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Critiques de Han Suyin (45)
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Ton ombre est la mienne

Voici l'histoire de Sylvie, petite fille française élevée par une famille cambodgienne...

Tous les protagonistes ne font que parler de Sylvie, de cette jeune femme qu'ils ont tant aimés ou tant haïs, mais jamais aucun d'eux ne s'est réellement soucié de ses envies, volontés, ses peurs...



Un roman poème à 4 voix... Déstabilisant, prenant parfois, mais qui m'a un peu perdu, surtout à la fin...

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La montagne est jeune

Plusieurs romans de Han Suyin ont une dimension autobiographique plus ou moins affirmée. C’est la cas de Multiple Splendeur, mais également de La montagne est jeune. Invitée en 1956 au couronnement du roi du Népal Mahendra, l’écrivaine découvre un pays féodal, encore peu accessible aux étrangers, et d’une beauté à couper le souffle. Il servira de cadre à son quatrième roman et ses paysages grandioses magnifient l’histoire d’amour qui naît entre Anne Ford, une jeune femme qui enseigne dans une institution pour jeunes filles à Katmandou et Unni Menon, un ingénieur chargé de la construction d’un barrage. Anne est lasse de son mari, un ancien fonctionnaire colonial, et étouffe sous le conformisme d’une existence morne. Sa rencontre avec le bel Indien ouvre tout à coup ses horizons, l’amène à redécouvrir sa féminité en même temps que sa créativité.

Dans ce roman, Han Suyin transpose à peine l’échec de son second mariage avec l’officier de sécurité, Leonard Comber, et son amour naissant pour celui qui deviendra son troisième époux, Vincent Ruthnaswamy, un officier et ingénieur indien. Mais l’intérêt du livre se trouve ailleurs, dans la galerie de personnages pittoresques qui peuplent le roman (le rinpoché est l’un de mes préférés), dans la sensibilité des sentiments éprouvés, dans la description d’une nature majestueuse et indomptable.

Livre de la renaissance, La montagne est jeune nous livre son souffle porteur depuis ses sommets enneigés.
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Multiple splendeur

Ce livre a un beau titre et cela fait des années que je l'avais mis dans ma PAL. C'est lui qui a rendu célèbre son auteure Han Suyin (1917-2012). Celle-ci, porteuse d'une double culture, a vécu principalement hors de Chine. Ceci ne l'a pas empêchée de rester fidèle à son pays natal et de soutenir discrètement le régime communiste.



"Multiple splendeur" est un long roman clairement autobiographique. Il relate la rencontre de l'écrivain avec le journaliste Marc (pseudonyme d'Ian Morrison) à Hongkong, en 1949, alors que la guerre civile est en train de s'achever en Chine. Lui, c'est un homme délicat, charmant, connaisseur de l'Orient mais aussi très britannique. Quant à elle, sa culture chinoise compte toujours. Je la trouve étonnamment dure, quand elle dit à son amant: « Pas de promesse entre nous. (…) Tu ne dois jamais faire quelque chose dans le but de m'épargner. Je hais la bonté » (p. 132). Malgré leurs différences, malgré le qu'en-dira-t-on, malgré l'impossibilité d'un mariage, cette liaison est heureuse. Puis Marc est envoyé comme correspondant de guerre en Corée où la guerre éclate en 1950.



Il y a de très belles pages sur cet amour qui n'aime pas se nommer, et aussi sur cet Extrême-Orient bouleversé: non seulement le peuple chinois et ses fortes traditions, mais aussi les civils coréens victimes collatérales de leur "sauveur" américain. Une fois de plus, j'aurais aimé plus de concision. D'ailleurs le début, mettant en scène la société de Hong-Kong, m'a presque découragé de continuer…

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Multiple splendeur

J'ai lu ce livre au beau temps de ma jeunesse et j'avais adoré ,j'avais envie de le relire après un voyage récent en Chine .Suivant l'âge ,les expériences ,les impressions sont loin d'être les mêmes ,j'avais été éblouie à l'époque par cette belle histoire d'amour : multiple splendeur comme l'écrit Han Suyin ,qui cette fois m'a paru un peu exaltée ! J'ai davantage été intéressée par son analyse des débuts de la Chine communiste ,par sa description des missionnaires américains ,des réfugiés Chinois qui arrivent en masse à Hong-Kong ,de son mal à vivre son statut d'Eurasienne et de sa critique du monde occidental qui la fera pencher vers son identité chinoise ce qui pourrait expliquer son soutien ensuite à Mao ,à la révolution culturelle et au grand bond avant, ce qui de nos jours n'est plus très défendable
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Ton ombre est la mienne

Un livre tout petit mais qui m’a vraiment accrochée.

