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Critiques de Hilary Mantel (112)
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Le Conseiller, tome 2 : Le pouvoir

ah, je vois que le problème est réglé, je peux enfin mettre une critique sur les bouquins que j'aime ... bon, faites pas attention , j'avais un problème et je l'ai plus ...

et alors, les romans d'Hilary Mantel, c'est peu dire que je les aime, je les adore, je les dévore, je les garde comme des trésors, je les achète même en plusieurs exemplaires, pour pouvoir les partager avec mes amis .. le premier "Wolf Hall" est bien sûr le meilleur, le plus passionnant, car qu'y a t il de plus passionnant que de suivre l'ascension d'un type qui d'un misérable enfant battu est devenu le bras droit d'Henry VIII ? .... mais le 2ème tome est magnifique aussi, et le 3ème tome ... ma foi, le 3ème tome , je trouve qu'il est triste, parce que , comme chacun sait, ce monarque cruel et crétin a fait mourir Cromwell comme il a fait mourir tous ceux qui l'ont servi par leur sagesse et leur intelligence !

je suis en train de le relire pour la 3ème fois, et ensuite je vais le lire en Anglais, parce que vraiment, il y a longtemps que j'ai pas lu un tel chef d'oeuvre, et je trouve qu'on ne peut pas apprécier correctement cet humour époustouflant à la première lecture ... car on veut savoir ce qui va se passer ensuite, comme dans tous les romans , je recommande vraiment de le lire plusieurs fois ...
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Cette histoire, certes, a été racontée de mille manières possibles ; à la fois à travers d'autres interprétations littéraires et adaptations au petit et au grand écran comme la célèbre série télévisée "Les Tudors" avec Jonathan Rhys-Meyer dans le rôle d'Henri VIII, d'il n'y a pas si longtemps et même l'adaptation de cette triologie ,la série woolf hall" Dès lors, qu'apporte ce livre publié en 2009 à tout ce qui a déjà été fait sur la même scène ?

C'est un roman historique, certes, mais cela ne doit pas détourner notre attention de l'essentiel. Ni l'influence d'Anne Boleyn sur Henri VIII, ni la personnalité inconstante du roi d'Angleterre ne doivent primer sur ce qui est au cœur de l'histoire : l'ascension implacable de Thomas Cromwell au pouvoir. Ce qui me fascine le plus dans le style de l'écrivaine anglaise, c'est la manière dont elle crée le personnage de Cromwell. Elle l'esquisse en utilisant des anecdotes de sa vie, des commentaires du reste des personnages et même en utilisant le propre monologue intérieur du politicien. Sa personnalité complexe grandit, s'élargit, surmonte la chute de son protecteur, le cardinal Wolsey, qui le laisse un instant dans une apparente vulnérabilité. A partir de ce moment, les événements se sont déroulés avec une apparente facilité, le roi Henri devenant de plus en plus dépendant de Cromwell, encore plus qu'il ne semble l'être d'Anne Boleyn. Le style de Mantel n'est pas facile à suivre avec ses flashbacks continuels sur la vie de Cromwell, sur son enfance, sur sa jeunesse en Italie. Sa relation avec son fils Grégoire est très intéressante, dans laquelle il y a un mélange de déception et en même temps le soulagement du père qui voit que son fils choisit une vie moins implacable, moins violente.

C'est un roman intimiste en réalité : L'intimité du minimaliste qui, paradoxalement, contrôle le monde, le destin des peuples et des hommes. Malgré tout ça ce roman historique appartient à ce qu'on appelle "le nouveau roman historique" Littérature complexe à n'en plus pouvoir. Pas d'histoire fictive parallèle. Quelques personnages fictifs qui se connectent avec les personnages historiques et rendent la lecture moins aride. Les dialogues sont déroutants, car ils mélangent les pensées des personnage avec leur paroles ; Enfin de compte on et jamais bien de ce qui est dit et de ce qui est pensée . Souvent même on a l'impression que ce n'est pas le même personnage qui démarre et finie une phrase ou une pensée. Il y a une multitude de personnages pas vraiment nécessaires (comme dans la vie en fait) dans l'histoire qui rendent la lecture encore plus fastidieuse. Les ressources littéraires du nouveau roman historique sont bien là mais ce qui échoue, c'est la manière de les exprimer. C'est une littérature linguistiquement complexe dans laquelle le lecteur se perd. Un style très particulier donc et qui personnellement ne me plaît pas.
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Un bilan très mitigé pour ce premier tome d'une trilogie qui s'attaque à l'histoire de Thomas Cromwell, conseiller du roi Henry VIII. Si l'intérêt historique est indéniable et qu'il est évident sur le sujet a été fouillé méticuleusement, j'avoue avoir eu beaucoup de mal à finir ce roman et pourtant, c'est une période de l'histoire anglaise qui m'a toujours fascinée. Les choix de l'auteure en matière de narration m'ont beaucoup gênée car, dans ce cas en particulier, j'ai trouvé que le style indirect libre, combiné à la multitude de personnages, rend certains passages ambigus. De plus, le flot continu des pensées de Cromwell est parfois indigeste et, à mon sens, dessert l'histoire. Un récit en langue anglaise au présent me pose toujours problème et ce roman ne fait pas exception. En effet, l'utilisation de ce temps, s'il donne en général l'impression au lecteur de "coller" en quelque sorte au narrateur, m'a rendu la lecture du texte plus fastidieuse encore, me donnant l'impression de me noyer dans une logorrhée interminable.

