est de retour, il n'est plus le bleu de « La valse des gueules cassées », même s'il n'est guère plus vieux et il a, de nouveau, affaire à un tueur en série qui n'en est pas vraiment un...
Dans ce deuxième opus, on retrouve les mêmes personnages et les mêmes éléments que dans le précédent. François-Claudius, bien sûr, mais aussi ses collègues, sa bien-aimée Elsa, la tendre Mado, son pote Mégot...
Des meurtres sanglants, de mystérieux messages, un point clé de l'Histoire, une histoire d'amour, tout est ici présent pour satisfaire le lecteur et le lecteur, du moins, quand il s'agit de moi, est satisfait.
C'est avec un réel plaisir que je retrouve François-Claudius Simon même si je ne l'avais pas réellement abandonné puisque j'ai enchaîné ce deuxième opus à peine achevé le premier (j'ai depuis terminé la lecture du troisième et j'enchaîne directement sur le quatrième, c'est dire l'enthousiasme que me procure la lecture de ces aventures).
Ici, François-Claudius Simon a affaire à un tueur intelligent et sadique qui laisse des messages à l'intention, tout d'abord, de la police et, ensuite à la sienne. Le policier aura fort à faire pour trouver le coupable et tenter de l'arrêter d'autant, qu'une fois n'est pas coutume, les meurtres ne sont pas ce qu'ils semblent être.
L'auteur nous livre des pans de l'Histoire de France et de l'histoire de François-Claudius, au travers ce deuxième opus.
Outre l'excellence des titres des trois premiers opus de la saga, l'auteur conserve son style d'écriture au travers une enquête encore passionnante même si l'on se surprend à décoder les messages plus rapidement que François-Claudius et à trouver que le tueur s'est donné bien du mal pour en arriver là où il voulait.
Mis à part ce léger bémol (et le peu d'attrait de la couverture), la lecture de ce second opus est tout aussi agréable et les personnages aussi savoureux.
Au point final, c'est donc avec enthousiasme que je saute sur le troisième opus.
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François-Claudius Simon est de retour pour une nouvelle aventure dans laquelle l'auteur le confrontera à des questions sur son futur et sur son passé en même temps.
Guillaume Prévost est agrégé en Histoire et aime l'Histoire, toute l'histoire, celle des hommes comme celle des inventions.
« Le quadrille des maudits » sera l'occasion, pour l'écrivain, de plonger sa plume dans la moelle du cinéma.
Alors que la belle Elsa est partie en Russie pour joindre les actes à ses paroles « communistes » sans crier gare, l'inspecteur Simon est confronté à une nouvelle vague de crimes dont le point commun semble être « Le quadrille des maudits », un feuilleton cinématographique à la mode. Mais le cinéma en est à ses balbutiements, du moins encore muet et en noir et blanc, mais peut-être plus pour longtemps, comme le découvrira le policier.
Alors que son futur s'enfuit (son amour enceinte), son passé le rattrape inévitablement, sa mère qu'il a très peu connue, tout d'abord et son ancien amour, la femme qu'il aurait épousé s'il n'avait du partir à la guerre.
Effectivement, cette dernière n’a épousé nul autre que le fils du riche producteur du feuilleton « Le quadrille des maudits », la série qui semble inspirer le tueur dans tous les sens du terme.
L'instinct de François-Simon lui indique que la réponse gravite autour des acteurs et du producteur du feuilleton. Aussi devra-t-il revoir son ex, tout en gardant la tête froide pour résoudre au mieux l'affaire.
C'est un nouveau réel plaisir que de suivre les mésaventures de François-Claudius Simon et de découvrir également un peu l'Histoire du cinéma, dans ce cas-ci, si chère à l'auteur.
On prend également plaisir à retrouver Mortier, le collègue de Simon, un Mortier qui retrouve le sens de l'amour de sa femme en côtoyant les belles actrices du cinéma.
Au final, la lecture est toujours aussi agréable et l'auteur nous offre plus de questions que de réponses sur le passé du policier (sa mère et sa propre naissance sont au cœur d'un grand mystère). Il tarde alors le lecteur de lire la suite, « La berceuse de Staline " en espérant en apprendre un petit peu plus.
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Paris, 1920,
L’inspecteur François-Claudius Simon du 36 quai des Orfèvres, est appelé par son supérieur Filippini sur les lieux d’un crime particulièrement atroce. Dans la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre, on a découvert le corps d’un prêtre dont la mort a été mise en scène. Le cœur arraché repose entre les mains du supplicié, coiffé d’une couronne d’épines. Cet acte prémédité montre la détermination du tueur et laisse supposer que ce n’est qu’une première représentation.
