AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Han Suyin (45)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Amour d'hiver

J'ai d'abord été surprise que Suyin Han choisisse comme sujet l'homosexualité pour un de ses romans.

L'histoire se passe à Londres pendant la seconde guerre mondiale dans une école pour filles de zoologie. Tous les hommes sont partis au front. Les femmes se retrouvent entre elles et ne peuvent compter que sur elles-mêmes. Des amitiés naissent.
Commenter  J’apprécie          00
Chine : la terre, l'eau et les hommes

Difficile d'écrire un livre dans les années 80 en encensant le régime politique chinois. En 1980, la Chine sort tout juste de la Révolution Culturelle, mais Han Suyin prend quand même l'initiative d'écrire cet essai qui montre une Chine où tout est positif. Est-ce à cause de la désinformation qu'on pouvait avoir à l'étranger à cette période concernant la Chine, ou est-ce un ouvrage ayant un intérêt de propagande ?
Commenter  J’apprécie          00
Destination Tchoungking

Plongée dans la deuxième guerre sino-japonaise qui a ensanglanté la Chine de 1937 à 1945. S'il ne s'agit pas complètement d'un documentaire historique, ce n'est pas pour autant un roman, et pas non plus une autobiographie. Han Suyin y égrène ses propres souvenirs de cette époque, mais surtout évoque les tribulations du peuple chinois, pourchassé par l'armée japonaise et ballotté de lieu en lieu au rythme des bombardements que l'ennemi inflige à une population résignée et résiliente, capable de supporter le pire en conservant une admirable égalité d'humeur !

Fuite à travers les territoires libres, de Hankeou (Wu Han) à Koueilin et Tchoungking.



Destination Tchoungking.... car l'armée japonaise a pilonné sans cesse cette ville, où s'était réfugié le gouvernement de Tchang Kaï-chek. Han Suyin décrit minutieusement la destruction de la ville, sans cesse détruite et sans cesse reconstruite par ses habitants refusant d'abandonner les lieux.

Passionnant document, quelque peu idéalisé peut-être quant à la capacité chinoise d'encaisser toutes ces horreurs, d'événements peu connus des européens !

Commenter  J’apprécie          151
Destination Tchoungking

Premier livre publié de Han Suyin. Il relate sa jeunesse et les débuts de sa vie adulte en couple lors de la guerre sino-japonaise. Fuyants les bombardements, ils partent pour la ville de Tchoungking rejoindre le mouvement pour la Chine de Chiang Kai-Shek.

Ce livre raconte la seconde guerre mondiale vu d'un autre continent, Asie, avec ses cultures, son histoire, ses traditions différentes.

Malgré la guerre, les ruines... Suyin restera toujours digne, apprêtée, combattante, fière: une vraie force de caractère.

J'ai eu plaisir à retrouver l'écriture de Han Suyin que j'apprécie beaucoup.
Commenter  J’apprécie          70
Et la pluie pour ma soif

Je me suis profondément ennuyée dans cette lecture, j'ai même failli abandonner purement et simplement le livre. Commencé en janvier, il aura fallu que j'intercale d'autres lectures pour parvenir à la fin de celui-ci. Impossible de m'intéresser à l'histoire à travers des bouts aussi décousus. Beaucoup de personnages, trop pour que je puisse ressentir une quelconque empathie ou attachement pour eux. J'ai d'autres livres de cette auteure dans ma PAL, notamment son tout premier roman, mais je vais attendre avant de retenter une autre lecture.
Commenter  J’apprécie          20
Fleur de soleil

Mais qui est donc Han Suyin ? Pour le savoir c’est le livre qu’il faut lire par excellence. C’est une autobiographie. Le sous-titre du livre est : Histoire de ma vie. Quant au titre, l’éditeur l’a conçu à partir du fait que Han Suyin irradiait de sourire, de bonne humeur, pourtant elle a connu des temps difficiles. Le tournesol, fleur rayonnante se tourne vers le soleil.



Han Suyin est son nom d’écrivain, qui traduit signifie : « Petite voix ».



