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Critiques de Gwladys Constant (249)
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De si beaux cheveux

Jeanne au lycée, Jeanne devant son miroir, Jeanne en famille, Jeanne dans les rues d’Orléans… est-ce la même Jeanne ? Et pourquoi se retrouve-t-elle devant un journaliste pour raconter sa vie ? Avec De si beaux cheveux, Gwladys Constant vient de produire un petit livre percutant, tout d’un bloc, en forme de coup de poing, qui ne devrait laisser personne indifférent.



Entre la photo de couverture, un crâne rasé pris de dos, et la 4ème qui affiche ces mots-clés si chers aux bibliothécaires qui cataloguent leurs livres pour les jeunes, « souffrance », « révolte », « harcèlement de rue », il y a un arc invisible, tracé et tendu sur 38 pages. Ni l’auteur ni le lecteur ne peuvent reprendre leur souffle en écoutant la confession de Jeanne. « Ecrire, disait Jules Renard, c’est parler sans être interrompu ». Jeanne, la narratrice, parle comme on écrit. En apnée. Jeanne a un besoin irrépressible de parler, depuis le geste qu’elle a posé, d’une grande violence symbolique. Dans la ronde médiatique, un journaliste ouvre une fenêtre à la petite Orléanaise, pour un bref tour de manège et elle s’y jette avec conviction, quoique sans illusion. C’est une « chance de pouvoir dire : voilà ce que j’ai subi, voilà ce que j’ai fait, voilà ce qui arrive, à moi, à d’autres. »



Jeanne d’Orléans témoigne donc pour toutes les autres Jeanne de son âge, celles qui vivent si heureuses entre collège, lycée et maison. Sauf que, entre ces deux espaces protégés par leurs codes propres, il y a la rue, où il faudrait pouvoir se glisser sans se faire voir, sans se laisser voir, car la rue est devenue une jungle où rôdent des hommes et leurs manières brutales, leurs mots crus comme des couteaux qui entrent dans les chairs pour découper les corps en morceaux et qui laissent la tête et le cœur en vrac. Il faut que ça cesse. Mettre fin à ses jours ? Non, Jeanne aime trop la vie. Mais oui, mettre fin à ces jours qui se répètent, comme des imbéciles. Jeanne va rendre sa justice, va se rendre justice, d’un geste brutal. Parce que, comme l’écrit Marguerite Duras, que cite Jeanne-Gwladys, « ce n’est pas qu’il faut arriver à quelque chose, c’est qu’il faut sortir de là où on est. »



Ce livre, inspiré d’un fait divers, touchera toutes les adolescentes, toutes les femmes. Que les garçons le lisent aussi !



Pour écouter un extrait :
Lien : http://littejeune.blogspot.c..
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De si beaux cheveux

J'ai emprunté ce roman de la collection "Court métrage" à la médiathèque. Il se présente comme un monologue et s'inspire d'un fait divers réel.

Jeanne, lycéenne, en a marre du harcèlement de rue dont elle fait l'objet parce qu'elle est jolie... parce qu'elle est une fille.

Ce qu'elle raconte au journaliste avide de sensationnel ou d'insolite venu l'interroger c'est la portée symbolique du geste de révolte qu'elle a eu un jour de "trop". C'est la revendication du droit à exister tout simplement sans se faire importuner dans les transports, sur le trajet entre l'école et le maison.

J'ai trouvé ce texte très fort et juste.
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De si beaux cheveux

Le personnage principal raconte son histoire, elle se surnomme Jeanne. Elle est belle, elle est harcelée. Ce livre montre la réalité du harcèlement. Je conseille ce livre car il n'est pas difficile à lire, il nous fait réfléchir et nous instruit sur le harcèlement. Je ne pensais pas que la beauté physique puisse être un motif de harcèlement. Pour moi, le handicap ou la laideur sont davantage des raisons de harcèlement. Anouk.
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De si beaux cheveux

Jeanne témoigne auprès d'un journaliste après un "buzz" qu'elle a déclenché. Qu'est-ce qui l'a poussée à ce geste extrême ? Pourquoi une si jolie jeune fille en arrive-t-elle à une telle extrémité ?

