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Critiques de Guy de Maupassant (3141)
Fort comme la mort

J’adore Maupassant. Mais ce Maupassant là je ne le connaissais pas. Avec Fort comme la mort, on est loin des nouvelles normandes et des contes fantastiques.

Ce n’est plus le Maupassant ironique et moqueur sur les travers de la nature humaine, celui de Une Vie et de Bel Ami, mais un Maupassant grave et définitivement préoccupé par les thèmes essentiels de la vie: l’amour, le rapport au temps, la mort.



Du grand Maupassant, son style est minutieux, intelligible, la finesse de sa narration et de ses portraits, sans oublier sa facilité à traduire les émotions et sentiments sont à l’apogée dans ce si beau récit.

- Ainsi Maupassant parlant d’Olivier Bertin parle de lui-même:

“…il avait acquis, grâce à la finesse de son esprit, des qualités d’exécution remarquables, et une grande souplesse de talent née en partie de ses hésitations et de ses tentatives dans tous les genres”.

- Ou encore la lettre de la comtesse à Bertin à l’occasion de la mort de sa mère: « Aucune autre affection n’est comparable à celle là, car toutes les autres sont de rencontre, et celle là est de naissance »



La fureur d’aimer, la terreur de vieillir.

« Aujourd’hui, tout à coup, au lieu de constater la marche lente des saisons, elle venait de découvrir et de comprendre la fuite formidable des instants ».

La comtesse follement éprise depuis des années, voit l’objet de son amour inconditionnel, Bertin, s’éteindre.



C’est une triste et belle histoire sur l’amour et la fuite du temps. Un sujet indéclassable traité ici de façon magistrale.

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24 contes de Noël



On parcourt différents contes de Noël, de différents auteurs. 



On lit du Charles Dickens, du Guy de Maupassant en passant par Hans Christian Andersen. 





Mon avis



Au départ, c'est la couverture qui m'a attiré. Je la trouvais vraiment belle. 



Je n'ai pas été emballée par tous les contes. Certains j'ai eu beaucoup de mal à accrocher, d'autres je les ai même abandonné. 



Mais en général, j'ai passé de bons moments de lecture ! 



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La Parure

Excellent livre, tant dans l’intrigue, que dans le dénouement.

Des émotions du début à la fin. Un pur chef-d’œuvre !

Les détails sont si précis que ça en devient captivant. Pour ma part je l’ai lu d’une traite. Un grand classique de Maupassant, je le recommande avec un grand OUI !

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La Parure

Ce livre m'a marquée et d’ailleurs pas seulement moi mais aussi toute ma classe.

La nouvelle raconte la vie de Mathilde Loisel, malheureuse et insatisfaite du milieu modeste dans lequel elle évolue.

Les choix qu'elle va faire dans l'espoir de s'élever au-dessus de son rang vont l’entrainer dans sa propre chute, personnelle, financière et sociale.

La chute à la fin est assez marquante.
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Le Horla et autres contes fantastiques

Le Horla, le hors de la, le hors de soi...réécrit pour le format nouvelle (intéressant de lire le format initia), ce fut un plaisir de lecture. La description de cette mente descente vers la folie, teintée de fantastique est un modèle quasi clinique, mais qui sous la plume de Maupassant devient un modèle littéraire du genre. Écrit comme un journal intime, et à la première personne, on suit les angoisses, les peurs et les fantasmes du héros en ayant froid dans le dos. Peut être Maupassant a-t-il bien connu ces états pour une écriture si passionnante et précise. Une écriture qui est toujours aussi agréable et riche.

A lire et à relire

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La Peur et autres récits d'épouvante

La Peur et 5 autres contes / Guy de Maupassant

Dans LA PEUR , Maupassant fait en quelque sorte l ‘éloge de ce sentiment face au surnaturel. Malheureusement à mesure qu’on lève les voiles de l’inconnu, on dépeuple l’imagination des hommes et le sentiment de peur tend à se raréfier. La nuit est bien vide et d’un noir bien vulgaire depuis qu’elle n’a plus d’apparitions. Le narrateur de ce bref conte que l’on peut assimiler à l’auteur, voudrait bien frissonner la nuit, de cette angoisse qui fait se signer les vielles femmes le long des murs des cimetières et se sauver les derniers superstitieux devant les vapeurs étranges des marais et les fantasques feux follets. En vérité on n’a vraiment peur que de ce qu’on ne comprend pas. Deux cas sont ainsi rapportés par le narrateur afin de frissonner quelque peu, l’un conté par l’écrivain russe Tourgeniev chez Flaubert en présence de l’auteur et qui se passe en Russie, et l’autre vécu par le narrateur en Bretagne, terre de croyances et de superstitions.

