Il est décevant ce texte des frères Grimm. Très décevant même en comparaison de l'original de Perrault. Une histoire assez pauvre, bourrée d'énormités et à la morale profonde comme une flaque sur un parking.
Alors voilà : treize fées mais seulement douze couverts ; pas de chance, tout de même, pour un roi...
Alors voilà la fée qu'elle est évincée qu'elle n'est pas contente, pas contente du tout, oh non, non, non, alors elle va jeter un méchant, méchant sort et alors la gentille, gentille petite princesse elle va mourir, à coup de quenouille dans les phalanges, ouh ! là, là que ça fait mal ces bêtes-là...
Mais voilà, la gentille dernière fée qu'elle a pas encore parlé, qu'elle va réussir à commuer cette malédiction cruelle, cruelle, en un simple petit sommeil de cent ans et après, tout il ira bien. Mais comme la reine et le roi y zon pas trop confiance tout de même, y zon été très, très prudent, et y zon fait brûler tous les méchants fuseaux du royaume (L'histoire ne précise pas si au passage ils ont complété leur service à fée, pour pouvoir manger plus nombreux autour de la table.)
Et pile le jour de les 15 ans de la madame qu'est devenue la princesse qu'est plus petite, la reine et le roi (qui sont un peu couillons, faut bien l'avouer), laissent précisément la gentille belle madame toute seule à errer dans le château et à bricoler avec des fuseaux. Mince alors, un accident domestique !
Que c'est cul-cul mes aïeux ! Que c'est tarte ! Heureusement, les frères Grimm ont eu l'idée de faire un texte assez court donc on n'en prend pas pour trop longtemps.
Vous avez compris que je considère ce conte comme une niaiserie absolue, certes passée au rang de patrimoine culturel, mais une niaiserie tout de même. Je me suis longuement interrogée sur l'éventuelle morale d'un tel conte. Hormis un vague rapport avec les évangiles chrétiens, la fameuse cène et les treize à table dont un traître, je ne vois pas grand chose d'autre à signaler, et même ainsi, c'est un peu court, jeune homme ! etc., etc.
Si je me suis tout de même trahie jusqu'à accorder trois étoiles, c'est pour ne pas pénaliser l'illustratrice qui a elle, fait un boulot admirable. (NB : la couverture présentée ici n'est plus celle que l'on trouve actuellement dans le commerce et l'illustratrice est différente).
Excusez-moi les frères Grimm, je sais bien que vous n'y êtes pour rien puisque vous n'avez fait que collecter, mais c'est loin d'être ce que vous avez su recueilli de meilleur, et, au demeurant, ce n'est que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Histoire gentillette sans prétention pour un petit moment de divertissement afin de faire rêver aux châteaux et leur princesse et prince, sans chercher à aller plus loin …
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Ce que la grenouille avait prédit arriva. La reine donna le jour à une fille. Elle était si belle que le roi ne se tenait plus de joie. Il organisa une grande fête. Il ne se contenta pas d'y inviter ses parents, ses amis et connaissances, mais aussi des fées afin qu'elles fussent favorables à l'enfant. Il y en avait treize dans son royaume. Mais, comme il ne possédait que douze assiettes d'or pour leur servir un repas, l'une d'elles ne fut pas invitée.
Les chevaux s’endormirent dans leurs écuries, les chiens dans la cour, les pigeons sur le toit, les mouches contre les murs. Même le feu qui brûlait dans l’âtre s’endormit et le rôti s’arrêta de rôtir. Le cuisinier, qui était en train de tirer les cheveux du marmiton parce qu’il avait raté un plat, le lâcha et s’endormit.
"Il y avait treize fées dans son royaume, mais comme il ne possédait que douze assiettes d'or pour leur servir le festin, l'une d'elles ne fut pas conviée."
Ils étaient là, et les bourreaux se préparaient à les jeter dans la cuve, lorsque le Roi, qu’on n’attendait pas si tôt, entra dans la cour à cheval ; il était venu en poste, et demanda tout étonné ce que voulait dire cet horrible spectacle ; personne n’osait l’en instruire, quand l’Ogresse, enragée de voir ce qu’elle voyait, se jeta elle-même la tête la première dans la cuve, et fut dévorée en un instant par les vilaines bêtes qu’elle y avait fait mettre. Le Roi ne laissa pas d’en être fâché ; elle était sa mère ; mais il s’en consola bientôt avec sa belle femme et ses enfants.
Or, à l'instant où elle sentit la piqûre, elle tomba sur le lit qui se trouvait là, et resta plongée dans un profond sommeil. Et ce sommeil se propagea à tout le château.
Découvrez le trailer de "Dans l'ombre du loup" d'Olivier Merle.
Un flic pas comme les autres qui avance, pas à pas, dans l'ombre du loup…
A Rennes, l'officier de police Hubert Grimm affronte une
affaire obsédante : un notable, M. Kerdegat, personnage désagréable et méprisant, reçoit coups de téléphone et lettres anonymes. Il y a aussi cet homme en scooter qui semble traquer les moindres faits et gestes du chef d'entreprise.
Jusqu'au jour où l'employée de maison des Kerdegat tombe, devant la demeure familiale, sur un corps découpé en
morceaux. La tête du cadavre est introuvable…
Cette fois, l'enquête prend un tour terrifiant. Hubert Grimm découvre les ramifications de ce qui n'était, au départ, qu'une sale histoire de corbeau : un club sadomasochiste, des messages codés, des mises en scène morbides. Et une famille décimée.
Parfois, une seule affaire peut terrifier une ville entière
Un polar magistral. Une fois ouvert, vous ne le lâcherez plus…
En librairie le 25 février.
Plus d'informations http://bit.ly/DansLombreDuLoup
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