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Citations de Isaac Asimov (1421)


[...] était un pur produit de son milieu. Suffisamment dépourvu d'imagination pour affronter sans crainte le danger, il était assez fort et assez habile pour le surmonter brillamment. Il acceptait les ordres instantanément, menait sans défaillir les hommes de son peloton et vouait à son général une adoration sans faille.
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C'est un problème qui ne comporte pas de solution. Or, un problème insoluble n'en est pas un.
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J’ai toujours eu l’ambition de mourir sous le harnais, le front calé sur un clavier de machine à écrire et le nez coincé entre deux touches, mais le sort en a décidé autrement.
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Trevize attendit avant de répondre, avec un effort manifeste pour garder sa contenance. Lorsqu'il reprit la parole, ce fut sur un ton poli, presque officiel : "Je vous suis reconnaissance de l'information. Malgré tout, vous devez bien comprendre que, pour employer une analogie, la perspective d'une amélioration de mon odorat serait un motif insuffisant pour me décider à abandonner mon humanité pour devenir un limier.
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Trevize se contenta de répondre par un borborygme. Il avait le regard perdu dans le vague.
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- Eh bien, avez-vous l'intention de demeurer là à la regarder ainsi encore longtemps ? Ne voulez-vous pas que je pose des questions à cette femme ? demanda Gladia, l'air plus désapprobateur encore.
D.G. sursauta et se retourna vers Gladia, manifestement contrarié.
- Vous questionnez les robots, dit-il, moi je me charge des humains.
- Notamment des femmes, je suppose.
- Je ne voudrais pas me vanter, mais...
- C'est un sujet sur lequel je n'ai jamais vu un homme qui ne se vantait pas.
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Va, et ne pêche plus.
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Il y avait cependant une chose qui limitait le côté défavorable que pouvait présenter la résolution de cette équation sur la répartition des richesses. C’était l’existence d’une société oisive et par là le développement d’un mode de vie non dénué d’attraits qui, et ce n’était pas le moindre de ses avantages, favorisait la culture et les arts. Tant qu’à l’autre bout de l’échelle sociale les conditions de vie n’étaient pas trop misérables, tant que les classes oisives ne négligeaient pas entièrement leurs responsabilités pour mieux jouir de leurs privilèges, tant que leur culture ne sombrait pas dans des formes trop visiblement décadentes, les Éternels avaient toujours tendance à ne pas tenir compte de l’écart existant entre l’équation idéale et la répartition réelle des richesses et à chercher d’autres signes, moins spectaculaires, de déséquilibre.
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La publicité ! Un truc pour forcer ceux qui n’en avaient pas envie à suivre la norme. Était-il important pour un constructeur de véhicules que tel individu éprouvât un désir spontané pour son produit ? N’était-il pas tout aussi bien d’amener les gens au but (c’était le mot qui convenait) cherché en les incitant par un conditionnement venu de l’extérieur à désirer tel ou tel objet et en les persuadant d’agir en conséquence ? Dans
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La publicité ! Un truc pour forcer ceux qui n’en avaient pas envie à suivre la norme. Était-il important pour un constructeur de véhicules que tel individu éprouvât un désir spontané pour son produit ? N’était-il pas tout aussi bien d’amener les gens au but (c’était le mot qui convenait) cherché en les incitant par un conditionnement venu de l’extérieur à désirer tel ou tel objet et en les persuadant d’agir en conséquence ?
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Au cours des jours qui suivirent, il accomplit son travail avec un sentiment d’horreur qui ne le quittait pas. Il se maudit et se traita de lâche, mais cela ne servait pas à grand-chose.
