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Critiques de Gyles Brandreth (195)
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Oscar Wilde et le cadavre souriant

Troisième tome des six livres concernant Oscar Wilde.



Ce récit se présente comme un récit antérieur de dix ans à tous les autres, adressé à Arthur Conan Doyle et ayant trait aux années où Oscar Wilde, jeune poète commençait à se faire connaître notamment grâce à son excentricité vestimentaire.

Après une série de conférences aux États-Unis, Oscar accepte d'aider Edmond La Grange à monter Hamlet dans son théâtre à Paris. Au moment de l'arrivée du paquebot en Angleterre, le cadavre de Marie-Antoinette, la chienne de Mme La Grange mère est retrouvée enterrée dans l'une des malles d'Oscar... Premier meurtre d'une longue série.

Une fois à Paris, Oscar travaille avec acharnements Hamlet ; il fait également la connaissance de Robert Sherard ,son futur meilleur ami et biographe. Le théâtre est malheureusement vite endeuillé suite à la mort de Traquair Washington, l'habilleur d'Edmond La Grange ... Accidents ? Suicides ? Meurtres ?





Cette série est un vrai plaisir à lire bien que dans ce dernier livre, j'ai trouvé que la première partie du livre (Oscar Wilde aux États-Unis jusqu'au meurtre de Traquair) manquait de vitalité dans le récit, voire décevait comparativement aux précédents ouvrages. L'intrigue policière ne prend vraiment sa place que tardivement dans le récit avec un final vicieusement pensé : nous avons en effet à la fin, au chapitre 27 la version officielle des faits... et l'épilogue qui nous dévoile une autre vérité. Le lecteur ne peut que savourer ce coup de théâtre machiavélique et apprécier les rouages de toute l'histoire. Des mobiles purement machiavéliques et tordus !!! 😈 J'ADORE !!!!💕





Parlons maintenant de l'autre aspect de cette série : le Paris vécu par Oscar Wilde. Un Paris décadent où le théâtre tout en étant réprouvé est apprécié ; où les acteurs sont excommuniés mais adulés par les nobles et le peuple. Un Paris de la débauche qu'elle soit dans les mœurs avec des salles de la mort où contre quelques sous, n'importe qui peut regarder des pauvres ou des handicapés dans une pièce et, où la mort attire le chaland dans les morgues comme au spectacle. Un Paris du spectacle macabre !





Ce troisième volet n'est pas mon préféré (j'avais adoré le second : Oscar Wilde et le jeu de la mort) en raison du temps que met l'action en elle-même pour se mettre en place. Par contre, le final compense amplement ce désagrément. Qu'ajouter de plus si ce n'est que vous avez en une série merveilleusement écrite à la fois le côté ludique en menant une enquête ... et le côté éducatif à la fois historique et biographique. Et tout cela pour le même prix !!! 😛



Lecture du quatrième tome pour bientôt : Oscar Wilde et le nid de vipères. Quand c'est bon, pourquoi se priver. ❤️
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Oscar Wilde et le nid de vipères

Quatrième livre de la série Oscar Wilde dont l'intrigue est cependant antérieure à celle d'Oscar Wilde et le jeu de la mort (livre 2).





1890, la duchesse d'Albermale organise un dîner où sont conviés entre autres les Altesses Royales le Prince de Galles (son amant) et son fils Albert Victor ainsi que divers notables et personnages célèbres dont Oscar Wilde. Une soirée qui se clôture par la mort de la duchesse dans des conditions douteuses et assez scabreuses : en effet, cette dernière est retrouvée à demi nue, étranglée, portant des marques d'incisions sur la poitrine et deux perforations au cou.😧

Oscar Wilde est mandé par le Prince de Galles afin de faire toutes les lumières sur ce crime avec l'aide de son Dr Watson : Robert Sherard, d'Arthur Conan Doyle et de Bram Stoker. Une enquête qui conduira nos enquêteurs dans les secrets des alcôves royales britanniques, les balbutiements de la neurologie avec Charcot. Le temps presse puisque la duchesse d'Albermale ne sera pas la seule victime… et le meurtrier semble bien décidé à poursuivre ses actes.





Gyles Brandreth nous propose une enquête non pas relatée de manière linéaire mais sous la forme d'un dossier détaillé mêlant articles de presses, extraits de journaux des différents protagonistes, télégrammes, courriers, qu'Oscar Wilde accepte de relire dix années après les faits alors qu'il n'est plus le grand poète adulé mais comme un être fini après avoir passé deux années en prison. Le résultat est indéniablement réussi. 👌 Encore une fois, Gyles Brandreth a su proposer une enquête menée par Oscar Wilde avec une mécanique narrative renouvelée narrativement parlant.





L'intrigue policière est vicieusement élaborée et garde le lecteur en haleine du début à la fin avec un énorme clin d’œil à Jack l’Éventreur. 😈La manière dont l'enquête est menée permet à chaque instant au lecteur de découvrir de nouveaux mobiles, de nouveaux accusés et de partir sur de nombreuses théories et pistes; bref, de rendre le lecteur captif et prisonnier des découvertes d'Oscar Wilde. Une enquête passionnante notamment en raison des différents éléments abordés que sont la gentry de l'époque, la royauté, la passion médicale pour les études de Charcot (plus particulièrement, l'hystérie) mais aussi les rumeurs qui couraient à l'époque concernant l'identité de Jack l'Éventreur.





L'autre grand élément sont les personnages : nous avons ici deux Oscar Wilde : lors de la préface, nous avons la description d'un Oscar Wilde qui n'est plus personne, physiquement au plus mal, exilé et abandonné de ses « amis »… et, en opposition, l'Oscar Wilde dynamique, jovial menant l'enquête retracée dans les documents par son ami Robert Sherard dix ans auparavant seulement. Deux époques, un homme mais le lecteur ressent cette déchéance.

