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Critiques de Ito Ogawa (1658)
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La République du bonheur

Un petit bonheur
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Rinco perd la voix suite à une rupture douloureuse avec son petit ami. Sur un coup de tête, elle décide de quitter la métropole et de revenir dans son village natal afin de se reconstruire. Sa mère, avec laquelle elle ne s’est jamais entendue, lui permet de rester chez elle et lui offre la possibilité de réaliser son rêve: ouvrir son propre restaurant. Mais pas n’importe lequel: un restaurant à son image dont la cuisine est le reflet des émotions et de la passion qui la traversent, en fonction des clients qui en franchissent le seul. Un roman d’une poésie rare où l’amour règne en maître. À partager sans modération !
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La République du bonheur

Alors oui, ''La République du bonheur'', c'est le bonheur.

OGAWA Ito est devenue une grande écrivaine. ''Publique !''

Elle met en scène la vie de Hatoko, libraire de ''La Papeterie Tsubaki''.

Femme humble, feutrée, japonaise, pleine de fleurs de cerisiers et de pruniers.

Elle est une femme engagée dans la littérature, consciente dans la façon de mener ses affaires à Kamakura, petite ville de l'archipel, non loin je crois de Tokyo, en bordure du Pacifique.

Toutefois, et c'est un talent de OGAWA Ito, l'autrice nous emporte dans l'imaginaire, en nous donnant l'impression que son héroïne serait en kimono, petites sandales de bois aux pieds, pinceau de calligraphe à la main fine, délicate, précise dans son geste d'écriture.

Car Hatoko poursuit une activité d'écrivain-calligraphe.

Elle s'est mariée à Mitsurô, dont on ne sait pas vraiment si elle est amoureuse de lui.

Mais la relation s'est établie par le truchement de sa jeune amie, QP, la petite fille de la première épouse décédée de Mitsuro, cabaretier en mal de réussite de son café-entreprise.

Hatoko découvre en compagnie de Mitsurô et de sa fillette les joies d'être mère au sein de cette famille recomposée.

La famille et la reconstruction amoureuse et économique sur un projet de nouveau café sont donc au cœur de ce second livre qui parle d'amour, de partage et de cuisine.

Notre écrivaine publique est une moinesse copiste.

Elle rédige et réalise des lettres d'amour sur commande, des lettres de séparation, de rupture par lassitude dans les couples, des lettres de mise en distance relationnelle, la femme ou l'homme venant lui passer commande de ce travail épistolaire particulier, mais bien japonais, parfois contre son gré, mais toujours fidèlement assumé.

Hatoko écrit et trace, peint, représente à l'aide de pinceaux fins, larges, épais, pointus et à l'encre noire ces lettres qui sont en quelque sorte des faire-parts de pensées, de réflexions et de décisions dans les rapports de couples abîmés par la vie ou préludes à de nouvelles formes d'être à deux, voire plus s'il y a déjà une descendance.

Les alphabets Japonais, que ce soit le Kanji, l'Hiragana, le Katakana ou le Romaji sont déjà en soi des ''signes'' d'une réelle beauté.

La calligraphie est un art.

Hatako est une artiste de la forme et du fond.

Elle écrit un faire-part pour annoncer son propre mariage avec le papa de son amie de six ans.

Le courrier représente en soi la culture japonaise.

Le texte est détaillé, va à l'essentiel, de façon délicate et précieusement raffinée.

Il se peint en noir.

Mais comme chez Soulage, Chagall, Matisse, Balenciaga, il n'est pas noir.

Il est écrit en couleur.

Élégance.

Le papier de crêpe et de riz japonais, beau et fragile, y joue son rôle.

Le timbre dessiné et peint couronne la missive.

On est loin d'une forme de communication écrite raide, à l'allemande, économe, à la néerlandaise, florissante, à l'italienne, banale, à la française, fière, à l'espagnole, orgueilleuse, à la portugaise, économe à la nordique scandinave, ne parlons pas de la communication écrite twitterisée, américaine...

Alors, ce bonheur a pour cadre une ''république'' : c'est Kamakura.

OGAWA Ito nous en présente en tête de livre une carte de la ville dessinée par Shunshun ; on y voit le parcours des personnages qui émaillent l'opus, également illustré de calligraphies de Mitsui Tadahiro.

De part et d'autre de la ligne du Shinkansen et d'une seconde ligne de chemin de fer, plus régionale, des sentiers de randonnées, une forêt de bambous, des plantations de thé, des temples et autels taoïstes, des chats errants, une coopérative, des restaurants, des plats réputés, souvent des pâtisseries, les fameux ''pains qui sourient'' aux haricots rouges, le gâteau hérisson, les crèmes dessert au tofu, les glaces à l'italienne, le ShumaI mousseux de Zebra, et aussi un curry au chinchard pané....

Ce livre propose un art de vivre, de l'attention pour l'autre, une douceur, un réconfort, un espoir.

Un partage dans le délice,

Un délice, non pas de Tokyo, mais de Kamuraka.

Une question me brûle les lèvres et la plume d'un humble calligraphe occidental :

Vous aurai-je donné l'envie de vous délecter en lisant ''La République du Bonheur'' de OGAWA Ito ?



