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Citations de Jacob et Wilhelm Grimm (154)


Il était une fois une reine qui avait une fillette encore toute petite qu’elle devait porter dans ses bras. Un jour, l’enfant ne fut pas sage, elle ne tenait pas en place quoi que sa mère pût lui dire. Celle-ci s’impatienta, et, comme une volée de corbeaux traçaient des cercles autour du château, elle ouvrit la fenêtre et dit : « Je voudrais que tu sois un corbeau et que tu t’envoles, ainsi j’aurais la paix. » A peine eut-elle dit ces mots que l’enfant fut changée en corbeau et, quittant son bras, s’envola par la fenêtre. Elle s’en fut dans une sombre forêt et y resta longtemps, et ses parents n’eurent plus de ses nouvelles.
(Le Corbeau)
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Et ils continuèrent à manger sans se laisser détourner de leur tâche. Hansel, qui trouvait le toit fort bon, en fit tomber un gros morceau par terre et Gretel découpa une vitre entière, s'assit sur le sol et se mit à manger.
La porte, tout à coup, s'ouvrit et une femme, vieille comme les pierres, s'appuyant sur une canne, sortit de la maison. Hansel et Gretel eurent si peur qu'ils laissèrent tomber tout ce qu'ils tenaient dans leurs mains.
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Le lièvre et le hérisson :
La morale de cette histoire, c'est d'abord que nul, si important qu'il s'imagine être, ne doit s'aviser de rire aux dépens d'un plus petit, fut-ce un hérisson ; et, secondement, qu'il est bon, si vous songez à prendre une femme, de la prendre dans votre condition et toute semblable à vous. Si donc vous êtes hérisson, ayez bien soin que votre femme soit hérissonne, et de même pour toutes les espèces.
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Or, à l'instant où elle sentit la piqûre, elle tomba sur le lit qui se trouvait là, et resta plongée dans un profond sommeil. Et ce sommeil se propagea à tout le château.
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Il y avait une fois un pauvre bûcheron qui demeurait au coin d’un bois avec sa femme et ses deux enfants : un garçon qui s’appelait Hänsel et une fille du nom de Grethel.

Ils avaient peu de chose à se mettre sous la dent, et une année qu’il vint une grande cherté de vivres il fut impossible à l’homme de gagner le pain quotidien.

Une nuit qu’il se tournait et se retournait dans son lit sous le poids des tourments, il dit à sa femme :

— Qu’allons-nous devenir ? Comment nourrir nos pauvres enfants, lorsque nous n’avons plus rien pour nous-mêmes ?

— Sais-tu, mon homme, ce qu’il faut faire ? répondit la femme. Demain, à la première heure, nous conduirons nos enfants dans la forêt, là où elle est le plus épaisse. Nous leur ferons du feu et nous donnerons à chacun un morceau de pain. Nous retournerons ensuite à notre travail, et les laisserons tout seuls. Ils ne retrouveront pas le chemin de la maison et nous en serons débarrassés.
— Non, femme, je ne ferai pas cela. Je n’aurai jamais le cœur de laisser mes enfants seuls dans le bois : les bêtes sauvages les auraient bientôt dévorés.

— Idiot ! répliqua la femme. En ce cas nous mourrons de faim tous les quatre. Tu peux raboter les planches pour les cercueils !

Et elle ne lui laissa point de repos qu’il n’eût consenti. « Ces pauvres enfants me font pitié tout de même », disait l’homme à part lui.

Tourmentés par la faim, les deux enfants ne pouvaient s’endormir : ils avaient entendu ce que la belle-mère disait à leur père. Grethel pleurait amèrement. Elle dit à Hänsel :

— C’est fait de nous !

— Tais-toi, répondit Hänsel. Ne te chagrine pas : je saurai nous tirer de là.