Les autres personnages intervenant comme Bram Stoker qui commence à avoir des idées pour son Dracula ; Arthur Conan Doyle qui est en totale contradiction avec son personnage fictif Sherlock Holmes c'est-à-dire coincé, introverti, facilement ébranlé par la peur du scandale… alors que son personnage ose tout.





Le côté « roman policier » de cette série permet également de découvrir ou redécouvrir la vie d'Oscar Wilde, son apogée et sa déchéance. Certes le tout est quelque peu « schématisé » en ne se concentrant que sur des éléments généraux de la personnalité de cet auteur mais, le lecteur ne peut qu'avoir envie d'en découvrir plus.



Parlons enfin du cadre historique de ce roman. Le contraste est plutôt intéressant entre une société monarchique, prête à tout pour protéger son roi et les prémisses de la science qui permettent de nombreuses dérives. La « découverte » de l'hystérie par Charcot en est un bon exemple : une maladie qui ne touche bien évidemment que les femmes puisqu’elles sont considérées à l’époque comme des êtres faibles et sans grande intelligence. Les expériences menées par différents scientifiques afin de prouver cette pathologie font frémir. 😱



Pour conclure : un roman policier et biographique magistralement pensé et élaboré. Une enquête des plus complexes permettant au lecteur, une découverte à la fois passionnante et effrayante des mœurs, us et du quotidien de l'époque. Le lecteur ne peut qu'en redemander. 💙💚💛❤️
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Ce livre est le premier tome de la série mettant en scène Oscar Wilde et Robert Sherard menant des enquêtes policières.





Dans ce premier opus, Oscar Wilde découvre le corps de Billy Wood gisant au milieu de bougies et d'encens dans une pièce. Pris de panique, il s'enfuit puis, raconte tout à son ami Sherard et Conan Doyle. Une fois arrivé sur les lieux, le corps n'est plus là, la pièce est propre.... Ceux-ci lui conseillent d'en faire part à la police et, notamment à l'inspecteur Aiden Fraser (un ami de Conan Doyle). L'enquête débute....





J'ai toujours une crainte quand je vois le nom d'un auteur associé à un livre si celui-ci n'est pas une biographie. Eh bien, après la lecture de ce premier volet des aventures d'Oscar Wilde relaté par Robert Sherard, je suis sans hésitation emballée et séduite. J'ai adoré les allusions à l'oeuvre d'Oscar Wilde, à sa vie, à ses penchants. Ajouté à cela un récit où l'on côtoie Arthur Conan Doyle qui commence à se faire connaître après la publication de "Une étude en Rouge" et Sherard, l'un des meilleurs biographes d'Oscar Wilde et vous serez séduits.





En ce qui concerne l'intrigue, c'est purement un mélange de Sherlock Holmes dans les grandes lignes où Sherard incarne Watson avec, dès le début du livre l'annonce que ce récit n'a pas pu être publié en son temps pour ne blesser personnes ; Oscar Wilde en Sherlock Holmes dandy et maniéré et Arthur Conan Doyle ici en tant que donneur de réplique et s'inspirant d'Oscar pour son personnage. de nombreux éléments rappellent Sherlock Holmes, que cela soit l'intrigue mystérieuse, la présence d'espion d'Oscar Wilde qui rappelleront les enfants qu'utilisait Sherlock dans ses enquêtes, les faux-semblants, les déductions....

La seconde inspiration vient un peu d'Agatha Christie avec un final grandiose où Oscar Wilde réunit tout le monde pour relater les faits et résoudre l'énigme.





L'enquête est prenante et assez bien ficelée. J'avais déjà une idée de suspect dès la moitié du livre et Gyles Brandreth a su m'étonner en me donnant raison et tort !! ^^ Oui j'avais trouvé le suspect mais pas pour le bon meurtre. Vicieux cet auteur !!! L'écriture est fluide sans descriptions lourdes. Cela se lit avec plaisir.





Comme toujours avec ce type de série, le cadre historique est merveilleusement décrit. Nous avons ici une Angleterre victorienne très puritaine où l'homosexualité est interdite et où, les grands de ce monde qu'ils soient politiques ou religieux trouvent le moyen de contourner le système pour assouvir leurs penchants.





Pour conclure, totalement conquise par ce premier livre même si Oscar Wilde est caricaturé voire réduit à quelques grands éléments de sa vie. En terminant ce livre, on éprouve l'envie de découvrir ou redécouvrir les écrits de cet auteur. J'ai apprécié l'utilisation que fait Gyles Brandreth de Sherlock Holmes pour apporter une dynamique à son récit. J'espère que le prochain opus confirmera cette impression....
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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Second opus des enquêtes d'Oscar Wilde et sans hésitation.... UN RÉGAL !!!!



Dans ce second tome, Oscar Wilde organise un dîner avec quelques amis à son club Socrate. Lors de ce repas, Oscar propose à chacun de jouer au jeu de la mort : pour cela, chaque convive doit marquer sur un bout de papier le nom d'une personne qu'il aimerait voir mourir. Aux autres ensuite de trouver qui a désigné telle ou telle personne. Ce jeu au départ ludique et amusant se transforme dès le lendemain matin en faits : la première victime désignée est retrouvée brûlée vive, le surlendemain, le second est retrouvé mort dans son lit et le troisième est assassiné et déplumé :P (ah oui... le troisième est un perroquet). Oscar décide de mener l'enquête avec l'aide d'Arthur Conan Doyle, Bram Stoker... sachant qu'il fait partie des futures victimes désignées, ainsi que son épouse Constance...