SUR L’EAU est le titre du second conte qui est plutôt une nouvelle, une nouvelle assez longue parue en 1888 et qui raconte une croisière de Maupassant en Méditerranée à bord de son yacht Bel-Ami dans les années 1873 à 1875.

C’est non seulement un récit de voyage mais aussi une belle description des paysages et de la vie à bord.

Maupassant évoque aussi la vie littéraire, ses tourments intimes, et les vices d’une aristocratie dont il fait une satire féroce, des gens qui s’approprient les acteurs célèbres, les artistes et les musiciens.

Et puis la beauté de la mer et les caprices du vent sont décrits dans ce style inimitable qui est propre à Maupassant. On découvre, tels qu’ils étaient vers 1875 des lieux devenus mythiques comme Saint Tropez, Saint Raphaël, Sainte Maxime, Saint Aygulf, Agay…

En somme, un délicieux bavardage ont dit certains : c’est même un peu plus !

Citations sur le vent :

« Aucun ennemi ne nous donne autant que lui la sensation du combat, ne nous force à tant de prévoyance, car il est le maître de la mer, celui qu’on peut éviter, utiliser ou fuir, mais qu’on ne dompte jamais. »

La misanthropie croissante de Maupassant transparait au fil des pages :

« Dieu, que les hommes sont laids ! Pour la centième fois au moins, je remarquais au milieu de cette fête que, de toutes les races, la race humaine est la plus affreuse. »

Suit une réflexion sur l’attitude des foules fort juste et qui ne laisse de donner à penser que Maupassant préfère la solitude à bord de son Bel Ami.

Maupassant se livre aussi à une petite analyse de l’Histoire, « cette vieille dame exaltée et menteuse » comme il dit avec ironie. Et il vante les qualités épiques de l’Histoire de France qui a eu une Jeanne d’Arc et un Napoléon.

Au passage il vante aussi les qualités de séduction des hommes français : « Nous aimons les femmes, nous les aimons bien, avec fougue et avec légèreté, avec esprit et avec respect. Notre galanterie ne peut être comparée à rien dans aucun autre pays. »

Il fait remarquer que les mots ont souvent fait l’histoire des princes :

« Un seul coup d’œil jeté sur le passé de notre patrie nous fera comprendre que la renommée de nos grands hommes n’a jamais été faite que par des mots heureux… »

Et il cite les exemples célèbres de Henri IV, de Clovis, …etc.

Un genre de récit dont Maupassant donne une conclusion très à propos :

« J’avais profité de ma solitude flottante pour arrêter les idées errantes qui traversent notre esprit comme des oiseaux… »

Un bijou littéraire.

LA MAIN. L’histoire se passe à Ajaccio et ressemble fort à une vendetta mais pas entre Corses. M. Bermutier, juge d’instruction à Paris raconte cette affaire lors d’une soirée entre amis.. Un Anglais s’installe dans une petite villa au fond du golfe d’Ajaccio. Il intrigue tout le monde et M. Bermutier, de passage pour enquêter sur des affaires de vendettas, décide de chercher à savoir qui est cet Anglais et parvient à force de patience, à se faire inviter chez lui. Il fait alors des découvertes étonnantes…et notamment une main et la moitié d’un avant bras comme momifiés fixés au mur sur un tapis, une chaine encore fixée au poignet. Comme un trophée !

Dans LUI ?, le narrateur envoie une missive à un ami , lui faisant part de son projet de mariage : il ne peut plus rester seul car il vit dans la peur dans son appartement, une peur irrépressible due à l’hallucination d’un soir. Un conte étrange où la peur de la peur crée une ambiance délétère.

QUI SAIT ? Une aventure bizarre, inexplicable et incompréhensible qui lui fait douter de son bon sens, arrive au narrateur. Hallucinations ou perte du sens des réalités, allez savoir ! Voir sa maison vidée de ses biens sous ses yeux sans voir le voleur et retrouver le tout en vente chez un antiquaire, il y de quoi piquer une colère et avertir la police pour récupérer son bien. Mais le drôle d’antiquaire disparaît et la perquisition de la boutique révèle que tout ce qui appartient à notre pauvre homme a disparu. La suite lui fait croire assurément qu’il devient fou. Toujours est-il que cela se termine par un séjour en maison de santé, séjour volontaire par prudence, et peur de replonger dans le cauchemar.

