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Critiques de Han Suyin (45)
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Winter Love

At the beginning of the academic year, Red meets Mara. Mara is slightly older, appears to be well-off, and possesses an aura that irrevocably captivates Red. It’s winter in London and right in the middle of the Second World War. The friendship between the two young women gradually intensifies, and they become a couple. However, Mara is married, Red’s aunt threatens to disinherit Red, and anyway, society as a whole does not approve. This charming story explores conventions, the bond of affection between women, and the feeling of isolation.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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La montagne est jeune

Anne est mariée à un homme qui l'ennuie. Elle accepte un poste de professeur à Katmandou. Là, elle se rapproche à la fois de Népalais et d'occidentaux de passage. Elle découvre la culture fascinante d'un Népal qui commence tout juste à s'ouvrir au reste du monde, et surtout, elle rencontre un homme, un Indien, qui la sortira de sa torpeur.

J'ai aimé redécouvrir le Népal, comparer les souvenirs que j'en ai avec ceux de l'autrice dans les années 1950. J'ai apprécié la modernité de l'oeuvre, le côté presque autobiographique : Han Suyin est, comme son héroïne Anne, issue de culture occidentale et orientale, a connu des amours tumultueuses et a beaucoup voyagé. Mais... c'est long, beaucoup trop long. J'ai lu le roman en 4 fois, lassée au bout de chaque partie. Certaines parties ont vieilli, et l'intrigue est trop lente à mon goût.
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Un été sans oiseaux

Dans "Destination Tchoungking", sa première oeuvre, sortie en 1942, (dont elle conte la genèse dans le présent ouvrage), Han Suyin évoque "à chaud" les premières années de la seconde guerre sino-japonaise, à chaud, puisque ce conflit ayant duré de 1937 à 1945, elle n'a pu avoir pour ce récit le nécessaire recul du temps.

Dans "un été sans oiseaux", sorti en 1968, par contre, outre une passionnante description de l'histoire chinoise depuis la révolution de 1911, elle offre une vision complète et globale de ce même conflit.

Et surtout elle analyse avec acuité les rapports complexes entretenus entre l'Armée rouge de Mao-tsé-Toung, le Kuomintang de Tchan-Kaï-chek et le Japon, signalant le fait que Tchan-Kaï-chek avait plus envie de battre les troupes de Mao que l'armée japonaise, allant même à une certaine période jusqu'à souhaiter une alliance avec le Japon !

S'il ne le fit pas, c'est à cause de la résolution du peuple chinois à se battre contre l'ennemi, soit le Japon ! Pour autant, bien des officiers de l'armée communiste furent exécutés par les services secrets du Kuomintang, car il fallait à tout prix détruire l'hydre communiste,



D'un côté donc, une véritable résistance à l'invasion japonaise ; et de l'autre une politique de compromis avec le Japon avec l'espoir d'une aide occidentale, dans l'optique à long terme de détruire le communisme.



Le régime de Tchan-Kaï-chek apparaît comme une détestable dictature fasciste, avec des mouvements "les Chemises bleues" largement inspirés des sections d'assaut de Hitler et une idéologie calquée de "Mein Kampf".



Sa très sévère critique du régime de Tchan-Kaï-chek, étayée par nombre d'exemples, largement ignorés par nous, occidentaux, - étant rarement sinologues - se double d'une admiration pour le régime de Mao-Tsé-Toung, dont elle loue (le livre est écrit en 68) sans réserve la révolution culturelle, qui pour elle constitue un sain rejet du mandarinat !

Dans quelle mesure Han Suyin reste-t-elle parfaitement objective en nous décrivant ces événements ?



L'époux chinois de Han Suyin, quant à lui, est un jeune officier, pilier du régime, et le texte comportant une large dimension autobiographique, elle n'hésite pas à conter son malheureux mariage avec Pao, cet être violent et parfaitement odieux, sous un vernis d'aimable courtoisie destinée au public, que ce soit en Chine puis plus tard en Angleterre, lors de sa nomination en tant qu'attaché militaire. Il veut faire d'elle une "vraie" épouse chinoise, entièrement soumise, en la battant pour un oui ou un non, lui reproche d'être eurasienne, et va jusqu'à se demander si elle n'a pas des racines juives !!!



Outre les très nombreux éléments autobiographiques qui parsèment ce récit, la relation de cette très dure existence en temps de guerre, le travail hospitalier que Han Suyin est amenée à accomplir, cet "été sans oiseaux" nous plonge avec stupéfaction dans les arcanes de l'existence d'une famille aisée chinoise, qui laissent le lecteur européen totalement ébahi, tant les us et coutumes pratiqués sont différents et nous paraissent quasiment incompréhensibles ! Seul élément léger qui donne un parfum d'exotisme bienvenu à cet ouvrage au propos par ailleurs si parfaitement sombre !