Si je ne peux que reconnaitre les talents d'historienne de l'auteure, je ne me lancerai pas dans la lecture des second et troisième tomes.
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Révolution, tome 1 : L'idéal

Je remercie Babelio ainsi que les éditions Sonatine pour l'envoi de ce livre!



Si j'ai coché ce livre lors d'une masse critique, c'est tout simplement parce que j'adore l'Histoire et plus particulièrement la période de la Révolution française. J'étais donc très intrigué de découvrir ce livre.



Alors j'ai mis trèèèès longtemps à le lire (plusieurs semaines) mais je l'ai mis plusieurs fois en pause tout simplement parce qu'il est très dense (presque 495 pages!), c'est écrit pas très gros et c'est très documenté, beaucoup dans les détails et je n'ai pas voulu faire une indigestion.



Au fil des pages, nous apprenons à mieux connaître trois des principaux acteurs de la Révolution: Robespierre, Danton et Desmoulins. Ils sont tous les trois très différents, mais ils sont malgré tout amis. Desmoulins se lance très vite dans l'écriture de pamphlets, à cause desquels il ne va pas s'attirer que des amis. Il est épris d'une femme mais je vois contraint de se fiancer à sa fille. Robespierre, lui est plus austère, plus renfermé, il n'a aucune intention de se marier, il veut surtout faire évoluer le système français. Danton pour sa part est très imposant de par sa taille et son élocution. Il souhaite prendre part à la vie politique française mais pas n'importe comment et avec n'importe qui... Nous allons les suivre de leur enfance, à leur vie de famille, leurs études jusqu'à l'aube de la Terreur, période la plus meurtrière de notre Révolution.



On sent à travers les pages qui défilent sous nos yeux à quel point l'auteure s'est documentée pour son roman. Et le fait que ce soit une britannique qui raconte un pan très important de notre passé n'a que plus de poids à mon sens. Et en même temps, le fait que ce soit si documenté a également freiné ma lecture, car il y a beaucoup de choses à assimiler, beaucoup de protagonistes à connaître c'est pour cela que je recommanderai ce livre aux personnes qui ont un minimum de connaissance de l'Histoire française.

J'ai également trouvé la première partie du roman, avec l'enfance et la jeunesse des trois héros un peu longuette... Mais une fois la Révolution lancée, il y a beaucoup d'actions, peu de temps morts, ce qui m'a donné un bien meilleur rythme de lecture.

J'ai également adoré mieux connaître Danton, Desmoulins et Robespierre. Avec ce livre, je me suis aperçue que j'avais dans ma tête des idées bien préconçues sur ces personnes...



Pour résumé, c'est une lecture que j'ai à la fois beaucoup aimé par le côté historique très documenté, les personnages, l'écriture de l'auteure mais à la fois moins aimé à cause de la densité et de la première partie à laquelle j'ai un peu moins accroché. Malgré tout, je pense que je me laisserai tenter par le second tome où l'on rentrera un peu plus dans le vif du sujet de la Révolution.

Je recommande ce livre à ceux qui aime l'Histoire française et qui ont un minimum de connaissance en la matière, si on ne veut pas être perdu au milieu des nombreux personnages de ce roman.

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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Angleterre, XVIe siècle. Thomas Cromwell, fils d’un forgeron, devient conseiller du cardinal Wolsey puis, après la mort de ce dernier, du roi Henri VIII lui-même.