Gérald Drubigny
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La papeterie Tsubaki

Une très belle écriture poétique qui m'a fait découvrir des rituels japonais. Je conseil vivement la lecture de ce roman dans lequel les personnages sont décrits avec une grande sensibilité.
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La République du bonheur

Quel bonheur de retrouver les personnage de la papeterie Tsubaki, toujours beaucoup de délicatesse dans ce 2ème tome
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La papeterie Tsubaki

Un livre tout en délicatesse et en poésie.
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La République du bonheur

Un voyage en Asie, on en sait un peu plus sur la cuisine, les coutumes, la vie et l'amour.
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Miam-miam!
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Le restaurant de l'amour retrouvé

La cuisine c’est de la poésie et du baume pour le cœur. Voici l’impression que m’a laissée ce livre.
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Le Ruban

Pas fini pas accroché
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Magnifique!
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Livre recommandé par une libraire de LGL... Son enthousiasme m'a séduit. Livre original, qui se passe au Japon. le restaurant de l'amour retrouvé n'est pas un grand roman mais en cette période de coronavirus il m'a bien fait déconnecter. J'ai un peu voyagé à travers les saveurs... Il évoque aussi une relation difficile mère/fillle...

Néanmoins je n'ai pas non plus adoré... c'est un livre qui se lit...

Mais je ne le recommanderai pas particulièrement...

Peut-être pour s'évader... et c'est déjà beaucoup en ces temps difficiles.

Une chose aussi classique, quand on met beaucoup d'enthousiasme à conseiller un livre... Il arrive souvent qu'on s'attende à partager la même émotion, et ça n'a pas été le cas pour moi. :-(
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Lecture extrêmement agréable, pleine de saveurs et d'émotions. Une plume fine et simple. Une véritable pépite.
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Le Jardin Arc-en-ciel

Après "Le restaurant de l'amour retrouvé" si touchant, original et profond, "Le jardin arc-en-ciel" paraît bien convenu. Je ne connais pas la culture japonaise pour situer ce roman dans les questions d'homosexualité là-bas, mais je trouve cette vision tellement sage et bien-pensante que le roman m'est tombé des mains plusieurs fois. Pourtant la sensibilité d'Ito Ogawa est là, sa sincérité aussi qui parfois nous attrape, mais globalement ce roman est une déception. Vite je file à la "Librairie Tsubaki".
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Suite à un chagrin d'amour, Rinco quitte la ville pour repartir chez sa mère à contrecoeur. Elle décide alors d'ouvrir son propre restaurant.

L'écriture m'a beaucoup plus, de part le vocabulaire culinaire et les métaphores employés . L'auteure nous offre de merveilleux moments d'harmonie, voir même de communion entre la nature et l'art de la cuisine. Ce roman déborde de générosité, d'amour et nous rappel que pour rendre une personne heureuse, il n'y a rien de mieux que de vivre les choses pleinement et simplement au moment présent.
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Le Jardin Arc-en-ciel

Avec un petit faible pour la littérature Japonaise, j'adore l'écriture de cette auteure, je n'ai plus qu'à me procurer les précédents, déjà bien vendus par des lectrices de Ito Ogawa
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Un soir après le travail, Rinco trouve son appartement vidé par son prétendu fiancé. Elle en reste sans voix. Littéralement. Le fiancé ne lui a rien laissé, hormis la jarre léguée par sa grand-mère. Une jarre “magique” contenant une saumure vieille d’un siècle où il suffit de “glisser les légumes pour qu’ils se réjouissent”. Totalement démunie, Rinco retourne instinctivement chez sa mère Ruriko, qui vit à la campagne. Les retrouvailles en disent long sur la relation qui unit les deux femmes : Ruriko manque tuer sa fille, qu’elle prend pour un cambrioleur.

Rinco ne se formalise pas de cet accueil. Plutôt que sa mère, elle est heureuse de retrouver la nature et les montagnes, les “confidentes” de son enfance. Très vite lui vient l’idée d’ouvrir un restaurant dans ce coin reculé du monde. Avec ses petits moyens, son amour immense pour la cuisine et pour les gens, Rinco souhaite redonner à ses futurs clients le goût de vivre.

Véritable enchantement des sens, Le restaurant de l’amour retrouvé est une ode à la nature autant qu’à la gastronomie. Souvent les deux se mélangent. C’est ainsi qu’au fil des pages le paysage hivernal devient une montagne de blanc en neige, le coucher de soleil un pot de miel ou de marmelade. C’est une apologie des choses simples et authentiques. Un bol d’optimisme et de légèreté à l’image de son héroïne, toujours enthousiaste, toujours émerveillée. Sauf dans les rapports qu’elle entretient avec sa mère, beaucoup plus complexes qu’il n’y paraît. Mais là encore, l’amour n’est jamais totalement perdu…
Lien : http://mediatheque-lattes.fr..
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Le restaurant de l'amour retrouvé

C'est un livre à lire lentement, doux et violent a la fois. Il nous emmène dans une atmosphère silencieuse et feutrée. L'attention est portée au détail. Ce livre nous dépayse et nous plonge dans un univers tendre et pourtant rugueux. Il réveille les sens.
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Le restaurant de l'amour retrouvé

Un livre BEAU et délicieux à lire!

L'esthétisme de ce livre est bien à l'image des romans japonais...

Touchant, le restaurant de l'amour retrouvé réveille la beauté et le plaisir de faire plaisir à travers la cuisine. On parle bien ici d'un Art (culinaire) accompagné d'histoires d'amour déchu et retrouvé
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Le Jardin Arc-en-ciel

C'est le troisième titre d'Ito Ogawa et j'ai encore une fois passé un excellent moment de lecture bien que le sujet soit dur parfois. Le récit parle de la perdition et de la naissance d'un amour passionnel et fusionnel qui fait grandir et voir la vie autrement. Les personnages sont plus forts de pouvoir compter les uns sur les autres. Ce récit est une critique de notre société et de la place que recherche les homosexuels dans un monde où les valeurs ancestrales excluent ce mode de vie.
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