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Critiques de Hervé Guibert (180)
Suzanne et Louise:

Certains livres nous attirent comme des aimants. Alors que je sortais de ma librairie habituelle et que je passais devant une autre librairie, j’ai découvert en vitrine la réédition de ce roman-photo d’Hervé Guibert. C’est un auteur que je connaissais déjà pour avoir lu plusieurs de ses livres avec beaucoup de plaisir.

L’histoire de ces deux grandes tantes (Suzanne et Louise) m’a tout de suite séduit, comme le photographe Kertész qui sera aussi «séduit et amusé par cette inconvenance élégante ».

C’est un très bel hommage à deux vieilles femmes recluses, qu’il sort de l’anonymat et qu’il fait revivre. Tout d’abord gênées, elles vont ensuite prendre part à ces mises en scènes et en avoir de la fierté, comme le dit cette belle dédicace de Suzanne « à Hervé notre très cher « petit-neveu », en admiration pour avoir tiré de notre obscurité ce livre trop brillant pour notre modestie ». Tout est dit !

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A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie

Récit de la vie de l'auteur dès qu'il se sait infecté du SIDA. Ce livre est très dense. On y lira, notamment, le déclin et la mort de Michel Foucault (qui aurait pu faire l'objet d'un roman) ainsi qu'une histoire avec un homme qui a des liens avec la recherche sur le SIDA. Ce récit est passionnant sur ses années SIDA et on y lit des phrases très poignantes. Le style de l'auteur rend la lecture parfois difficile (des phrases sont trop longues et difficiles à lire à cause de la ponctuation). Beaucoup mieux que le livre Mes parents du même auteur.
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L'image fantôme

Hervé Guibert n'est pas seulement l'autobiographe marqué par le sida que l'on connaît, c'est d'abord et avant tout un écrivain de l'image qui a beaucoup médité sur la photographie, à moins qu'il n'ait été un photographe qui se mêlait de littérature. Les textes réunis ici sont remarquables de beauté et de profondeur.
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Mes parents

Un regard juste, des émotions froides, une écriture limpide, un style personnel.



Je me suis laissée porter par la vision lucide et l’écriture claire de l’auteur. Belle authenticité.

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Voyage avec deux enfants

Impudique, plein de grâce, et incroyablement digne, comme à l'accoutumée, et ça remue, comme à l'accoutumée. Quel courage, ce livre. Sans parler de bien ou de mal (ne pas chercher de condamnation, de flagellation ni d'explication), ce récit (ou journal, ou carnet?), entre amour et désespoir, nous parle surtout du fantasme et de l'écriture. Et d'érotisme, d'amour, et de distance.
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Le Protocole compassionnel

Guibert tenait a faire connaitre le quotidien des sidéens , et force est de reconnaitre que son livre est encore une fois trés fort et puissant . Aprés on peut passer à coté , mais ce serait dommage , parceque c'est vraiment trés fort et brillant.
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Les gangsters

Ecrit en dix jours, ce livre de l’auteur est à la fois une sorte de journal intime et une chronique familiale, où il revient sur sa relation avec ses deux tantes, vieilles filles escroquées par une bande de malfrats qui leur ont dérobé toutes leurs économies.



Autofiction toujours, ou presque un journal intime, pour l’auteur, qui avec la lucidité qui est la sienne, scrute au plus près la relation qu’il entretient avec ses tantes, et qui peu à peu se délite, comme rongée par le soupçon introduit dans leur maison par la biais des hommes qui leur ont volé leur argent.



Les Gangsters est aussi l’occasion pour Hervé Guibert d’analyser avec finesse la vieillesse, comme un phénomène de décantation d’une vie (en l’occurrence des vies de deux sœurs) en même temps que paradoxalement il se voit vieillir lui aussi. En même temps libération de la parole et fragilité du verre, la vieillesse de deux sœurs est ballottée entre les manigances d’un gang de voleurs qui se font passer pour des ouvriers, et les tentatives de maintien d’un lien entre l’auteur et elles, qui malheureusement se conclut par une rupture à cause de l’aigreur qui ronge notamment l’une des sœurs, et qui finalement fait naître une animosité réciproque de la part de l’auteur.

Guibert sème en parallèle quelques notes sur la poursuite de sa vie amoureuse, elle-même déliquescente, avec le jeune Vincent, qui donne plutôt l’image d’une teigne que d’un charmant amoureux.

Un bon cru de l’auteur, auscultant toujours au plus près sa vie avec beaucoup d’honnêteté et de subtilité.

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Zouc par Zouc

Ils se sont rencontrés à vingt ans, lui, le jeune écrivain, elle, la jeune comédienne débutante.



C'était en 1978. Il a transcrit ses mots à elle dans ce livre, sorte d’autoportrait thématique composé de vingt-quatre entrées, dans lequel Zouc, comédienne suisse dont les spectacles surent marquer toute une génération, expose ses souvenirs tour à tour amusants, cocasses, émouvants voire douloureux, les souvenirs d’une enfant différente physiquement, fascinée par la mort et à l’esprit pourtant espiègle.



Les souvenirs aussi de l’internement en hôpital psychiatrique qu’elle eût à affronter, alors âgée de seize ans et demi, puis enfin ceux de son arrivée à Paris.



Le lecteur écoute cette « confession », faite en toute franchise et simplicité, entre sourire aux lèvres et larme à l’œil.
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A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie

Encore un grand livre de Guibert.
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L'Homme au chapeau rouge

Nous avons là un grand écrivain.

