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Critiques de Ian Fleming (193)
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James Bond 007, tome 5 : Bons baisers de Ru..

J'ai lu ce James Bond, bien avant d'en voir l'adaptation cinématographique, au début des années 70.

Dans son édition de poche des années 60 à couverture en noir et blanc avec le titre en rouge, le volume des aventures du célèbre agent secret avait belle allure!

Bons baisers de Russie et quelques autres, faisait partie d'un lot de bouquin hérité de mon frère aîné.

C'est ainsi que j'ai plongé dans le monde captivant et les missions dangereuses du beau James. Une manière distrayante de s'initier aux arcanes des services de renseignements de sa gracieuse Majesté.

Les portraits glaçants (c'était en pleine guerre froide, gag...) des agents russes rappellent certain colonel de la lettre du Kremlin... Il vaut mieux croquer sa capsule de cyanure que d'être capturé vivant par le KGB.

Par bonheur, la magie Ian Fleming n'est pas terminée puisque d'autres James Bond me restent à lire!
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James Bond 007, tome 3 : Moonraker (Entourl..

Lu par pure curiosité. Pour avoir une comparaison avec les films. C'est d'ailleurs le seul roman de Fleming que j'ai lu. je ne peux m'empêcher de comparer avec le cinéma et ma critique sera donc biaisée. Tout ce qui fait le charme de Bond au cinéma (de Connery à Craig) est absent du personnage du roman. Ici, l'espion est un gros lourdaud, certes toujours en action, mais un brin hypomane, ce qui fatigue un peu le lecteur. Peu de moments de répit.

De plus, tout cela est assez daté et la mentalité véhiculée par le personnage est assez désagréable. Avec les femmes, les hommes qui ne sont pas d'action... C'est en revanche, un bon témoignage de l'époque des années 50, la guerre froide... Mais on peut s'en passer, à mon humble avis.
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James Bond 007, tome 5 : Bons baisers de Ru..

Vous connaissez son nom, son prénom, son matricule... James Bond est devenu une célébrité ! Au point de voir les plus hautes instances de l'URSS décider de s'en prendre à lui, en concoctant une manipulation de derrière les fagots (ou tirée par les cheveux, c'est à vous de voir).



Le scénario conçu par Fleming est pour le moins original, ambitieux et terriblement risqué, surtout à une époque où la notoriété de Bond (notamment cinématographique) devait encore se construire. La conspiration est bien amenée, car elle constitue le nœud d'une première partie qui est exclusivement consacrée à l'URSS et au SMERSH. Manifestement cette partie-là est travaillée avec grand soin et doit être appréciée comme telle. L'approche "documentaire historique" fait passer cette longue introduction sans lasser même s'il faut garder à l'esprit qu'il s'agit ici d'un roman. Il faut reconnaitre aussi que la seconde partie est bien plus dynamique et réalisée sans temps mort. La dichotomie entre les deux est toutefois un peu artificielle. Ainsi le dénouement donne l'impression d'avoir été bouclé trop rapidement. Les toutes dernières pages révèlent toutefois une surprise de taille... absolument unique à lire. Encore faut-il se replacer à l'époque de la parution.



Menée comme une charge de cavalerie, cette seconde partie offre toutefois un véritable feu d'artifices de bonnes nouvelles. Fleming assure ici une bien curieuse promotion de la Turquie. Les ambiances qu'il retranscrit sont d'autant plus fortes que certains des épisodes évoqués sont le fruit d'une imagination fertile. La communauté tzigane et l'Orient Express offrent des moments uniques. Celui du passage secret également, mais il peut aussi prêter à sourire.



Enfin les personnages secondaires sont plus qu'attachants et intéressants à suivre. Ainsi Bruno Kerim rallie de loin tous les suffrages, malgré un second couteau prometteur mais peu sollicité (à l'image du scénario d'ailleurs). Tatiana Romanova (et son fameux ruban de couleur noire...) apporte un côté féminin sacrifié au machisme ambiant.