Et lorsque les vieux furent endormis, il se leva, mit sa petite veste, ouvrit le bas de la porte et se glissa dehors.
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Elle les prit tous deux par la main et les fit entrer dans la maisonnette. Elle leur servit un bon repas, du lait et des beignets avec du sucre, des pommes et des noix. Elle prépara ensuite deux petits lits. Hansel et Grethel s'y couchèrent. Ils se croyaient au paradis. Mais la gentillesse de la vieille femme n'était qu'apparente. En réalité, c'était une méchante sorcière qui n'avait construit la maison de pain que pour attirer les enfants. Quand elle en prenait un, elle le tuait, le faisait cuire et le mangeait. Pour elle, c'était alors jour de fête.
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Lorsqu’il n’y eut plus personne à la maison, Cendrillon alla sous le noisetier planté sur la tombe de sa mère et cria :

« Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi, jette de l’or et de l’argent sur moi. »

Alors l’oiseau lui lança une robe d’or et d’argent, ainsi que des pantoufles brodées de soie et d’argent. Elle mit la robe en toute hâte et partit à la fête. Ni ses sœurs, ni sa marâtre ne la reconnurent, et pensèrent que ce devait être la fille d’un roi étranger, tant elle était belle dans cette robe d’or.
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Le renard fit un jour au loup des récits merveilleux de la force de l’homme ; il n’est pas un seul des animaux, dit-il, qui puisse lui résister, et tous ont besoin de recourir à la ruse pour échapper à ses coups.
Le loup répondit au renard d’un air fanfaron :
— Je voudrais bien qu’un heureux hasard me fît rencontrer un homme ; tous tes beaux discours ne m’empêcheraient pas de l’aborder en face.
— Si tel est ton désir, répliqua le renard, il me sera facile de te fournir l’occasion que tu parais poursuivre. Viens me trouver demain de bon matin, et je te montrerai celui que tu cherches.
Le loup se trouva à l’heure convenue au rendez-vous, et maître renard le conduisit par des détours à lui familiers, jusqu’au chemin qu’un chasseur avait coutume de prendre tous les jours. Le premier individu qui se présenta fut un vieux soldat, congédié depuis longtemps.
— Est-ce là un homme ? demanda le loup.
— Non, répondit le renard, c’en était un autrefois.
Après le soldat, un petit garçon qui se rendait à l’école apparut sur le chemin.
Le loup demanda de nouveau :
— Est-ce là un homme ?
— Non, mais c’en sera un plus tard.
Enfin arriva le chasseur, son fusil à deux coups sur le dos et son couteau de chasse au côté.
Maître renard s’adressant au loup :
— Cette fois, celui que tu vois venir est bien un homme ; voici le moment de l’aborder en face ; quant à moi, tu ne trouveras pas mauvais que j’aille me reposer un peu dans ma tanière.
Ainsi qu’il l’avait dit, le loup marcha droit à la rencontre du chasseur ; à sa vue, celui-ci se dit en lui même :
— Quel dommage que je n’aie pas chargé mon fusil à balles !
Il mit en joue, et envoya tout son petit plomb dans le visage de messire loup, qui fit une grimace affreuse, et continua cependant d’avancer sans se laisser intimider. Le chasseur lui adressa une seconde décharge. Le loup supporta sa douleur en silence et s’élança d’un bond sur le chasseur ; mais celui-ci tira du fourreau sa lame acérée, et lui en porta dans les flancs de si rudes coups que le pauvre animal, renonçant à sa vengeance, prit la fuite et retourna tout sanglant vers le renard.
— Eh bien, lui cria le rusé compère, du plus loin qu’il l’aperçut, comment t’es-tu tiré de ta rencontre avec l’homme ?
— Ne me le demande pas, répondit le loup tout confus, je ne me serais jamais fait une telle idée de la force de l’homme ; il commença par prendre un bâton qu’il portait sur le dos, souffla par un bout et m’envoya au visage une certaine poussière qui m’a chatouillé de la manière la plus désagréable du monde ; puis il souffla une seconde fois dans son bâton, et je crus recevoir dans le nez une pluie de grêlons et d’éclairs ; enfin, lorsque je fus parvenu tout près de lui, il tira de son corps une blanche côte, et m’en asséna des coups si violents, que peu s’en est fallu que je ne restasse mort sur la place.
— Cela te prouve, répondit le renard, que l’on ne gagne pas toujours à faire le fanfaron, et qu’il ne faut jamais promettre plus qu’on ne peut tenir.
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[Conte complet!]
La vieille mendiante