Sur les registres des visites, une liste de noms attire l’attention des policiers et les plonge dans la plus profonde des perplexités car le nom peu courant de « François-Claudius Simon » y a été porté.
Depuis le départ d’Elsa (voir les précédents tomes), Simon marche sur une corde raide. Alcoolique, insomniaque, dépressif, il inquiète son entourage qui le juge de plus en plus inapte à son travail. Et pourtant… Directement impliqué, l’inspecteur va s’investir dans l’enquête et découvrir ce qui le rattache à ce meurtre.
Confié au père Malvieux, responsable d’un orphelinat, dès son jeune âge et ne connaissant rien de ses parents, il va collecter dans les archives judiciaires des informations sur son géniteur qui appartenait à un groupe d’anarchistes. Il en sort deux noms ; l’un a été exécuté, l’autre a été envoyé au bagne à Cayenne. Du côté de sa mère, c’est vers Carcassonne qu’il va orienter son investigation et essayer de découvrir pourquoi elle a passé une partie de sa vie en Amérique du Sud, traquée par des hommes en soutane, et pourquoi elle a abandonné son fils pour le protéger. Des réponses à ses questions, désormais, elle ne peut plus en donner car internée dans un hôpital psychiatrique suite à un traumatisme, son esprit vit en marge de la réalité.
Qui a pu le compromettre ? Quel est le lien qui relie l’Église à sa famille ? Lorsqu’il commence à explorer les nombreuses pistes, à chercher des informations auprès de l’évêque, monseigneur de Beauséjour, il découvre que le point convergent est le grand mystère de l’abbé Saunière qui avait la charge de la paroisse de Rennes-le-Château jusqu’en 1917. L’abbé, devenu riche, aurait découvert un fabuleux trésor en entreprenant des travaux de rénovation dans son église et serait mort sans confier son secret. Sa mère le connaissait bien.
S’engage, entre le meurtrier et François, une traque incroyablement bien orchestrée par le premier, balisée d’indices macabres, sur des voies ésotériques, qui va balader l’enquêteur jusqu’à Budapest et le renvoyer dans les méandres de son passé. Plus qu’un hypothétique trésor laissé par les Templiers ou les Wisigoths, il y aurait des parchemins dont la découverte pourrait ébranler les fondations du christianisme.
Cinquième livre des enquêtes captivantes et trépidantes de François-Claudius Simon, l’auteur tisse son histoire policière autour d’une affaire qui a défrayée le début du XXe siècle, celle de l’abbé Saunière qui aurait trouvé fortune avec la découverte d’un trésor. Autour de ce récit, plein de mystères passionnants et théosophiques, il y a aussi les secrets familiaux qui jalonnent la vie de François. Le roman se situant en 1920, des fragments de l’intrigue abordent la Première Guerre Mondiale, les mouvements anarchiques, la Révolution russe et les conditions de vie au bagne de Cayenne. Guillaume Prévost, agrégé d’histoire, narre habilement cette époque.
Ce livre dense, aux multiples ramifications, aux personnages attachants, ambiguës, ou très inquiétants, fournit bien des réponses aux questions que les lecteurs de la série ont dû se poser précédemment. On retrouve des personnages récurrents qui évoluent également au gré des histoires.
Je découvre l’auteur et cet inspecteur avec ce livre. Comme j’ai beaucoup aimé… ce n’est alors qu’un début !
A recommander…
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J'ai découvert. Force noire grace au concours des incoruptible .
Ce roman va plus loin qu'un simple recit de guerres
c' une histoire qui raconte la force de l'amour entre deux jeune gens d'etnhie differente . Je recomande ce livre a tous
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Force Noire est un livre dont l'histoire est triste et à la fois heureuse. C'est l'histoire d'un vieil homme qui s'appelle Bakary Sakoro, il rencontre une fille qui s'appelle Alma et lui raconte le récit de sa vie qui a été mouvementée, parce qu'il a fait la guerre au service de la France. Bakary Sakoro avait subi beaucoup de choses, les Allemands avaient envoyé des gaz asphyxiants et il avait été sauvé par son grand père qu'il nomme l'ancêtre, un fantôme venu de nulle part pour sauver son petit-fils. Mais à la fin du livre, tous les événements apparaissent. Alma découvre que Bakary Sakoro était son grand-père et qu'il était dans le coma depuis 4 jours. Elle lui avait parlé la veille. Après, un autre événement arrive: elle voit Bakary et Jeanne, sa bien-aimée qu'il avait rencontrée à la guerre, se regarder l'un et l'autre heureux parce qu'ils se sont retrouvés. Enfin, Alma conclut que ce qu'elle voyait était l'amour et le bonheur. C'est une bien belle histoire qui m'a plu et qui m'a ému.