Un ouvrage très instructif qui s'achève par la fin de la guerre civile en Chine "dans la tornade d'une triomphale révolution" par les victoires de Mao Tsé-Toung, n'importe quoi étant mieux que le Kuomintang, même si, dit Han Suyin "j'étais un peu inquiète, car personne ne savait ce qui allait arriver ensuite." !
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Multiple splendeur

Histoire de la Chine pendant l'invasion communiste (1950) vue par différents personnages dont des réfugiés partis à Hong Kong. Culture, politique, religion, classes sociales, famille, patrie, économie, poésie, guerre : tous les sujets sont abordés et développés.
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Destination Tchoungking

Plongée dans la deuxième guerre sino-japonaise qui a ensanglanté la Chine de 1937 à 1945. S'il ne s'agit pas complètement d'un documentaire historique, ce n'est pas pour autant un roman, et pas non plus une autobiographie. Han Suyin y égrène ses propres souvenirs de cette époque, mais surtout évoque les tribulations du peuple chinois, pourchassé par l'armée japonaise et ballotté de lieu en lieu au rythme des bombardements que l'ennemi inflige à une population résignée et résiliente, capable de supporter le pire en conservant une admirable égalité d'humeur !

Fuite à travers les territoires libres, de Hankeou (Wu Han) à Koueilin et Tchoungking.



Destination Tchoungking.... car l'armée japonaise a pilonné sans cesse cette ville, où s'était réfugié le gouvernement de Tchang Kaï-chek. Han Suyin décrit minutieusement la destruction de la ville, sans cesse détruite et sans cesse reconstruite par ses habitants refusant d'abandonner les lieux.

Passionnant document, quelque peu idéalisé peut-être quant à la capacité chinoise d'encaisser toutes ces horreurs, d'événements peu connus des européens !

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Le soleil en embuscade



J’ai eu le grand privilège et l’immense plaisir de boire paisiblement un café avec Han Suyin dans un bistrot à Louvain en septembre 1967. La veille, l’écrivaine avait donné une conférence sur la situation en Chine dans la grande aula de l’université, à laquelle comme beaucoup d’étudiants j’avais assisté. Grand était mon étonnement de la voir le lendemain matin seule à une table dans un café d’étudiants, où j’avais coutume de prendre mon petit déjeuner. Je lui ai offert un autre café et elle m’a invité à sa table. Nous avons bavardé pendant une petite demi-heure et je l’ai accompagné à la gare, où elle a pris le train pour Bruxelles.



En rentrant chez moi, je me suis arrêté dans une librairie pour me procurer son premier ouvrage, largement autobiographique, "Destination Tchoungking" de 1942, regrettant de ne pas l’avoir fait avant, bien sûr.



Han Suyin est née le 12 septembre 1917 à Xinyang en Chine, de père chinois et mère belge, et est morte à Lausanne en Suisse le 2 novembre 2012, à l’âge de 95 ans. Son père, Yentung Chou, avait rencontré sa mère, Marguerite Denis, pendant ses études à Bruxelles. Le couple s’y est marié en 1908.



Je ne vais pas résumer ici la vie d’Han Suyin, qui relève d’un grand roman à lui tout seul, mais vous recommander vivement la lecture de son chef-d'oeuvre littéraire "Multiple splendeur" de 1952, qui couvre une bonne partie de son parcours hors pair.

Vous pouvez aussi visionner le film qui en a été réalisé 3 ans après par John Patrick, sous le titre "Love Is a Many-Splendored Thing" (en Français : La colline de l’adieu) avec William Holden et Jennifer Jones dans le rôle du docteur Han Suyin.

La chanson du film avec le même titre est devenu un tube mondial, interprété par entre autres le groupe The Four Aces, Connie Francis, Frank Sinatra, Nat King Cole.



Au fil du temps, j’ai lu plusieurs ouvrages historiques, biographies et romans d’Han Suyin qui portaient sur la Chine d’avant et après Mao Zedong, "Le soleil en embuscade" est mon premier polar d’elle. J'ignore d’ailleurs si elle a écrit d’autres policiers ?



Lors d’une somptueuse réception dans un palace au bord du pittoresque lac Léman en Suisse, soudainement le malheur frappe brutalement : le richissime brasseur d’affaires, John Dalton, 52 ans, et sa belle-fille, Lucinda Barron, 29 ans, sont abattus à coups de revolver par un inconnu au visage masqué par un passe-montagne. Phyllis, l’épouse de John, qui a assisté à la scène, a miraculeusement survécu, mais a été transféré d’urgence vers un hôpital de Genève.



Le commissaire principal de la brigade criminelle de Genève, André Stoller, se trouve très vite sur le lieu du double meurtre, où une pénible et délicate enquête l’attend, lui et son équipe.



