Bon roman de première lecture
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Une nouvelle région, une nouvelle maison, une nouvelle école, de nouveaux camarades
Voilà bien des défis à relever pour une petite fille ! Surtout quand ces nouveaux camarades lui demandent de leur prouver sa fidélité : elle va devoir lancer un caillou dans la fenêtre de la crocheuse d'enfants qui s'avère être sa propre grand-mère, ce que les autres bien évidemment ignorent.
Une histoire simple pleine de tendresse et de douceur avec de « petits monstres » pas si monstrueux, une belle réflexion sur les apparences et le courage
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Une belle histoire de littérature jeunesse, moins conventionnelle que l'on pourrait le penser aux premiers abords.
Ludivine, jeune fille éprise d'un chanteur, poète maudit, est une héroïne attendrissante.
Elie, à contrario, est l’archétype de cet artiste malheureux, plein de démons, beaucoup trop pleurnichard à mon goût. Je ne pense pas, contrairement à ce qui semble être la morale à ce livre, que la beauté est toujours issue du mal.
Mais cela n'engage que moi.
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L'histoire nous emmène à la découverte de deux facettes opposées du talent.
La gloire, le succès peuvent présenter un revers de médaille avec des déchirures, des doutes, des souffrances extrêmes.
Dès lors, comment peut-on aimer et accepté d'être aimé lorsque l'on vit tout entier pour son art ?
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A deux, c'est pas tout seul !
A deux, on peut se soutenir, s'aider, s'aimer.
Aimer, cela, Jérémie peut le faire.
Un bisou, des dessins tout sympas pour sa maman qui revient des courses ou vient le chercher, des « je t'aime plus que le chocolat, et ma BD préférée, tu sais ! ».
A deux, selon Jérémie, la vie est plus simple, plus facile, moins coûteuse, bref !
Selon Jérémie, dans la vie, il faut être à plusieurs, c'est certain. Mais des plusieurs, grands !
Un Jérémie de six printemps et une maman qui pense être à l'Automne de sa vie amoureuse, ça fait un et demi apparemment.
Pire, un Jeremy, ça compte pour du beurre, enfin, une demi-plaquette toute riquiqui. Ça ne gagne pas de sou, c'est costaud comme un Jérémie de 6 ans gonflé aux corn-flakes face aux petites factures à envoyer. Et puis, Jérémie, il a ses devoirs à faire, les copains.
La solution, c'est peut-être de trouver un "un", enfin un deuxième pour cajoler pour sa maman, la soutenir et être un super papa. Pas vraiment en remplacement, juste un nouveau.
Là dessus, Jérémie a une petite idée, les célibataires ne manquent pas dans son immeuble et autour.
Une petite annonce pour venir rencontrer la promise et ding-dong, l'amour sera à sa porte.
C'est maman qui va être contente !
: « Gwladys Constant parle du bonheur des enfants dans l'épanouissement des papas et mamans. Cela est vu à hauteur de bouts de chou, comme ils pourraient le ressentir, le vivre et vouloir le résoudre avec leur candeur et leur bonne volonté maladroite.
Avec « La grande-famille des tout-seuls », l'auteure nous fait sourire avec cette vision du monde décrite qui entoure ce petit Jérémie, vivant paisiblement dans son petit quartier de banlieue. Les castings vont bon train du rez de chaussée au dernier étage, et autour, le petit héros passe au crible les qualités et les petits travers de Omar l'épicier, Stéphane le Plombier qui le laisse fouiller dans sa boîte à outils, Pascal le maître des CM1- pratique pour faire des calculs et payer les factures-, le Docteur Cachiat le médecin de famille- on est parfois malade, cela peut servir!- et enfin, son challenger, son grand copain « adulte» Mamadou.
L'amour ne se commande pas et Jérémie comprendra qu'il est inapproprié et compliqué d'entrer dans les histoires d'adultes, avec toute la bonne intention dont il voulait faire preuve.
On est touché par sa tendresse pour sa maman un peu super-occupée, débordée et esseulée.
Ses observations du monde des adultes sont drôles, on ne s'ennuie pas sur ces quelques pages qui expliquent certaines réalités avec tact, les enfants sont de vrais détectives et nous regardent, sont sensibles à nos petits tracas, nos petits bonheurs.
Jérémie inverse les rôles et sa maman lui redonne sa liberté, l'insouciance auquel il a le droit.
Mais comme dit Tata Ghislaine, avec les amis, la famille, les chouettes voisins, c'est pas deux mais c'est pleins d'amour et ça, ça compte !
Sympa et très accessible pour de jeunes pré-ados lecteurs !
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Pas forcément très emballée par le début, j'ai quand même bien apprécié la lecture de ce récit. J'ai souri plusieurs fois, rit une fois. Et j'ai trouvé J. très touchant.
Un moment de lecture agréable.
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Un tout petit petit livre (52 pages) mais qui aborde le sujet de la première fois avec beaucoup de justesse, sans niaiserie ni vulgarité. Un roman court parfait pour les jeunes qui boudent la lecture à l'âge où les rencontres et les expériences se multiplient et que la solitude fait un peu peur. J'ai beaucoup aimé la tonalité de ce livre facile à lire et écrit à la première personne et dans lequel le lecteur est porté au gré des pensées de Crystal et de ses questionnements sur l'amour, l'amitié et le sexe.
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Crystal n'est pas très bien dans sa peau. Elle pense être beaucoup moins belle que ses copines,se dévalorise. Apparemment, elle est aussi la seule à ne pas avoir sauté le pas, à "ne pas l'avoir fait". Ce soir c'est décidé, elle le fera avec Jordan. même si c'est un pis aller.
On suit les affres de cette lycéenne au cours de la journée fatidique. Je pense que c'est bien vu même si je n'ai rien retrouvé de mes propres émotions et la fin est rassurante.
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Crystal n'est pas sûre d'aimer Jordan ni même d'être vraiment attirée par lui. Et pourtant, ils ont décidé qu'ils allaient "le faire" ce soir, après trois semaines de relation. Crystal est persuadée qu'étant donné son physique peu généreux, elle n'aura plus jamais l'occasion de revivre cette expérience. Et puis, elle ne veut pas paraître bête à côté de ses copines qui l'ont toutes déjà fait.
J'ai beaucoup aimé toutes ses réflexions qui sont le reflet de nombreux préjugés ou a priori qu'ont les adolescents, ses interrogations, et finalement une fin tout en nuances, fine et qui a laissé planer un sourire dans mon esprit. Un beau petit roman.
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Plongée dans le quotidien d’un auteur de contes. Ce n’est pas toujours un métier facile, surtout quand on a des personnages ou des objets qui ont beaucoup de revendications et qui tiennent à être entendus ! Le château se plaint qu’on ne lui consacre qu’une malheureuse ligne dans l’histoire, alors que, se défend-il, les châteaux sont tellement majestueux et beaux que ce serait leur faire insulte. Soit, l’auteur n’est pas contrariant et a à cœur de satisfaire les doléances de ses protagonistes. Mais tout le monde va y aller de sa petite touche : la princesse, le meunier, et même une chaumière…
Ce petit roman illustré est très bien réalisé. On y retrouve les ingrédients des contes classiques, avec quelques clins d’œil glissés par-ci par-là. Un bon moment de lecture qui peut inciter les enfants à créer des histoires sur le même principe.
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