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Citations de Honoré de Balzac (7051)


Entre les faits de la vie et le nom des hommes, il est de secrètes et d’inexplicables concordances ou des désaccords visibles qui surprennent  ; souvent des corrélations lointaines, mais efficaces, s’y sont révélées. Notre globe est plein, tout s’y tient.
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Je suis robuste, et l'on est jeune quand on voit de l'or devant soi.
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Si quelques promeneurs attardés vinrent à passer le long du boulevard Bourdon, sans doute ils s'arrêtèrent pour écouter cette dernière prière du banni, le dernier regret d'un nom perdu, auquel se mêlait le souvenir de Bianca. Mais l'or reprit bientôt le dessus, et la fatale passion éteignit cette lueur de jeunesse.
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Ce trésor, me dit-il, je le vois toujours, éveillé comme en rêve ; je m'y promène, les diamants étincellent, je ne suis pas aussi aveugle que vous le croyez : l'or et les diamants éclairent ma nuit, la nuit du dernier Facino Cane, car mon titre passe aux Memmi. Mon Dieu ! la punition du meurtrier a commencé de bien bonne heure !
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Que les fantaisies d'une femme influent ou non sur son enfant pendant qu'elle le porte ou quand elle le conçoit, il est certain que ma mère eut une passion pour l'or pendant sa grossesse. J'ai pour l'or une monomanie dont la satisfaction est si nécessaire à ma vie que, dans toutes les situations où je me suis trouvé, je n'ai jamais été sans or sur moi ; je manie constamment de l'or ; jeune, je portais toujours des bijoux et j'avais toujours sur moi deux ou trois cents ducats.
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J'ai aimé comme l'on n'aime plus, jusqu'à me mettre dans un coffre et risquer d'y être poignardé sans avoir reçu autre chose que la promesse d'un baiser. Mourir pour elle me semblait toute une vie. En 1760 je devins amoureux d'une Vendramini, une femme de dix-huit ans, mariée à un Sagredo, l'un des plus riches sénateurs, un homme de trente ans, fou de sa femme.
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Nos pensées étaient sans doute communes, car je crois que la cécité rend les communications intellectuelles beaucoup plus rapides en défendant à l'attention de s'éparpiller sur les objets extérieurs.
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Je n'ai jamais rencontré de probité plus solide que celle de cet homme et de cette femme. Quand j'eus quitté le quartier, pendant cinq ans, la mère Vaillant est venue me souhaiter ma fête en m'apportant un bouquet et des oranges, elle qui n'avait jamais dix sous d'économie. La misère nous avait rapprochés. Je n'ai jamais pu lui donner autre chose que dix francs, souvent empruntés pour cette circonstance. Ceci peut expliquer ma promesse d'aller à la noce, je comptais me blottir dans la joie de ces pauvres gens.
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La France, et la Bretagne particulièrement,
possède encore aujourd’hui quelques villes
complètement en dehors du mouvement social
qui donne au dix-neuvième siècle sa physionomie
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Puis, s’il lui arrivait de se divertir, il mettait une
ardeur extraordinaire dans ses jeux. Lorsqu’une lutte s’élevait
entre un camarade et lui, rarement le combat finissait sans qu’il y
eût du sang répandu. S’il était le plus faible, il mordait. Tour à
tour agissant ou passif, sans aptitude ou trop intelligent, son
caractère bizarre le fit redouter de ses maîtres autant que de ses
camarades.
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Elle s’enhardit alors assez pour examiner pendant un moment
cette créature sans nom dans le langage humain, forme sans
substance, être sans vie, ou vie sans action. Elle était sous le
charme de cette craintive curiosité qui pousse les femmes à se
procurer des émotions dangereuses, à voir des tigres enchaînés, à
regarder des boas, en s’effrayant de n’en être séparées que par de
faibles barrières. Quoique le petit vieillard eût le dos courbé
comme celui d’un journalier, on s’apercevait facilement que sa
taille avait dû être ordinaire. Son excessive maigreur, la délicatesse de ses membres, prouvaient que ses proportions étaient
toujours restées sveltes. Il portait une culotte de soie noire, qui
flottait autour de ses cuisses décharnées en décrivant des plis
comme une voile abattue
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Comme elle venait pour la première fois dans cette maison, je lui
pardonnai son rire étouffé; mais je lui fis vivement je ne sais quel
signe impérieux qui la rendit tout interdite et lui donna du respect pour son voisin. Elle s’assit près de moi. Le vieillard ne
voulut pas quitter cette délicieuse créature, à laquelle il s’attacha
capricieusement avec cette obstination muette et sans cause
apparente, dont sont susceptibles les gens extrêmement âgés, et
qui les fait ressembler à des enfants. Pour s’asseoir auprès de la
jeune dame, il lui fallut prendre un pliant.
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J’étais plongé dans une de ces rêveries profondes qui saisissent
tout le monde, même un homme frivole, au sein des fêtes les plus
tumultueuses. Minuit venait de sonner à l’horloge de l’ÉlyséeBourbon. Assis dans l’embrasure d’une fenêtre, et caché sous les
plis onduleux d’un rideau de moire, je pouvais contempler à mon
aise le jardin de l’hôtel où je passais la soirée. Les arbres, imparfaitement couverts de neige, se détachaient faiblement du fond
grisâtre que formait un ciel nuageux, à peine blanchi par la lune.
Vus au sein de cette atmosphère fantastique, ils ressemblaient
vaguement à des spectres mal enveloppés de leurs linceuls, image
gigantesque de la fameuse danse des morts.
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Puisse une société basée uniquement sur le pouvoir de l'argent frémir en apercevant l'impuissance de la justice sur les combinaisons d'un système qui déifie le succès en en graciant tous les moyens !
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Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle, sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis. Elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte, grassouillette, du milieu de laquelle sort un nez à bec de perroquet ; ses petites mains petolées, sa personne dodue comme un rat d’église, son corsage trop plein et qui flotte, sont en harmonie avec cette salle où suinte le malheur, où s’est blottie la spéculation et dont Madame Vauquer respire l’air chaudement fétide sans être écoeurée.
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concentré sur une toile accrochée au chevalet, et qui n'était encore touchée que de trois ou quatre traits blancs, le jour n'atteignait pas jusqu'aux noires profondeurs des angles de cette vaste pièce; mais quelques reflets égarés allumaient dans cette ombre rousse une paillette argentée au ventre d'une cuirasse de reître suspendue à la muraille, rayaient d'un brusque sillon de lumière la corniche sculptée et cirée d'un antique dressoir chargé de vaisselles curieuses, où piquaient de points éclatant la trame grenue de quelques vieux rideaux de brocart d'or aux grands plis cassés, jetés là comme modèle.
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Quoi que fassent les femmes avec leurs cosmétiques, elles ne peuvent rien sur ces incorruptibles témoins de leurs agitations. Là chacune de leurs années a laissé ses stigmates.
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Ordinairement l'amour veut un esclave et un dieu, mais ils réalisèrent le délicieux rêve de Platon, il n'y avait qu'un seul être divinisé. Ils se protégeaient tour à tour. Les caresses vinrent, lentement, une à une, mais chastes comme les jeux si mutins, si gais, si coquets des jeunes animaux qui essaient la vie.
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La musique, le plus sensuel des arts pour les âmes amoureuses,fut le truchement de leurs idées, et ils prenaient plaisir à répéter une même phrase en épanchant la passion dans ces belles nappes de sons où leurs âmes vibraient sans obstacle.
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Les fleurs et la musique devinrent le langage de leur amour.
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