Seulement, il n’est pas le seul à mener une enquête, le père de Lucinda, Lloyd Barron, a juré de retrouver le meurtrier de sa fille préférée et de l’abattre purement et simplement !



Une enquête qui mènera les 2 hommes au bout du monde ou plus précisément en Thaïlande, sur la piste du terrible Triangle d’or. Un endroit du globe que l’auteure de par ses pérégrinations dans cette partie du globe connaît fort bien.



Ce roman policier, qui constitue pour la grande Han Suyin une curiosité, vaut la lecture pour son approche psychologique raffinée, ainsi que pour la conception et construction originale de l’intrigue, qui en font un thriller intercontinental captivant.

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Multiple splendeur

Multiple splendeur / Han Suyin (1917-2012)

Nous sommes en mai 1949 en Chine quand débute ce roman autobiographique alors que la poussée communiste avance du Nord vers le Sud, les villes tombant les une après les autres, sans résistance, des armées entières se rendant à l’ennemi.

C’est dans un foyer d’accueil de l’Église catholique à Hong Kong où se sont réfugiées des femmes de missionnaires, d’origine occidentale avec leurs enfants que nous faisons connaissance de la narratrice, Mrs Han Suyin, docteur en médecine, d’origine chinoise, eurasienne, veuve avec une fillette de 9 ans. Du fait de l’exode, la ville est surpeuplée, la population a presque triplé en quelques mois. Riches et pauvres arrivent à Hong-Kong vestige un peu altéré de l’impérialisme occidental, venant de toute la Chine : banquiers, négociants, femmes riches, missionnaires et squatters se côtoient et la ville est devenue un immense camp de réfugiés. Et de l ‘autre côté de la montagne qui ceint la ville, le Chine, si proche et pourtant si lointaine, si éloignée de la Colonie : un autre univers.

En juin 1949 à Hong-Kong alors colonie anglaise, lors d’une soirée chez son amie Evelyn, Mrs Han rencontre une certain Marc, journaliste anglais correspondant à l’étranger. Quelques jours après, alors qu’elle ne s’y attendait aucunement Marc l’invite à dîner au Grill Parisien, un restaurant coté de Hong-Kong. Il s’avère être un homme charmant, délicat, cultivé et très british, ce qui n’empêche Han de vivre sa culture chinoise toujours intensément.

Au fil des rencontres, Mrs Han réalise que Marc, qui est marié, lui a fait peu à peu dévoiler son intimité. Elle écrit : « Cet homme avait tout pris. Mon intimité, je la lui avais entièrement livrée. » Elle se confie à lui : deux ans au couvent pour apprendre le français, université chinoise, voyages en Europe, mariage, séjour en Angleterre avec son mari, études médicales en Angleterre, retour en Chine avec son mari en 1938, une fille, mort de son mari par les communistes lors de la guerre civile, retour en Angleterre pour terminer ses études médicales et obtenir le diplôme. Puis retour en Chine alors que le pays subit une mutation formidable et révolutionnaire balayant le féodalisme qui a régné durant des siècles.

Ce roman émouvant n’est pas seulement une belle histoire d’amour, un amour intense et harmonieux : « Bien que sobres, nous n’étions pas mesurés. Bien que continents, nous ne modérions pas nos ébats. N’étant pas émoussés par des étreintes antérieures, occasionnelles et basses, nos difficultés stimulaient notre ardeur. L’enchantement de notre rencontre fortuite donnait plus de richesse au miracle qu’elle avait déclenché. » C’est aussi le récit de la transformation du pays face à l’avancée du communisme : l’auteure nous décrit bien les manières des instructeurs politiques procédant à la réhabilitation des personnes atypiques et notamment les prostituées. Tout au long du livre est mis en évidence le contraste entre l’éblouissante Hong-Kong et la Chine communiste, avec des personnages très divers : missionnaires chrétiens, réfugiés chinois de la vieille école, jeunes communistes enthousiastes, vieux chinois anticommunistes, Suyin l’eurasienne mais avant tout chinoise et Marc l’anglais. Han Suyin éprouve une impulsion contraignante à retourner en Chine communiste pour aider son peuple qui souffre et lutte, et en même temps elle aime Hong-Kong d’où elle peut observer ce qui se passe ailleurs. En effet, Hong-Kong, excroissance de la côte de Chine, magnifique entrepôt de commerce, somptueuse entreprise capitaliste, île des monopoles où fleurissent les camps de réfugiés, cloaque de tous les vices, de tous les escrocs, gangsters, prostituées, esclaves rampants, exploiteurs du peuple, espions, réactionnaires et rebuts de la nouvelle Chine, est sans doute le meilleur endroit pour observer ce qui se passe sur le continent chinois. Il faut bien comprendre que bon nombre de Chinois non communistes veulent demeurer en Chine pour s’associer à l’œuvre des communistes. Ce sera le cas de Han Suyin qui n’en vivra pas moins intensément sa passion, une passion marquée par le destin. Han Suyin choisit la Chine par conscience sociale et amour de son peuple et pour servir son pays qui avait tant besoin d’elle, renonçant à la petite liberté de l’individu et acceptant une forme d’oppression avec abnégation. Très tôt et secrètement, Han sut qu’elle allait devoir choisir entre Marc et la Chine, comprenant que si une partie d’elle n’appartiendrait jamais à Marc, une partie d’elle-même toutefois n’appartiendrait plus jamais à la Chine.