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J’ai emprunté Force noire dans mon office au travail il y a quelques temps déjà. J’étais intriguée par ce nouveau roman estampillé « 14-18 Les grands romans de la Grande guerre » et par l’évocation des bataillons d’Afrique dont on parle très peu (ou pour ainsi dire presque jamais). Je n’avais encore jamais lu de roman sur le sujet et je n’ai que peu de connaissances sur ce pan de la guerre 14-18, j’étais donc curieuse d’en savoir plus.
A peine les premières pages entamées, je suis tombée complètement sous le charme de Bakary Sakoro, à la fois jeune soldat de 17 ans tout fraîchement engagé dans la Grande guerre mais aussi octogénaire émouvant racontant son histoire à la jeune Alma, et à nous par la même occasion. Bakary nous raconte sa jeunesse à côté de Ségou au Mali, ses souvenirs heureux comme ses malheurs, souvent dû au fameux Malinko Malinké. Il nous raconte ensuite l’arrivée en France, en plein hiver, et les entraînements. Son amitié avec trois autres maliens, formant ainsi les quatre mousquetaires, on ne peut être qu’ému par chacun de ses personnages : le Siffloteur, Goliath et l’Intellectuel. Des personnalités marquantes, qui ne nous parlent pas directement mais dont les paroles rapportées par Bakary ainsi que leurs exploits nous émeuvent, nous bouleversent et nous font réfléchir. Leur amitié est pure, elle est belle, on ne peut que sourire en les imaginant, en lisant l’évocation d’une photo on ne peut que prendre un moment pour les imaginer et voir ces quatre jeunes hommes souriants.
Alma, quant à elle, est également émouvante. Au début, elle m’a fait penser à une petite fille capricieuse, et pourtant assez vite elle nous montre son côté réfléchi, son côté humain. Elle veut en savoir plus sur Bakary, elle s’inquiète pour lui lors des batailles, alors qu’elle a la preuve qu’il s’en est sorti puisqu’il est face à elle.
Le style de Guillaume Prévost nous entraîne complètement dans l’histoire, et sans que l’on s’en rende compte, on a rejoint Alma et Bakary dans cette chambre de bonne, on a pris place également sur une chaise pour écouter la vie du vieil homme. On veut le soutenir, on veut l’aider, on veut le consoler, l’encourager, l’aimer, rire avec lui, voir l’avenir avec lui, rêver, être émerveillé …
De nombreux thèmes sont abordés au cours du récit, bien entendu nous parlons de la Grande guerre et de certaines de ces batailles très célèbres (Verdun, le Chemin des Dames …), mais on parle également du racisme très présent (l’attitude des officiers, de certains villageois, les inégalités …) et on ne peut que grincer des dents en se remémorant que ces différences se sont bel et bien produites. L’amitié et l’amour sont également parties prenantes du roman et se ressentent fortement tout au long du récit.
En bref, j’ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman, je l’ai fini avec des mouchoirs, triste de quitter ces personnages. Je ne peux que vous encourager à le découvrir sans plus attendre !
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En mars 1920, François-Claudius Simon, jeune inspecteur du 36 quai des Orfèvres, enquête sur le triple meurtre d’une famille Russe réfugiée à Paris. L’enquête piétine, le meurtre sauvage est inexplicable, la seule connexion possible est à chercher dans le milieu des services secrets du Tsar. En parallèle à cette enquête, et parce qu’il parle un peu le Russe, François-Claudius est envoyé en mission en Russie pour enquêter sur une autre affaire, l’accusation de meurtre d’un jeune homme qui se trouve être le fils d’un ministre français de premier plan, et pour y convoyer un homme attendu par Lénine lui-même. Mais nous sommes dans les premières années de la Russie de Lénine, l’atmosphère est à la paranoïa, au complot, à la suspicion. Au moindre faux pas tout pourrait très vite mal tourner pour notre jeune inspecteur. Surtout lorsque son enquête l’emmène vers la passé un certain Joseph Staline.