Han Suyin est née en chine de père chinois et de mère belge issue de la bourgeoisie anversoise. Elle est donc eurasienne. Au début du vingtième siècle les métisses, les eurasiens étaient rejetés, ils vivaient dans un genre de no man’s land. Elle était rejetée par sa mère et adorait son père à tel point qu’un de ses souhaits les plus chers était, le temps venu, d’être enterrée auprès de son père en chine, mais je ne sais si cela s’est réalisé car elle est décédée en Suisse.



Elle a étudié la médecine, trois années à Bruxelles et est retourné en Chine où elle a travaillé dans un hôpital. Elle rencontre son premier mari, un homme violant qui la bat régulièrement. Son mari au bon office du dictateur Chiang Kaishek est nommé général et tué en 1947 lors de combats contre les communistes. Les années passées avec ce premier mari constitueront l’essentiel de son récit autobiographique : « Un été sans oiseaux ». Elle reprend ses études de médecine, à Londres cette fois, qu’elle achève en 1948.



A Londres elle adopte une jeune fille avec laquelle, elle se rendra à Hong Kong en février 1949 où elle rencontre son deuxième mari. Cette partie de sa vie est relatée dans son récit autobiographique : « Multiple splendeur ».



En 1952, elle épouse un anglais qui travaille dans le contre-espionnage malaisien. Cette nouvelle relation conjugale est relaté dans son roman : « Et la pluie pour ma soif ». En 1956 elle obtient un visa pour son retour sur le sol chinois.



En 1960 son mariage est rompu pour s’unir à un indien catholique qui fut le grand amour de sa vie.



Han Suyin a connu une grossesse extra utérine avec hémorragie interne. Elle a frisé la mort opérée in extrémis. Elle n’aura pas pu enfanter mais fut très heureuse de s’occuper de deux filles adoptées. Elle abonnera sa profession de médecin. Elle voyagera beaucoup, sera conférencière pour invoquer la chine et l’inde.



Un grand lien d’affection s’est tissé entre Peter le fils de son mari indien Vincent et Han Suyin. Peter se confiait à Han Suyin. C’était un idéaliste qui voulut devenir prêtre. Peter mourra d’une méningite tuberculeuse et Vincent d’une maladie du cœur. Cette période avec Vincent sera relatée dans son livre : « S’il ne reste que l’amour ».



Voilà une femme qui aura eu une vie hyperactive en pensée, en écoute, en action. Outre ses livres, elle laissera sa fondation Han Suyin pour les échanges scientifiques entre la Chine et l’Occident et son financement, son parrainage pour deux prix littéraires.



Hélas, hélas, hélas la plupart de ses livres sont épuisés.



Han Suyin est une personne qui a un sens aigu de la vie et qu’aime assurément connaitre tous lecteurs portés vers les récits de vies d’hommes et de femmes battant(es).



Commenter  J’apprécie          50
Jusqu'au matin

Un livre qui jette un jour terrible sur la révolution Maoïste. ( lu il y a bien longtemps) .
Commenter  J’apprécie          00
L'arbre blessé

Sacrebleu ! quel ennui ! naïvement, je me disais chaque jour qu'enfin j'allais avoir moins de peine. Que nenni ! il a fallut que je boive la coupe jusqu'à la lie. Je mérite véritablement une médaille (laquée !) pour avoir ingurgité ce plat de nouilles chinoises !

Et quand je pense que cette dame faisait la promotion de la Chine de Mao dans les journaux et autres médias à l'époque de parution de ce livre en France, je ne peux que rire jaune !

Il fallait quand même oser faire l'éloge du grand bond en avant, faisant passer Lucien Bodard pour un rigolo sur le plateau d'Apostrophe, ignorer les dix, vingt (?) millions de morts de famine, rien ne peut justifier cette saloperie. Han Suyin : Jean foutre total.
Commenter  J’apprécie          325
La Cité des sortilèges

Une très belle histoire qui s'inscrit parfaitement dans un contexte historique véridique. Un petit bijou pour l'imagination!
Commenter  J’apprécie          30
La Cité des sortilèges

Je découvre cette auteure avec ce roman et j'en retire une assez bonne impression, sans pour autant atteindre le Nirvana littéraire.