Un livre riche de beaux sentiments et de passions, un grand roman au style poétique, une réflexion philosophique sur l’eurasianisme et un témoignage remarquable sur la mutation subie par la Chine au cours du XXe siècle. Le racisme eurasiatique était alors un préjugé mesquin entretenu dans les avant-postes de l’Empire où il demeurait le thème des malsaines spéculations et des méchants cancans des femmes blanches lassées par le bridge, une manie vexante subie par Han Suyin et d’autres eurasiens, notamment ceux qui ont singé le mode de vie des blancs au lieu de rire de toute cette mystification comique et pompeuse qu’est la vie d’un Blanc en Orient. Selon Han Suyin, il n’existait pas de problème pour les Eurasiens qui acceptaient leur côté asiatique.

J’ai lu ce livre une première fois alors que j’avais 18 ans. 58 ans plus tard, je l’ai relu avec autant de plaisir mais pour des raisons différentes. Alors que la première fois, l’histoire d’amour passait au premier plan, cette fois-ci c’est le témoignage historique qui a retenu toute mon attention.

Publié en 1952, traduit en de nombreuses langues, ce roman a connu un très grand succès de librairie, un succès largement justifié.

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Multiple splendeur

Découvert au hasard d'une brocante, dans une période où j'écumais les forums, sites et vidéos pour y trouver de nouvelles pépites, il est resté quelques temps dans ma bibliothèque, constamment délaissé pour un autre.



Commencé sans beaucoup d'enthousiasme, j'ai rapidement aimé le style poétique et la précision avec laquelle chaque mot est employé. C'est très beau sans être pédant. On sent que le récit a d'abord été écrit avec le coeur mais garde à tout moment une parfaite maîtrise, en ne tombant pas dans le larmoyant. Han Suyin apparait comme un être sensible voire tourmenté mais suffisamment forte pour rester lucide et maître de ses émotions.



Il y a trois grands thèmes dans ce livre que sont la mutation progressive de la Chine vers le régime communisme vue de Hongkong, le portrait froid et réaliste de la culture confucéenne perçu par une eurasienne et une histoire d'amour magnifique vécue et dépeinte par un être détaché.



Cette proximité que Han Suyin a avec chacun des sujets mêlée à cette distance qu'elle s'impose (malgré elle parfois) dans sa vie constituent assurément la clé d'une lucidité et d'une prise de hauteur surprenante.



J'ai beaucoup aimé ce livre que j'ai trouvé magnifique, qui m'a appris beaucoup sur l'histoire, la culture de la Chine et sur l'amour. J'ai également parfois posé le livre quelques temps pour réfléchir à la portée philosophique de certains passages. Pour un français, cette totale absence de pudeur quand elle parle d'elle même, totalement revendiquée et propre selon elle aux chinois, est une mine d'or pour quelqu'un en quête de développement personnel.



J'ai un peu moins aimé certains passages un peu longs, le récit peut se montrer un peu répétitif et ralentit le rythme. Au sein de cette belle maîtrise de style existe une tâche récurrente, celle de vouloir être exhaustif.



Ça reste malgré tout une très belle lecture. Ma note est sévère car je réserve le 4 et le 5 pour des oeuvres d'exception. Le 3 est réservé au très bon et c'est effectivement un très bon livre.
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Et la pluie pour ma soif

Je me suis profondément ennuyée dans cette lecture, j'ai même failli abandonner purement et simplement le livre. Commencé en janvier, il aura fallu que j'intercale d'autres lectures pour parvenir à la fin de celui-ci. Impossible de m'intéresser à l'histoire à travers des bouts aussi décousus. Beaucoup de personnages, trop pour que je puisse ressentir une quelconque empathie ou attachement pour eux. J'ai d'autres livres de cette auteure dans ma PAL, notamment son tout premier roman, mais je vais attendre avant de retenter une autre lecture.
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Le premier Jour du Monde

L'histoire sur ce que Mao Tsetoung a accomplit en un quart de siècle.