Bons baisers de Russie, nous offre de nombreuses surprises qui se découvrent au fil des pages lues. Pour apprécier ce roman, il faudra toutefois aller au delà d'une première partie dans laquelle l'écrivain joue avec son lecteur et son attente. Il faudra aussi prendre de la distance avec un scénario original, qui cadre peu avec le monde des services secrets. Mais assurément, la récompense (ou les récompenses) en valent la peine !
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James Bond 007, tome 7 : Goldfinger

L’imagination fertile de Fleming va mettre James Bond aux prises d’un nouvel ennemi de grand calibre, un criminel bien mystérieux : Auric Goldfinger. Les différences sont si nombreuses qu’il est impératif de prendre ses distances avec le film, ce qui n’est pas une mince affaire tant celui-ci est devenu la référence (sinon la référence tout court) des années Sean Connery.



Goldfinger se distingue également des romans précédents et tout particulièrement de Vivre et laisser mourir et de James Bond contre Docteur No. L’ennemi est ici omniprésent du premier au dernier chapitre. La confrontation entre 007 et Goldfinger accapare l’attention du lecteur du début à la fin. L’intrigue et d’ailleurs centrée que cette confrontation. Les personnages secondaires (à l’image de Bon-à-tout) ne sont que des faire-valoir. Leur absence de consistance est d’autant plus frappante qu’ils sont peu nombreux (sauf sur la fin ou un nombre remarquable d’intervenants font leur entrée… de manière plus au moins insignifiante).



La finalité de cette confrontation démontre une nouvelle fois le talent de Fleming, même s’il faut bien reconnaitre qu’elle est empreinte d’une certaine mégalomanie. Une folie des grandeurs que l’on peu attribuer d’une part au plan ambitieux de Goldfinger mais aussi au passage dans l’avion (vous ne verrez plus Meurs un autre jour sous le même angle après ça…). Pour tenir son public en haleine, l’écrivain dévoile ses cartes à la fin d’une intrigue ponctuée de belles surprises. Tout d’ailleurs est fait pour fidéliser le lecteur par des références à une mission non évoquée jusque là, mais aussi à d’autres aventures (Casino Royale de manière assumée et à Entourloupe dans l’azimut de manière plus subtile). Le passage par le golf permet toutefois d’en savoir un peu plus sur la jeunesse de Bond.



Certains passages ne plairont pas à tout le monde. Ainsi les femmes sont une nouvelle fois traitées de manière bien cavalière. Et je ne vous parle pas de la manière dont Bond considères les homosexuelles… Quant à la (nouvelle) scène de torture, son achèvement est habile et permet de redonner de l’allant à l’intrigue, même si ces conséquences semblent bien vite oubliées.



Voici un roman bien sympathique, dans le plus pur style hollywoodien avec tous les aspects (gadgets en tête) qui vont assurer le succès des films. La course-poursuite à travers l’Europe, le mystère, l’ingéniosité de Goldfinger, le mélange permanent entre roman policier et roman d’espionnage contribuent à créer une intrigue qui se lit rapidement et se laisse suivre agréablement jusqu’à son dénouement malgré quelques sourires (parfois forcés) ici et là…
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007 : Le diable l'emporte

Au risque d'être décriée, j'avoue ne jamais avoir vu un seul film de James Bond et c'est également la première fois que je plonge dans l'univers de Ian Fleming. Certes, je connaissais le célèbre agent OO7 de par sa réputation, son goût pour les femmes mais surtout en tant que meilleur agent secret au monde. Cependant, ici, c'est un James Bond en plein congés sabbatique que le lecteur découvre d'abord en raison des récents évènements qui ont fragilisé son état d'esprit.



Ce roman se déroule en pleine guerre froide et M. le patron de Bond va de nouveau faire appel à lui pour une mission qui risquerait, si elle tournait mal, d'avoir des impacts dramatiques sur le monde, et notamment en ce qui concerne les relations diplomatiques entre l'Angleterre et la Russie. Aussi, est-il capital pour l'agent 007 de réussir cette mission pour la bien de sa nation mais aussi pour l'humanité toute entière.



L'auteur nous plonge ici dans l'univers de la drogue pour nous amener petit à petit dans ce qui se révèle être bien plus qu'une simple organisation de dealers et nous orienter vers un cerveau beaucoup plus grand et surtout, plus machiavélique que jamais !

