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Citations de Haruki Murakami (4512)


Peut-être pourrais-je parler à son propos d'un être de synthèse ?
Toutes ses caractéristiques sont comme reliées et regroupées en une sorte de noyau. Mais si on les extrayait, aucune ne pourrait être mesurée ou analysée, jugée moins bonne ou meilleure. C'est l'être possédant ce noyau qui m'attire de manière irrésistible. Comme un puissant aimant. Au - delà de la raison.
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Tengo poursuivit. "Je suis fatigué de vivre dans la haine, dans la rancune. Je suis fatigué de vivre sans aimer personne. Je n'ai pas un seul ami. Pas un seul. Et, plus que tout, je suis incapable de m'aimer. Pourquoi? Parce que je ne peux pas aimer les autres. C'est en aimant, puis en étant aimé, qu'un homme apprend à s'aimer. Tu comprend ce que je te dis? Quand on ne peut pas aimer, on est incapable de s'aimer vraiment. Non, je ne suis pas en train de te dire que ce serait ta faute. Si j'y réfléchis bien, tu es peut-être une victime toi aussi. Toi non plus, tu ne sais pas comment t'aimer. Non?"
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L'embêtant avec les labyrinthes, c'est qu'on ne saura qu'à la fin si l'on a choisi le bon chemin ou pas. Et si en fin de compte on s'est trompé, il est en général trop tard pour repartir en arrière et recommencer. C'est le problème avec les labyrinthes.
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Pour les hommes sans femmes, le monde est un espace immense, un assemblage d'éléments acérés, exactement comme la face cachée de la lune.
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Le temps est différent pour chacun de nous.
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J'estime que le moins que nous puissions faire vis-à-vis des défunts, c'est d'en garder la mémoire le plus longtemps possible.
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Il était probable que les morts ne pensaient plus à rien, n'éprouvaient plus rien. Kafuku considérait que c'était leur grand avantage.
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On ne se lasse pas de contempler les flammes. Elles semblent animées d'une volonté propre, et jouir de la liberté d'une créature vivante. Elles naissent, se rassemblent, se séparent, s'éteignent et disparaissent.
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"C'est bon, j'ai encore plein de temps devant moi. J'y penserai plus tard." Nous sommes obligés d'y penser à la seconde même. Je peux me faire écraser par un camion demain après-midi. Et toi, Oiseau-à-ressort, dans trois jours, un matin, tu peux te retrouver mort de faim au fond du puits. Pas vrai ? Personne ne sait ce qui va se passer.
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Que ç'aurait été bien s'il était mort alors, pensait fréquemment Tsukuru Tazaki. Du coup, ce monde-ci n'existerait pas. C'était pour lui quelque chose de fascinant : que le monde d'ici n'ait plus d'existence, que ce qui était considéré comme de la réalité n'en soit finalement plus. Qu'il n'ait plus d'existence dans ce monde, et que, pour la même raison, ce monde n'ait plus d'existence pour lui.
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Tengo soupira et observa le visage de son père. Non, il 'y avait aucune réaction.
"Ton corps est plongé dans le coma. Ta conscience et tes sensations ont disparu et tu n'es maintenu en vie que grâce au dispositif de réanimation. Un mort vivant, comme diraient les médecins. Bien sûr, ils emploieraient des circonvolutions ou des euphémismes. Peut-être qu'en effet le point de vue des médecins est exact. Et pourtant, si ce n'était qu'une apparence trompeuse ? Et si, en fait, ta conscience n'avait pas vraiment disparu ? Je n'ai jamais cessé d'avoir l'impression que tu aurais laissé ici ton corps, sous cet aspect comateux, et que tu serais vivant, ailleurs, en esprit. Enfin c'est juste un sentiment".
Silence.
"Je sais bien, ce sont là des fantaisies extravagantes. Si je racontais ça à n'importe qui, il me prendrait pour un fou. Mais je ne peux m'empêcher d'imaginer les choses ainsi. Tu as probablement perdu tout intérêt pour ce monde. Tu es déçu, découragé, tu es devenu indifférent à tout. Alors, tu as délaissé ton corps, tu t'es déplacé ailleurs, et tu mènes une autre vie. N'est-ce pas ? Dans un monde à l'intérieur de toi."
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Tu sais, nos vies ne sont pas découpées simplement en "sombre" et "lumineux". Il y a une zone intermédiaire qui s'appelle "clair-obscur". La saine intelligence consiste à en distinguer les nuances, à les comprendre. Et, pour acquérir cette saine intelligence, il faut pas mal de temps et d'effort.
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Tu vois, Shimamoto-san, le principal problème, c'est qu'il me manque quelque chose. Il y a un grand vide dans ma vie. Et je suis toujours assoiffé, affamé, de cette part que j'ai perdue. Ni ma femme ni mes enfants ne peuvent combler ce manque. Tu es la seule personne qui puisse le faire. Quand tu es près de moi, je sens ce vide se remplir. Et c'est comme ça que j'ai réalisé à quel point j'avais été assoiffé et affamé pendant des années. Je ne peux plus retourner dans ce monde d'avant.
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Peut-être avion en tous deux conscience d'être encore fragmentaire, nous commencions à peine à sentir les prémices d'une réalité nouvelle qui comblerait et ferait de nous des êtres achevés. Nous nous tenions debout devant une porte donnant sur cette aventure nouvelle. Sceuls tous les deux dans une vague clarté, main dans la main pendant 10 secondes à peine.
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Il y a des liens plus importants que les liens du sang.
p. 440
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"Et toute angoisse qui n'est pas spécialement angoissante, au bout du compte, c'est une angoisse sans importance."
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Et nous, Nimit, nous, dans quel but vivons-nous?
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Je ne parviens pas à me faire à cette idée que le moment présent est vraiment présent. Ou que moi, je suis vraiment moi. Qu’ici c’est vraiment ici. C’est toujours comme ça. Comme si quelque chose ne tombait pas juste.
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Il lui arrivait de faire des rêves érotiques dans lesquels , immanquablement , elle apparaissait? En définitive , cela ne changeait rien. Au moins , ces images n'étaient pas intentionnelles. Cette pauvre excuse avait pour lui valeur de justification.
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C'était un dimanche matin comme les tous les autres. Le ciel était légèrement nuageux mais la lumière était douce.
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