J'ai mis une étoile non pas contre l'auteur mais parce que ce genre de lecture ne m'intéresse pas.

J'ai essayé, j'ai lutté, j'ai voulu essayer de comprendre mais j'ai très vite décroché.
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Multiple splendeur

Un livre vintage, qui surgit alors que l’on cherchait autre chose ou à l’occasion d’une nième mise en ordre d’une des piles de livres à (re)lire.



Un prélèvement originaire d’une boite à livre locale ; je connaissais l’auteure dont j’avais lu dans mes vertes années un ou deux livres et l’envie de me reconfronter à ce type de lecture s’était éveillée.

Dans les années 70, pour qui s’intéressait aux péripéties de la Chine contemporaine, Han Suyin était incontournable.

Depuis, outre que l’offre d’ouvrages didactiques pour découvrir et/ou approfondir la culture et la société chinoise s’est considérablement élargie, Han Suyin, estampillée garde rouge masquée, est devenue beaucoup moins fréquentable.



Cependant, si les prestigieuses éditions gallimard ont tout récemment déroulé le tapis rouge à Céline (oui un peu paradoxal pour un auteur à la pensée si brune), il n’y a rien de déshonorant à (re)lire Han Suyin aujourd’hui.

Et ce d’autant plus, qu’au moins dans ce livre, l’auteure n’a pas déployé un dazibao à la gloire de la tyrannie.



Han Suyin considère, non sans raison, que le fanatisme, l’intolérance sont inscrits dans les gênes de l’homme ; les élans a priori les plus nobles sont fatalement contaminés par le poison de la chasse aux « hérétiques ». Le communisme, même au sommet de sa popularité, après avoir terrassé l’abomination nazie, ne fait pas exception.



L’auteure dans la rédaction de ce livre en 1950-51 fait preuve d’une lucidité étonnante, alors que le régime pouvait encore bénéficier sinon d’un « état de grâce », tout au moins d’une adhésion pour mettre un terme aux infinies souffrances du peuple chinois, pour un monde plus juste. Elle ne cède pas à une certaine euphorie et sait qu’elle sera enregistrée de par ses origines (eurasienne et fille de notable), son statut (médecin), pro occidentale et « ennemie du peuple », au moins potentielle. Et ce quelle qu’ait été sa vie humble et au service des autres.

Elle a tout à craindre directement, ce n’est pas un manifeste d’intellectuel(le) confortablement installé(e) dans son salon à des milliers de kms des événements.



Sur la quatrième de couverture, on peut relever l’appréciation de l’éditeur, « un roman d’amour exceptionnel » (sic).

A se demander si l’éditeur a lu le livre !! Celui-ci, autobiographique, relate effectivement une romance entre la narratrice et un journaliste anglais, mais cette histoire est presque accessoire.



Les sujets principaux sont la conquête de la Chine par les communistes et les soubresauts d’une société chinoise traditionnelle agonisante.

Davantage qu’« un roman d’amour exceptionnel » le lecteur dispose ainsi d’un témoignage exceptionnel sur ce contexte historique ; nombre de tableaux esquissés ici illustrent la misère extrême du plus grand nombre, l’état d’esprit étriqué de cette micro société anglaise coloniale réfugiée à Hong Kong.



Ce témoignage est magnifié par une écriture raffinée, poétique.



Surtout, ce livre pourrait être qualifié, si la catégorie existait, de roman taoïste.

L’héroïne vit intimement le « wu wei », le non agir au sens de la sagesse du Tao. Elle a conscience que l’ordre du monde, tout au moins en Chine, obéit à des forces qu’il est vain de vouloir modifier. La destinée personnelle s’inscrit dans ce(s) flux. L’auteure s’efforce d’affronter les épreuves avec un certain détachement mais avec lucidité et détermination. Elle sait d’emblée que sa passion pour ce journaliste, Marc, ne peut s’épanouir dans un vrai projet de vie mais elle ne s’interdit pas de vivre ce qui peut l’être, en dépit de la réprobation de la « distinguée » société anglaise.



L’issue, tragique, ne pourra que consolider sa sensibilité et son intuition.



Une lecture que je regrette d’avoir tant tardé à initier de par les qualités de l’ouvrage sus évoquées et qui de surcroit m’a beaucoup touché à titre personnel. Mais même si elle n’éveille pas des échos personnels, une lecture que je ne peux que recommander.
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Ton ombre est la mienne

Un livre bizarre, que j'avais laissé tomber tant je le trouvais inintéressant.

Et puis, le remords est venu et finalement j'ai changé d'avis. Le scénario est intéressant en fait, mais il est raconté - à mon sens - avec la mentalité chinoise et la différence de penser entre bouddhistes et chrétiens, ce qui fait que par moments, c'est assez lourd.