Incontournable.
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La mort propagande

Ce livre est le premier publié par Hervé Guibert. On trouve déjà dans ces nouvelles ce qui hantera son oeuvre : le désir, la maladie, la mort. Des textes extrêmement crus que j'ai eu le plus grand mal à lire. A la fois violent et provocateur, un ouvrage surprenant autant que malsain.
Lien : http://madimado.com/2011/02/..
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Le Protocole compassionnel

La suite d' "A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie". Hervé Guibert continue à nous raconter sa maladie avec le même talent, entre fiction et réalité. Peut-être son livre le plus accessible et le plus émouvant.
Lien : http://madimado.com/2011/08/..
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L'image fantôme

Plusieurs protraits, pérégrinations autour de la photographie, de l'image prise, volée, adorée, etc.

Un livre pour se donner envie de sortir son appareil photo ou sa caméra super 8
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Mes parents

Je découvre Hervé Guibert grâce à ce récit court et incisif consacré à ses parents. Le récit s’apparente à un journal intime dans lequel sont évoqués ses principaux souvenirs d’enfance et d’adolescence. Le style est très particulier, direct, violent parfois tant l’auteur tient à exprimer à quel point il hait ses parents. Pourtant, certaines anecdotes révèlent de beaux moments familiaux emprunts de tendresse et qui révèlent tout l’intérêt que ces parents portaient à leurs enfants. Un texte que j’ai perçu comme une sorte de « règlement de compte » qui peine à occulter un véritable amour filial.

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Les aventures singulières

Dans ce second roman composé de 9 nouvelles, Guibert raconte ses voyages et les rencontres qui en résultent. L’écriture est nette, souvent lascive. Dans ses déambulations il raconte ses pensées, ses observations et ses réflexions avec une forme de fragilité et de sensualité mélangées. Par le récit de ses rencontres, il aborde les différentes formes du désir, tout comme les thématiques présentes dans son œuvre : la sensualité, les sentiments amoureux, le corps et la mort.



Un livre brillant et éclatant !
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Le Mausolée des amants

J'avais découvert Hervé Guibert en lisant "A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie": j'avais été étonné et ému par cette première lecture. Par la suite j'ai lu d'autres livres qui, eux aussi, ont une composante autobiographique; mais je ne me suis plus senti en empathie avec l'auteur. Et aujourd'hui, je suis tombé sur ce journal qui couvre toute la vie d'adulte d'Hervé Guibert, y compris la longue période où il était malade du sida. Ce n'est pas une autobiographie cohérente, ce sont des notes éparses, non développées, sans relations entre elles, non datées, qui m'ont laissé sur ma faim. La clé de ce livre, c'est l'écrivain qui l'avait et le lecteur - perplexe - n'y a pas vraiment accès, tout en se trouvant en position de voyeur. A cette difficulté s'ajoute le caractère extrêmement narcissique d'Hervé Guibert, qui est omniprésent dans ce témoignage, comme dans les précédents livres. Même si cet homme était remarquable par certains points, j'ai trouvé pénible le nombrilisme qui plane sur ces fragments de vie.
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A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie

Au-delà des mondanités à clé et de la pose (parfois) de l'auteur, il y a une évocation juste et nécessaire de l'épidémie à laquelle payèrent un tribut particulièrement lourd, dans les années 80 et 90, des hommes de 20 à 40 ans qui n'avaient cherché que la joie de vivre.

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Fou de Vincent

Difficile pour moi de juger du contenu de ce livre très bref, qui se présente comme une succession de courts épisodes datés, remontant le parcours tumultueux d'une relation entre un homme mourant et un adolescent qui lui file entre les doigts. Difficile en effet de le juger, parce qu'il représente une conception de l'amour que je ne partage pas du tout, mais que je comprends, en ce qu'elle est conditionnée par tout ce qui assaille le narrateur, en premier lieu la lente dégradation de sa santé, provoquée par les complications dues au SIDA, ses addictions ensuite, et enfin son attachement désespéré à ce jeune homme paumé qui va grandissant. On n'adhère ou pas au style fragmenté de l'auteur, qui ne m'a pas dérangé, mais ceux qui s'attendent à un récit construit autour d'une belle histoire d'amour (comme pourrait le suggérer le titre du livre) seront déçus. Je pense que Fou de Vincent est un texte important, tant pour la représentation littéraire des amours homosexuelles que comme témoignage des destinées brisées par le SIDA, mais il existe des oeuvres moins torturées, moins adolescentes dans l'esprit, qui mettent en scène des personnages gays, même dans ces années noires... Disons que l'auto flagellation et la course à l'abîme, c'est très intéressant a représenter en littérature, pensons cependant à nous ménager des incursions dans des horizons plus apaisés de temps en temps.
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Mes parents

Guibert c'est l'anti Edouard Louis, un modèle d'honnêteté et de cohérence. Ce fut un immense critique de photos, un vrai écrivain avec un vrai style. Enfin, il offrit son corps de souffrance tel un Saint-Sébastien. Alors que l'image du SIDA était cachée, exhiber sa cachexie et ses douleurs était l'ultime transgression. le protocole compassionnel, livre et film, est la seule oeuvre sur le SIDA.

Alors, en lisant ce livre, j'ai un peu pensé quant à la relation à la famille aux livres d'Edouard Louis. La comparaison s'arrête vite là.
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Le Mausolée des amants

Rien d'intéressant dans ce livre. Guibert égrène sa vie morne et fade dans de courts paragraphes avec toujours cette obsession sexuelle.
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