Dans APPARITION c’est le fantôme d’une femme revenue d’outre-tombe qui vient donner des frissons.

Illusions ou réalité obéissant à des lois encore inconnues ? Le surnaturel transparait au travers de ces nouvelles frappant les héros d’une angoisse irrépressible en même temps que d’une éclipse de la raison.



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Le Horla et autres contes fantastiques

Belle collection de courts récits d'épouvante que ce livre. Si le fait que ce soit un livre vendu comme "Classique" m'a d'abord un peu rebuté, il m'a finalement redonné confiance en cette appellation : il ne traverse pas les âges pour rien. L'écriture de Maupassant est excellente, et j'ai rapidement été pris dans ses histoires.



J'ai employé plus haut le terme "épouvante", mais ce serait plutôt ce que l'on appelle au cinéma un "thriller". Je n'ai pas eu peur à proprement parler, d'autant que certains récits ne sont pas aussi prenants que d'autres. Celui sur l'homme aimant trop les fleurs en est un bon exemple.



Malgré cela, le thème de la folie se retrouve bien dans tous les récits. Aucun personnage n'est sûr d'être fou, ni de ne pas l'être, et le tout transpire la paranoïa. C'est un savant dosage de réalité et de fiction, car finalement ce qui fait le plus peur ce n'est pas le tout fantastique, mais bien lorsqu'il s'invite subtilement dans la réalité.
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Le Horla et autres contes fantastiques

J'ai adoré lire les nouvelles de Maupassant ma préférée c'est mademoiselle cocotte même si l'histoire est triste je l'aime beaucoup j'ai relus cette nouvelle plusieurs fois et la nouvelle que j'ai le mois apprécié c'est celle du Horla j'ai pas tout compris ce que j'ai lu
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Pierre et Jean

Dans la famille Roland, Pierre et Jean sont deux frères assez différents. Lorsqu' un vieil ami de la famille meurt, ce dernier lègue toute sa fortune à Jean sans rien laisser à Pierre. Pierre ne comprend pas pourquoi cet ami a donné à Jean et se remémore les souvenirs, plongeant dans le passé de la famille et de ce mystérieux ami.



Livre court, donc critique courte.

J'ai trouvé cette lecture agréable, qui m'a fait plongé en Normandie au XIXe siècle et les codes de cette époque. Le livre se focalise sur les relations humaines, les émotions des personnages. J'ai bien aimé la "séparation invisible" de Pierre avec sa famille qui progresse tout au long du livre. Le pauvre est de plus en plus jaloux, puis malheureux, puis en colère et est démuni face aux évènements. J'ai bien aimé la description de chacun des personnages. L'écriture est belle.



Mais honnêtement, je n'ai pas grand chose à dire sur ce livre. Il y a peu d'action, les personnages ne sont pas très profonds ni attachants, il n'y a pas vraiment de dénouement. Je n'ai pas été convaincue par la fin, il y a encore beaucoup de choses à dire selon moi.
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La Parure et autres nouvelles réalistes

Je ne suis pas une grande fan de Maupassant, gardant notamment un mauvais souvenir de Une partie de campagne, lu en 1° pour le bac de français, que j'avais trouvé d'un cynisme désabusé et méchant, loin de mon esprit romantique de l'époque.... il doit me rester un peu de ce romantisme ou du moins de l'optimisme envers l'humanité, car j'ai ressenti le même cynisme dans certaines des nouvelles, voire même de la cruauté pure (une famille), alors que je me suis attendrie sur d'autres (ex : Le papa de Simon).

Maupassant n'était quand même pas tendre avec ses contemporains, les comparant souvent à des animaux! Il avait plutôt tendance à voir le verre à moitié vide et faisant partie de ceux qui le voient généralement à moitié plein, lui et moi ne faisons pas bon ménage ... J'admire néanmoins son bel usage de la langue française, même si c'est pour écrire des horreurs sur son prochain (enfin, non, lui est au-dessus). J'ai découvert qu'il avait écrit du théâtre, parfois osé ou historique d'ailleurs, que j'irai découvrir à l'occasion pour voir si je le trouve plus à mon goût dans ce genre.