Dans l’ombre des Tudors (titre original : Wolf Hall) est le premier tome d’une trilogie dans laquelle la romancière britannique Hilary Mantel a entrepris de faire la biographie romancée de Thomas Cromwell, homme aux origines obscures qui devint à force de travail l’un des principaux hommes politiques anglais de son époque. L’auteure narre ici de manière très documentée l’ascension de ce personnage doué mais qui demeure mystérieux, des pans entiers de sa vie restant dans l’ombre faute d’informations. Elle dresse un tableau tout en nuances de Cromwell, mais aussi de tous ceux qu’il est amené à rencontrer, des apprentis qu’il forme au roi d’Angleterre. De plus, le style travaillé d’Hilary Mantel rend le roman très vivant (une gageure car il fait plus de sept cent pages) et jamais ennuyeux malgré quelques longueurs. Par contre, la lecture nécessite une attention constante : le lecteur voit défiler de nombreux personnages dont il est difficile de retenir systématiquement le nom et le rôle. Il faut d’ailleurs saluer le travail de traduction et d’édition du livre, qui comporte de nombreuses notes (permettant de s’y retrouver parmi les figures célèbres de l’histoire britannique, pas toujours très connues en France) et, en début d’ouvrage, une liste récapitulative des personnages bienvenue.



Dans l’ombre des Tudors s’avère donc être un excellent roman historique (gagnant du Booker Prize 2009), récit captivant de l’ascension de Thomas Cromwell.

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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Quelle déception, quel ennui. Clairement, j’ai trouvé le temps long. Pourtant cette période historique me passionne. Mais ce roman souffre de nombreuses longueurs, ce qui rend la lecture laborieuse et assommante. Pourtant, le sujet a tout pour être passionnant. La montée en puissance de Thomas Cromwell, roturier, fils de forgeron… autant dire une personne insignifiante pour les grands du pays. Et pourtant, avec détermination et intelligence il se hisse au plus près du Roi et donc du pouvoir. Les nobles qui le dénigraient la veille, deviennent - en apparence - affables. Car Cromwell a l’oreille du Roi, il vaut donc mieux être en bons termes avec lui. Thomas Cromwell avance en terrain miné, entre manipulations, complots et affaires sensibles du Roi.



La suite sur le blog :)
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Wolf Hall est le premier tome de la fameuse trilogie (troisième tome en cours d'écriture) aux deux Booker Prizes d'Hilary Mantel consacrée au personnage si énigmatique de Thomas Cromwell. Ce premier tome couvre la jeunesse de Cromwell, jusqu'aux années 1535, relatant ainsi la chute du cardinal Wolsey et l'ascension d'Anne Boleyn, la deuxième femme d'Henry VIII.



Comment parler d'un roman aussi foisonnant, aussi riche, aussi abouti? Hilary Mantel reprend la genèse de Thomas Cromwell, à la réputation sombre et austère, pour en faire un personnage passionnant et brillant; un homme mystérieux, à la mémoire exceptionnelle, fidèle envers ses amis mais fin stratège. Au passage, l'auteur fournit un énorme travail historique, où, si l'on reste dans la fiction, chaque détail, chaque rencontre est au moins probable. A travers les ragots de la cour et les murmures londoniens, le lecteur est totalement immergé dans la société de l'époque, du lit du Roi aux marchands d'Antwerp, des intrigues tudoriennes aux querelles religieuses. Lire Wolf Hall, c'est d'abord plonger dans cette atmosphère, se sentir perdu parmi tous les personnages de la cour, y prendre peu à peu ses marques et suivre le destin fabuleux de Cromwell, fils d'un maréchal ferrant devenu conseiller du Roi. Mantel y décrit avec autant de talent la rivalité entre Thomas More et Cromwell, l'art d'Hans Holbein ou les tortures du bûcher.



Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé cette lecture, mais j'ai également bien sué. Hilary Mantel fait confiance à son lecteur et refuse toute simplification. Il n'est parfois fait qu'allusion à certains faits de l'histoire anglaise, l'auteur assumant en effet que ceux-ci sont aussi familiers pour le lecteur que pour les personnages de l'époque. Ajoutez à cela un style extrêmement travaillé, une construction des dialogues parfois déroutante et vous obtenez une lecture passionnante mais aussi parfois exténuante.



Une lecture intelligente, riche et palpitante où tout, de l'ambiance aux personnages, de la conformité historique au style, est poussé jusqu'à la perfection; mais une lecture dense, grouillante de détails et de personnages à faire à tête reposée. J'ai beaucoup aimé Wolf Hall, mais je ne peux pas vraiment dire que j'ai passé un bon moment. Je reste impatiente de découvrir la suite.