Un roman qui se lit tout seul, même si j'avoue avoir été parfois déroutée par le vocabulaire chimique employé ici. Un roman qui reste néanmoins très agréable à lire, avec du suspense jusqu'à la dernière page. A découvrir !
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James Bond 007, tome 8 : Bons baisers de Pa..

Ce (premier) recueil de nouvelles permet à Ian de Fleming d'envoyer James Bond à travers le monde pour effectuer des missions courtes et considérées comme de la routine. C'est occasion de glaner quelques informations diverses (sur le passé du personnage et sa vie au sein des services secrets).



Bons baisers de Paris et Le spécimen rare de Hildebrand servent de cadre à deux enquêtes policières, tout ce qu'il y a de plus classique. La première se déroule entre Paris et Saint-Germain avant de s'achever sur un final digne de la saga. La partie de pêche dans les Seychelles nous offre un récit agréable et un Bond quelque peu désorienté et en proie à des dilemmes plutôt étonnants.



Top secret, malgré son nombre de pages assez réduit condense à lui seul les ingrédients qui ont fait le succès de la saga, au fil d'une histoire qui passe de la chaleur de la Jamaïque, chère à Fleming, à la neige canadienne. Risico est une intrigue plus classique qui annonce une autre sur des biens des aspects : Au service secret de sa majesté. Avec une bonne dose d’humilité, le célèbre espion se trouve impliqué dans une bien sombre histoire de drogue.



La nouvelle la plus étrange reste sans doute Chaleur humaine. De par son caractère étranger et différent elle n'est pas sans faire penser à la future première partie de Motel 007... la chaleur des Caraïbes en plus.



Dans l'ensemble ces récits sont agréables à lire. Il faudra toutefois les laisser à un public déjà habitué aux aventures du célèbre héros. Outre certains raccourcis, ce sont principalement les femmes qui sont les plus malmenées dans ces pages. Nous avons ici affaire à de simples créatures destinées à mettre 007 en avant, du mois, une certaine facette du personnage...
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James Bond 007, tome 2 : Vivre et laisser m..

Laissé dans une fâcheuse posture à la fin de Casino Royale, James Bond se voit fournir l'occasion d'exercer sa vengeance. Le SMERSH, la réputation acquise après ses exploits contre Le Chiffre vont lui permettre de goûter à une mission tout confort qui se transforme lentement en un cauchemar à la sauce vaudou.

L'histoire développée par Ian Fleming est très différente du film et offre une bonne dose de dépaysement entre les États-Unis (New York puis la Floride) et la Jamaïque. Déjà l'auteur nous communique sa passion pour ce pays bien particulier.



M. Big, le nouvel ennemi, fait de courtes apparitions… efficaces et de nature à renforcer un côté franchement machiavélique. Il devrait d’ailleurs plaire aux adeptes de Babelio… Ses motivations sont presque philanthropiques, acceptant sa condition de criminel pour servir une cause plus noble : celles des Noirs. Fleming en profite pour écrire un petit essai, plutôt doux-amer ni favorable aux uns, ni défavorable aux autres. Un discours bien particulier.

Le récit et le style sont toujours aussi haletants. Il est impossible de lâcher le livre d'autant que les scènes d'action sont nombreuses. Ici l'histoire est au premier plan, même si le texte demeure court. L'apparition de la technologie, des gadgets, de la section Q sont autant de signes d'une ère nouvelle. En revanche le personnage principal en souffre un peu, sa psychologie passe au second plan. Quand il ne se consacre pas à sa mission, Bond pense à ses amis (Leiter lui aussi bien malmené) et à sa nouvelle conquête. Notons au passage que si le coup de foudre est une technique commode, l'auteur l'étoffe par la suite pour donner un peu de profondeur à une romance assez agréable à lire.



Assurément Vivre et laisser mourir est un bon roman, pour l'ambiance, pour le dépaysement et pour les scènes d'action ! Une chasse au trésor aux côtés de 007 peut-elle se refuser ?
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James Bond 007, tome 6 : James Bond contre ..

James Bond est-il toujours vivant ? A-t-il pu se remettre ? Sa dernière mission fait peser de nombreux doutes qui vont devoir être levés... mais peuvent-ils seulement l'être ?