Néanmoins, ayant une formation littéraire, je reconnais que lire les classiques fait parfois du bien, au vu de certaines productions de la littérature actuelle pourtant encensées par les médias et les foules, dont je ne comprends ni le succès ni l'intérêt vu la pauvreté de l'histoire et du vocabulaire (et tant pis si je fais vieille réac' condescendante en le disant !!!)
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Contes et nouvelles

J'ai bien aimé ce recueil dont le dernier récit particulièrement "Qui sait?" d'autres j'ai moins accroché mais à nouveau tout cela n'est qu'une question de goût et d'affinités mais tout fut bon dans l'ensemble !!!

Dans La peur, le narrateur de ce bref conte que l’on peut assimiler à l’auteur, voudrait bien frissonner la nuit, de cette angoisse qui fait se signer les vielles femmes le long des murs des cimetières et se sauver les derniers superstitieux devant les vapeurs étranges des marais et les fantasques feux follets. En vérité on n’a vraiment peur que de ce qu’on ne comprend pas. Deux cas sont ainsi rapportés par le narrateur afin de frissonner quelque peu, l’un conté par l’écrivain russe Tourgeniev chez Flaubert en présence de l’auteur et qui se passe en Russie, et l’autre vécu par le narrateur en Bretagne, terre de croyances et de superstitions.
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Neuf contes et nouvelles

Recueil de nouvelles que j'avais lu pour le cours de français de collège il y maintenant quelques décennies.

Ces 9 nouvelles sont différentes par leur thématiques, leur structure. Cela nous permet d'apprécier au mieux toutes mes facettes de l'auteur. Pour ce qui me concerne, c'est lorsqu'il décrit la Normandie et lorsqu'il dévoile les plus bas sentiments de ses semblables que Maupassant excelle.

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La Maison Tellier

Constance, la nièce de Madame Tellier, doit faire sa communion. A une si sainte cérémonie, une tante ne saurait manquer, même si elle tient une maison close très appréciée en Normandie. N'écoutant que son bon cœur, Madame Tellier emmène toutes ses pensionnaires avec elle. C'est une véritable épopée. Sans compter que ces dames manquent très vite à leurs habitués : que faire en fin de semaine sans elles ?



Cette nouvelle est la tranche de vie très drôle d'un lupanar à Fécamp, la satire de son rôle vital dans un monde hypocrite et réprimé. Les "filles" semblent, à l'exception d'une ou deux, sorties d'un tableau de Botero, sont aussi bonnes que dodues, à l'hédonisme reconstituant et maternel. J'ai la vague impression d'avoir déjà lu ce récit...
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Contes de la bécasse

Déjà lu en 1994. Je l'avais presque complètement oublié.

Beaucoup de récits m'ont marquée comme si c'était la première fois. Ladrerie, bêtise, suffisance sont quelques-uns des défauts humains dénoncés dans ces contes naturalistes.

J'ai copié-collé la liste faite par Wikipédia.



La Bécasse

Ce cochon de Morin : un peu triste, finalement, mais j'ai aimé.

La Folle

Pierrot : c'est à vomir, tant c'est atroce !

Menuet

La Peur

Farce normande

Les Sabots

La Rempailleuse

En mer

Un normand

Le Testament

Aux champs : un de mes préférés

Un coq chanta

Un fils

Saint-Antoine

L'Aventure de Walter Schnaffs : terrible récit de guerre ; je suis sûre que c'est du déjà-vu !


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Le Horla et autres nouvelles fantastiques

C'est le premier Maupassant que je lis et c'est une agréable surprise . C'est bien écrit ,mais bon ça je m'y attendais un peu . Les nouvelles sont fantasques , fantastiques , réalistes aussi , on passe de l'un à l'autre . Il y a pas mal d'humour . La variété des thèmes et des ambiances en font un bon moment de lecture.
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Bel-Ami

✒️ Qu’elle est douce et habile la plume de Maupassant, avec quelle facilité déconcertante il nous délivre cette peinture acerbe de la société bourgeoise française de la fin du XIXe. Le sujet, bien que fort intéressant, ne m’a pas surpris dans son traitement, en revanche j’ai été profondément étonné par la manière dont l’auteur parvient à nous cueillir pour nous emmener là où il le souhaite.



❤️‍🔥 Avec le personnage de Georges Duroy, nous avons l’exemple parfait de l’anti-héros. Nous l’aimons, nous le détestons, nous avons de la peine pour lui puis nous sommes à nouveau déçus par sa cupidité sans fin. Finalement, Maupassant nous impose, à nous lecteur, le même traitement qu’aux nombreuses conquêtes de son personnage principal.