Lien : http://unmomentpourlire.blog..
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Le Miroir et la Lumière

👑 Le conseiller - Tome 3 - Le miroir et la lumière - Hilary Mantel 👑

Traduction : Fabrice Pointeau



Résumé :

Angleterre, 1536. Tandis qu'Henri VIII prépare son mariage avec Jane Seymour, Thomas Cromwell assiste à l'exécution d'Anne Boleyn, l'ancienne épouse du roi. Nommé plus proche conseiller d'Henri, il peut désormais se consacrer aux affaires du royaume et à l'ascension sociale de sa propre famille. Mais son triomphe est de courte durée : à travers toute l'Angleterre et jusqu'aux confins de l'Europe, dans les grandes maisons comme chez les paysans, on prononce son nom avec mépris, et nombreux sont ceux qui voudraient précipiter sa chute. Attaqué de toutes parts, Cromwell entame un périlleux jeu d'équilibre : il sait qu'aucun danger ne vaut celui d'être l'homme de confiance d'un roi capricieux et versatile.



Troisième et dernier tome de la trilogie, c'est aussi le plus volumineux et pour cause il se passe beaucoup de choses!

Le roi a évidemment eu gain de cause concernant la fin de son mariage avec Anne (même si son image en a pris un coup) et peut convoler en justes noces avec la réservée Jane Seymour.

Cromwell est au faît de sa carrière, il est l'homme le plus puissant d'Angleterre mais ce pouvoir lui attire le mépris des grands et des petits, lui simple fils de forgeron ne mérite pas cette place. On dit que le roi est sa marionnette, les mères menacent leurs enfants indisciplinés de faire venir Cromwell pour les punir comme on ferait appel à un monstre, les grandes familles complotent à sa chute tout en lui demandant de l'aide quand elles ont besoin de lui, les papistes le considèrent comme un hérétique et guettent le moment propice pour le faire chuter.

Quand on est arrivé au plus haut il n'y a plus qu'une possibilité...

J'ai beaucoup aimé ce dernier tome qui clôture une trilogie impressionnante en érudition et en rebondissements (ma conclusion : rien n'est plus inconstant et capricieux qu'un roi). Le seul bémol que je ferai est la redondance des souvenirs d'enfance de Cromwell qui ont un peu trop alourdi le récit par moment. Je suis impressionnée par le travail de l'auteur et je compte lire sa duologie sur la Révolution.
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Le Miroir et la Lumière

WOW , absolument extraordinaire, ça fait 3 fois que je les relis touts les 3, et à chaque fois je me délecte ! bon, c'est vrai que le style est un peu déroutant, faut parfois relire les phrases pour savoir qui parle et qui répond ... mais alors, quel régal ! pauvre Cromwell, il a dédié sa vie à cet abruti sanguinaire d'Henry VIII , et ça s'est mal terminé pour lui !

mais quand même, il est parti de moins que rien et il est arrivé tout au sommet ... grâce à sa seule intelligence ! c'est pas pour dire, mais j'aurais bien aimé connaître ce mec là !

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Le Conseiller, tome 2 : Le pouvoir

On a fait la connaissance de Thomas Cromwell, fils de forgeron devenu l'un des principaux conseillers d'Henri VIII "Dans l'ombre des Tudor", premier tome de "le Conseiller".



Henri VIII a épousé Anne Boleyn en 1533. Le pape ayant refusé d’annuler son mariage avec Catherine d'Aragon il fait reconnaître son divorce par des évêques anglais acquis à sa cause.

En 1535 Anne n'a toujours pas donné d'héritier mâle à Henri VIII. Une seule enfant a survécu, Elizabeth (future Élisabeth I). Anne a beaucoup d'ennemis à la cours et le peuple anglais regrette Catherine d'Aragon. Sans doute sur l'ordre du roi, Thomas Cromwell entame une procédure à charge contre Anne. Elle sera soupçonnée d'adultère, des hommes de son entourage, y compris l'un de ses frères, seront soupçonnés d'avoir été ses amants. Anne ainsi que ses supposés amants seront condamnés et exécutés.



Historiquement il semble que faute de traces écrites la culpabilité d'Anne Boleyn ne soit pas établie.



L'histoire nous est racontée du point de vue de Cromwell. Personnage assez insaisissable, humain et bienveillant dans ses relations avec son fils, ses subordonnés, dans la ressouvenance de son épouse et de ses deux filles mais impitoyable avec ses ennemis ainsi que dans le déroulé de son enquête contre la reine.