L'ombre de Vivre et laisser mourir plane tout au long de James Bond contre Docteur No. Fleming nous offre l'occasion de vivre quelque temps dans la Jamaïque, là où est né 007. Le roman fait d'ailleurs souvent référence aux oiseaux et à l'ornithologie... qui comme tous les adeptes le savent est la véritable profession du véritable James Bond (qui a bel et bien vécu).



S'il n'est plus question de Mr Big, James Bond va devoir affronter un nouvel ennemi emblématique. La technique est sensiblement similaire à ce que l'on a déjà lu. S'il est fréquemment question de lui, la présence physique du docteur se limite à un dîner et à deux apparitions fugaces. Présenter le caractère violent, tortueux et efficace de manière indirecte rappelle une technique déjà connue... et qui fait une nouvelle fois ses preuves. Dommage toutefois que l'on ne reste que peu de temps avec le docteur No, qui demeure décidemment un personnage bien étrange. Il est bien curieux de voir autant de paradoxes si eu exploités.



Plusieurs têtes connues refont ici une apparition plus au moins longue, permettant de s'attacher davantage. Cette fois, nous avons le droit à la présence d'une James Bond gril originale, une grande enfant blessée qui apporte un peu de légèreté, même si le regard de macho fait des siennes et devient franchement lourd. L'intrigue est agréable à lire. Elle démontre une nouvelle fois que l'écrivain dispose d'une imagination féconde qu'il sait exploiter avec brio. La première partie prend la forme d'une enquête policière qui utilise la carte bien connue de l'intuition contre tous et tout le monde. La suite est basée sur une mission d'infiltration sur l'île bien mystérieuse de Crab Key. Le dénouement arrive un peu vite et peut laisser une curieuse impression.



En somme voici une lecture intéressante et toujours aussi divertissante qui plaira essentiellement aux fans. Il est nécessaire d'avoir lu auparavant Bons de baisers de Russie qui fait référence à tous les romans précédents pour pleinement apprécier James Bond contre Docteur No. Il est aussi possible de le lire dans la perspective d'un (re)visionnage du film de Terence Young, car le plaisir des découvertes et des surprises sera au rendez-vous (les différences sont nombreuses), mais il manquera toujours l'essentiel !
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James Bond 007, tome 14 : Meilleurs voeux d..

Meilleurs vœux de la Jamaïque demeure le second et ultime ouvrage posthume de Ian Fleming. A l’issue des trois nouvelles qui compose ce Petit plaisir, James Bond verra ses aventures écrites par d’autres noms, dont certaines ne sont, à ce jour, pas traduites en français.



La nouvelle éponyme offre à 007 l’occasion de partir une dernière fois sur les traces de son concepteur. La confrontation qui sert de fond à cette histoire permet de découvrir tout à la fois le final d'une d’enquête policière, un règlement de compte et une rapide plongée dans la Seconde Guerre Mondiale. La cadre est pour le moins dépaysant : la Jamaïque et surtout sa faune aquatique.



La sphère d’Émeraude nous ramène à Londres dans une enquête de contre espionnage classique sur fonds de guerre froide et d’agents doubles. La conclusion est beaucoup trop rapide mais la manière d’y arriver est originale. Difficile de ne pas penser à Roger Moore dans Octopussy mais avec un scénario plus abouti.



Si les femmes tiennent bien peu de place dans les deux récits précédents, Bons baisers de Berlin nous livre un "flirt, à distance, unilatéral avec une fille inconnue" prévisible tout en restant surprenant et original. Cette fois-ci ce sera au Timothy Dalton de Tuer n’est pas jouer que l’on pensera. Une bien sombre histoire permet de découvrir un James Bond curieusement fatigué du service.



Les adeptes ne peuvent faire l’impasse sur ces trois dernières aventures originales de James Bond et devront les apprécier après avoir lu tous les romans et nouvelles qui les ont précédés.
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James Bond 007, tome 4 : Les diamants sont ..

Les diamants sont éternels est la seconde aventure de James Bond qui n'a pas été historiquement publiée chez Plon. Il s'agit du seul point de comparaison avec Entourloupe dans l'azimut qui le précède.