Avec les séries, la crainte est d'être déçue puisque nous avons comme comparaison le premier livre. Là, ce n'est pas du tout le cas... au contraire, ce tome 2 "Oscar Wilde et le jeu de la mort" est sans hésitation le meilleur des deux.

L'intrigue proposée par Gyles Brandreth est un jeu de déduction, de recoupement de faits afin de trouver le ou les coupables. L'auteur s'amuse sciemment avec le lecteur le conduisant sur une piste avant de tout nous dévoiler. C'est purement machiavélique et bon.

Comme toujours, nous sommes gâtés en ce qui concerne les personnages de ce livre : entre Oscar Wilde le Mycroft-Sherlock Holmes de ce récit, Arthur Conan Doyle, Bram Stoker, le lecteur est envoyé dans le passé pour un moment fabuleux.





Une intrigue à couper le souffle avec des meurtres machiavéliques.... mais par-dessus tout, un grand bravo à Gyles Brandreth qui, au travers de ce livre (et des autres de la série permet au lecteur de manière intelligente de découvrir un petit aspect de la biographie d'Oscar Wilde. Très rapidement, ce n'est plus un nom mais un être vivant qui prend forme dans notre esprit.

Gyles Brandreth a su apporter une dimension passionnante à Oscar Wilde en lui donnant un peu de la personnalité de Sherlock Holmes et l'attitude dilettante de Mycroft Holmes. Nous retrouvons au sein du livre de multiples allusions ou emprunt à l'oeuvre de Doyle comme le nom du Club Socrate (Diogène dans l'oeuvre de Conan Doyle), des échanges entre l'auteur de Sherlock et Oscar où il fait part de sa lassitude à écrire encore un Sherlock Holmes et son désir de passer à autre chose. On se régale et on en redemande !!!



Ce roman propose également une immersion dans le Londres de la fin du XIXe. Gyles Brandreth nous fait découvrir des problèmes de société dont on parle peu aujourd'hui comme la mort de femme au sein de leur foyer après combustion de leurs vêtements trop longs et larges.... les prémisses des règles que Queensberry instaurera pour faire de la boxe un sport moins barbare... Ne parlons pas des mœurs en vigueur comme l'interdiction de l'homosexualité condamnée par une loi spécifique, les disparités flagrantes entre les riches qui dépensent en heure ce que gagne un pauvre en 3 mois.





Pour résumer : ce livre est sans hésitation à lire. Je suis complètement charmé par cette série. ^^
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Oscar Wilde et les crimes du Vatican

Cinquième livre de la série Oscar Wilde qui peut cependant être lu indépendamment des autres.





Arthur Conan Doyle est au bord du burn-out. Son personnage de Sherlock Holmes a un tel succès qu'il reçoit de nombreuses lettres au nom de ce dernier lui proposant des enquêtes, des expositions… L'auteur, lui est juste une entité invisible. Afin de répondre à tout ce courrier, Arthur a donc décidé de prendre quelques jours de vacances loin de son épouse. Oscar Wilde le prend en pitié et décide de l'aider dans sa correspondance jusqu'au moment où l'une des lettres ne se distingue par son contenu : une main embaumée. En fouillant le reste du courrier, cette découverte est complétée par un doigt portant encore une bague et une mèche blonde. Seul indice, un timbre du Vatican. Il n'en faut pas plus à Oscar Wilde : on oublie le courrier et en route pour le Vatican !





Dans cet ouvrage, l'intrigue policière peine à se mettre en place et ne débute réellement qu'au bout d'une dizaine de chapitres. Cependant, même à ce moment-là, l'enquête n'accroche pas énormément le lecteur en raison des divers protagonistes, d'un crime mêlant passé et présent et par-dessus tout, des divagations que prend le personnage dans le récit. Le crime passe rapidement au second voire troisième plan. La lecture n'est cependant pas désagréable mais pour l'aspect « policier », on repassera. Sans compter, qu'après la lecture du second tome : Oscar Wilde et le jeu de la mort, j'attendais énormément de ce nouvel opus.





Une enquête dans le monde du Vatican où le thème central est : les faux-semblants. Des personnages atypiques avec Mrs English, demoiselle au passé mystérieux ; le Dr Mort qui n'hésite pas à aider les patients à rendre leur dernier souffle…





Malgré cette déception concernant l'enquête, c'est toujours un plaisir de découvrir sous forme romancée et vivante deux auteurs illustres : Arthur Conan Doyle et Oscar Wilde. Dans cet ouvrage, Gyles Brandreth arrive à nous transmettre l'idée que ces personnes illustres étaient avant tout des êtres humains avec des envies, des déceptions comme nous tous. Nous suivons dans cet ouvrage notamment la lassitude qu'éprouve Arthur Conan Doyle a voir son personnage de Sherlock Holmes prendre de l'ascendant sur lui : les lecteurs ne cessent de lui demander des aventures de ce héros sans se préoccuper des autres ouvrages qu'Arthur a pu écrire. Nous découvrons ainsi les raisons qui l'ont poussé à tuer Sherlock Holmes. En ce qui concerne Oscar Wilde, Gyles Brandreth nous offre ici un portrait étonnant où il n'est pas question de l'homme scandaleux se moquant du quand dira-t-on mais de l'homme instruit, pieux, voire même mystique. Ce livre permet également de prendre conscience du détournement de certains de ses « amis » afin de protéger leur carrière…





Oscar Wilde et le meurtre du Vatican n'est pas le meilleur livre de la série mais le lecteur trouvera toujours plaisir à suivre nos deux protagonistes dans leurs aventures.
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Oscar Wilde et le mystère de Reading

Sixième et dernier livre de la saga Oscar Wilde. Ce livre peut cependant être lu indépendamment des autres tomes. Ce qui d'ailleurs est un vrai plus qu'apporte cette série.