C’est un roman philosophique, roman poème et un chant d’amour à 4 voix. Comme le dit le quatrième de couverture qui pourra mieux en parler que moi.

C’est un véritable procès qui se déroule sous les yeux des lecteurs fascinés, montrant comment les civilisations diffèrent dans leurs manières de vivre, de penser et leur façon d’aimer.

L’histoire se déroule au Cambodge et Sylvie une petite fille française abandonnée alors que les parents sont massacrés par les japonais, recueillie par une famille cambodgienne.

Le dialogue tout au long du livre se passe entre l’astrologue du village, l’arbitre, le témoin, bouddhiste et marxiste, la mère qui l’a élevée, le frère qui a pu échapper au carnage et un médecin français aussi.

Deux mondes qui se mesurent :

« ils ont faim de mots » dit l’astrologue à propos des blancs « au point que l’univers n’existe pas pour eux s’ils ne l’on pas enfermé dans les mots ».

mais pour l’asiatique, il n’y a qu’une certitude : « la vie et la connaissance de la vie, le cycle se poursuit, indéfiniment et nous n’avons pas encore trouvé la réponse… »

d’un fait divers réel mais transposé, l’auteur en a tiré un drame aux résonances immémoriales.

J’ai beaucoup aimé cet affrontement entre deux sociétés, deux idées philosophiques.

En lisant ce livre on fait un retour sur soi ; ce livre ne m’a pas apporté qu’un moment de plaisir, mais aussi un profond moment de réflexion.

Sa mère est belge son père chiois

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Chine : la terre, l'eau et les hommes

Difficile d'écrire un livre dans les années 80 en encensant le régime politique chinois. En 1980, la Chine sort tout juste de la Révolution Culturelle, mais Han Suyin prend quand même l'initiative d'écrire cet essai qui montre une Chine où tout est positif. Est-ce à cause de la désinformation qu'on pouvait avoir à l'étranger à cette période concernant la Chine, ou est-ce un ouvrage ayant un intérêt de propagande ?
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Jusqu'au matin

Un livre qui jette un jour terrible sur la révolution Maoïste. ( lu il y a bien longtemps) .
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La montagne est jeune

L’écriture est simple mais détaillée, fouillée, on a le sentiment que chaque mot a été réfléchi minutieusement… Ce roman fait 900 pages, c’est un parcours initiatique sur la découverte de son moi authentique en tant que femme, de l’amour vrai, de l’amour inconditionnel. Ce roman nous propose une héroïne au stade de la chenille et nous la voyons se transformer, au fil des pages, en un magnifique papillon.

Le début peut sembler assez ennuyant tout comme l’est la vie de Anne. Un fastidieux passage en revue des différents protagonistes, du contexte politico-culturel et des convenances qui régissent tout ce petit monde pour les maintenir dans leur fragile pseudo-équilibre. Puis la vie commence à s’agiter en Anne et le roman et l’écriture évolue, le rythme devient plus rapide à mesure que notre héroïne sent les passions renaître en elle.

Anne fait figure d’ovni dans un monde colonial aseptisé, mort-vivant, qui réprime ses passions et ses pulsions pour la bienséance. Le Népal lui propose une alternative avec un peuple qui assume pleinement tout une palette d’émotion, de désirs et de passions dans un délire de couleurs et de formes en tout genre.



C’est au milieu de ce contraste culturel, que la nature libre sous-jacente de Anne se révèle et se réveille, farouchement indépendante, elle se libère petit à petit de tous les carcans qu’un mari parfaitement formaté tendait à lui imposer. Au contact d’Unni, elle découvrira sa nature féminine, ses contradictions, l’intériorité qu’elle avait si longtemps réprimé. Cette introspection est retranscrite parfaitement par l’auteur, on ne peut que ressentir le vécu. Il faut aimer analyser les sentiments et plonger dans les profondeurs de l’être pour apprécier ce roman car c’est de cela qu’il s’agit, c’est le sujet principal, il n’est pas question que d’une vague histoire d’amour, mais bien de ce que l’amour invite à faire comme travail personnel sur son moi intérieur, jusqu’à accéder à l’amour inconditionnel, celui où l’on s’est libéré des conditionnements pour accepter l’autre dans son entièreté sans l’attacher par nos propres insécurités.