Autant l'annoncer de suite : il n'est plus ici question d'aéronautique. L'intrigue se déroule sur le plancher des vaches et se révèle assez terre à terre, ou plutôt ventre à terre ! L'action est ici au centre d'un scénario qui n'est pas franchement très fouillé. Débutant comme une enquête de police classique, l'aventure est rapidement au rendez-vous puisque James Bond va devoir rapidement partir aux États-Unis pour un road-movie bien mené.



L'ambiance est très différente de Vivre et laisser mourir et des romans précédents. Ni le SMERSH, ni l'URSS ne sont ici les méchants. 007 va devoir composer avec une bande de gangsters, plutôt bien organisée, peuplé de gens cruels, juste ce qu'il faut pour se faire détester. Un couple bien particulier de tueurs offre un renfort bienvenu, car une fois que les premiers coups sont donnés, la bande de truands perd trop rapidement de sa consistance.



La présence d’une femme fatale (Tiffany Case) est un élément attendu. Le personnage nous réserve toutefois une surprise de taille, avec une personnalité complexe et un passé douloureux. La romance, trop prévisible est pourtant intéressante à lire. Dommage qu'elle donne l'impression d'occuper le lecteur avant le dénouement.



Un style toujours aussi percutant, les joies de l'amour et de l'amitié, une intrigue menée sans temps mort, une plongée dans différents univers complémentaires mais originaux, contribuent à faire de ce roman une grande réussite. Assurément il s'agit là d'un livre commode pour se détendre, pour découvrir un univers radicalement différent du film. Et pour achever de vous convaincre : pour voir James Bond affronter une bande mafieuse avec un passage au… Far West ! Les adeptes d'Hollywood seront comblés !
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James Bond 007, tome 2 : Vivre et laisser m..

Vivre et laisser Mourir est une bien meilleure aventure de James Bond en livre qu'en film. Ce que j'aime, c'est le côté sombre et dur de Bond contrairement au côté comique de Roger Moore. Il y a quelques parties intéressantes qui se retrouvent dans le livre et qui sont dans plusieurs films différents. J'ai bien ri en voyant le sort de M. Big à la fin. Ça c'est une mort que j'aime.



Live and let die, c'est du James Bond pur sans les multiples gadgets des films pour le sauver. Il survit seulement grâce à son talent d'agent secret.



C'est un excellent roman d'espionnage.
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James Bond 007, tome 3 : Moonraker (Entourl..

Entourloupe dans l, azimut et le troisième livre mettant en scène l, agent 007(James Bond). Qui sera adapté au cinéma sous le titre de

Bien que le livre n'a que très peu de rapport avec le flin. A part le nom du méchant ( Hugo DRAx.

Et que les scénaristes reprendrons des scènes du livre pour les films. Notamment la partie de carte entre Bond et DRAx qui sera incorporer dans le film casino royale . Été l, intrigue du livre qui servira de scénario pour demain meurt un autre jour.

Ici Bond se voit demandé comme un simple service de prouvé que DRAx et un tricheur aux cartes . dans le but d, évité un scandale,car DRAx et considéré comme un bienfaiteur, par les anglais a qui par voie de presse a annoncé qu'il mettait sa fortune personnelle à la construction d,une fusée 🚀d, une portée suffisante pour atteindre la plupart des capitales européennes européennes.en riposte a quiconque. Attaquerait la grande bretagne.or un scandale pour tricherie pourrait conprendre l, avenir de la fusée.on découvre un James Bond moins dragueur que dans les films 🎬. mais sa reste qu, en même une bonne histoire avec d'El, humour,du suspense.pour passé un bon moment en attendant la sortie du prochain film.🧋
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James Bond 007, tome 3 : Moonraker (Entourl..

Après deux romans de grande qualité, Ian Fleming nous offre avec Moonraker (ou joies de la traduction française : Entourloupe dans l’azimut) une aventure quelque peu différente et bien moins complexe que les précédentes. Mais avant d’aller plus loin, autant se le répéter une dernière fois : oublions ici le film (qui fut conçu lors de sa réalisation comme une caricature est-il utile de le rappeler).