Seul petit bémol à mon avis, j’aurai préféré une « back -story » plus profonde pour ce protagoniste qui aura renforcé encore un peu mon attrait pour lui.



🪜 Duroy gravit la société, échelon par échelon, mais alors qu’il croit se libérer, il s’enlise. De par son ambition aussi folle que vaine, il ne peut même apprécier sa vie sans penser à la marche suivante.



💥 Qu’est-ce qu’il en coûte d’avoir de l’argent ? L’art du paraitre est un puits sans fond bien plus couteux qu’il n’y parait. Maupassant nous montre avec une facilité déconcertante cette spirale infernale et infinie de l’homme ambitieux. Nous sommes face à un jeu perdu d’avance, où la victoire n’est qu’une douce utopie, car plus nous gravissons les échelons de la société plus nous trouverons de gens puissants et riches.



🤔 Il existe, pour ainsi dire, une vulgarité bien plus présente dans les hautes classes bourgeoises que dans le comportement de monsieur et madame tout le monde.
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Bibliocollège : Toine et autres nouvelles

Un régal de retrouver la plume de Maupassant dans ce recueil.

Toine, finalement c'est une toute petite nouvelle mais on retrouve un condensé du talent d'écriture et de conteur de l'auteur.

On rit, on s'étonne, on s'attriste au fur et à mesure des différentes nouvelles.



Maupassant dépeint des portraits de campagnards, le fait d'écrire le patois comme il serait parlé apporte un plus dans l'ambiance.

La rudesse de la vie est particulièrement bien décrite, les paysages ruraux au fil des saisons également.



Un recueil très plaisant que j'ai lu très rapidement !



Je recommande.



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Le Horla et autres contes d'angoisse

Le horla est un livre de Guy de Maupassant. Nous pouvons retrouver d'autres nouvelles dedans. J'ai découvert ce livre dans le cadre scolaire. Cette nouvelle fantastique est légèrement angoissante, nous pouvons avoir deux avis opposés sur ce livre. Soit un avis réel qui explique les faits ou un avis irréel, surnaturel. Je vous recommande de le lire c'est un classique.
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Notre coeur

Notre cœur / Guy de Maupassant

Massival, jeune musicien, propose un jour à son ami André Mariolle, riche célibataire de trente sept ans, spirituel mais fantasque, de le présenter à une de ses amies Mme Michèle de Burne, une fort jolie femme de vingt huit ans, intelligente, amatrice de musique, et qui ne souhaite pas se remarier après avoir été fort malheureuse une première fois. Veuve, elle préfère faire de son logis un lieu de rendez-vous d’hommes agréables. Modérée dans ses audaces, elle veille avec soin à ce que l’on ne puisse la soupçonner d’aucune liaison. Tout ceux qui ont tenté de la séduire ont échoué quoiqu’ils fussent tous amoureux d’elle. « Le soin naturel ou voulu qu’elle apportait à ne jamais montrer à l’un de ses admirateurs une prédilection prolongée et marquante, l’air espiègle et dégagé de sa coquetterie et l’équité réelle de sa faveur maintenaient entre eux une amitié pimentée d’hostilité et une ardeur d’esprit qui les rendait amusants. »

L’invitation ne tarde pas à parvenir à Mariolle pour un dîner du jeudi. Les dîners du jeudi de Mme de Burne sont fort prisés et recherchés du tout Paris. Mariolle s’est déjà fait connaître par ailleurs pour être un violoniste de talent et aussi un sculpteur doué. Écrivain à ses heures, il est un cavalier et un bretteur émérite. Sympathique, il est un ami fidèle.

Echangeant rapidement des regards qui en disent long, Mme de Burne et Mariolle se retrouvent assis à l’écart des invités et Mariolle se sent flatté par l’accueil de l’hôtesse, conquis par la grâce provocante qu’elle déploie pour lui et par le charme dont elle sait l’envelopper ; il s’efforce de lui montrer cette couleur d’esprit un peu voilée, mais personnelle et délicate, qui lui attire, quand on le connaît bien, de rares mais vives sympathies. Et Mariolle ayant forcé l’éloge quant aux qualités du discours de son hôtesse, elle lui montre qu’elle n’est pas sotte. L’un et l’autre sont sous le charme.