Même s'ils sont assez inégaux , tout dépend de leurs auteurs, les romans historiques sont très souvent passionnants. Ils nous permettent la plupart du temps d'actualiser certaines de nos connaissances dans le domaine de l'Histoire avec un grand H en l'intégrant à une petite histoire réelle ou fictionnelle.



Conclusion "Le Pouvoir" est très intéressant de par l'histoire qu'il raconte, et la qualité d’écrivain de l'autrice.
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Révolution, tome 2 : Les désordres

J'ai calé à la 200e page. Aimant l'histoire et plus particulièrement celle de la "Grande" Révolution , j'avais emprunté ce livre à la médiathèque où je vais habituellement me fournir. Il y a dans ce livre quelque chose de rédhibitoire : les dialogues, et en second lieu l'agencement, le plan, la manière qu'a Hillary Mantel de raconter. Il y a beaucoup de dialogues et le problème c'est que l'auteure fait parler les personnages (Danton, Camille Desmoulins, leurs femmes et maîtresses...), avec le langage de notre époque. Ce n'est bien sûr pas la seule, dans beaucoup de romans dits "historiques" les héros parlent la langue de l'époque de l'auteur mais nous n'y trouvons rien à redire car leur talent transcende les propos . Ici les dialogues paraissent tellement "artificiels" que je me suis cru parfois a ONPC chez Ruquier, ou au "Théatre ce soir" ! car qu'est-ce-que ça "vanne" chez les Citoyens Sans-culotte ! au plus fort des Massacres de septembre , les bons mots fusent chez les Danton ! Ah il y a de la répartie ! Et si encore le lecteur pouvait suivre ! En effet cette accumulation de dialogues "brillants" est souvent au détriment de la compréhension élémentaire de l'action. Hillary s'est certainement très bien documentée sur l'époque, et l'on peut dire qu'elle ne s'est pas fourvoyée dans la relation chronologique des évènements. Tout y est. Mais l'on est très souvent perdu tant les dialogues sont envahissants : "Qui parle ?" Le lecteur perd pied et est obligé de remonter quelques lignes plus avant.

Et s'il n'y avait que ça ! la façon qu'a l'auteure de poursuivre son dessein (raconter la Terreur, son début, sa fin...par le truchement des intervenants historiques auxquels elle attribue des propos "qu'ils auraient pu avoir" ) m' a déstabilisé. Elle insère , à la fin d'un chapitre souvent, des compte-rendus , des phrases, des lettres, dont l'historicité est avérée (les souvenirs du jardinier écossais de Louis XVI) , ce genre de procédé étant sensé clore d'un cachet "historique" la narration romanesque de l'auteure.

Quant à la vision qu' a Hillary Mantel de notre Révolution , à la lecture des 200 premières pages (il y en a 600 ! ) , j'ai pu constater que c'était le seul point avec lequel j'étais en accord avec la britannique ! (ça doit être pour cette raison que je mets quand même une étoile...).
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

On est d’abord dérouté par le style narratif de ce livre qui raconte la vie de Thomas Cromwell à la troisième personne. De plus, c’est le récit d’une succession de moments les uns après les autres, dans l’intimité du quotidien des personnages, et si cela permet de bien comprendre leur psychologie, il vaut mieux prendre le temps d’aller voir leur vie (merci Wikipedia) pour ne pas se perdre dans les méandres de l’histoire d’Angleterre.

Mais une fois plongé dedans, on ne peut plus en sortir, accroché et envoûté tellement on s’identifie à Thomas Cromwell dont on partage les tourments et on admire l’habileté.

Plus de 800 pages qui se lisent très vites.

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Le Conseiller, tome 2 : Le pouvoir

Le Pouvoir aborde probablement un des épisodes les plus connus de l'histoire anglaise: la chute terrible d'Anne Boleyn, la femme pour laquelle Henry VIII avait tout risqué. Et pourtant, Hilary Mantel nous fait vivre ces événements de manière si intense, si inventive, qu'on a l'impression de les parcourir pour la première fois.



S'étendant sur une période bien plus courte que Wolf Hall, une année à peine, j'ai trouvé ce deuxième tome beaucoup plus rythmé, intense, et extrêmement prenant. Dans un récit plus linéaire et probablement plus facile à suivre que l'ascension chaotique de Cromwell décrite dans le premier tome, Hilary Mantel nous livre un portrait complexe de ce personnage, ainsi que des bruits de couloirs et manigances de la cour. Le Cromwell d'Hilary Mantel est un homme éclatant mais impassible, généreux mais déterminé et au final tellement attachant qu'on redoute inévitablement la fin inéluctable de la trilogie.