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Peut-être qu’en toute honnêteté, en toute sincérité, nous avons empêché l’évolution de l’Humanité parce que nous ne désirons pas rencontrer les surhommes. » Une fois de plus, l’étincelle n’avait pas jailli. Harlan dit : « À présent, c’est fait. Quelle importance ? » « Mais alors si le surhomme existe tout de même, plus loin dans l’avenir que nous ne pouvons atteindre ? Notre contrôle ne s’étend que jusqu’au 70000e. Au-delà se trouvent les Siècles Cachés ! Pourquoi sont-ils cachés ? Parce que l’homme évolué ne désire pas traiter avec nous et nous interdit son temps ? Pourquoi leur permettons-nous de rester cachés ? Parce que nous ne désirons pas traiter avec eux et qu’ayant échoué lors de notre première tentative pour entrer en contact, nous refusons même d’en faire de nouvelles. Je ne dis pas que ce soit notre raison consciente, mais consciente ou inconsciente, c’est une raison. — Admettons tout cela, dit Harlan d’un ton maussade. Ils sont hors de notre portée et nous sommes hors de la leur. Vivons et laissons vivre. » Twissell parut frappé par cette formule. « Vivons et laissons vivre. Mais nous ne le faisons pas. Nous introduisons des Changements. Les Changements s’étendent seulement à travers quelques siècles avant que l’inertie temporelle n’en fasse disparaître les effets. Vous vous souvenez que Sennor a soulevé cette question au petit déjeuner comme l’un des problèmes irrésolus du Temps. Ce qu’il aurait pu dire, c’est que tout cela est une affaire de statistique. Quelques Changements affectent plus de siècles que d’autres.
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Peut-être qu’en toute honnêteté, en toute sincérité, nous avons empêché l’évolution de l’Humanité parce que nous ne désirons pas rencontrer les surhommes. »
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N’importe quel système tel que l’Éternité qui permet aux hommes de choisir leur propre avenir se terminera par le choix de la tranquillité et de la médiocrité et, dans une telle Réalité, les étoiles sont hors d’atteinte.
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Si la pompe est dangereuse et que je peux le prouver, je serai considéré comme le sauveur de l’humanité, et pourtant, je vous le jure, ce qui m’intéresserait le plus, ce serait de voir l’expression d’un Hallam confondu. C’est un sentiment dont je ne suis pas fier, c’est pourquoi je pense que j’insisterai pour partager cette gloire avec L’amont, qui le mérite largement; je me contenterai d’observer L’amont en train de regarder Hallam. Je ne serai donc mesquin que par personne interposée…Mais je commence à dérailler …
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- Mais pourquoi s’y cramponnent-ils si elle signifie pour eux une totale destruction ?
- Il leur suffit de refuser d’y croire. Le moyen le plus aisé de résoudre un problème, c’est d’en nier l’existence.
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Avoir vu la terre de l'espace est, après tout, une obligation pour tout touriste qui se respecte.
La salle panoramique était une bulle sur la « peau » du vaisseau - une énorme bulle de plastique transparent, dur comme l'acier et épais de cinquante centimètres. Le « couvercle » en alliage d'iridium qui le protégeait du frottement atmosphérique et des particules de poussière s'était escamoté. La galerie d'observation était bourrée ; malgré l'absence d'éclairage l'on distinguait nettement les traits des curieux, tant le clair de terre était fort.
Tous attendaient, patiemment.
Ce n'était pas l'hémisphère diurne qui les intéressait. Le vaisseau maintenait une insensible accélération latérale qui l'éloignait de l'écliptique. Lentement, la calotte polaire, blanche, éblouissante, apparu ; puis, l'ombre nocturne gagna du terrain, et l'immense étendue émerger de l'Afro-Eurasie prit peu à peu toute la place, le nord vers le « bas ».
Son sol mort et malade cachait son horreur sous un jeu de joyaux lumineux. La radioactivité du sol formait une vaste mer d'un bleu iridescent, avec d'étranges festons étincelants aux endroits où, jadis, les bombes nucléaires avaient explosé, une génération avant que l'invention des champs de force n'empêche les autres mondes de se suicider de la même façon.
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-- Daneel, c'est toi qu'ils poursuivent ! Tu dois partir. Quant à moi, je resterai dans l'aéroglisseur. Je ne risque rien.
-- Comment puis-je croire cela ?
-- Je t'en prie ! Comment puis-je tout expliquer alors que le monde tourbillonne... Daneel, reprit Baley avec un calme désespéré, tu es ici l'individu le plus important, infiniment plus important que Giskard et moi réunis. Toute l'humanité dépend de toi. Ne t'inquiète pas d'un seul homme ; pense à des milliards d'hommes ! Daneel... Je t'en prie...