Les analyses sont pointues, pertinentes, Han Suyin n’oublie pas les doutes et les peurs, il n’y a pas de complaisance ni d’idéalisation des sentiments. C’est un processus honnête, une mise à nue de l’âme féminine qu’elle propose. Les évènements du roman ne font que les mettre en scène, les stimuler, les éprouver et ce jusqu’à l’aboutissement du processus de transformation.

C’est un très bon roman, l’écriture est psychologiquement très aboutie, très réfléchie. Le mental analytique et l’émotionnel sont fouillés minutieusement. C’est un très beau roman de développement personnel bien que cela n’est probablement pas été l’objectif premier.
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
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L'arbre blessé

Sacrebleu ! quel ennui ! naïvement, je me disais chaque jour qu'enfin j'allais avoir moins de peine. Que nenni ! il a fallut que je boive la coupe jusqu'à la lie. Je mérite véritablement une médaille (laquée !) pour avoir ingurgité ce plat de nouilles chinoises !

Et quand je pense que cette dame faisait la promotion de la Chine de Mao dans les journaux et autres médias à l'époque de parution de ce livre en France, je ne peux que rire jaune !

Il fallait quand même oser faire l'éloge du grand bond en avant, faisant passer Lucien Bodard pour un rigolo sur le plateau d'Apostrophe, ignorer les dix, vingt (?) millions de morts de famine, rien ne peut justifier cette saloperie. Han Suyin : Jean foutre total.
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Multiple splendeur

On relit toujours un livre en se demandant s'il nous plaira tout autant qu'à la première lecture. Pour Multiple Splendeur, c'est le cas, mais les raisons pour lesquelles je l'ai aimé autrefois ne sont plus exactement les mêmes que maintenant. Hier, l'histoire d'amour avait suscité tout mon intérêt. Aujourd'hui bien d'autres choses ont retenu mon attention, et notamment les circonstances historiques dans lesquelles se déroule le récit de Suyin.

Cette jeune veuve, mère d'une enfant, a rejoint Hongkong pour exercer sa profession de médecin. Des milliers de Chinois du continent, riches ou démunis, ont fait de même alors que les troupes communistes achèvent de prendre le contrôle du territoire chinois. En cette année 1949, la pression des migrants est si forte sur la colonie anglaise que les familles s'entassent dans des logements exigus et insalubres ou vivent sur les trottoirs. Suyin peut compter sur l'aide de quelques amis fortunés, mais bien vite elle doit partager une chambre de foyer avec deux autres jeunes femmes et leurs enfants. Heureusement son travail à l'hôpital lui apporte quelques subsides et la passionne. Son origine eurasienne lui permet de frayer avec certains membres de la bonne société et c'est au cours d'une soirée qu'elle fait la connaissance de Marc Elliott, un correspondant de presse anglais. L'attirance mutuelle se transforme très vite en une liaison qui scandalise les dames de la Colonie et les amènent à bannir la jeune femme des réunions mondaines : un couple mixte est impensable dans ce milieu très fermé et, de surcroît, Marc est marié et père de famille. Quel est l'avenir de Suyin et Marc ? Le destin se chargera de trancher leurs hésitations de façon douloureuse.

Deux épisodes m'ont paru très intéressants dans le récit quasi autobiographique de l'auteur. Tout d'abord, la description très précise de l'atmosphère qui règne à Tchoungking, dans la province du Sichuan, avant l'arrivée des troupes communistes quand Suyin décide de rendre visite à sa famille paternelle. Elle retrouve la Chine de son enfance, renoue avec les traditions ancestrales et le statut privilégié du clan familial et de son milieu, observe la misère des habitants et les exécutions sommaires de communistes. Le monde autour d'elle semble figé par l'attente, un vieux monde empreint de fatalité et d'aveuglement sur ce que lui réserve l'avenir.