Remarquablement bien écrit et documenté, teinté de symbolisme et proche du roman initiatique, ce livre est parfois bien trop lourd dans les descriptions, ce qui me pèse et nuit à mon plaisir. En effet, lorsqu'il s'agit d'aventure, je préfère la fluidité et une certaine concision à une masse descriptive.



J'apprécie de naviguer dans l'histoire et au sein de cultures que je connais très peu, dans un voyage qui m'a transporté de la Suisse à la Thaïlande en passant par la Chine.



Ce roman ne déplaira pas à grand monde. Mais saura t'il vous faire chavirer ? Moi non et un sens je le regrette, car tous les éléments indispendables à un bon roman historique sont présents. Cela reste une bonne pioche.
Commenter  J’apprécie          02
La Cité des sortilèges

Une merveilleuse découverte de la Thaïlande et de la Chine de la fin du 18ème siècle. 2 jumeaux devenus orphelins quittent l’austérité de leur Suisse natale pour transporter en Asie leur connaissance de la fabrication des androïdes dont les rois et les nobles sont très friands à cette époque. La précision et la justesse de description de la vie dans les cours royales est troublante et fascinante de réalisme. Mais le côté obscur de la sorcellerie des acteurs de ce roman ainsi que l’omniprésence des androïdes qui ne me fascinent guère ne m’ont pas permis d’adhérer pleinement à ce livre dont l’écriture et le style sont grandioses.
Commenter  J’apprécie          30
La Cité des sortilèges

Bien que cet ouvrage soit entièrement une oeuvre de fiction, les évènements historiques qui s'y déroulent, eux, sont véridiques. C'est d'ailleurs une des raisons qui m'a fait aimé ce livre. L'histoire se déroule à la fin du XVIII ème siècle et s'étend de 1752 à1785, d'abord à Lausanne puis ensuite en Chine. Colin et Béa sont des jumeaux dont le destin est, si je puis dire, inscrit dans les cartes dès leur venue au monde. Enfants d'un constructeur d'automates et d'une sorcière, Colin suivra les traces de son père tandis que Béa, elle, héritera des dons de sa mère tout comme elle héritera également de sa beauté. Après la mort de leurs parents, les deux frère et soeur sont d'abord recueillis par la famille paternelle, puis trouvent refuge chez un banquier de Lausanne chez qui ils vont faire une rencontre qui va changer le cours de leur vie. Ils feront en effet la connaissance un prince musulman qui les emmènera en Chine.



Magnifique roman où se mêlent à la fois aventures, ésotérisme, histoire et amour. Le livre est empreint d'une note de poésie qui nous permet de rêver et de découvrir cette Chine mystérieuse qui nous paraît si lointaine.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre et ai même regretté qu'il n'y ait pas un deuxième tome. Je ne peux donc que vous le recommander !
Commenter  J’apprécie          90
La montagne est jeune

Anne est mariée à un homme qui l'ennuie. Elle accepte un poste de professeur à Katmandou. Là, elle se rapproche à la fois de Népalais et d'occidentaux de passage. Elle découvre la culture fascinante d'un Népal qui commence tout juste à s'ouvrir au reste du monde, et surtout, elle rencontre un homme, un Indien, qui la sortira de sa torpeur.

J'ai aimé redécouvrir le Népal, comparer les souvenirs que j'en ai avec ceux de l'autrice dans les années 1950. J'ai apprécié la modernité de l'oeuvre, le côté presque autobiographique : Han Suyin est, comme son héroïne Anne, issue de culture occidentale et orientale, a connu des amours tumultueuses et a beaucoup voyagé. Mais... c'est long, beaucoup trop long. J'ai lu le roman en 4 fois, lassée au bout de chaque partie. Certaines parties ont vieilli, et l'intrigue est trop lente à mon goût.
Commenter  J’apprécie          00
La montagne est jeune

