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Citations de Isaac Asimov (1420)


A thinly populated world of the type I describe either grows moribund ans impoverished, falling off into an uncultured near-animal level - or it industrializes. It is standing on a narrow point and topples over in either direction and, as it just so happens, almost every world in the Galaxy has fallen over into industrialization. [...] But it can't continue forever. We're watching the results of the overtoppling now. The Empire cannot exist for much longer because it has - it has overheated. I can't think of any other expression.
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‘Regardez-vous, dit-il enfin. Je m’en voudrais de vous dénigrer, mais regardez-vous. Les matériaux mous et flasques qui vous constituent manquent de force, d’endurance, et ils dépendent pour leur énergie de l’oxydation inefficace de tissus organiques, tel ceci.’ Il pointa un doigt désapprobateur sur ce qui restait du sandwich de Donovan. ‘Vous tombez périodiquement dans le coma et la moindre variation de température, de pression, d’humidité ou d’intensité de radiations diminue votre efficacité. Bref, vous n’êtes que des pis-aller.’ (p. 79-80)
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- J’ai une mission à accomplir. J’ai le devoir de dire aux peuples de la Terre que l’ère des robots est parvenue au point où la vie d’un homme compte moins que celle d’un robot. Il est à présent possible d’envoyer un homme au danger parce qu’un robot est trop précieux pour qu’on prenne le risque de le détruire. Je pense que les Terriens doivent être informés de ce fait. Nombreux sont les gens qui font les plus grandes réserves sur l’emploi des robots. Jusqu’à présent, l’U.S. Robots n’a pas encore réussi à faire légaliser l’emploi des robots sur la Terre elle-même. J’imagine que ce que j’ai à dire sur la question y mettra un point final. En conséquence de cette journée de travail, docteur Calvin, vous-même, votre firme et vos robots serez bientôt balayés de la surface du système solaire. (p. 166)
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Le visage chevalin de Baley se figea dans une immobilité marmoréenne lorsqu’il abaissa son regard sur la longue pièce qui s’étendait en dessous d’eux, protégée par une cloison de verre. De l’autre côté, il régnait une température parfaitement réglée, une humidité parfaitement entretenue, une asepsie parfaitement réalisée. Ces cuves qui s’étendaient sur plusieurs rangées étagées, contenaient chacune un petit être flottant dans un liquide aqueux, de composition chimique connue, qui contenait en suspension un mélange nutritif exactement dosé. Là, la vie et la croissance continuait.
De petits êtres, certains encore moins grands que la moitié de son poing, enroulés sur eux-mêmes, avec des crânes proéminents, des bourgeons de membres et des queues en voie de disparition, s’y développaient.
Klorissa, placée toujours à sept ou huit mètres de Baley, lui demanda :
- Qu’en pensez-vous, inspecteur ? Cela vous plaît-il ?
- Combien en avez-vous ?
- A la date d’aujourd’hui, cent cinquante-deux. Nous en recevons entre quinze et vingt par mois, et nous en libérons le même nombre arrivés à l’âge adulte. (p. 188-189)
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Pour la première fois de sa vie, Baley se surprit à envier un robot. Pouvoir marcher ainsi, être indifférent à l'eau, au bruit, aux éclairs, être capable d'ignorer l'environnement et jouir d'une pseudo-vie absolument courageuse, ne pas connaitre la peur de la douleur ou de la mort, parce que la peur et la mort n'existaient pas...
Et, cependant, être incapable d'une originalité de pensée, ne jamais connaître les bonds imprévisibles de l'intuition.
Ces dons valaient-ils le prix que l'humanité payait pour eux ?
À ce moment-là, Baley n'aurait pu le dire. Il savait qu'une fois qu'il n'éprouverait plus de terreur, il découvrirait qu'aucun prix n'est trop élevé pour avoir le privilège d'être humain. Mais à présent, alors qu'il ne ressentait rien d'autre que les battements de son cœur et la perte de toute volonté, il ne pouvait s'empêcher de se demander à quoi servait d'être humain si l'on ne pouvait pas maîtriser cette terreur profondément enracinée, cette agoraphobie maladive. (p. 419)
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Une minorité relativement grande de gens sont doués des facultés indispensables pour prendre part au développement des sciences physiques et que tous bénéficient des avantages grossiers et visibles que ces sciences leur apportent. Mais seule une infime minorité possède les facultés indispensables pour conduire l’Homme dans les arcanes de la science mentale ; et les bénéfices qui en découlent, s’ils sont plus durables, sont plus subtils et moins apparents. De plus, comme l’application de tels principes conduirait au développement d’une dictature bienveillante au profit de ceux qui possèdent les meilleures aptitudes mentales – c’est-à-dire des hommes occupant un échelon virtuellement supérieur dans les subdivisions humaines – ce fait susciterait des ressentiments et conduirait à l’instabilité de l’Etat, faute de l’exercice d’une force cœrcitive qui réduirait le reste de l’Humanité au niveau de la brute. Une telle issue répugne à nos sentiments et doit être évitée à tout prix.