Un roman à la première personne sur l'image, la place des femmes dans l'espace public. Après le mouvement #metoo un très court roman pour déclencher la discussion avec nos élèves.
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De si beaux cheveux

respectée-les



Ce livre est très complexe mais quand on se met dans la peau de Jeanne c’est plus facile

Jeanne c’est son surnom au début je ne aime pas le début car il faut déjà connaître Jeanne et après l’histoire et mieux. Mais il y a beaucoup de mouvements car Jeanne c’est une fille très forte avec beaucoup de principes.

Ce livre parle surtout du sexisme et de harcèlement car Jeanne c’est son histoire et elle a était victime de tout sa. Par exemple Jeanne quand elle se fait accoster dans la rue, c’est pas gentille ment pour la flatter et la lancer des fleurs, a non! S’est plutôt des mots vulgaires comme «pétasse», «chaudasse», «t’es bonne», « vas-y tu t’appelles comment ?». Et franchement c’est pas plaisant, moi quand je l’ai lu j’ai ressenti la même douleur qu’elle et ça fait mal . Moi qui et un garçon et bah franchement les filles sont vraiment très fortes et un conseil de garçon respectée-les parce que je pense que d’être une fille c’est pas si simple.





Evan
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De si beaux cheveux

Jeanne ne se doutait pas à ce point que son acte pouvait trouver un écho plus large que son blog.

On l'avait entendu.

Le micro était tendu cette fois, la parole va pouvoir être délivrée, pour toutes les "Jeanne", connues ou inconnues de son lycée, toutes les jeunes filles insultées, offensées d'être trop belles ou trop moches.

Jeanne gardait l'anonymat, prenant le nom de son lycée mais ses amies savaient ce qu'elle avait fait, d'un coup de ciseau rageur. Les cheveux au pied, Jeanne levait le menton bien haut...

: " Si je ne suis rien, peut-être mon geste sera t-il quelque chose".

Le sous-titre est percutant et le crâne rasé de la couverture éloquent.

La formule de l'interview que choisie de prendre l'auteure Gwladys Constant, presque pamplet féministe, pour signifier que "Jeanne" appelle au respect est original. La chevelure, à l'âge ado en particulier, est une forme ostentatoire forte de féminité et de beauté. La jeune fille de 17 ans qui se cache sous le pseudonyme de "Jeanne" (voir l'explication dans le texte!) fait le sacrifice de sa jolie chevelure pour exprimer le ras le bol du harcèlement des rues, l'approche de la drague irrespectueuse et offensante pour être précis qui fait rentrer les jeunes vénus dans leur coquille. L'héroïne ouvre un blog et explique son acte militant pour être entendue, pour partager, échanger et d'ici se justifie l'interview. Le format est très court mais tout est dit, de la souffrance personnelle à l'incompréhension générale. Au travers de son personnage, l'auteure brosse une critique de la société qui s'adapte à un état de fait séculaire et l'héroïne tire ses conclusions. Elle va même au delà. Au delà des critères ostentatoires, je suis et je reste. Si le Samson de la légende perd sa virilité les cheveux coupés, Jeanne n'en reste que moins solide, forte de sa féminité ancrée, d'une beauté bien plus indéfinissable qu'une coupe à la mode et on le lui dit.

Intéressant.
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De si beaux cheveux

Un roman court et percutant. Le monologue d’une jeune femme qui explique son geste : elle s’est rasée la tête. Jeanne, c’est son prénom, nous livre un témoignage engagé de son quotidien de jeune femme. Le regard des autres, les sifflements, les moqueries, le harcèlement de rue… Pas facile d’être une femme encore aujourd’hui, quel que soit notre physique.



« Dans ce monde, le problème pour une fille, c’est même pas d’être comme ci ou comme ça, c’est d’exister. Tout court. Notre société fait en sorte que la femme ne puisse pas être satisfaite de ce qu’elle est.

Et du coup, elle veut toujours être une autre personne. Y a de quoi péter un plomb, non ? »



Avec un geste radical, Jeanne s’engage. C’est un véritable acte militant.



« Je préfère déranger plutôt qu’être dérangée. »



Féministe, De si beaux cheveux est un récit intense qui se lit en quelques minutes, mais porte à réfléchir.