Plusieurs romans de Han Suyin ont une dimension autobiographique plus ou moins affirmée. C’est la cas de Multiple Splendeur, mais également de La montagne est jeune. Invitée en 1956 au couronnement du roi du Népal Mahendra, l’écrivaine découvre un pays féodal, encore peu accessible aux étrangers, et d’une beauté à couper le souffle. Il servira de cadre à son quatrième roman et ses paysages grandioses magnifient l’histoire d’amour qui naît entre Anne Ford, une jeune femme qui enseigne dans une institution pour jeunes filles à Katmandou et Unni Menon, un ingénieur chargé de la construction d’un barrage. Anne est lasse de son mari, un ancien fonctionnaire colonial, et étouffe sous le conformisme d’une existence morne. Sa rencontre avec le bel Indien ouvre tout à coup ses horizons, l’amène à redécouvrir sa féminité en même temps que sa créativité.

Dans ce roman, Han Suyin transpose à peine l’échec de son second mariage avec l’officier de sécurité, Leonard Comber, et son amour naissant pour celui qui deviendra son troisième époux, Vincent Ruthnaswamy, un officier et ingénieur indien. Mais l’intérêt du livre se trouve ailleurs, dans la galerie de personnages pittoresques qui peuplent le roman (le rinpoché est l’un de mes préférés), dans la sensibilité des sentiments éprouvés, dans la description d’une nature majestueuse et indomptable.

Livre de la renaissance, La montagne est jeune nous livre son souffle porteur depuis ses sommets enneigés.
Commenter  J’apprécie          170
La montagne est jeune

L’écriture est simple mais détaillée, fouillée, on a le sentiment que chaque mot a été réfléchi minutieusement… Ce roman fait 900 pages, c’est un parcours initiatique sur la découverte de son moi authentique en tant que femme, de l’amour vrai, de l’amour inconditionnel. Ce roman nous propose une héroïne au stade de la chenille et nous la voyons se transformer, au fil des pages, en un magnifique papillon.

Le début peut sembler assez ennuyant tout comme l’est la vie de Anne. Un fastidieux passage en revue des différents protagonistes, du contexte politico-culturel et des convenances qui régissent tout ce petit monde pour les maintenir dans leur fragile pseudo-équilibre. Puis la vie commence à s’agiter en Anne et le roman et l’écriture évolue, le rythme devient plus rapide à mesure que notre héroïne sent les passions renaître en elle.

Anne fait figure d’ovni dans un monde colonial aseptisé, mort-vivant, qui réprime ses passions et ses pulsions pour la bienséance. Le Népal lui propose une alternative avec un peuple qui assume pleinement tout une palette d’émotion, de désirs et de passions dans un délire de couleurs et de formes en tout genre.



C’est au milieu de ce contraste culturel, que la nature libre sous-jacente de Anne se révèle et se réveille, farouchement indépendante, elle se libère petit à petit de tous les carcans qu’un mari parfaitement formaté tendait à lui imposer. Au contact d’Unni, elle découvrira sa nature féminine, ses contradictions, l’intériorité qu’elle avait si longtemps réprimé. Cette introspection est retranscrite parfaitement par l’auteur, on ne peut que ressentir le vécu. Il faut aimer analyser les sentiments et plonger dans les profondeurs de l’être pour apprécier ce roman car c’est de cela qu’il s’agit, c’est le sujet principal, il n’est pas question que d’une vague histoire d’amour, mais bien de ce que l’amour invite à faire comme travail personnel sur son moi intérieur, jusqu’à accéder à l’amour inconditionnel, celui où l’on s’est libéré des conditionnements pour accepter l’autre dans son entièreté sans l’attacher par nos propres insécurités.



Les analyses sont pointues, pertinentes, Han Suyin n’oublie pas les doutes et les peurs, il n’y a pas de complaisance ni d’idéalisation des sentiments. C’est un processus honnête, une mise à nue de l’âme féminine qu’elle propose. Les évènements du roman ne font que les mettre en scène, les stimuler, les éprouver et ce jusqu’à l’aboutissement du processus de transformation.