Malgré cela, le livre mérite d'être lu.
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Multiple splendeur

Un superbe livre qui sait retranscrire eu mieux l'ambiance particuliere de l'Asie et nous fait hoyager.Depaysement garanti en tout cas avec cet ouvrage de cette auteure douee qui ossede un vrai style caractéristique et un vrai don pour conter une histoire et faire découvrir un univers a son lecteur.
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La montagne est jeune

C’est très beau, les tournures de phrases sont recherchées mais qu’est-ce que c’est long et chiant ! Plus jamais ça, j’ai des remontées d’autres bouquins du même style qui ne m’avait pas plu. Pardon d’être vulgaire mais là, j’ai abandonné aux trois quarts, je n’en pouvais plus !

Le décor est magnifique, Katmandou, les pics de l’Himalaya, le Népal, c’est très joliment décrit, sur ça c’est une belle découverte mais l’intrigue… bon sang… ça ne démarre jamais vraiment. C’est contemplatif et je n’aime pas, c’est une histoire d’amour comme je n’ai pas envie de vivre tellement c’est rempli à ras bord de clichés. En parlant de souvenirs, ça me rappelle La bicyclette bleue, avec ses longueurs et ses phrases cucul ! Si vous aimez le mélange romance et voyage vous n’allez pas être déçu mais moi je n’en peux plus. 900 pages de ça, non merci.

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Multiple splendeur

Ce roman se déroule dans le Hong Kong d'après la prise de pouvoir par le parti communiste en Chine. C'est donc le Hong Kong des réfugiés et des expatriés, mais aussi celui de la main mise de l'Angleterre sur ce bout de terre chinoise avec ses débarquements de missionnaires et de colons.

Les personnages principaux sont une médecin eurasienne ayant fait ses études à l'étranger, peu intéressée par la politique mais profondément attachée à son pays et à l'aide qu'elle peut lui apporter et un journaliste anglais. Ces deux là vont tomber amoureux alors que tout tend à les séparer et vont vivre une passion profonde quel seule la mort de ce dernier viendra rompre. C'est bien écrit avec quelques passages poétiques très attrayants et quelques longueurs. Le contexte politique est certes essentiel au sein de ce récit puisqu'il en compose la trame de fond, mais il lui fait perdre une part de son côté romantique.
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Multiple splendeur

Ce roman d'Han Suyin est avant tout un témoignage passionnant sur l'avancée des troupes communistes en Chine en 1949 et sur la fuite des réfugiés vers Hong Kong. Aux premières loges de ce moment historique, en raison de sa double condition d'Eurasienne, Han Suyin nous donne la vision des américains missionnaires, des riches commerçants chinois, de sa famille, des étudiants. Les tableaux qu'elle brosse de Hong Kong ou de Tchoungking en Chine sont si précis, détaillés et objectifs qu'ils ont la valeur et la dimension historique de reportages.



A Hong Kong, nous déambulons avec elle le long de la Praya pour découvrir la foule qui se presse sur les quais en bord de mer, pour admirer au loin les collines sur lesquelles se construisent nuit et jour des habitations pour les riches chinois qui viennent de Shanghaï tandis que la misère règne dans les camps où s'entassent les pauvres. Nous l'accompagnons dans sa famille chinoise quand elle retourne à Tchoungking pour aider sa sœur à partir aux États-Unis. Nous entrons avec elle dans les salons des familles américaines de missionnaires qui l'invitent jusqu'au moment elle deviendra persona non grata en raison de sa liaison amoureuse.

On découvre le travail des Jeunesses communistes, les fêtes qui accompagnent leur arrivée dans chaque ville conquise, les purges et exécutions dont est victime la population. Han Suyin se défend de juger mais on la sent partagée entre son amour pour la Chine et ses traditions féodales et son attirance envers les idéaux communistes qui la séduisent. Sans doute les germes de ce qui en fera une écrivaine très controversée par la suite...



C'est aussi le récit passionné et autobiographique de sa liaison avec un journaliste britannique, marié et père de famille, liaison scandaleuse au yeux de la colonie britannique en raison de tout ce qui les sépare...

L'écriture est belle, poétique et le ton changeant : tantôt détaché quand Suyin écoute ses amis américains sans s'offusquer ni même sourciller de ce ce qu'ils disent de son pays et de son peuple, tantôt vif et passionné quand elle décrit la splendeur de la lune ou ses moments avec Marc.

Si les deux premières parties sont agréables à lire, j'ai eu plus de mal avec la dernière : le style reflète l'intensité des crises d'exaltation douloureuses ou joyeuses que Suyin traverse, avec ou loin de son amant, et plus on se rapproche du dénouement dramatique, plus la poésie du texte emporte Suyin loin des autres, loin du lecteur, comme détachée du quotidien et de la matérialité.