Le style d'Hilary Mantel demeure travaillé, complexe sans être lourd et j'ai trouvé certains passages, particulièrement certains dialogues tout simplement brillants.



Un deuxième tome passionnant donc, qui équivaut sans problème la qualité de Wolf Hall. Je crois même avoir préféré Le Pouvoir, qui semble plus abouti, encore plus maîtrisé. Une trilogie à découvrir de toute urgence.
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Le Conseiller, tome 2 : Le pouvoir

J'avais dévoré le premier tome, j'ai adoré encore plus le second. Hilary Mantel dépeint avec un talent rare une époque fascinante tant politiquement qu'historiquement : religion, complot, romance, guerre tout se mélange pour donner à cette trilogie un souffle romanesque rare et palpitant.



J'ai découvert le monde des Tudors grâce à la série puis avec les livres de Philippa Gregory qui raconte cette période du point de vue des femmes. Hilary Mantel quant à elle choisit un homme : un homme qui a vécu au cœur des intrigues, un homme ambitieux et opiniâtre, fidèle mais espiègle. Un homme de son temps.



Si dans le premier volume on découvrait l'ascension d'un homme du bas peuple, dans cette suite Thomas Cromwell est un homme politique omniprésent, omnipotent qui doit faire face à l'une des plus grandes crises d'Angleterre : la scission avec l’Église catholique. Cette période des plus palpitantes va amener une refonte d'un pays tout entier. Le sujet est d'autant plus intéressant lorsqu'on découvre que c'est la lubie d'un homme -certes le roi- qui a donné lieu à ce changement radical, lubie qui va vite se porter sur une autre...



J'aime vraiment tous les romans se portant sur ce sujet et cette trilogie apporte réellement des éléments supplémentaires par la richesse des mots -bravo au traducteur- la qualité de la documentation (les informations sont portées à l'oreille du lecteur sans pour autant faire paraître ce roman comme un documentaire). L'homme n'a certes pas vécu jusqu'au bout du règne d'Henri VIII mais il en a vécu les moments les plus uniques. L'auteur nous mène progressivement vers le déroulement final...



Si vous cherchez à la fois un saga historique de qualité, légitime, avec aussi une écriture splendide, un art du romanesque unique : cette trilogie est faite pour vous !
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Ce livre m'attirait par la période traitée ... je viens enfin de le terminer après 10 jours.

Trop long, trop pesant, un empilement de faits sans enchainements.

L'histoire m'est connue, mais ça ne m'empêchait pas d'espérer une lecture agréable avec peut être une découverte.

Le choix du temps présent pour tout l'ouvrage ne m'a pas convaincu, et contribue à mon sens à la lourdeur du récit.

Je ne suis pas sûre de poursuivre avec les 2 autres volumes



Pour ceux qui apprécient cette période je conseillerais plutôt les ouvrages de J. C. Sansom avec son personnage d'avocat Matthew Shardlake.
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La locataire

Pour de la haine, c'est de la haine ! de l'humour noir glacial, une ambiance oppressante, une violence psychologique distillée à petite dose. Réjouissant décalé, on ne lâche pas le livre....Une réussite !




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Le Miroir et la Lumière

Le dernier livre d'Hillary Mantel, morte toute récemment. Un tome final pour le conseiller et je remercie les Editions Sonatine et NetGalley de m'avoir permis de le lire. Les deux précédents étaient fascinants et orne ma bibliothèque saturée..

Un livre qui nous conte la fin de l'histoire entre Henri le VIIIème, de la famille des Tudor (l'enfant roi, car il ressemblait étrangement sur sa fin de vie à un gros bébé trop nourri et à la jambe gâtée par une blessure) et Thomas Cromwell, le bras droit du roi, fils brutalisé d'un forgeron, soldat, marchand, apprenant plus vite que son ombre, s'adaptant à toutes les situations avec aisance, mais surtout énormément de réflexion.