Le démarrage est surprenant, car tout lecteur que nous sommes nous avons droit à une visite guidée des services secrets britanniques et même du service des « double zéro » ! Voir Bond dans son travail quotidien (hors missions à travers le monde) est plutôt déroutant même si Au service secret de sa majesté (le film) nous a quelque peu préparé. Quel choc de découvrir 007 ainsi… surtout pour le voir songer à sa retraite et avouer puis confirmer être motivé par l’appât du gain. Le côté humain de Bond va d’ailleurs se renforcer de deux manières imprévues. Le croyez-vous capable de faire preuve d’admiration, de rechercher un modèle et d’avoir du mal à gérer des émotions contradictoires ? Vous savez ce qu’il vous reste à lire pour connaître la réponse... Pour vous décider, une dernière surprise de taille vous attendra !



Le reste du récit est plus discutable. La première partie fait étrangement penser à Casino Royale, sauf que cette fois-ci il est question de bridge. L’aspect technique est sans doute intéressant mais il faudra le réserver aux personnes qui maitrisent ce jeu. Dommage, car la tension est palpable… La seconde partie (conçue comme une enquête policière classique) manque furieusement de pêche. N’importe quel lecteur aura vite compris de quoi il en retourne, sauf que Bond semble étrangement s’obstiner à ne rien voir venir. Les révélations de la fin n’étonneront donc personne et feront franchement sourire pour ne pas dire plus. Elles s’appuient pourtant sur une base intéressante, mais trop c’est trop !



Le côté psychologique attribué à Bond, la présence rafraîchissante et bienvenue d’une Gala Brand, le style de Fleming, sa capacité à faire monter la tension (même si le tout est cousu de fil blanc), permettent de faire oublier des éléments bien décevants. Si cette troisième aventure n’est pas la meilleure de la saga, elle offre des moments que les adeptes doivent avoir lus !
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James Bond 007, tome 4 : Les diamants sont ..

1956 : James Bond revient avec pour mission d'enquêter sur une filière de contrebande de diamants. L'essentiel de sa mission a pour cadre les USA. De New York aux champs de courses de Saratoga, de Las Vegas à Spectreville (ville fantôme de l'ancien Far West) James oscille entre plaisir et rigueur.



Bien évidemment, on retrouve quelques éléments dans l'adaptation cinématographique, mais dans l'ensemble les deux histoires n'ont plus grand-chose en commun si ce n'est les diamants. Plus je lis les aventures de Bond et plus je suis reconnaissant aux scénaristes de ne pas avoir fait de copier-coller. Il est de plus en plus agréable pour moi de découvrir ces changements entre le format littéraire et le format cinéma. Non seulement cela évite la lassitude qui peut survenir de lire quelque chose que l'on a vu mais en plus cela augmente le nombre d'histoires bondienne.



Une autre chose que j'apprécie avec les romans de Fleming, c'est le côté "série". En effet, des liens sont fait avec les précédents opus, ce qui offre aux lecteurs assidus un sentiment de cohésion sans compter le plaisir de retrouver des références, personnages et événements issus des autres tomes.



Mon seul regret est que s'achève avec ce quatrième tome les rééditions de Bragelonne revue et corrigée pour le format numérique. Il va donc falloir que j'aille fouiner du côté de la médiathèque pour lire la suite des aventures de Bond à défaut de les trouver sur le store.
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James Bond 007, tome 13 : L'Homme au pistol..

Pour prix de sa vengeance contre Blofeld, James Bond a perdu la mémoire. Pour la retrouver il va devoir passer par des moments difficiles, très difficiles. Cette entrée en matière permet à Ian Fleming d'offrir à son lectorat un certain nombre de détails sur les services secrets de sa majesté et autant de passages qui raviront les adeptes. Une fois de plus, l'auteur démontre qu'il maîtrise son sujet.



Un cap est-il franchi ? Assurément ! 007 va devoir affronter un ennemi taillé à sa mesure : un tueur exceptionnellement doué. Pour son dernier roman, l'auteur nous offre son terrain de chasse (et de vie rappelons-le) de prédilection : la Jamaïque. Plusieurs surprises nous attendent ici et elles justifient amplement la lecture de ce Petit Plaisir, décidément bien plaisant ! Autre fait notable : les femmes sont ici moins présentes que par le passé.