Une intéressante et superbe lecture !



Challenge multi-défis 2021

Challenge plumes féminines 2021
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S'il ne reste que l'amour

Ce livre parle d’un jeune de trente-trois ans qui contracte une maladie grave que son père et sa belle-mère soignent avec amour. La belle-mère du malade est Han Suyin, le père est Vincent, un indien catholique du sud de l’Inde qu’elle a épousé en 1956. Vincent a trois enfants Michaël, Patricia et Peter.



Vincent était en Inde où il exerçait son métier d’ingénieur, Han Suyin était en Malaisie ou elle dirigeait une clinique. En 1956 Vincent et Suyin se rencontraient et s’aimèrent. Cinq ans plus tard Vincent obtient un travail à Singapour, frontalier avec la Malaisie ce qui signifie qu’ils purent vivre ensemble. Vincent est un homme qui désire protéger, donner à ceux qui en ont besoin.



J’aimais me rendre à Kuala Lumpur, dit Han Suyin, et rendre visite à mon amie la vicomtesse Dorothea Head dont le mari Anthony était un haut-commissaire britannique. Un jour Dorothea, Anthony, Vincent et Suyin en arrivèrent à parler de Peter. Vincent estimait que ce serait une bonne chose que son fils Peter, un brillant élément, aille en Angleterre pour parachever ses études secondaires ; aussitôt Anthony offrit de le parrainer et écrivit une lettre de recommandation.



Le destin de Peter est lié à celui de Suyin, qui a joué un rôle d’agent dans le tracé de son avenir ; le Karma. C’était également à cause de Suyin que Peter à travailler quelques années en Europe en tant qu’ingénieur.



On parlait de la révolution verte de l’Inde ; l’agriculture allait être relancée. A cette époque Peter lu beaucoup de livres sur les révolutions paysannes. Son projet de devenir prêtre s’était transformé en un désir ardent d’aider les paysans. En 1973, il alla travailler dans un plan visant à irriguer les champs, à creuser des puits. Peter a toujours voulu faire quelque chose pour les pauvres et ses conversations avec Suyin ont renforcé cette tendance.



En 1977, Suyin reçois un coup de téléphone l’informant que Peter ne va pas bien. Il a de forte fièvre et est rapatrié de Téhéran vers l’hôpital Saint Pierre de Bruxelles. Là sa maladie n’a pas pu être exactement diagnostiquée et sa santé c’est gravement détériorée. Son père Vincent croyait en sa guérison et lu parlait des journées entières durant trois semaines où il était dans le coma, espérant de la sorte ranimer son fils et lui demander de lutter contre ce mal qui l’accablait et il a réussi. Au terme de ces trois semaines une méningite tuberculeuse fût diagnostiquée.



L’inde, dans son immensité, tolère les handicapés, les inadaptés, les fous. Ces derniers deviennent parfois objets de vénération, car ils sont « touchés par Dieu ». L’Inde vit en effet dans deux mondes – celui qu’on dit réel, tangible, défini et celui, irréel, fantastique, le monde des Dieux.



Peter fût intensément soigné par Vincent, Suyin, Michaël et son épouse Anne. Il régressait mais la famille malgré les difficultés pourvoyait à tous ces besoins jusqu’au jour où un mieux leurs redonna espoir.



Tout n’était pas toujours facile pour Michaël très dévoué pour son frère mais aussi découragé pensant qu’on se servait de lui comme gardien de son frère à la convenance du père. En famille, se rejoindre et se comprendre dans la difficulté n’est pas tous les jours facile.



Dans ses difficultés, ne se sentant pas compris, Michaël se confiait à sa belle-mère Suyin qui très habilement pu le conseillé.



Toutes les difficultés engendrées par des soins et une assistance continue de la famille certes leurs empoisonnaient la vie mais ils ne lâchaient pas leurs efforts animés d’une profonde détermination articulée sur le sens du devoir.



Tout l’amour et la présence que Vincent apportait à son fils Peter engendrait un manque de présence manifeste à Suyin, qui comme toute épouse attend par moment un réconfort du mari.



Han Suyin déclare : « Ecrire sur Peter a été un demi exorcisme ; pour essayer d’enlever, de supprimer la tache toujours présente, l’irritation, l’appréhension de ce qui reste à venir. Car il sera sans cesse avec nous deux, Vincent et moi. »



« Les efforts déployés par tant de personnes, dans la famille, qui se sont relayées auprès de Peter, sont une chose qui mérite d’être rapportée ; car tous les gestes de dévouement doivent laisser une trace, pour nous encourager à ne jamais oublier notre propre humanité. »





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Fleur de soleil

Mais qui est donc Han Suyin ? Pour le savoir c’est le livre qu’il faut lire par excellence. C’est une autobiographie. Le sous-titre du livre est : Histoire de ma vie. Quant au titre, l’éditeur l’a conçu à partir du fait que Han Suyin irradiait de sourire, de bonne humeur, pourtant elle a connu des temps difficiles. Le tournesol, fleur rayonnante se tourne vers le soleil.