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De si beaux cheveux

Un texte bref -72 pages - mais dont chaque mot, chaque phrase claque comme un acte de résistance. Jeanne, l'héroïne et narratrice du roman est de suite associée à une Jeanne d'arc des temps modernes, surtout en voyant l'illustration de la couverture qui se réfère aux images d'Epinal de Jeanne d'arc. Elle s'autorise en se rasant la tête à nous exprimer les difficultés de la condition féminine. Cette thématique à un écho d'actualité aux campagnes d'affichages chocs dans le métro. Souhaitons en tout cas que la lecture de ce récit puisse être un véritable électrochoc !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Je suis la Terre

Après les attentats de janvier 2015, Gwladys Constat décide d’écrire cette fiction où des militants écologistes se font exploser tuant de nombreuses personnes. Pourtant ces jeunes gens étaient sans histoires... Une inspectrice va mener l’enquête à travers les écrits d’une des jeunes militantes. Une façon détournée d’aborder une actualité brulante.

J’ai trouvé justement que c’était un peu trop détourné mais le livre a le mérite de parler des réseaux sociaux qui ont tendance à envenimer les situations et à propager des informations dangereuses...

Le sujet de la radicalisation et de l’endoctrinement des jeunes est un sujet important et les messages de prévention doivent toucher le maximum d’adolescents. Ce sujet est de plus en plus fréquent dans la littérature jeunesse est c’est une bonne chose. Quelle que soit la manière dont c’est traité (de façon réaliste ou imaginaire) cela permet de se poser les questions nécessaires...

Merci aux éditions Alice et à Babelio pour cette découverte.

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Je suis la Terre

Merci à Babelio et à Alice Editions de m'avoir permis de lire ce livre dans le cadre de la "Masse critique"



On est en 2018. Suite à un attentat revendiqué par un groupuscule écologique "La Terre est bleue" ,l'inspectrice Leïla enquête pour tenter de comprendre les motivations des kamikazes, notamment celles de Lucie, une brillante étudiante sans histoire. A travers les journaux intimes de Lucie, elle découvre comment la jeune fille s'est dirigée vers la radicalisation.



J'ai trouvé très originale la façon dont l'auteur traite de la radicalisation. Comme elle nous l'explique à la fin du roman, il est très difficile de traiter de ce sujet dans la littérature jeunesse. Elle prend donc le parti ici de parler de la cause écologique. Elle nous montre parfaitement à travers la construction du récit (alternance entre journaux intimes de Lucie, réactions des médias et réactions sur les réseaux sociaux) le processus de radicalisation.

C'est un récit très bien mené. Je regrette peut-être un peu que le roman ne soit pas plus long. J'aurais aimé avoir plus de détail sur la vie de cette jeune fille et ce qui l'a à agir.



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Je suis la Terre

Lucie est une jeune fille modèle, sans histoire et plutôt studieuse. Elle vit avec ses grands-parents dans une commune rurale qui a pour nom Bélouard-en-Dive. Ses parents sont morts dans un accident de voiture et c'est pourquoi elle vit dsepuis l'âge de 10 ans avec ses grands-parents.

Alors comment cette jeune fille sans histoire a-t-elle pu basculer dans la radicalisation et devenir une kamikaz, faisant de nombreux morts et blessés ?

C'est ce que tente de découvrir l'inspectrice Leïla ainsi que toute son équipe à travers des écrits de la jeune femme et un blog qu'elle tenait. Petit à petit, tout s'éclaire et on découvre que Lucie défendait la cause animale, que c'était ce pour quoi elle se battait.



L'auteure n'a pas voulu faire d'amalgame en choisissant de présenter les attentats sous forme d'écologie afin de montrer que l'extrémisme dans sa forme la plus violente n'est pas qu'une question de religion.



C'est un livre qui plaira beaucoup aux adolescents, un roman qui leur permettra de comprendre un peu mieux l'actualité de ces dernières années, de comprendre peut-être le processus par lequel passent certaines personnes pour en arriver à avoir des idées si extrémistes et violentes.