Trois mois plus tard, Mariolle adresse une lettre à cette femme troublante, lettre qu’elle croit être une déclaration d’amour, une déclaration que Mme de Burne, sûre et fière de son charme dont elle expérimentait souvent le pouvoir pour vaincre la mélancolie chronique dont elle souffrait, attendait en souriant intérieurement tant elle avait déployé de talents de séduction que Mariolle affectait de ne point voir, avant d’être vaincu.

Mais ô surprise, c’est une lettre qui se conclut par un adieu, qu’elle lit et relit. Quelle attitude adopter alors ? De quel subterfuge va-t-elle user pour retenir dans ses filets l’homme, dont elle sait très bien qu’il est amoureux d’elle ?

Une histoire d’amour où chacun en vient à dépendre de l’autre, exerçant tour à tour une domination insatiable et sans partage ? Avec en point d’orgue une escapade enflammée au Mont Saint Michel avant que Mariolle ne s’offre au retour une garçonnière à Auteuil pour recevoir secrètement son amour.

Mais lors d’une soirée donnée par Mme de Burne, Mariolle fait une découverte qui l’amène à se demander s’il va pouvoir demeurer le serviteur reconnaissant des caprices et spectateur résigné de sa vie de jolie femme éprise d’elle-même avant tout et insatiable coquette. Un germe de peur et d’inquiétude s’installe en Mariolle dont il ne peut entraver l’accroît. Jaloux il fut du passé de cette femme, jaloux il devenait déjà de l’avenir. Il découvre qu’il est impossible de beaucoup aimer sans beaucoup souffrir. Plusieurs choix s’offrent à lui ; vers lequel pencher ?

Une rencontre fortuite va alors changer sa vie. Elle s’appelle Élisabeth.

Un roman de Maupassant au style élégant qui se déguste tel un grand cru où amour et séduction, passion et introspection se mêlent. Fréquentant la haute société, Maupassant nous décrit ici la vie mondaine de son époque et cette histoire est largement inspirée par les tourments infligés à son propre cœur par ses relations féminines et leur déloyauté. De la grande littérature qui procure un plaisir indéfinissable.

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Monsieur Parent

Monsieur Parent /Guy de Maupassant

M. Parent, encore jeune, est rentier sans emploi et sa fortune a fait d’Henriette, une jeune fille sans dot, sa femme, une femme qu’il aime tendrement mais qui est dure et sèche avec lui et pour tout dire tout à fait revêche, le gourmandant sans cesse pour tout ce qu’il fait et tout ce qu’il ne fait pas. Il aime malgré tout sa femme et surtout leur fils Georges âgé de trois ans, un enfant qui est devenu sa plus grande joie et sa plus grande préoccupation.

Julie, leur servante, qui sait beaucoup de choses, commence à devenir un danger et ce soir elle est particulièrement montée contre sa patronne car il est 19h30 et le repas est prêt mais Madame n’est point rentrée. Julie, qui a élevé M. Parent et a fermé les yeux de sa mère, pour tout dire hait Henriette ainsi que l’ami intime et familier du ménage, Paul Limousin, un ami qui sert un peu de tampon au sein du couple. Et même plus !

Devant l’attitude de la fidèle Julie qui tente de lui ouvrir les yeux, M. Parent, pathétique, songe à la renvoyer. Il ne veut pas savoir. Le drame couve surtout quand avec deux heures de retard, Henriette et Paul Limousin arrivent embarrassés face à M. Parent qui commence à comprendre qu’il a été leur dupe depuis le premier jour et imagine plein de choses, se demandant comment il se pouvait que rien ne révélât aux cœurs droits les fraudes des cœurs infâmes, que le voix fût la même pour mentir que pour adorer, et que le regard fourbe qui trompe, pareil au regard sincère.

« Paul et Henriette étaient tout près l’un de l’autre, lui grand brun, l’allure un peu vulgaire d’un beau garçon content de lui ; elle mignonne, rose et blonde, une petite parisienne mi-cocotte et mi-bourgeoise, née dans une arrière-boutique, élevée sur le seuil du magasin à cueillir les passants d’un coup d’œil, et mariée, au hasard de cette cueillette, avec le promeneur naïf qui s’est épris d’elle après l’avoir vue… »

Le drame est inévitable et la vengeance de M.Parent à l’encontre de sa femme qui lui annonce qu’il n’est pas le père de Georges, sera un plat mangé froid, quand les coupables ne seront plus sur leurs gardes.

Une nouvelle alerte et toujours bien écrite par le grand Guy de Maupassant. Un petit bémol pour la fin qui vient trop vite.

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