Un lupanar, un hôtel en construction, un train, des créatures carnivores, une assemblée de truands et d'espions et pour couronner le tout : un méchant de grand standing. Nous voici plongés dans une aventure hollywoodienne de grand spectacle. Une réussite... l'une de dernières !



Le dernier chapitre offre à James Bond l'occasion de raccrocher et d'entamer une nouvelle vie, va-t-il saisir cette opportunité ? La question est permise : s'agit-il d'une commande expresse de l'éditeur ? Ian Fleming a-t-il eu le temps de donner des consignes sur le futur de son 007 ? Et si...



Le lecteur contemporain ne peut qu'émettre des suppositions et saluer ici la première œuvre posthume du grand homme. Si Meilleurs Vœux de la Jamaïque reste le dernier opus posthume publié, L'homme au pistolet d'or aura hélas eu raison de Fleming, privant James Bond de la plume de son créateur de génie. Bravo !
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James Bond 007, tome 10 : Motel 007 (L'espi..

Non mais c'est quoi ce machin ? Ian Fleming a-t-il essayé de se faire pardonner auprès du public féminin pour ses créatures et commentaires si peu respectueux de la gente féminine ? Et bien pas sûr que le résultat soit atteint. Là où une nouvelle dans le style de Chaleur humaine aurait été un régal, Motel 007 nous offre une belle indigestion.



Il suffit de retirer la présence (secondaire soit dit au passage) de James Bond pour ôter tout intérêt à ce roman. De quoi est-il question ici ? D'une jeune femme en détresse, de deux biens méchants gangsters animés de sombres motivations, d'un motel coupé de monde et d'un preux chevalier au matricule bien connu. Le problème c'est qu'il faut un peu plus de trois cent pages pour arriver à une conclusion prévisible depuis le départ.



Le personnage de Vivienne Michel permet d'introduire une narration qui rompt avec le style habituel de Fleming. Le périple de l'intéressée suscite la curiosité avant de démontrer des failles qui lui font beaucoup de mal. Sans surprise nous avons droit ici à une nouvelle créature (plus travaillée et à qui l'on accorde la première place). Victime d'hommes intéressés (comme de bien entendu) dotée d'une personnalité permettant de justifier sa présence dans un coin reculé du vaste monde mais suffisamment lucide pour ne pas céder à une crise de larmes pour couronner une romance de quatre sous.



Pas vraiment de dépaysement, aucune surprise, une mise en abîme qui aurait pu être mieux exploitée (le récit d'une nouvelle mission de 007), un scénario peu immersif, personnages trop formatés... tout cela est décevant.
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James Bond 007, tome 9 : Opération Tonnerre

Opération Tonnerre est un ouvrage qui a donné lieu à controverses (un procès pour plagiat et moult arrangements et contrats à gros sous) ainsi qu'à deux adaptations cinématographique à gros budget. Difficile d'oublier les films pour apprécier pleinement cet ouvrage puisque l'effet de surprise est quel peu éventé, l'effort est toutefois nécessaire et récompensé.



Pour la premier fois de sa carrière, James Bond va devoir un affronter un ennemi qui va progressivement prendre de l'importance : SPECTRE. Il y est ici question d'arme atomique, de plongée sous-maritime, d'enquête aux Bahamas, de requins, de barracudas, d'ennemis retors et... de cure naturiste !



L'ensemble est plutôt bien ficelé. La première partie est habilement menée et ingénieusement conçue. Le final (qui compte une bonne centaine de pages) est difficile à lâcher tant le rythme est soutenu. Le dénouement est plutôt explosif, quoique le dernier coup de théâtre soit franchement ridicule. Et encore, vous n'avez pas vu les derniers paragraphes ! La partie d'entre deux est intéressante dans le sens où elle permet un dépaysement. Il ne s'y passe pas grand-chose et hélas le terrain de prédilection de Fleming pourra en lasser plus d'un.



Qui dit 007, dit nouvelle conquête. En l'état il s'agit d'un nouveau pur produit de Fleming. Enfin deux, mais la première créature n'apporte que du prévisible (joli la référence aux spaghettis). La manière d'introduire Domino dans le récit fera plaisir aux féministes. Lire qu'une femme qui sait conduire est une chose rare, fera sourire, tout comme l'énumération de ses qualités équestres. Un grand moment de littérature.