C'est d'ailleurs une fiction qui se lit très rapidement car en un peu moins de 2h je l'avais terminé. On sent d'ailleurs qu'il est fait pour les ados car il n'est pas long, c'est un peu regrettable, la fin arrive trop vite, l'auteure ne va pas dans son sujet en profondeur mais heureusement l'histoire est bien menée et se lit avec plaisir.
Lien : http://nunuchenomore.blogspo..
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Khadim, le petit Lord

Aux récits de précarité et de racisme se glissent des élans de solidarité, des envies de construire un avenir plus équitable pour tous. Avec Khadim le petit lord, dont les lignes sont parsemées de vers de Jacques Prévert, Gwladys Constant nous offre une histoire touchante et finement écrite, au thème d’actualité.
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Khadim, le petit Lord

Khadim et Koumba, sa mère, arrivent du Sénégal et vivent dans un centre d'accueil. Grâce à Edwige, ils vont faire la connaissance d'une généreuse comtesse qui abrite des personnes en difficulté dans son royaume, son vaste manoir. La comtesse leur fera également part de sa grande sagesse.



J'ai vraiment apprécié les mots justes de la comtesse pour chaque situation, cela témoigne de son esprit. D'ailleurs, il est dommage de ne pas avoir plus d'informations sur elle. Le passage où Khadim pleure parce qu'il a peur d'être chassé par son hôte était adorable. D'autant plus que la réponse de celle-ci était si rassurante, et si belle. Le fait qu'elle lui fasse découvrir sa bibliothèque, pièce qui lui est entièrement réservée, créé une certaine connivence.



Les vers de Prévert sont introduits aux moments opportuns, ils ne gênent pas l'histoire et la lecture mais reformulent le passage de façon poétique. On dirait que Khadim s'est lié à Prévert parce que ses mots siéent aux évènements de sa vie.



Je trouve que la fin est abrupte, on ne sait pas ce qu'il advient concrètement de Khadim et de sa maman. Mais elle a tout de même un sens, en effet, on commence le récit avec leur arrivée au manoir et on le finit avec le départ d'un autre personnage.



La couverture est si jolie ! On y retrouve des vers croisés dans le livre et puis, les personnages de la comtesse et de Khadim illustrent le lien qui s'est construit durant le récit. Les bourgeons et les fleurs qui les encadrent évoquent le jardin du manoir et aussi, le renouveau, la naissance d'une nouvelle vie, d'un nouveau départ pour Khadim.



C'était rapide à lire mais très agréable, par les très belles tournures et comparaisons de l'autrice.



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Khadim, le petit Lord

Khadim et sa maman, qui arrivent du Sénégal, attendent la réponse à leur demande de droit d'asile, Edwidge, militante pour la défense des sans papiers réussit à leur trouver une place chez la comtesse.

La généreuse comtesse ouvre la porte de son foyer en échange de services dans sa demeure (taxi, ménage, lessive...), chacun pouvant y soigner ses "blessures".

Khadim va y trouver une vraie famille et y puiser de la force pour lutter contre les préjugés.

Un très joli conte moderne sur les thématiques actuelles de l'immigration et de la solidarité.

Khadim et sa naïveté sont touchants, les histoires d'amour et l'amitié entre les personnages ne tombent jamais dans la mièvrerie ou la caricature grâce à la simplicité et à la poésie de l'écriture de Glwadys Constant.

De nombreuses phrases magnifiques toucheront le jeune lecteur et lui permettront de mettre le doigt sur les enjeux de notre société actuelle et feront réfléchir sur la nature humaine.

"Transformez donc votre colère en énergie pour aller de l'avant au lieu de la dépenser à vous chercher un bouc émissaire."

"Les saints attirent à eux des profiteurs, la comtesse attire à elle des dignités blessées. Elle fait appel à nos talents, à ce que savons faire, elle met à profit notre force humaine et notre volonté, elle fait en sorte que nous n'oubliions pas que nous avons notre place dans cette société, mais que nous devons la gagner."
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Khadim, le petit Lord

Khadim est arrivé en France avec sa mère Koumba après avoir fuit son pays. Alors qu'il vit dans une maternité qui sert de logement aux sans-papiers, Edwige qui s'occupe d'eux pour leur demande d'asile arrive à leur trouver une place auprès de la comtesse. Cette vieille femme accueille les personnes dans le besoin contre un service. Un qui entretien le jardin, une est sa femme de chambre, une autre sa lectrice...

Koumba va devenir le cuisinière du château et ils vont intégrer une maison accueillante et leur permettre une nouveau départ dans la vie.



Un roman qui se lit rapidement, à l'écriture poétique mais dont la fin arrive trop abruptement.
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L'étendard collégien est levé !