Oscar Wilde après toutes ses turpitudes est rattrapé par la justice et condamné pour comportement immoral aux travaux forcés pendant deux ans. Conduit dans un premier temps à Newgate, puis Petonville puis Wandsworth où le gardien Braddle lui voue une haine indicible avant de mourir devant lui officiellement d'un arrêt cardiaque, le voilà arrivé à Clapham Junction et plus précisément dans la geôle de Reading. Manque de chance ou aléas de la vie, son nouveau gardien n'est autre que le frère du gardien Braddle et ce dernier est bien décidé à lui en faire baver. Événement étrange, Braddle frère fait une chute d'une passerelle juste devant la cellule d'Oscar Wilde, qui entre-temps n'est plus appelé que par le numéro de sa cellule : C 3.3. Ptard, le révérend Friend est agressé par un autre condamné. Bien qu'enfermé en prison avec interdiction de communiquer, Oscar mène petit à petit son enquête et commence à échafauder la solution à ces incidents malencontreux.







Ce dernier opus est sans hésitation le plus fort en émotions. Nous découvrons au travers du récit d'Oscar Wilde son séjour en prison dans les années 1890. Dans un premier temps, Oscar semble abattu par sa condamnation et les règles de son incarcération assez drastiques puisque pour les autorités, le prisonnier n'existe plus en tant que personne mais en temps que numéro. Cela se caractérise par l'obligation pour les prisonniers de porter un masque, de ne pas communiquer entre eux.Le règlement au sein de ses geôles est tel que la moindre incartade entraîne une punition allant de l'isolement avec pain sec et verre d'eau au coup de fouet. Gyles Brandreth a ensuite fictionné le tout en y ajoutant cette intrigue policière qui en quelque sorte redonne ses notes de noblesse à Oscar en lui permettant de focaliser son esprit sur une énigme.







En ce qui concerne l'intrigue, au départ, je me demandais comment un livre relatant le séjour du personnage principal en prison aurait pu être aussi vivant et palpitant que les cinq autres livres de la série. En effet, dans les précédentes enquêtes Oscar Wilde ne cesse de se déplacer, de brasser de l'air afin de résoudre une enquête. Là, enfermé dans une cellule d'à peine 6 mètres, le doute était permis. Le challenge est plutôt réussi puisque Gyles Brandreth a su jongler avec les différents protagonistes comme le Docteur, le Réverend, les gardiens et les autres prisonniers pour apporter de la consistance au récit.



Comme pour les précédents volumes, ce récit est relaté par Oscar Wilde qui ici s'adresse à un certain Dr Quilp désirant écrire un livre racontant son séjour en prison. Petit à petit, nous nous retrouvons plongés dans cette atmosphère carcérale au travers du regard parfois horrifié de Wilde. Puis, plus le récit avance, plus le lecteur commence à se poser de nombreuses questions sur cette série de meurtres, sur les autres protagonistes dont notamment les autres prisonniers comme le nain, l'hindou ou l'empoisonneur au nom imprononçable de Atitis-Snake. La fin du livre ne vous étonnera pas si vous avez suivi le récit avec attention. Personnellement, j'avais vu venir les choses.







Globalement, une série pseudo policière et bibliographique permettant de découvrir ou redécouvrir ce grand homme d'Oscar Wilde. Un homme décrié pour ses tendances sexuelles, adulé pour son génie et qui pourtant ne peut laisser indifférent. Gyles Brandreth a su avec cette série rendre humain et vivant cet homme grandiose qui a côtoyé les plus grands de son temps comme Victor Hugo, Proust avant de finir pauvre comme Job loin de son pays et de sa famille.

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Oscar Wilde et le nid de vipères

Et si Conan Doyle s'était inspiré d'Oscar Wilde pour faire créer la perspicacité de son Sherlock Holmes ?



En tout cas une chose est sure c'est qu'Oscar Wilde et Sherlock Holmes sont de sacrés limiers.



Un tome 4 toujours très plaisant, avec une lecture fluide et addictive. Il faut dire que prendre Wilde comme héros est sans nul doute une idée de génie car ce personnage reste intriguant et incroyablement sympathique.



Le suspens est au rendez vous, même si on se doute assez tôt de qui est l'assassin. Par contre en aucune manière on ne connaît les causes des assassinats... et rien que pour cela ça vaut la peine de lire ce roman.



Et puis j'avoue avoir une amitié particulière pour les personnages qui sont connus et que j'ai côtoyé assez souvent au long de mes lectures. Y ajouter Bram Stocker fut la cerise sur le gâteau.



Une petite série qui ne paye pas de mine mais qui est un pur régal

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Oscar Wilde et le cadavre souriant

J'aime bien ces séries d'Oscar Wilde. C'est une lecture reposante pleine de bons mots, bien sympas comme je les aime.



Je pense que Gyles Brandreth a eu une formidable idée de combiner policier avec cet extravagant personnage. Je me régale a chaque fois même si je trouve ce tome un peu en dessous des précédents. Oscar est tel que je me l'imagine. Une intelligence hors norme tout en gardant une identité décalée par rapport aux normes de l'époque.



Si ma lecture a été agréable, le scénario m'a un peu freinée car malheureusement il est un chouia trop prévisible. Bien entendu malgré cela, je lirais très certainement avec plaisir la suite des aventures d'Oscar Wilde.