Han Suyin est son nom d’écrivain, qui traduit signifie : « Petite voix ».



Han Suyin est née en chine de père chinois et de mère belge issue de la bourgeoisie anversoise. Elle est donc eurasienne. Au début du vingtième siècle les métisses, les eurasiens étaient rejetés, ils vivaient dans un genre de no man’s land. Elle était rejetée par sa mère et adorait son père à tel point qu’un de ses souhaits les plus chers était, le temps venu, d’être enterrée auprès de son père en chine, mais je ne sais si cela s’est réalisé car elle est décédée en Suisse.



Elle a étudié la médecine, trois années à Bruxelles et est retourné en Chine où elle a travaillé dans un hôpital. Elle rencontre son premier mari, un homme violant qui la bat régulièrement. Son mari au bon office du dictateur Chiang Kaishek est nommé général et tué en 1947 lors de combats contre les communistes. Les années passées avec ce premier mari constitueront l’essentiel de son récit autobiographique : « Un été sans oiseaux ». Elle reprend ses études de médecine, à Londres cette fois, qu’elle achève en 1948.



A Londres elle adopte une jeune fille avec laquelle, elle se rendra à Hong Kong en février 1949 où elle rencontre son deuxième mari. Cette partie de sa vie est relatée dans son récit autobiographique : « Multiple splendeur ».



En 1952, elle épouse un anglais qui travaille dans le contre-espionnage malaisien. Cette nouvelle relation conjugale est relaté dans son roman : « Et la pluie pour ma soif ». En 1956 elle obtient un visa pour son retour sur le sol chinois.



En 1960 son mariage est rompu pour s’unir à un indien catholique qui fut le grand amour de sa vie.



Han Suyin a connu une grossesse extra utérine avec hémorragie interne. Elle a frisé la mort opérée in extrémis. Elle n’aura pas pu enfanter mais fut très heureuse de s’occuper de deux filles adoptées. Elle abonnera sa profession de médecin. Elle voyagera beaucoup, sera conférencière pour invoquer la chine et l’inde.



Un grand lien d’affection s’est tissé entre Peter le fils de son mari indien Vincent et Han Suyin. Peter se confiait à Han Suyin. C’était un idéaliste qui voulut devenir prêtre. Peter mourra d’une méningite tuberculeuse et Vincent d’une maladie du cœur. Cette période avec Vincent sera relatée dans son livre : « S’il ne reste que l’amour ».



Voilà une femme qui aura eu une vie hyperactive en pensée, en écoute, en action. Outre ses livres, elle laissera sa fondation Han Suyin pour les échanges scientifiques entre la Chine et l’Occident et son financement, son parrainage pour deux prix littéraires.



Hélas, hélas, hélas la plupart de ses livres sont épuisés.



Han Suyin est une personne qui a un sens aigu de la vie et qu’aime assurément connaitre tous lecteurs portés vers les récits de vies d’hommes et de femmes battant(es).



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La Cité des sortilèges

Je découvre cette auteure avec ce roman et j'en retire une assez bonne impression, sans pour autant atteindre le Nirvana littéraire.



Remarquablement bien écrit et documenté, teinté de symbolisme et proche du roman initiatique, ce livre est parfois bien trop lourd dans les descriptions, ce qui me pèse et nuit à mon plaisir. En effet, lorsqu'il s'agit d'aventure, je préfère la fluidité et une certaine concision à une masse descriptive.



J'apprécie de naviguer dans l'histoire et au sein de cultures que je connais très peu, dans un voyage qui m'a transporté de la Suisse à la Thaïlande en passant par la Chine.



Ce roman ne déplaira pas à grand monde. Mais saura t'il vous faire chavirer ? Moi non et un sens je le regrette, car tous les éléments indispendables à un bon roman historique sont présents. Cela reste une bonne pioche.
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La Cité des sortilèges

Une merveilleuse découverte de la Thaïlande et de la Chine de la fin du 18ème siècle. 2 jumeaux devenus orphelins quittent l’austérité de leur Suisse natale pour transporter en Asie leur connaissance de la fabrication des androïdes dont les rois et les nobles sont très friands à cette époque. La précision et la justesse de description de la vie dans les cours royales est troublante et fascinante de réalisme. Mais le côté obscur de la sorcellerie des acteurs de ce roman ainsi que l’omniprésence des androïdes qui ne me fascinent guère ne m’ont pas permis d’adhérer pleinement à ce livre dont l’écriture et le style sont grandioses.
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