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Il avait dit à Minnim que les villes étaient des cocons, et c'est bien ce qu'elles étaient. Mais quelle est la première chose qu'un papillon doit faire avant d'être un vrai papillon ? Il lui faut quitter le cocon, briser le cocon. Et une fois qu'il en est sorti, il ne peut eut plus y rentrer.
Baley avait quitté la ville. Il ne pouvait plus y rentrer. Il ne participait plus à la cité, les cavernes d'acier lui étaient étrangères. Et ceci était comme il devait l'être.
Il en serait de même pour d'autres. La terre renaîtrait à la vie de surface et les hommes de la Terre vogueraient vers l'espace.
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Baley avait l'impression d'être prise au piège.
Il était prise au piège de Solaria, par les nécessités de sa mission, des dangers que courait la Terre. Il était prise au piège de mœurs qu'il pouvait difficilement supporter, et d'une responsabilité dont il ne pouvait se débarrasser. Et, en plus de tout cela, il se trouvait probablement prise au piège d'un conflit entre Spaciens alors qu'il se trouvait incapable d'en comprendre l'essence.
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Les restaurants communautaires de la ville était tous semblables ; bien plus, Baley qui, pour son service, avait été à Washington, à Toronto, à Los Angeles, à Londres et à Budapest, avait pu y constater que, là aussi, ils étaient pareils. À l'époque médiévale, peut-être en avait-il été tout autrement, parce que l'on parlait sur Terre diverses langues, et que la nourriture variait suivant les pays. Mais maintenant les produits à base de levure étaient les mêmes, de Shanghai à Tachkent , et de Winnipeg à Buenos Aires ; quant à l'« anglais » que l'on parlait, ce n'était certes pas celui de Shakespeare ou de Churchill, mais une sorte de pot- pourri de diverses langues ; on l'utilisait sur tous les continents terrestres, sans beaucoup de variations de l'un à l'autre, et l'on s'en servait aussi dans les Mondes Extérieurs.
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-- Si par la Seconde Loi, nous pouvons demander à tout robot une obéissance totale en tout point sauf dans le bus de nuire un être humain, quel qu'il soit, à un terrible pouvoir sur le robot, quel qu'il soit. D'autant plus qu'étant donné que la Deuxième Loi prend le pas sur la Troisième, tout être humain peut utiliser la loi de l'obéissance contre la loi d'autoprotection. Il peut ordonner à n'importe quel robot de s'endommager ou même de se détruire, pour n'importe quelle raison, ou sans raison du tout.
« Est-ce juste ? Traîtrions-nous un animal de la sorte ? Un objet, même s'il est inanimé, qui nous a bien rendu service à droit à notre considération. D'ailleurs, un robot n'est pas dépourvu de raison, ce n'est pas un animal. Il pense et peut parler avec nous, discuter avec nous, plaisanter avec nous. Pouvons-nous les traiter en amis, travailler avec eux, sans leur donner un peu du bénéfice de cette amitié, un peu du bénéfice de cette coopération ?
« si un homme a le droit de donner à un robot n'importe quel ordre qui ne porte pas atteinte à un être humain, il devrait avoir la décence de ne jamais donner à un robot un ordre qui porte atteinte à un robot, à moins que la sécurité humaine ne l'exige. Un grand pouvoir donne de grandes responsabilités, et si les robots disposent des Trois Lois pour protéger les hommes, est-ce trop demander que les hommes disposent d'une loi ou deux pour protéger les robots ?
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-- C'est la première fois que je vous entends faire un jeu de mots, Susan, mais il tombe parfaitement juste. Il y avait pourtant un autre danger. La solution de chaque problème ne faisait qu'en susciter un nouveau. Notre nouvelle économie mondiale fondée sur les robots peut engendrer ses propres problèmes et c'est pour cette raison que nous avons des Machines. L'économie terrestre est stable et demeure stable, car elle est fondée sur les décisions de machines à calculer qui se préoccupent essentiellement du bien de l'humanité grâce à la puissance irrésistible de la Première Loi de la Robotique.