J'ai aussi apprécié la note de fin faite par l'auteur car hormis les remerciements d'usage il étale bons nombres de titres d'ouvrages retraçant la vie du célèbre écrivain que je me suis fait une joie de noter , afin de découvrir plus en profondeur cet homme. J'espère juste pouvoir en trouver une bonne partie en Français.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Avec ce roman léger et pétillant comme un champagne j'ai passé de bien agréables moments en compagnie de trois gentlemen assez extraordinaires: Oscar Wilde et Conan Doyle, les deux irlandais et Robert Scherard, un peu moins illustre et néanmoins journaliste et écrivain, proche ami d'Oscar et pur londonien(il fallait bien qu'il ait quelques défauts!).

Oscar se trouve confronté fin août 1890 à un terrible assassinat mais le cadavre du jeune homme disparaît mystérieusement, un meutre sans cadavre voilà une affaire pour le père de Scherlock Holmes! Mais ce dernier délègue à un ami fraîchement nommé à Scotland Yard.

Où nous parcourons le Londres de cette fin de XIXème siècle alors que la fée électricité commence à pointer son nez. Mais l'enquête paraît presque secondaire face à la compagnie d'Oscar Wilde, son humour à nul autre pareil et son grand appétit des bonnes choses de la vie.

Il nous embarque pour un court séjour à Paris où notre chère tour Eiffel vient juste de s'inviter dans le paysage de notre capitale. Le plus parisien des irlandais s'y est installé à la fin de sa vie et on peut lui rendre hommage au Père Lachaise...

Mais revenons à notre affaire, l'enquête quoique secondaire surprendra cependant le lecteur.

Laissez vous embarquer par ce roman très bien écrit, il vous ravira et vous donnera sans doute envie de relire le portait de Dorian Gray!

L'auteur semble en tous cas avoir ressuscité Oscar le temps d'un roman, petit clin d'oeil à l'homme épris de la jeunesse (il portait le deuil le jour de son anniversaire), lui octroyant un moment d'éternité mais dans ce domaine l'auteur Wilde y a pourvu car son œuvre est intemporelle.
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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Une vraie jubilation, ce livre! Prêts pour une promenade londonienne en cette fin 19ème siècle, en compagnie du génial Oscar Wilde? Allez, en route!



C'est la première enquête de Gyles Brandreth que je lis, la deuxième dans l'ordre, et on identifie tout de suite que l'auteur est un passionné de notre dandy irlandais. Mêlant faits biographiques réels et invention policière, il nous emmène dans l'univers mouvementé et excentrique d'Oscar, parsemant avec malice les conversations de ses célèbres aphorismes. Nous sommes en 1892. Il connaît un grand succès avec sa pièce de théâtre " L'éventail de Lady Windermere " . Avec ses amis, il se réunit pour un dîner dans un hôtel, et propose un jeu macabre: chacun doit désigner sur un papier, qui sera ensuite tiré au sort, une personne qu'il aimerait tuer...



Mais le jeu se révèle être pris très au sérieux par un mystérieux criminel qui s'évertue à envoyer ad patres presque toutes les victimes désignées. Conan Doyle a beau faire partie de ses proches, ce n'est pas lui qui mènera l'enquête mais bien Oscar, qui observe tout et en tire des conclusions, un Hercule Poirot avant l'heure, mais nettement moins discret, avec ses vêtements aux couleurs vives et sa propension à boire du champagne, du bourgogne blanc à longueur de journée...



J'ai suivi avec plaisir ses déambulations à travers Londres, et retrouvé parfaitement exprimés son goût des réparties, sa vivacité d'esprit, son audace, j'ai observé en sa compagnie cette fin de siècle bien restituée. L'auteur connaît vraiment tout de sa vie et c'est malin de sa part d'opter pour un narrateur interne, un ami d'Oscar Wilde, qui a vraiment existé, Robert Sherard, cela donne plus de finesse et de piquant au récit. Superbe idée de faire jouer à Oscar les détectives, je suis sûre qu'il aurait adoré !



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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Cette histoire débute le 31 août 1889 lorsque Oscar Wilde entre dans une modeste petite maison et se trouve face au cadavre d'un jeune homme de 16 ans, étendu nu sur le sol, la gorge tranchée, entouré d'une demi-douzaine de chandelles aux flammes vacillantes. Le lendemain, Oscar Wilde raconte sa macabre découverte à ses deux amis, Robert Sherard et Arthur Conan Doyle ; ce dernier invite Oscar Wilde à aller faire une déposition à Scotland Yard auprès d'une de ses connaissances, l'inspecteur Aidan Frazer. Gyles Brandreth raconte l'enquête que mène Oscar Wilde en compagnie de son meilleur ami Robert Sherard. L'auteur réussit à maintenir le suspens quant au dénouement de l'enquête jusqu'à la fin du roman.

À la fin du livre, des condensés biographiques d'Oscar Wilde, d'Arthur Conan Doyle, de Robert Sherard et de Gyles Brandreth se révèlent intéressants.

Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles est le premier d'une série que j'ai l'intention de continuer. À lire !
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Oscar Wilde est un auteur que j'aime beaucoup alors le voir en personnage dans un roman, c'est forcement intriguant. Ayant terminé ma lecture, je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pas l'avoir lu avant. En tout cas ce premier tome d'une saga policière est vraiment prometteur.



Mais de quoi est-il question ? Et bien prenait un roman de Arthur Conan Doyle, dont le héros serait Sherlock Holmes, remplacer ce dernier par Oscar Wilde, et Watson pas Robert et cela donne Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles. Bon c’est un peu simpliste comme résumé. Oscar Wilde et son ami Robert vont être confronté a une sordide histoire de meurtres et vont se lancer dans une enquête passionnante. Alors petit conseil quand même, accrochez-vous car la première moitié est très bien écrite mais un peu plate niveau action, l'intrigue se met doucement en place. Mais après cela, impossible de lâcher le livre.