Le second épisode qui m'a marquée concerne l'affolement des migrants qui cherchent par tous les moyens à fuir Hongkong pour rejoindre les États-Unis ou l'Europe. Pour sortir à tout prix de la souricière que représente à leurs yeux l'enclave britannique, ils nourrissent le trafic de passeports, de visas et de billets de bateau. La sœur de Suyin, Sutchen, n'aspire qu'à rejoindre l'Amérique et son confort, ce qui déclenche chez son aînée une forme de mépris pour cette « Chinoise blanche », un peu trop geignarde à son goût. Elle parviendra à son but et les deux sœurs se sépareront sans trop de regrets, leur éducation ayant produit des effets différents sur leur personnalité. La battante Suyin reste très attachée à sa patrie de naissance et ses études en Angleterre ne l'ont pas éloignée de sa culture chinoise. Paradoxalement, elle reste persuadée d'avoir sa place dans la société nouvelle qui se profile et elle est souvent tentée de retourner en Chine. Avec une certaine naïveté, elle pense pouvoir se mettre au service de son pays, oubliant un peu vite qu'elle est la veuve d'un officier du Kuomingtang. Est-ce ce rêve – ou cette chimère – qui explique que Han Suyin se montrera toujours soucieuse de maintenir de bonnes relations avec le gouvernement chinois ? Pourtant, vu ses origines familiales et son premier mariage, un retour dans la mère patrie se serait soldé à coup sûr par une mise à l'écart, dans le meilleur des cas. Au moment de la Révolution culturelle, le danger d'une élimination pure et simple aurait été très probable.

Il faut lire Multiple splendeur qui possède toutes les qualités d'un grand roman, à commencer par la sensibilité poétique de l'écriture, tout en conjuguant la force d'un témoignage captivant sur une période peu connue du grand public. Enfin, on ne peut lire certaines pages sans penser au drame des migrants et à la condition qui leur est faite dans nos sociétés.
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La montagne est jeune

Un très beau et fort roman sur le réveil de la passion et de la sensualité d'une femme encore jeune dans le Népal de 1956.



C'est l'histoire d'amour entre la frigide Anne Ford, Anglaise et mariée et l'ingénieur Indien Unni Menon qui va la réveiller à la passion. C'est une histoire bouleversante car semée d'embûches.

Le cadre géographique est sublime avec des descriptions de carte postale en permanence et la vigueur descriptive est telle que le lecteur voit défiler les images comme dans un film. (D'ailleurs James Ivory en a tourné un beau film avec Paul Newman et Joanne Woodward en 1990).

Mais il y a davantage dans ce long roman : on apprend beaucoup sur le Népal d'alors, sur ses peuplades et ses coutumes; il y a bien d'autres histoires de couples dans ce roman "d'expats", quelques unes cocasses, d'autres dramatiques. Il y a des personnages secondaires hauts en couleur et par moments, une fine ironie qui fait sourire.



Et la jeune montagne est Mana Mani, une pointe rocheuse faisant partie du cirque himalayen, c'est une montagne traîtresse qui peut se venger sur ceux qui l'offensent.

Ce livre de 1958 (1959 en France) est magnifiquement traduit de l'anglais car la traductrice a su le rendre très sensuel parce que l'écrivaine décrit sans fioritures et avec des mots justes le réveil de la passion ravageuse dans le cadre de la vallée de Katmandou comme si l'altitude (1500 m) exacerbait les sens jusqu'au vertige.

Il semblerait que Han Suyin raconte dans ce roman le naufrage de son deuxième mariage avec l'Anglais Leonard Comber et sa rencontre avec l'ingénieur Indien Vincent Ruthnaswany, son troisième et dernier mari. Quelle belle histoire d'amour, complexe et torride.

Un très bon livre qui n'a pas vieilli d'un iota même si Katmandou a du changer énormément.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Le soleil en embuscade

Un livre acheté aussi pour quelques centimes d'euros à la BB comme je vous l'ai déjà dit les bénévoles sortent les livres qui ne sont plus lus ou trop anciens mais cela ne veut pas dire que nous les avons lu.

Donc c'est un roman policier que Han Suing a écrit et bien je vous le dis je préfère et de loin ces livres sur la Chine.

Un couple qui a 2 enfants, 2 grandes filles une mariée et l'autre qui se cherche, c'est l'ainée. La 2ème est mariée a un homme qui a de l'argent et elle va se faire assassiner et le père va faire sa propre enquête et ira jusqu'en Thailande pour trouver le meurtrier et la raison pour laquelle sa fille a été assassinée, c'était une mère de 2 enfants quand même.

Je trouve que c'est lent et que il n'y a pas beaucoup d'action pour un policier et je dois vous dire que j'ai sauté les parties qui ne m'intéressaient pas.

Aucun regret car je ne l'ai pas payé bien cher en effet les bénévoles font 4 livres pour 1 euro.
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Amour d'hiver

J'ai d'abord été surprise que Suyin Han choisisse comme sujet l'homosexualité pour un de ses romans.