« ET bien que les Machines ne soient rien d'autre que le plus vaste conglomérat de circuits jamais inventé, elles demeurent néanmoins des robots soumis aux impératifs de la Première Loi, si bien que l'économie générale de la planète demeure en accord avec les intérêts bien compris de l'Homme. Les populations de la Terre savent que n'interviendront jamais le chômage, la surproduction, ou la raréfactions des produits. Le gaspillage et la famine ne sont plus que des mots dans les manuels d'histoire. Si bien que le problème de la propriété des moyens de production devient un terme vide de sens. Quel que pût en être le propriétaire -- si une telle expression a encore un sens --, qu'il s'agisse d'un homme, d'un groupe, d'une nation ou de l'humanité entière, ils ne pouvaient être utilisés qu'en vertu des directives des Machines... non que les hommes y fussent contraints, mais c'était la solution la plus sage et les hommes ne l'ignoraient pas.
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-- Chaque période du développement humain, dit le Coordinateur, suscite son genre particulier de conflits... son type propre de problèmes, que la force seule serait apparemment capable de résoudre. Et, chose paradoxale, à chaque fois la force s'est révélée incapable de résoudre réellement le problème. Au lieu de cela, il s'est poursuivi à travers une série de conflits, pour s'émouvoir enfin de lui-même avec... comment dirais-je... non pas un coup de tonnerre, mais un gémissement, en même temps que changeait le contexte économique et social. Puis surgissaient de nouveaux problèmes, et une nouvelle série de guerre... selon un cycle indéfiniment renouvelé.
« Considérons les temps relativement modernes. Nous avons vu les séries de guerres dynastiques du XVI au XVIII siècle, ou la plus importante question en Europe était de savoir qui, des Habsbourg et des Bourbon- Valois, dominerait le continent. C'était l'un de ces " conflits inévitables " puisque de toute évidence l'Europe ne pouvait pas exister moitié sous la domination de l'un, moitié sous celle de l'autre.
« C'est pourtant ce qui se produisit, et jamais guerre ne réussit à balayer l'un au profit de l'autre, jusqu'au jour où la naissance d'une nouvelle atmosphère sociale en France, en 1789, si basculé d'abord les Bourbon, et peu après les Hasbourg, dans le vide ordures qui devait les précipiter dans l'incinérateur de l'histoire.
« D'autre part, au cours des mêmes siècles se déroulèrent les guerres religieuses les plus barbares, dont l'important enjeu était de déterminer si l'Europe serait catholique ou protestante. Pas question de partager leurs zones d'influence par moitiés. Il était inévitable que l'épée en décidât... Mais elle ne décida de rien du tout. Un nouvel industrialisme naissait en Angleterre, et sur le continent un nouveau nationalisme. l'Europe demeura scindée en deux moitiés jusqu'à ce jour , et nul ne s'en inquiéta guère.
« Au cours des XIX et XX siècles se déroula un cycle de guerres nationalistes-impérialistes. Cette fois la question la plus importante consistait à trancher quelles parties de l'Europe contrôleraient les ressources économiques et les capacités de consommation des pays extra-européens. Tous les pays extra-européens ne pouvaient évidemment pas exister en étant en partie anglais , en partie français, en partie allemand et ainsi de suite... Jusqu'au moment où les forces du nationalisme se furent suffisamment étendues, si bien que les pays extra-européens mirent fin à ce que les guerres se trouvaient impuissantes à terminer, en décidant de vivre, fort confortablement d'ailleurs, dans un statut entièrement extra-européen.
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-- Depuis une semaine vous ne cessez de me rebattre les oreilles de ce robot. Vous dites qu'il déraille. Savez-vous en quoi il déraille ? Non ! Savez-vous quelle forme prennent ses errements ? Non ! En connaissez-vous l'origine ? Non ! Savez-vous à quelle occasion il sort de son état normal ? Non ! Y connaissez-vous quelque chose ? Non ! Suis-je plus avancé que vous ? Non ! Alors, dites-moi, que voulez-vous que je fasse ?
Donovan fit un large geste du bras, dans une sorte d'envolée grandiose.
-- Cette fois, vous m'avez cloué !
-- Je vous le répète. Avant de chercher un remède, il faut trouver le mal. La première condition pour préparer un civet de lapin est d'abord d'attraper le lapin. Eh bien, notre lapin, il faut qu'on l'attrape ! Maintenant, fichez-moi le camp.
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- Monsieur Stellar, comment justifiez-vous votre existence ?
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