Pour une fois, je suis même fière de moi, j'ai réussi a résoudre l'enquête en parti et a trouver un coupable, chose qui ne m'arrive jamais (oui oui je suis très mauvaise enquêtrice !)

Gyles Brandreth est un auteur parfaitement inconnu pour moi, mais je suis vraiment conquise par son style. Le récit est très fluide et très bien documenté. On plonge au cœur de Londres a la fin du XIXe siècle avec le plus grand plaisir.



Maintenant il me tarde de lire la suite des aventures Oscar Wilde détective a ses heures perdues.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Si mon plus grand vice est de suivre Sherlock Holmes dans ses enquêtes, je n'ai jamais dédaigné suivre les pas d'un autre enquêteur.



Tant que meurtre il y a, l'enquête me comblera. Alors, suivre Oscar Wilde dans une enquête, tout en croisant la route de Conan Doyle et de Bram Stoker... What'else ?



De plus, le quatrième de couverture était alléchant : Oscar Wilde propose à ses amis une curieuse activité pour les distraire : "le jeu de la mort". Chacun inscrit sur une feuille le nom de la victime de son choix et aux participants de deviner qui veut tuer qui.



Quand la Mort commence à frapper les victimes potentielles dans l'ordre exact où elles ont été tirées, le drame succède à la comédie...



Mon impression ? Cette deuxième enquête s'est avérée plus palpitante que la première (qui était bonne, je précise, mais qui durait plus longtemps dans le temps).



La différence, c'est que dans cette aventure, les morts se succèdent à un rythme effréné ! Mais toutes sont-ils d'origine criminelle ? Meurtres ou bien morts naturelles ? Accident ? Suicide ? Hasard ? Des morts pour en masquer une seule ?



Toutes les hypothèses sont permises autour de ses morts ou disparitions plus qu'inquiétantes.



Pour l'un deux, j'avais eu de gros soupçons sur un auteur potentiel, mais ne voulant pas me gâcher le plaisir, j'ai fait semblant de rien.



Ensuite, un détail dans une attitude a allumé les feux d'alarme. Malgré tout, je ne voyais pas bien les implications avec tout le reste et je pensais que la solution serait bien plus complexe qu'une tentative de "noyer le poisson".



"Mais qu'est-ce qui pourrait pousser les lecteurs à avoir envie de découvrir cet auteur ?", me demandez-vous...



Et bien, l'auteur a du talent, un certain talent et un talent certain, même, pour :

1. Ne pas m'avoir ennuyé durant les 460 pages, bien que l'enquête avance à son rythme;



2. Mélanger avec maestria la fiction des crimes avec la réalité de trois auteurs ayant existé (Wilde, Doyle et Stoker), d'un peintre (Wat Sickert qui fut accusé d'être l'Éventreur par certains), sans que l'on ait l'impression que tout cela n'est qu'un roman;



3. Me faire apprécier Oscar Wilde au-delà de tout. Il est pétillant, énergique, dispensateur de bons mots, fantasque, et excellent enquêteur. Oui, l'auteur l'a étudié et il nous le restitue d'une brillante manière;



4. Glisser des références au canon holmésien, tout n'en mettant pas trop afin d'éviter d'encombrer le néophyte, mais assez pour gâter les holmésiens. Oui, l'auteur connait Holmes aussi et nous donne l’impression que Wilde a soufflé beaucoup de choses à Doyle;



5. Nous faire croire que tout est plié, que la pièce est jouée, que le rideau vient de tomber sur un sacré coup de théâtre et nous sortir un lapin de son chapeau afin de nous émerveiller une seconde fois... "PAF", tu l'avais pas vu venir, celle-là, hein, Belette ? Non, j'avoue...



Bref, une lecture des plus agréables, dans une époque qui m'est chère (la victorienne), dans le Londres de Holmes, mais aussi de son père littéraire, du père de Dracula et dans le monde fantastique d'Oscar Wilde.



Un livre que l'on referme avec un sourire de satisfaction en raison du bon moment passé, mais aussi avec une pointe au cœur parce qu'on serait bien restée un peu plus en leur compagnie.


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Vous ne connaissez pas les talents d’enquêteur d’Oscar Wilde ?

Venez le découvrir dans ce roman policier dans lequel le célèbre dandy va tenter le résoudre le meurtre odieux d’un jeune homme, aidé de son ami Conan Doyle.

Découvrir ces deux personnages au quotidien est très plaisant, d’autant que ce roman est vraiment agréable à lire.

Il est à la fois léger et érudit car le monde littéraire de l’époque de la fin du 19 ème siècle y est très bien décrit.

L’enquête en elle-même a un petit côté mystérieux car, à peine découvert, le corps du jeune homme assassiné disparaît.

Oscar Wilde est un personnage qui aime passionnément la vie et en jouit de toutes les façons possibles. Il ne peut se passer de manger et boire, même en plein milieu d’une enquête trépidante par exemple, et ce monsieur a de plus des goûts de luxe !

Conan Doyle est beaucoup plus effacé, et son personnage de Sherlock Holmes semble

avoir emprunté de nombreux traits de sa personnalité au célèbre dandy.

Un très bon moment de lecture, celui-ci n’est qu’un des six romans que compte cette série qui place Oscar Wilde dans la peau d’un détective hors norme.
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

Tout simplement jouissif de découvrir Oscar Wilde mener l'enquête aux côtés de son Watson : Sherard Robert !



Nous sommes en 1889 et bien que l'enquête ne soit pas "trépidante" au sens premier du terme, je n'ai pas vu le temps passer pendant que je suivais Wilde au cours de ses investigations pour découvrir qui avait bien pu assassiner le jeune et joli Billy Wood.