Bien que beaucoup moins impressionnant que les deux films, le roman se lit bien. Il offre un agréable moment de détente. Une lecture, rapide, idéale pour les vacances ou pour agrémenter un voyage.
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James Bond 007, tome 2 : Vivre et laisser m..

Challenge ABC 2014/2015



C'est en 1954 que James Bond repart à la conquête des librairies avec sa seconde aventure : "Live and Let Die". Suite au suicide de Vesper Lynd dans le premier opus, l'agent britannique ne rêve que de vengeance et sa cible n'est autre que le SMERSH. Alors quand M lui propose une mission pour anéantir l'un des bras tentaculaires de cette mystérieuse et puissante organisation russe, James s'envole pour une nouvelle aventure.



Le style se maintient dans son efficacité. Des passages un peu long comme celui du périple en train aux USA ou encore l'énumération de la faune aquatique de la Jamaïque bien que cela illustre bien le contexte.

Encore une fois, ce texte se caractérise par son ancrage dans le temps. Il est, encore plus que le précédent, un miroir de son époque et a aujourd'hui du mal à s'en dégager. Une fois de plus, il faut garder en mémoire l'époque qui a vu sa publication pour ne pas être trop sévère.



C'est un vrai plaisir que de découvrir James Bond sous un jour plus littéraire. Et je vais poursuivre encore quelques tomes.
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James Bond 007, tome 1 : Casino Royale

Sous ses apparences d'espion macho et vaguement séducteur, le James Bond de cinéma cache trop souvent la réalité du James Bond de sir Ian Fleming. Brutal et cynique, il a un boulot à faire, et rien ne saurait l'arrêter. Et si ses sentiments deviennent un frein, le destin se charge de dégager tout ça du passage...

Un bouquin plutôt tendu, qui claque comme un coup de fouet, et qui reste d'une belle efficacité, près de 50 ans après son écriture.

Alors certes, le contexte est daté, certes, le personnage a été édulcoré par les années, mais ce premier roman reste un classique, à déguster avec un bon verre auprès de la cheminée...

À noter l'excellente nouvelle traduction, estampillée Pierre Pevel, qui redonne un joli teint à ce texte parfois poussiéreux.
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007 : Le diable l'emporte

Le Diable l’emporte est un hommage réussi aux romans les plus connus de Ian Fleming : Bons baisers de Russie, James bond contre No et Goldfinger. Sebastian Faulks parvient à célébrer dignement le centenaire de la naissance de Ian Fleming en concoctant un « 007 vintage » passionnant.



Tous les ingrédients du cocktail bien connu sont réunis et admirablement façonnés : une James Bond gril de grand standing, un méchant particulièrement odieux, un second couteau tout aussi effroyable, une intrigue intéressante, des scènes d’action de haute volée… De nombreux personnages récurrents font leur apparition, les gadgets sont laissés au second plan : nous allons ici à l’essentiel sans additifs.



Nous retrouvons ici un James Bond en pleine reconstruction après les événements vécus dans On ne vit que deux fois et L’homme au pistolet d’or. Pourtant, l’intrigue est étonnamment contemporaine, puisqu’il va être question de trafic de drogue…. Le résultat est franchement enthousiasmant et devrait plaire aux adeptes. Certaines révélations faites sur les romans passés, pourront toutefois démotiver les nouveaux lecteurs.



Les vingt dernières pages du livre sont décevantes. Si l’auteur a voulu ménager une surprise, celle-ci fait long feu. Par ailleurs, elle entraîne une importante incohérence qui aurait pu être facilement évitée, tout comme cette impression de longueur. La scène finale à l’hôtel frise d’ailleurs le ridicule…



Malgré quelques déceptions qui sont d’autant plus marquantes qu’elles figurent à la fin de l’ouvrage, Le diable l’emporte doit être lu comme un hommage avec de nombreux clins d’œil qui raviront les adeptes. Quel fan peut résister à l’idée de découvrir de nouvelles pérégrinations de 007 entre Paris, l’Iran et l’URSS dans le contexte de la Guerre froide ?
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