Citations de Honoré de Balzac (7064)
L'âme humaine est une fée, elle métamorphose une paille en diamants; sous sa baguette les palais enchantés éclosent comme les fleurs des champs sous les chaudes inspirations du soleil.
Vu à distance, ma vie est comme rétrécie par un phénomène moral. Cette longue et lente douleur qui a duré dix ans peut aujourd'hui se reproduire par quelques phrases dans lesquelles la douleur ne sera plus qu'une pensée, et le plaisir une réflexion philosophique. Je juge au lieu de sentir.
Si tu me possèdes, tu posséderas tout,
Mais ta vie m'appartiendra, Dieu l'a
voulu ainsi. Désire et tes désirs
seront accomplis. Mais règle
tes souhaits sur ta vie.
Elle est là. À chaque
vouloir je décroîtrai
comme tes jours.
me veux-tu ?
Prends. Dieu
T'exaucera.
Soit !
La baronne mit un doigt sur ses lèvres et Hortense regretta cette plainte, le premier blâme qu'elle laissait échapper sur un père si héroïquement protégé par un sublime silence.
- Adieu, mes enfants, dit Mme Hulot, voilà le beau temps revenu. Mais ne vous fâchez plus.
Mais produire ! Mais accoucher ! Mais élever laborieusement l'enfant, le coucher gorgé de lait tous les soirs, l'embrasser tous les matins avec le coeur inepuisé de la mère, le lécher sale, le vêtir cent fois des plus belles jaquettes qu'il déchire incessamment, mais ne pas se rebuter des convulsions de cette folle vie et en faire le chef d'oeuvre animé qui parle à tous les regards en scuplture, à toutes les intelligences en littérature, à tous les souvenirs en peinture, à tous les coeurs en musique, c'est l'Exécution et ses travaux. La main doit s'avancer à tout moment, prête à tout moment à obéir à la tête.
L'enlèvement soudain de cette perruque sale, que le pauvre homme portait pour cacher sa blessure, ne donna nulle envie de rire aux deux gens de loi, tant ce crâne fendu était épouvantable à voir. La première pensée que suggérait l'aspect de cette blessure était celle-ci : " Par là s'est enfuie l'intelligence ! "
“La haine, comme l'amour, se nourrit des plus petites choses, tout lui va.”
L'histoire se passe à la fin de 1612 .C'est un jeune peintre Nicolas Poussin qui se présente à la porte de Porbus qui est un grand peintre ,qu'il admire .Il est accompagné du vieux maitre Frenhofer .Dans l'atelier il est fasciné par le tableau commandé par Marie de Médicis ,marie l'égyptienne mais maitre Frenhofer étudie la peinture et exprime son avis.
Porbus copie cette nature, mais il ne parvient pas à restituer la vie.
Frenhofer lui reproche qu'il à hésité entre deux systèmes se sont la couleur et le dessin. En quelques coup de pinceau Frenhofer insuffle la vie dans l'œuvre mais il n'arrive pas p à terminer la belle noiseuse. Poussin propose au vieux maitre de faire poser la femme qu'il aime ,Gillette ,ce que Frenhofer
La lucidité, de même que les rayons du soleil, n'a d'effet que par la fixité de la ligne droite, elle ne devine qu'à la condition de ne pas rompre son regard; elle se trouble dans les sautillements de la chance.
Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent pas.
Les affections de l’homme se satisfont dans le plus petit cercle aussi pleinement que dans une immense circonférence.
Le père Goriot, que dire de ce livre ?
Étudiant, on m'en a imposé la lecture, j'ai eu peur des pages et du style d'écriture. Mais une fois la lecture commencée, un autre soucis s'est posé, une longue est abondante description me perdait lors des premières pages de l'oeuvre.
Une fois ces pages descriptives passées, le livre est un vrai régal !
On regrette finalement que les pages ne soient pas plus longues. Une histoire magnifique, des personnages particuliers et bien marqué, l'amour d'un père débordant nous touche beaucoup, ce livre nous fait naître des sentiments, de colère parfois par la dureté de ses filles. Le père Goriot est vraiment attachant.
Un super livre, je remercie finalement mon professeur qui me l'a fait découvrir, un livre qui se dévore au final et qui donne de nombreux points au baccalauréat ;)
Un homme qui se vante de ne jamais changer d'opinion est un homme qui se charge d'aller toujours en ligne droite, un niais qui croit à l'infaillibilité. Il n'y a pas de principes, il n'y a que des événements ; il n'y a pas de lois, il n'y a que des circonstances : l'homme supérieur épouse les événements et les circonstances pour les conduire. S'il y avait des principes et des lois fixes, les peuples n'en changeraient pas comme nous changeons de chemises
Réunion électorale.
On ne se figure pas l'effet que produisent les beaux sentiments sur les hommes réunis. On applaudit aux grandes maximes et on n'en vote pas moins l'abaissement de son pays, comme le forçat qui souhaite la punition de Robert Macaire en voyant jouer la pièce n'en va pas moins assassiner un Gerneuil quelconque.
- Bravo crièrent quelques électeurs Giguet-pur-sang.
- Vous m'enverriez à la chambre, si vous m'y envoyez, pour y représenter les principes de 1789, pour être un des chifres, si vous voulez, de l'opposition, mais pour voter avec elle, éclairer le gouvernement, faire la guerre aux abus, et réclamer le progrès en tout...
- Qu'appelez-vous progrès ? Pour nous le progrès serait de mettre la Champagne pouilleuse en culture, dit Fromaget...
- Le progrès, je vais vous l'expliquer comme je l'entends, cria Giguet exaspéré par l'interruption.
- C'est les frontières du Rhin pour la France ! dit le colonel, et les traités de 1815 déchirés !
- C'est de vendre toujours le blé fort cher et de laisser toujours le pain à bon marché, cria railleusement Achille Pigoult qui, croyant faire une plaisanterie, exprimait un des non-sens qui règnent en France.
- C'est le bonheur de tous obtenu par le triomphe des doctrinaires humanitaires...
- Qu'est-ce que je disais ? demanda le fin notaire à ses voisins.
- Chut ! Silence ! Ecoutons ! dirent quelques curieux.
- Messieurs, dit le gros Mollot en souriant, le débat s'élève, donnez votre attention à l'orateur, laissez-le s'expliquer...
- A toutes les époques de transition, messieurs, et nous sommes à l'une de ces époques...
- Béééé... Béééé... fit un ami d'Achille Pigoult.
"Règle générale : Aucun homme n'a pu découvrir le moyen de donner un conseil d'ami à aucune femme, pas même la sienne."
Le coeur d’une mère est un abîme au fond duquel se trouve toujours un pardon.
On n’est point l’ami d’une femme lorsqu’on peut être son amant.
Il est des situations dans la vie où tout est amertume.
Etre fidèle à la vertu, martyre sublime ! Bah ! tout le monde croit à la vertu ; mais qui est vertueux ? Les peuples ont la liberté pour idole ; mais où est sur la terre un peuple libre ?
Notre coeur est un trésor, videz-le d'un coup, vous êtes ruinés.