Il est de ces livres qui, en peu de temps de lecture, nous font arriver à la page cent sans même qu'on le sente. Ici, pas de ça. Le roman se lit plus lentement, on s'imprègne des lieux, des personnages, de la société de l'époque que nous découvrons aux travers des yeux et du récit de Robert Sherard.



Le plat est consistant, rien à voir avec du fast-food déjà prémâché.



Non, pas de course poursuite, même si suivre Wilde est fatiguant tant il est magnifique et très prolixe. Pas à dire, avec un ami pareil, on ne s'ennuie pas.



Ce qui m'a fait jouir dans cette lecture, c'est dû au fait que Conan Doyle soit lui aussi présent. Pas beaucoup, ses apparitions étant trop peu nombreuses à mon goût, mais sa présence se fait surtout sentir parce que Wilde admire son détective...



En 1889, Conan Doyle a déjà publié "Une étude en rouge" (novembre 1887, dans "The Beeton's Christmas Annual") et là, il vient de se faire commander une autre aventure de Sherlock Holmes par Stoddart, l'éditeur américain. Oui, Wilde nous parle de ce fameux dîner avec monsieur Stoddart...



Pour ceux qui ne le sauraient pas, Conan Doyle écrira "Le signe des quatre" (publié en février 1890 dans le "Lippincott's") et Wilde, de son côté, nous livrera "Le portrait de Dorian Gray". Les amateurs de Sherlock Holmes disent merci à qui ? A monsieur Stoddart, of course !



Le récit de la naissance de leurs romans respectifs ne change pas par rapport à ce que j'ai toujours lu : Stoddart leur a commandé à chacun une histoire en insistant sur le fait qu'il voulait du Sherlock Holmes chez Conan Doyle. Le livre reste fidèle à cet épisode auquel j'aurais aimé assister...



Comme je le disais plus haut, l'enquête n'est pas trépidante, il n'y a pas trop d'empressement, Wilde va à son aise, comme Mycroft Holmes le ferait, avec indolence.



Avec indolence, oui, mais s'il donne l'impression d'aller à son aise, Wilde remarque de nombreux détails sans nous en faire part.



En fait, l'ombre de Sherlock et de son fidèle Watson planera tout au long du roman, Wilde étant fan des déductions du détective, nous gratifiant même de certaines déductions que n'aurait pas renié le locataire terrible du 221b.



De plus, les quelques apparitions de Conan Doyle nous donneront quelques dialogues jubilatoires entre lui et Wilde. Instructifs aussi.



D'accord, c'est du roman, mais suivre des personnages ayant réellement existé, c'est très enivrant et très inhabituel pour moi.



L'auteur connaît son sujet, l'a potassé, ce qui fait que tout est réaliste. On a l'impression de lire une partie de l'autobiographie deWilde. Je ne connaissais pas bien Oscar et là, j'ai fait connaissance avec lui de manière très agréable. Ma lecture fut réjouissante tout au long des 374 pages.



Bien que j'aie entrevu assez tôt l'identité du coupable, je n'avais pas aperçu la partie immergée de l'iceberg.



Moi qui me targuait d'avoir trouvé la solution, je n'avais soulevé qu'un coin du voile, ce qui me fit suffoquer lorsque je compris ma légère méprise... Ma terrible méprise et ma grande omission.



Je n'étais pas tout à fait dans le faux, mais j'aurais tout de même fait une grosse faute. Oh le joli coup de pied lorsque je compris...



Heureusement que je n'appartiens pas à la maison poulaga ! Sinon, j'aurais quelques erreurs judiciaires à mon compte...


Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Oscar Wilde et le meurtre aux chandelles

N'est pas Sherlock Holmes qui veut.

Peut-être, malgré tout Oscar Wilde y arrive fort bien ici !



L'idée de ce roman est de faire mener à Oscar Wilde une enquête à la façon de Sherlock Holmes, par observation, déduction et réflexion... Avec dans le rôle du fidèle Watson son ami Robert, journaliste, poète et cœur d'artichaut à ses heures. Et comme conseiller Arthur Conan Doyle lui-même, le père de Sherlock, accessoirement médecin de campagne et époux comblé...



C'est assez réussi dans le sens où on reconnait le principe des enquêtes de Sherlock Holmes même si, comme moi, on n'en a pas lu depuis longtemps et où le personnage d'Oscar Wilde apporte un plus par sa culture, son raffinement, son humour et ses facéties. Fascinant, il nous fait découvrir Londres et Paris à la fin du XVIII, leur gastronomie, leurs théâtres, leurs idoles, leurs mœurs, leurs écrivains...



Mais ce n'est pas assez réussi pour être inoubliable, l'enquête est un peu longuette, l'assassin facile à démasquer, certains personnages frisent la niaiserie et on ne pas au-delà des apparences ou des évidences dans notre découverte d'Oscar Wilde... A lire pour se distraire et passer un bon moment, donc. Si vous cherchez à connaître réellement Oscar Wilde, lisez plutôt ses Contes ou son Portrait de Dorian Gray.
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Oscar Wilde et les crimes de la Tamise

La série mettant en scène Oscar Wilde dans des enquêtes policières comptait six titres et semblait terminée, le dernier volume correspondait à l’emprisonnement d’Oscar Wilde et à ses derniers mois avant de mourir dans la misère.

Mais soit l’auteur a eu du mal à lâcher son personnage favori, soit son éditeur l’a poussé à en écrire un nouveau car on ne crache pas sur une série qui rapporte.

Voici donc un tout nouveau tome, et pas des moindres, car Oscar Wilde et son acolyte Arthur Conan Doyle s’attaque à l’énigme de Jack l’Eventreur en personne !