L'histoire se passe à Londres pendant la seconde guerre mondiale dans une école pour filles de zoologie. Tous les hommes sont partis au front. Les femmes se retrouvent entre elles et ne peuvent compter que sur elles-mêmes. Des amitiés naissent.
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Multiple splendeur

"Multiple Splendeur" est un roman de l' écrivaine eurasienne Han Suyin .Il fut publié en 1952. Après sa traduction, il fut salué comme étant un grand livre et connu un grand succès de librairie .Il fut traduit en plusieurs langues au vu de sa qualité littéraire .

Ce roman est largement autobiographique et s' inspire de la vie de Han Suyin. Cette dernière est une femme médecin .C' est à Hong-Kong que Han rencontre, le journaliste anglais, Marc.

Ce roman relate l' histoire d' amour entre Han et Marc .Les deux protagonistes appartenant à deux civilisations différentes mais cela ne les empêche pas

de connaître la passion, le grand amour c' est à dire la

multiple splendeur de l' amour et de la passion .

Han Suyin traduit tout cela avec une beauté de sentiment et de style et une très belle poésie..

Cette belle histoire a pour cadre la ville cosmopolite :Hong-Kong .

Tout se déroule dans une chine pleine de bouleverse-

-ments et de transformations révolutionnaires .

La lecture de ce roman est un vrai plaisir, un régal .
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Multiple splendeur

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Multiple splendeur

C'est le premier roman de Han Suyin que j'ai lu et ce fut un éblouissement, une plongée dans le Hong Kong surpeuplé des années 1949 et 50, tel un bateau allant à la dérive, se protégeant de l'avance communiste de la terre mère et où cohabitent Chinois de Hong Kong, Chinois qui fuient mais pas trop loin, étrangers et missionnaires dans l'attente de la suite de l'histoire chinoise, où se côtoient richesse et pauvreté. C'est une histoire d'amour d'une jeune femme eurasienne pour un journaliste anglais, mais aussi une histoire d'amour de cette même jeune femme pour son pays "la Chine" dans laquelle elle se sent enracinée bien que sa mère soit une femme occidentale, née en Belgique. La narratrice, en fait Han Suyn, médecin, nous entraîne dans son histoire d'amour avec Marc avec lequel elle se sent maintes affinités. Dans ce beau roman on découvre la naissance la naissance d'un amour et ses émois profonds, on découvre Hong Kog, la culture chinoise, la pensée taoïste, la beauté en toute chose, le caractère éphémère de toute vie... avec une merveilleuse description métaphorique d'un aquarium . Après la lecture de ce roman, il y a fort longtemps, j'ai souhaité lire et l'ai fait pratiquement toute l'œuvre de Han Suyin.
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Multiple splendeur

Le titre était plaisant, mais ça c'est arrêté là, malheureusement, je n'ai pas du tout été pris dans l'histoire. La lecture fût très longue, l’histoire reste à un niveau plutôt planant, parfois il se passe un évènement mais le plus souvent ça reste au même niveau, comme posé sur un courant que je ne suivrais pas.

Si vous aimez le style de Flaubert, dans la contemplation, la vie quotidienne, vous allez sûrement aimer.
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Multiple splendeur

Ce fut pour moi une lecture exotique, mais non dénuée de beauté et de richesse. L'amour subtil qui unit une Eurasienne se voulant chinoise à part entière, exerçant la médecine, veuve de surcroît, et un grand reporter anglais, est dépeint avec beaucoup de sensibilité et de tact. Dans ce roman très autobiographique, Suyin nous plonge dans l'atmosphère d'une grande ville, Hong Kong, où se côtoient, en 1949 et 1950, Chinois, fortunés ou misérables, fuyant l'avancée communiste, colons ou missionnaires anglais et américains, aventuriers de passage... La guerre de Corée met fin tragiquement à l'idylle, sans que la romancière se prenne dans les rets d'une sensiblerie de mauvais aloi.
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La Cité des sortilèges

Une très belle histoire qui s'inscrit parfaitement dans un contexte historique véridique. Un petit bijou pour l'imagination!
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Destination Tchoungking

Premier livre publié de Han Suyin. Il relate sa jeunesse et les débuts de sa vie adulte en couple lors de la guerre sino-japonaise. Fuyants les bombardements, ils partent pour la ville de Tchoungking rejoindre le mouvement pour la Chine de Chiang Kai-Shek.

Ce livre raconte la seconde guerre mondiale vu d'un autre continent, Asie, avec ses cultures, son histoire, ses traditions différentes.

Malgré la guerre, les ruines... Suyin restera toujours digne, apprêtée, combattante, fière: une vraie force de caractère.

J'ai eu plaisir à retrouver l'écriture de Han Suyin que j'apprécie beaucoup.
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