Il était une fois une vieille femme - tu as certainement déjà vu une vieille femme qui allait mendier? Eh bien, cette femme mendiait, elle aussi, et quand on lui donnait quelque chose, elle disait: « Que Dieu vous le rende. » Elle s'approcha d'une porte et vit un bon bougre de gars qui se tenait près du feu et se réchauffait. Le garçon dit gentiment à la pauvre vieille femme qui se tenait toute tremblante à la porte: « Venez, Grand-mère, et réchauffez-vous. » Elle le rejoignit mais elle s'approcha trop près du feu, si bien que ses vieux haillons se mirent à brûler sans qu'elle s'en rende compte. Le garçon se leva et vit ce qui se passait - il aurait dû éteindre le feu, non? N'est-ce pas qu'il aurait dû éteindre le feu? Et s'il n'avait pas eu d'eau à portée de main, il aurait dû faire couler de ses yeux toute l'eau de son corps, cela aurait fait deux jolis petits ruisseaux pour éteindre le feu.
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A ces cris, Boucle d'Or se réveilla. Effrayée de voir ces trois ours qui la regardaient, elle sortit à toutes jambes de la chambre, dévala les escaliers et quitta la maison sans demander son reste.
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Cela fait, ils commencèrent ensemble leur musique à un signal donné. L'âne se mit à braire, le chien à aboyer, le chat à miauler, le coq à chanter...
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- Eh ! dit le petit tailleur. Qui vous a invitées ?

Et il chassa ces hôtes indésirables. Mais les mouches, qui ne comprenaient pas la langue humaine, ne se laissèrent pas intimider. Elles revinrent plus nombreuses encore. Alors, comme on dit, le petit tailleur sentit la moutarde lui monter au nez. Il attrapa un torchon et dit

« je vais vous en donner, moi, de la confiture ! » en leur donna un grand coup.

Lorsqu'il retira le torchon et compta ses victimes, il n'y avait pas moins de sept mouches raides mortes.

« Tu es un fameux gaillard », se dit-il en admirant sa vaillance. « Il faut que toute la ville le sache. »


Et, en toute hâte, il se tailla une ceinture, la cousit et broda dessus en grandes lettres - « Sept d'un coup »
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Ah ! comme j'ai eu peur ! Comme il faisait noir dans le ventre du loup !
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Hâtez-vous lentement!
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"Miroir, miroir joli,
Qui est la plus belle au pays?"
Celui ci répondit: "Madame la reine, vous êtes la plus belle ici
Mais Blanche Neige est encore mille fois plus belle"

La reine en fut épouvantée.Elle devint jaune et verte de jalousie...
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Tire la chevillette et la bobinette cherra”.
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où vas-tu donc de si bonne heure, petit chaperon rouge ?
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Avec une remarquable économie de moyens, le conte, et spécialement le conte de Grimm, nous présente donc un petit roman familial dont le schéma est pour ainsi dire invariable: un enfant naît dans une famille anonyme en un lieu non situé (l'anonymat des lieux est constant, mais on remarquera aussi combien les noms de personnages sont rares dans nos histoires : on parle simplement du héros comme du «prince» ou plus souvent encore comme du « jeune homme »); il est, selon les cas, aimé de ses parents ou maltraité par eux, et chose remarquable, les pires traitements lui viennent surtout de sa mère, dont la férocité tranche nettement sur la bonté un peu lâche, un peu rêveuse aussi, du père.
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Une fois bien installés, ils attaquèrent tous ensemble leur plus vilaine musique. (p.22)
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Il était une fois un vieux renard à neuf queues qui croyait que sa femme ne lui était pas fidèle et qui voulût l'induire en tentation. Il se coucha sous le banc sans plus remuer et se fit passer pour mort. Dame Renarde entra dans sa chambre tandis que sa servante, une jeune chatte, faisait la cuisine dans l'âtre. Lorsque la nouvelle de la mort du vieux renard fut connue, les prétendants s'annoncèrent.
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