On retrouve dans ce volume des personnages ayant réellement existé tel Bram Stoker, l’actrice Ellen Terry, le duc Albert Victor de Clarence…

L’ambiance de l’époque est bien décrite, on comprend mieux les difficultés de la police à arrêter le célèbre tueur vu la configuration des lieux et l’absence de lumières dans le quartier de Whitechapel, le peu de témoins compte tenu du fait que c’était un quartier sordide où ne venaient que les plus pauvres, ou les nantis ayant envie de plaisir interdits.

J’ai retrouvé les deux personnages principaux avec grand plaisir, Oscar Wilde étant un homme extravagant, ayant le sens de la répartie autant que de la démesure, associé à une vraie générosité.

La bonne chair a encore une fois une importance capitale dans ce récit, Oscar Wilde adorant déguster des mets raffinés et boire les vins les plus fins en toute circonstance.

Gyles Brandreth nous propose sa version de Jack l’éventreur, éliminant les suspects connus un à un, à chacun de se faire sa propre idée sur l’identité de ce coupable.

Un roman qui se lit avec grand plaisir, même si j’ai trouvé que reprendre une fois de plus le thème des meurtres commis par Jack l’éventreur avait peut-être un côté un peu trop commercial, Oscar Wilde n’ayant pas besoin de ce thème un peu racoleur pour être spirituel, drôle et attachant.

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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Encore une très belle réussite avec ce roman qui met en scène Oscar Wilde, Conan Doyle, Bram Stoker, et Walter Sickert.

Oscar Wilde est un dandy, il aime se vêtir avec élégance, boire du champagne, se régaler dans les meilleurs restaurants, converser avec des amis drôles mais pas autant que lui, et surtout, il adore être le centre de l’attention.

Lors d’un diner qu’il organise avec une dizaine de convives, il propose un jeu consistant à nommer de façon anonyme une personne qu’on aimerait voir disparaitre.

Mais dès la nuit qui suit, une des personnes de cette funeste liste va décéder subitement.

Ce sera le début d’une série, mais de quoi, d’accidents, de meurtres, de coïncidences étranges ?

J’aime énormément l’univers créé par cet auteur, à la fois érudit, spirituel et tellement drôle.

Cette série mettant en scène le célèbre dandy compte six tomes et tous sont d’égale qualité.

On y rencontre des personnages ayant vraiment existé, qui se sont pour la plupart réellement côtoyé, voire qui ont été amis.

Les réparties sont fines et caustiques, l’intrigue est excellente et bien sûr, Oscar Wilde va résoudre cette énigme macabre avec tact et intelligence.

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Oscar Wilde et le jeu de la mort

Lors d’un dîner auquel il a convié quelques amis, treize pour être précis – dont le célèbre Conan Doyle et le père de Dracula, Bram Stoker – Oscar Wilde leur propose un jeu qu’il a intitulé le Jeu de la Mort. Chaque convive doit choisir une personne dont il souhaite la mort, mettre son nom dans un chapeau et les noms étant tirés au sort, le défi est de deviner qui a désigné qui. Mais l’heure tardive, le malaise des invités face à cette farce macabre, reporte la résolution des énigmes à plus tard. Or dès le lendemain la première victime désignée décède accidentellement dans un incendie. Mais est-ce réellement un accident ?



Avec charme et élégance Oscar Wilde va se lancer dans une enquête, aidé d’Arthur et de son ami Robert Sherad car bientôt le jeu va prendre une étrange tournure et devenir réalité. Faisant partie lui-même des victimes désignées, ainsi que sa charmante femme, Constance, il lui faut prendre le meurtrier de vitesse pour ne pas faire de leurs deux jeunes fils des orphelins. Appliquant scrupuleusement les méthodes du légendaire Sherlock Holmes, il va dénouer tous les pièges et les faux semblants de cette macabre affaire.



Beaucoup d’humour, un peu noir, très anglais, dans ce roman de Gyles Brandreth, qui retrace parfaitement l’univers d’Oscar Wilde, homme de plume et de théâtre, esthète fasciné par la beauté, aimant jouer avec les conventions sociales. Il nous offre un roman policier très agréable à déguster, comme un thé noir agrémenté d’un bon nuage de légèreté et d’érudition. Bien qu’on y boive plutôt du champagne… Si le sang coule parfois, c’est que certains secrets doivent rester enfouis ou que parle la vengeance. Et finalement le jeu en valait bien la chandelle.

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Oscar Wilde et le cadavre souriant

Encore une belle réussite pour ce roman policier qui met en scène Oscar Wilde dans un rôle de pseudo-détective.

Cette fois-ci il nous emmène dans les coulisses d’un théâtre Parisien, où nous allons côtoyer entre autres l’actrice Sarah Bernhardt, le peintre Jacques-Emile Blanche et la famille La Grange, acteurs de père en fils.

Nous aurons également l’occasion de visiter le musée de Madame Tussauds de Londres, le musée Grévin à Paris, et nous ferons une petite incursion aux Etats-Unis le temps d’y rencontrer un ou deux personnages emblématiques dont un joueur de cartes professionnel ou un ancien esclave.

Bien-sur, Oscar Wilde nous emmènera à sa suite dans des cabarets, des hôtels et autres lieux de détente et de plaisir, sans oublier une multitude de restaurants et autres loges d’artistes remplies de champagne, d’absinthe, d’huîtres, caviar et autres mets raffinés dont il fait une consommation immodérée.

Dans ce volume, il nous fait découvrir par la petite porte l’univers des aliénistes, celui des prisons et de lieux de perdition.

Une fois de plus, le roman est inventif, bourré d’humour et d’une grande érudition.
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