Le texte commence et finit par une décapitation : une tradition du roi joufflu. J'y ai noté l'amour du travail bien fait de la part du bourreau français pour Anne Boleyn : la qualité française, c'est important. J'ai eu quelques incompréhensions surtout quand il s'agit de faire appel aux qualités de la femme qui sont celles qui sont malheureusement inchangées dans beaucoup de pays pour certains hommes : beauté, calme, sérénité, faire bonne figure, bonne reproductrice de mâles. L'étonnement aussi que manifeste les hommes face à la cruauté de l'autre sexe, me laisse pantoise : en quoi différons-nous physiologiquement et humainement parlant des hommes ? Notre appareil reproducteur est différent, mais nous sommes équipés de poitrine tous les deux. la haine et l'envie de tuer est commune aux deux sexes. Nous ne parlerons donc pas du futur et de Mary Stuart dite Bloody Mary et d'Elisabeth Ière, qui en digne fille de son père, la décapita. Elizabeth qui ne se maria jamais : les hommes pensaient au mariage comme un remède pour empêcher une femme de penser : intéressant Diafoirus ! L'animal tue si il a peur si on pénètre sur son territoire ou pour se nourrir. Le plaisir de tuer est très humain. J'ai retrouvé aussi les HA-AH : Henri-Anne qu'il fallut faire disparaître rapidement de tous les endroits au Royaume pas encore très unis et qui désigne aussi une belle vue sur un paysage (Henri et Anne formait un beau couple). Le roi est devenu le représentant de l'Eglise où les Evangiles doivent être traduits en anglais pour être compris par le peuple. C'est donc un autocrate qui gouverne, enfin plutôt un aigle à deux têtes et celle de Cromwell est toujours menacée. On retrouve beaucoup de références bibliques bien sûr dont celle de Caïn et Abel pour les rapports entre frères.. Il va falloir qu'on m'explique la différence entre des gens éduqués et des luthériens : qu'est ce que l'éducation ? connaissance, respect des rites ? La question de la survie du roi et d'un potentiel empoisonnement m'a fait sourire, car il est tellement facile de tuer avec des plantes anodines glissées en poudre au dernier moment dans le plat d'Henri VIII. Le lierre qui s'attache grâce à ces crampons aux maisons, les abîme lentement. Evidemment, il y a de la chasse à courre : le sport des anglais et la croix entre les bois du cerf pour St Hubert.

La discussion sur les divinités m'a aussi fait sourire : aujourd'hui aussi certains ont leurs petites divinités : réseaux, portable ... L'histoire de Dédale me fait dire qu'il n'est pas responsable de la chute.de son fils. C'est Icare qui s'est voulu l'égal du soleil. Les références à Saint Luc qui est ébréché m'ont inquiété : quand la lumière est ébréchée, l'obscurité s'installe. Etre intelligent est dangereux pour certains qui ne pensent pas et écoutent le dernier chien coiffé qui passe.

Un fort beau texte qui rend hommage à l'homme qu'était Cromwell, qui aimait son roi et les évangiles, mais qui pour certains naviguaient dans des eaux troubles, dont ils ne pouvaient saisir l'importance pour l'avenir de l'Angleterre. Le miroir s'est brisé et la lumière s'est éteinte.
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Le Conseiller, tome 2 : Le pouvoir

Je l'ai lu après avoir vu l'adaptation pour la télévision, qui m'avait plu (j'avoue, j'aime les films en costume pour le spectacle!). Je n'ai aucune curiosité particulière pour les Tudors, bien que j'aime les romans historiques quand ils donnent un aperçu de la vie à une autre époque.

Je l'ai lu en anglais parce que j'essaie de lire en VO tant que ça ne me fait pas perdre trop de subtilités concernant le sens des mots. le style est très original, il ajoute au dépaysement parce qu'il ma semblé à la fois raffiné et brutal, à l'image de cette époque. Je ne sais pas du tout si c'est le style "habituel" de l'auteur ni comment il a été transposé en français.

Bref, un roman historique mais écrit par un vrai écrivain, à lire pas seulement pour l'aspect documentaire mais aussi pour l'aspect littéraire.
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Avec Le conseiller, Hilary Mantel raconte une histoire romancée du point de vue de Thomas Cromwell. On suit son ascension politique, ses manoeuvres stratégiques et sa vie à la cour du roi Henry VIII. On découvre un personnage secret, complexe et on se retrouve très vite embarqué dans l’histoire (ou dans l’Histoire). On plonge dans une Angleterre troublée. On suit les petites trahisons et intrigues qui se jouent à la cour du roi dans un contexte où chaque courtisan risque sa tête. Dans l’ombre des Tudors est suivi de deux autres tomes : Le pouvoir et La disgrâce. Le pouvoir traite de la disgrâce d’Anne Boleyn et de l’ascension de Jane Seymour tandis que La disgrâce se déroule lors des dernières années de la vie de Thomas Cromwell.