François-Claudius est à la recherche d’Elsa, la femme qu’il aime. Alors qu’elle lui a annoncé qu’elle est enceinte de lui, est partie s’installer en Russie pour apporter sa pierre à la reconstruction de ce pays qui vient de vivre une terrible révolution et des années noires. Cette enquête et cette proposition vont donc lui permettre de la revoir et de tenter de la convaincre de rentrer à Paris avec lui.
Nous retrouvons dans cet opus des personnages dont le passé se construit au fil des aventures de François-Claudius Simon, Elsa, son frère, l’inspecteur lui-même, ou même Koko, le perroquet de sa mère. Orphelin, François-Claudius a déjà rencontré sa mère, mais n’a pas pu lui demander d’explication sur ses origines. Sa mère est aujourd’hui plongée dans la folie. Il cherche à savoir d’où il vient. Il va le comprendre peu à peu, sans doute au fil des romans, dans celui-là par exemple il va apprendre quelque chose sur son étrange prénom. Il a embrassé la carrière de policier en rentrant de la guerre, un métier où l’on cherche à donner un sens aux choses et aux évènements qui à première vue n’en ont pas. Et l’on comprend que cela va aussi s’appliquer à la vie de Simon, qui se construit au fil des pages, comme s’il renaissait au fil de ses enquêtes et de ses propres aventures.
En fond à cette intrigue et à l’enquête, l’auteur nous propose une évocation historique de la Russie des années 20. Une Russie où chacun doit avoir un logement, où la scolarité doit être ouverte à tous, la culture aussi, où chacun va enfin pouvoir manger à sa faim, où les inégalités seront abolies, loin du temps des Tsars. Mais une Russie où la réalité du quotidien dément la réalité de ces ambitions. Se loger ? La vie dans des logements partagés par plusieurs familles, ou dans de vieux immeubles occupés par des communautés. Manger à sa faim ? Des enfants abandonnés dans les rues et contraints au vol pour survivre. Une éducation ? bien sûr, mais encore faudrait-il qu’il y ait assez d’école, et que les enfants soient pris en charge par leurs parents. L’évocation est fouillée, précise, intéressante, le lecteur est plongé dans l’ambiance de ces années difficiles et pourtant tellement porteuses d’espoir.
S’il est une évidence également dans cette Russie d’après-guerre, c’est bien la présence omniprésente de la police qui veille, prend en filature, fouille, interroge, maltraite les individus. François-Claudius va en faire les frais, il devra être très prudent et s’adapter à ces façons bien peu classiques pour s’en sortir.
L’intrigue est brillante, inattendue, les descriptions sont précises, intéressantes, fouillées, il y a un vrai rythme, au final, un roman passionnant dans lequel on apprend beaucoup de choses en plus de suivre une enquête menée de main de maitre.
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J'ai mis du temps à comprendre le rapport entre la couverture et le livre, et quand je m'en suis aperçue, j'ai bien rit. Je ne sais pas quoi dire de ce livre, qui malgré l'attrait qu'il aurait pu réellement me porter, me laisse assez fade. Je pense qu'il est surtout destiné aux enfants, et je n'ai pas été conquise plus que ça. Je suis alors assez mitigée. Je voulais faire une critique en résumant tout le livre avec humour, tant il y a des incohérences et des choses stéréotypées, mais je n'ai pas assez de courage pour le faire, je me contenterais donc de faire une simple chronique. Si ce livre à quelques qualitées, comme par exemple son histoire, et les univers dans lequel on nous entraîne ainsi que les mystères qui planent encore tout autour de cette intrigue, et qui ne sont que très peu résolu, il possède de nombreux défauts. Comme je l'ai dit, il y a des incohérences au niveau des personnages. Peut-être parce que certains pourraient être plus méfiants et ne le sont pas et font ainsi confiance au premier venu, et d'autres choses en ce genre là. J'ai trouvé des moments un peu gros pour être réel, et ça m'a assez déplu. Et puis, les personnages étaient assez pompants. J'ai trouvé Sam assez fade, Lili même chose, et puis entre le rival méchant et dix fois plus fort ou encore les grands parents tous gentils et l'oncle méchant...Mouais. Pourtant, j'ai envie de lire la suite et de savoir ce qu'il va se passer. J'ai envie de voir ou Samuel va attérir, et surtout pourquoi y a trois tomes si dans le tome suivant il va sauver son père. Je veux voir quand même comment ça va évoluer. Alors même si je ne suis pas très coinvaincue, je lirais la suite.
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