C’est un très bon roman, l’écriture est psychologiquement très aboutie, très réfléchie. Le mental analytique et l’émotionnel sont fouillés minutieusement. C’est un très beau roman de développement personnel bien que cela n’est probablement pas été l’objectif premier.
Lien : https://labougiedevinayaka.w..
Commenter  J’apprécie          52
La montagne est jeune

C’est très beau, les tournures de phrases sont recherchées mais qu’est-ce que c’est long et chiant ! Plus jamais ça, j’ai des remontées d’autres bouquins du même style qui ne m’avait pas plu. Pardon d’être vulgaire mais là, j’ai abandonné aux trois quarts, je n’en pouvais plus !

Le décor est magnifique, Katmandou, les pics de l’Himalaya, le Népal, c’est très joliment décrit, sur ça c’est une belle découverte mais l’intrigue… bon sang… ça ne démarre jamais vraiment. C’est contemplatif et je n’aime pas, c’est une histoire d’amour comme je n’ai pas envie de vivre tellement c’est rempli à ras bord de clichés. En parlant de souvenirs, ça me rappelle La bicyclette bleue, avec ses longueurs et ses phrases cucul ! Si vous aimez le mélange romance et voyage vous n’allez pas être déçu mais moi je n’en peux plus. 900 pages de ça, non merci.

Commenter  J’apprécie          00
La montagne est jeune

Un très beau et fort roman sur le réveil de la passion et de la sensualité d'une femme encore jeune dans le Népal de 1956.



C'est l'histoire d'amour entre la frigide Anne Ford, Anglaise et mariée et l'ingénieur Indien Unni Menon qui va la réveiller à la passion. C'est une histoire bouleversante car semée d'embûches.

Le cadre géographique est sublime avec des descriptions de carte postale en permanence et la vigueur descriptive est telle que le lecteur voit défiler les images comme dans un film. (D'ailleurs James Ivory en a tourné un beau film avec Paul Newman et Joanne Woodward en 1990).

Mais il y a davantage dans ce long roman : on apprend beaucoup sur le Népal d'alors, sur ses peuplades et ses coutumes; il y a bien d'autres histoires de couples dans ce roman "d'expats", quelques unes cocasses, d'autres dramatiques. Il y a des personnages secondaires hauts en couleur et par moments, une fine ironie qui fait sourire.



Et la jeune montagne est Mana Mani, une pointe rocheuse faisant partie du cirque himalayen, c'est une montagne traîtresse qui peut se venger sur ceux qui l'offensent.

Ce livre de 1958 (1959 en France) est magnifiquement traduit de l'anglais car la traductrice a su le rendre très sensuel parce que l'écrivaine décrit sans fioritures et avec des mots justes le réveil de la passion ravageuse dans le cadre de la vallée de Katmandou comme si l'altitude (1500 m) exacerbait les sens jusqu'au vertige.

Il semblerait que Han Suyin raconte dans ce roman le naufrage de son deuxième mariage avec l'Anglais Leonard Comber et sa rencontre avec l'ingénieur Indien Vincent Ruthnaswany, son troisième et dernier mari. Quelle belle histoire d'amour, complexe et torride.

Un très bon livre qui n'a pas vieilli d'un iota même si Katmandou a du changer énormément.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          60
Le premier Jour du Monde

L'histoire sur ce que Mao Tsetoung a accomplit en un quart de siècle.



J'ai mis une étoile non pas contre l'auteur mais parce que ce genre de lecture ne m'intéresse pas.

J'ai essayé, j'ai lutté, j'ai voulu essayer de comprendre mais j'ai très vite décroché.
Commenter  J’apprécie          10
Le soleil en embuscade



J’ai eu le grand privilège et l’immense plaisir de boire paisiblement un café avec Han Suyin dans un bistrot à Louvain en septembre 1967. La veille, l’écrivaine avait donné une conférence sur la situation en Chine dans la grande aula de l’université, à laquelle comme beaucoup d’étudiants j’avais assisté. Grand était mon étonnement de la voir le lendemain matin seule à une table dans un café d’étudiants, où j’avais coutume de prendre mon petit déjeuner. Je lui ai offert un autre café et elle m’a invité à sa table. Nous avons bavardé pendant une petite demi-heure et je l’ai accompagné à la gare, où elle a pris le train pour Bruxelles.



En rentrant chez moi, je me suis arrêté dans une librairie pour me procurer son premier ouvrage, largement autobiographique, "Destination Tchoungking" de 1942, regrettant de ne pas l’avoir fait avant, bien sûr.