Petit bémol, le livre est très long. j'ai fini par me lasser à la fin et je n'ai pas acheté la suite.
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Le Conseiller, tome 1 : Dans l'ombre des Tu..

Malheureusement, je n’ai pas été réellement emballée dans ma lecture. Ce livre a eu quelques prix littéraires, donc je m’attendais à ce que la plume soit particulière… mais pas à ce point-là. Et c’est ce qui m’a principalement bloqué. J’ai mis quasiment 15 jours à lire ce livre car tout simplement je n’arrivais pas à rentrer totalement dans l’histoire. Pourtant c’est une histoire que je connais et qui me passionne… Mais j’ai trouvé ici que le style de l’auteur desservait l’histoire en ne la traitant pas de manière suffisamment précise.



En fait, en ouvrant ce roman, je m’attendais à découvrir l’histoire des Tudors du point de vue de Thomas Cromwell, qui est un personnage qui me fascine beaucoup. Or, je me suis retrouvée à lire l’enfance et l’ascension de Thomas Cromwell, dont les Tudors sont évidemment les personnages secondaires. Et c’est cela qui m’a gênée, car de ce fait les faits historiques ne sont pas retranscrits de manière très précise. Ce sont donc mes attentes qui ont été déçues…



Et c’est un autre défaut du roman, selon moi : la multitude de personnages. Si vous ne connaissez pas un minimum l’histoire d’Angleterre au temps des Tudors, je vous déconseille de vous aventurer dans ce livre car il ne vous apprendra pas énormément de choses. Entre les conseillers, les contes, les ducs, les rois, les dames de compagnie, les avocats, les enfants, je me suis parfois demandé avec qui j’étais dans le livre. Tout cela relève d’un travail de fourmi de la part de l’auteure, qui est très bien renseignée sur les fonctions de cette époque et le mode de fonctionnement de la Cour, mais on s’y perd un peu si on ne connait pas un minimum les noms les plus importants de l’époque.



J’ai également trouvé que le roman n’était pas suffisamment aéré. Exemple tout simple, il est arrivé qu’un dialogue se termine et que la ligne d’en-dessous, mais vraiment juste en-dessous (sans saut de ligne) on se retrouve à un autre endroit une semaine plus tard. Sans qu’on nous le dise de manière claire… J’étais parfois un peu confuse dans ma lecture – et ajoutez à ça mon état de fatigue actuel, et c’est perdant, forcément !

Par ailleurs, certains dialogues étaient parfois difficiles à suivre : des conversation à trois ou quatre protagonistes sans que le nom du personnage qui parle soit indiqué à côté de la ligne de dialogue par exemple… Ou des dialogues du type : « Il me dit tel chose, et je lui répondis telle chose, ce à quoi il répliqua telle dernière chose. » Assez bizarre…



J’ai trouvé par ailleurs que le récit n’avait pas d’enjeu. Bon, je sais, vous allez dire que je chipote, que c’est un roman inspiré d’une vie, etc. Mais alors, quid de la couverture ??? Je ne sais pas vous, mais moi elle me promet du sang, un petit côté thriller… Et bien non en fait ! On suit l’ascension du personnage, les quelques intrigues et les relations cordiales avec les ambassadeurs et autres membres de l’aristocratie britannique, et c’est tout. Sauf si l’on considère que les faits historiques sont les enjeux de l’histoire, n’en attendez pas d’autres il n’y en a pas !



La lecture des 500 premières pages (sur 810 au total) a été réellement laborieuse… Après 500 pages, dès que Cromwell est nommé conseiller, le récit s’accélère et on rentre dans le vif du sujet : les luttes de pouvoir. C’est le réel intérêt du livre : voir de quelle manière un simple film de forgeron est devenu premier conseiller du roi à une époque où les privilèges de l’aristocratie menaient le pays. Thomas Cromwell est un vrai personnage de roman, charismatique, plein d’esprit, assez perfide en un sens, et il est le miroir de toute la Cour d’Angleterre. Sans ce personnage au cœur du récit, je pense que j’aurais abandonné le livre.



Au final, j’ai tout de même apprécié cette lecture de par son sujet et son personnage principal, même si je n’ai pas accroché au style de l’auteur. Peut-être ai-je lu trop de livres sur cette période ces trois derniers mois… En tout cas, je pense lire le tome 2 l’année prochaine, tout doucement et sans me presser, qui traitera là de la chute de la reine Anne Boleyn, ce qui devrait donc être très intéressant.



14/20
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