Un brin démago mais drôle! En tout cas, il séduit les élèves. La lecture à haute voix des premiers chapitres aux élèves permet d'obtenir attention, sourires, prêt du livre pour connaître la fin et remerciement pour la lecture!!!



A tester!!!
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L'étendard collégien est levé !

Une collégienne reprend tous les lieux communs des adultes sur les adolescents pour les démonter et montrer que les adolescents sont bien des êtres pensants. Exemples : Mange à la cantine, tu feras des repas équilibrés ; il faut que tu apprennes à t'organiser ; il faut participer en cours. L'ensemble est bien vu, et sympathique. Une révolte tout en douceur.
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L'étendard collégien est levé !

Le livre est pas mal car il est moderne , on retrouve du vocabulaire que nous utilisons comme " carrouf". C'est assez drôle tout en restant réaliste mais ce qui est moins bien c'est qu'il n'y a pas d'histoire et c'est répétitif et ce n'est pas un livre pour nous collégiens mais plus pour nos parents.

Alyssa.





Je n'ai pas aimé du tout ce livre car c'est comme des leçons à lire .Je n'aime pas .

Mathilde
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L'étendard collégien est levé !

Un petit bouquin vite lu, drôle et intelligent. Devenue le porte-parole des collégiens qui publient des bribes d’insatisfaction sur leur mur, Juliette part en guerre contre les adultes qui n’ont rien compris aux jeunes. En dix leçons de quelques pages, elle leur explique que non, les jeunes n’ont pas la belle vie, que l’adolescence, ce n’est pas forcément l’âge bête ou que manger à la cantine, ne permet pas de faire des repas équilibrés. Des vérités toutes faites que les adultes semblent véhiculer de génération en génération.

Ce court récit m’a fait sourire du début à la fin, tant j’y ai retrouvé les propos de mes élèves. Et, avouons-le, les miens aussi, parfois. J



Un petit bouquin sympa, publié aux éditions Oskar, qui vous fera passer un bon moment.
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L'étendard collégien est levé !

Juliette a quatorze ans et elle est en classe de troisième. Elle a décidé de devenir le porte-parole des adolescents, mais pas en passant par internet car elle désire être lue aussi par les adultes, afin qu'ils puissent mieux comprendre la vie des jeunes et qu'ils lâchent au passage quelques idées reçues complètement infondées. Elle profite donc de quelques jours de vacances à la campagne chez ses grands-parents pour rédiger un petit manifeste allant à l'encontre de certains préjugés :

~ A ton âge, on a la belle vie

~ L'adolescence, c'est vraiment l'âge bête

~ Vous êtes assis toute la journée

~ Il faut que tu apprennes à t'organiser

~ Mange à la cantine, tu feras des repas équilibrés

~ Les cours d'EPS sont une bonne chose

~ Ne traîne pas dans la rue, c'est dangereux

~ " Les chiens aboient, la caravane passe "

~ Il faut participer en cours

~ A ton âge, on a pas de problèmes

~ Tout ce que tu apprends en classe te sera utile un jour

Mon avis : J'ai voulu un résumé très détaillé car je pense que tout adulte se reconnaîtra dans au moins une des " idées stupides " abordées par Juliette, ce qui l'incitera peut-être à partager cette lecture avec son adolescent. Ce petit bouquin de soixante-neuf pages se lit très vite et avec le sourire aux lèvres du début à la fin : l'écriture est concise et très incisive. De l'humour bien sûr, mais pas que : les arguments de Juliette font souvent mouche et nous poussent à la réflexion. On ne peut que se souvenir de ses propres « années collège », même si, je dois bien l'admettre, les miennes sont loin derrière ! Force est de constater que les choses ne se sont pas beaucoup améliorées, je le regrettais quand mes enfants étaient collégiens, je crois que je le déplorerai encore dans un an quand mon petit-fils fera sa rentrée en sixième !

Ah, j'oubliais de vous dire, et pourtant cela me semble important de le savoir : Glawdys Constant, l'auteure, est aussi... professeur de français !

Public : à partir de onze – douze ans mais à conseiller au plus grand nombre d'adultes possible

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteure, Gwladys Constant, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.des-blogs.com/blog/20294/la_plume_et_la_page__le_blog_de_gwladys_constant.html
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