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L'emploi direct de robots ne servirait qu'à élever ces mêmes murs qui sont la condamnation d'Aurora et des mondes spatiens, et les paralysent. Les Terriens devront s'établir dans la Galaxie sans robots d'aucune sorte. Cela signifiera des dangers, des difficultés, des malheurs et des maux imprévisibles, des événements que les robots s'attacheraient à empêcher s'ils étaient présents; mais, à la longue, à la fin, les êtres humains bénéficieront d'avoir travaillé par eux-mêmes et peut- être un jour - un jour lointain dans l'avenir les robots pourront de nouveau intervenir. Qui peut le dire?
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Frétille, frétille, petite douleur, dit Revell doucement, dans ma tête et mon cerveau, que tu faiblisses ou que tu augmentes, vivras-tu ou mourrai-je.
Le Vainqueur, Donald Westlake
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Pourquoi aurais-je le désir que vous m'acceptiez comme une personne réelle?
Orbite hallucination, J. T. McIntosh
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Tout devait être parfait, même si ça ne l'était pas. Toujours. Parce que tout changement pouvait être pire. Incommensurablement pire.
C'est vraiment une bonne vie, Jerome Bixby
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Mais, apparemment, on peut plus facilement manipuler les foules que les individus. Cela paraît paradoxal. Il faut davantage d’efforts pour mouvoir de gros poids que de petits. Il faut davantage d’efforts pour contrebalancer une grande énergie qu’une moindre. Il faut davantage de temps pour parcourir une longue distance qu’une distance courte. Pourquoi, dans ces conditions, est-il plus facile de dominer une foule d’individus que quelques-uns ? Tu penses comme un humain, ami Daneel. Peux-tu m’expliquer ?
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Si, même sur Aurora, c’est inhabituel d’avoir un robot pour mari, c’est parce que les robots comme Jander sont inhabituels. Les robots que nous avons sur Solaria, que vous avez sur la Terre – ou même à Aurora à l’exception de Daneel et Jander – ne sont pas conçus pour apporter des satisfactions sexuelles, à part les plaisirs plus rudimentaires. Ils peuvent être utilisés comme appareils de masturbation, peut-être, de la même manière qu’un vibrateur mécanique, mais rien de plus. Quand le nouveau robot humaniforme se répandra, de même la sexualité entre robot et être humain deviendra courante.
.../...
C’est seulement quand je l’ai vu complètement nu que j’ai compris à quel point il était semblable à un homme. Il ne lui manquait absolument rien et ces parties du corps qui doivent être érectiles l’étaient effectivement. Et elles étaient soumises à ce que l’on appellerait, chez un être humain, un contrôle conscient. Jander pouvait entrer en érection et au repos sur commande. C’est ce qu’il m’a dit quand je lui ai demandé si son pénis était fonctionnel à cet égard. Comme j’étais curieuse, il m’en a fait la démonstration.
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Lentement, avec hésitation, Daneel tendit sa main et Giskard la regarda, hésitant lui aussi. Puis, très doucement, il tendit la sienne. Les doigts se touchaient presque et alors, peu à peu, chacun prit la main de l'autre et la serra - presque comme s'ils étaient des amis, ainsi qu'ils s'appelaient.
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Un robot ne doit causer aucun mal à l'humanité ou, faute d'intervenir, de permettre que l'humanité souffre d'un mal.
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- Nous rendrons ce que nous avons reçu, dit Bistervan en brandissant le poing.
- Vous devriez donner ce que vous auriez aimé recevoir, rétorqua Gladia en tendant les bras.
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« L’art solarien est abstrait. Sur Terre, nous avons aussi des œuvres abstraites, mais elles ne représentent qu’un des aspects de l’Art. Par contre, sur Solaria, l’art non figuratif est la seule manifestation esthétique. Le sentiment humain a complètement disparu. L’avenir que les Solariens recherchent et désirent repose sur l’ectogenèse et l’isolement intégral dès la naissance. — Cela me semble assez horrible, dit Minnim. Mais là n’est pas la question. Est-ce dangereux ? — Je crois que cet état de choses est nocif, oui. Sans contacts réels entre humains, le principal attrait de la vie disparaît ; la plus grande partie des valeurs intellectuelles également ; la plupart des raisons de vivre font défaut. La vision tridimensionnelle ne peut pas remplacer l’entrevue directe. D’ailleurs, les Solariens eux-mêmes se rendent bien compte du sentiment d’éloignement que comporte cette forme artificielle de relations humaines.
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C’était l’homme idéal, presque une entité métaphysique. Qui pourrait éprouver de l’amour ou même seulement de l’intérêt pour un homme pareil ? Un homme sans défaut ne sert qu’à rendre tous les autres encore plus conscients de leurs imperfections.
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Et rappelez-vous bien ceci : il importe peu que les couches au bas de la pyramide soient bien ou mal à leur aise d’un point de vue absolu ; elles s’estiment toujours défavorisées par rapport à celles au-dessus d’elles. Par exemple, même les plus pauvres des propriétaires d’Aurore sont bien plus à leur aise que les aristocrates de la Terre, mais ils sont défavorisés par rapport aux aristocrates d’Aurore et c’est avec les maîtres de leur propre monde qu’ils accepteront de se comparer.
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Sur Terre, on avait coutume de considérer les Spaciens selon leurs propres idées : ils étaient indiscutablement les rois de la Galaxie, grands, la peau et les cheveux couleur bronze, beaux, imposants, distants : des aristocrates.
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un Spacien, un de ces arrogants descendants de Terriens qui avaient renié leur planète mère.
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