Han Suyin est née le 12 septembre 1917 à Xinyang en Chine, de père chinois et mère belge, et est morte à Lausanne en Suisse le 2 novembre 2012, à l’âge de 95 ans. Son père, Yentung Chou, avait rencontré sa mère, Marguerite Denis, pendant ses études à Bruxelles. Le couple s’y est marié en 1908.



Je ne vais pas résumer ici la vie d’Han Suyin, qui relève d’un grand roman à lui tout seul, mais vous recommander vivement la lecture de son chef-d'oeuvre littéraire "Multiple splendeur" de 1952, qui couvre une bonne partie de son parcours hors pair.

Vous pouvez aussi visionner le film qui en a été réalisé 3 ans après par John Patrick, sous le titre "Love Is a Many-Splendored Thing" (en Français : La colline de l’adieu) avec William Holden et Jennifer Jones dans le rôle du docteur Han Suyin.

La chanson du film avec le même titre est devenu un tube mondial, interprété par entre autres le groupe The Four Aces, Connie Francis, Frank Sinatra, Nat King Cole.



Au fil du temps, j’ai lu plusieurs ouvrages historiques, biographies et romans d’Han Suyin qui portaient sur la Chine d’avant et après Mao Zedong, "Le soleil en embuscade" est mon premier polar d’elle. J'ignore d’ailleurs si elle a écrit d’autres policiers ?



Lors d’une somptueuse réception dans un palace au bord du pittoresque lac Léman en Suisse, soudainement le malheur frappe brutalement : le richissime brasseur d’affaires, John Dalton, 52 ans, et sa belle-fille, Lucinda Barron, 29 ans, sont abattus à coups de revolver par un inconnu au visage masqué par un passe-montagne. Phyllis, l’épouse de John, qui a assisté à la scène, a miraculeusement survécu, mais a été transféré d’urgence vers un hôpital de Genève.



Le commissaire principal de la brigade criminelle de Genève, André Stoller, se trouve très vite sur le lieu du double meurtre, où une pénible et délicate enquête l’attend, lui et son équipe.



Seulement, il n’est pas le seul à mener une enquête, le père de Lucinda, Lloyd Barron, a juré de retrouver le meurtrier de sa fille préférée et de l’abattre purement et simplement !



Une enquête qui mènera les 2 hommes au bout du monde ou plus précisément en Thaïlande, sur la piste du terrible Triangle d’or. Un endroit du globe que l’auteure de par ses pérégrinations dans cette partie du globe connaît fort bien.



Ce roman policier, qui constitue pour la grande Han Suyin une curiosité, vaut la lecture pour son approche psychologique raffinée, ainsi que pour la conception et construction originale de l’intrigue, qui en font un thriller intercontinental captivant.

Commenter  J’apprécie          502
Le soleil en embuscade

Un livre acheté aussi pour quelques centimes d'euros à la BB comme je vous l'ai déjà dit les bénévoles sortent les livres qui ne sont plus lus ou trop anciens mais cela ne veut pas dire que nous les avons lu.

Donc c'est un roman policier que Han Suing a écrit et bien je vous le dis je préfère et de loin ces livres sur la Chine.

Un couple qui a 2 enfants, 2 grandes filles une mariée et l'autre qui se cherche, c'est l'ainée. La 2ème est mariée a un homme qui a de l'argent et elle va se faire assassiner et le père va faire sa propre enquête et ira jusqu'en Thailande pour trouver le meurtrier et la raison pour laquelle sa fille a été assassinée, c'était une mère de 2 enfants quand même.

Je trouve que c'est lent et que il n'y a pas beaucoup d'action pour un policier et je dois vous dire que j'ai sauté les parties qui ne m'intéressaient pas.

Aucun regret car je ne l'ai pas payé bien cher en effet les bénévoles font 4 livres pour 1 euro.
Commenter  J’apprécie          10




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Han Suyin (554)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz sur des classiques connus

Victor Hugo:

Atlantide
Notre-Dame de Paris
La mer rouge

20 questions
12791 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}