AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Jacob et Wilhelm Grimm (154)


— Eh ! monsieur le renard, cria de nouveau le chat, vous voilà bien embourbé avec vos cent arts divers ! Si vous n’aviez su que grimper comme moi, vous seriez en ce moment un peu plus à votre aise.
Commenter  J’apprécie          80
Il était une fois une petite fille qui portait toujours un bonnet rouge sur la tête. On l'appelait le Petit Chaperon rouge.

Un jour, sa maman lui dit :-

"Ta grand-mère est malade. Tu vas aller la voir et lui porter cette galette et ce petit pot de beurre. Ne traîne pas en route, elle t'attend."
Commenter  J’apprécie          70
Ces soeurs s'aimaient tant qu'elles se donnaient toujours la main lorsqu'elles se promenaient ensemble. Et quand Neige-Blanche disait : "Nous ne nous quitterons jamais", Rose-Rouge répondait : "Jamais jusqu'à ce que la mort nous sépare".
Commenter  J’apprécie          70
Il était une fois un homme et sa femme qui souhaitaient depuis très longtemps avoir un enfant, mais en vain. Un jour enfin, la femme eut l'espoir que le ciel allait exaucer son voeu.
Une fenêtre de leur maison s'ouvrait sur un magnifique jardin où poussaient une multitude de fleurs et de plantes, les plus belles qu'on puisse imaginer ; mais il était entouré d'un haut mur et personne n'avait jamais osé s'y aventurer, car il appartenait à une sorcière que tout le monde craignait. Un jour qu'elle se tenait à la fenêtre et contemplait le jardin, la femme aperçut un parterre de splendide doucette, si fraîche et si verte qu'elle fut prise de l'envie irrésistible d'en manger. Et cette envie grandit au point que, sachant qu'elle ne pourrait la satisfaire, la femme pâlit et s'affaiblit chaque jour un peu plus, sombrant dans une profonde mélancolie. Fort inquiet de la voir ainsi, son mari lui demanda :
- Qu'y a-t-il donc, ma chère épouse ?
- Hélas, répondit-elle, si je ne peux manger de cette doucette qui pousse dans le jardin derrière chez nous, j'en mourrai. Son mari qui l'aimait tendrement fut si effrayé de la voir dans cet état qu'il se dit : «Plutôt que de laisser mourir ma femme, je vais aller lui chercher de la doucette, quoi qu'il puisse en coûter.»
À la nuit tombée, il grimpa donc par-dessus le mur du jardin de la sorcière, alla ramasser en toute hâte une poignée de doucette et la rapporta à sa femme.
Commenter  J’apprécie          70
"Il y avait treize fées dans son royaume, mais comme il ne possédait que douze assiettes d'or pour leur servir le festin, l'une d'elles ne fut pas conviée."
Commenter  J’apprécie          70
Il était une fois un roi qui avait douze filles, toutes plus belles les unes que les autres.
Commenter  J’apprécie          60
– Si tu me rends encore la liberté, dit le poisson, je te donnerai de nouveau le château et l’armoire ; mais pour le coup tiens-toi ferme et garde-toi bien de dire à qui que ce soit de qui tu tiens ces richesses sinon, tu les perdras de nouveau.
– J’y prendrai garde, répondit le pêcheur.
Et il rejeta le poisson dans l’eau.
Quand il revint chez lui, tout avait repris son éclat et sa femme était radieuse mais la curiosité ne la laissa pas longtemps en repos, et deux jours s’étaient à peine écoulés qu’elle recommença à questionner son mari. Celui-ci finit par céder.
Le château s’évanouit, et ils se trouvèrent dans leur ancienne cabane.
– Tu l’as voulu, dit le pêcheur : grâce à toi, nous allons recommencer notre vie misérable.
– Hélas ! répondit la femme, je préfère encore me passer de la richesse que de ne pas savoir d’où elle me vient.
Commenter  J’apprécie          50
Quand soudain, dans son jardin, il entendit une petite voix provenant du calice
D’une tulipe qui éclore : « Je suis là ! »
Tout étonné, le petit roi des fleurs la regarda et se demanda : « Est-ce bien la princesse
Que partout j’ai cherché ? »
Commenter  J’apprécie          50
La sorcière ne songeait qu'à attirer des jeunes gens pour les conduire à leur perte. Chaque fois qu'il arrivait un prétendant, elle lui annonçait que celui qui voulait la main de sa fille devait d'abord triompher d'une épreuve ou bien mourir. Beaucoup de jeunes gens s'y risquèrent ; mais aucun ne réussit jamais

à accomplir ce qu'exigeait4 la vieille. Elle fut sans pitié.

Un prince, qui avait entendu parler de l'extraordinaire beauté de la jeune fille, alla supplier son père :

« Mon père, permettez-moi d'aller demander la main de cette beauté.

- Jamais ! répondit le roi. Te laisser partir là-bas serait un crime. Là-bas, tu ne trouveras que la mort ! »

Le prince devint malade à en mourir. Il resta sept ans couché.

Son père, voyant enfin qu'il n'y avait plus d'espoir, lui dit un jour : « Puisqu'il ne reste plus d'autre moyen de te guérir, vas-y, tente ta chance. »

Guéri instantanément par ces paroles, le fils se leva et se mit joyeusement en route.
Commenter  J’apprécie          50
Puis elle reprit son chemin et arriva au pied d'un arbre couvert de pommes, qui lui cria :
- Oh toi ! Secoue-moi, secoue-moi ! Quand les pommes sont mûres, il faut les manger !
La fillette secoua le pommier. Les pommes tombèrent en pluie si drue que, sur l'arbre, il n'y en eut bientôt plus.
Commenter  J’apprécie          50
Enfin, ils trouvèrent un moyen. L'âne devrait poser les pieds de devant sur le rebord de la fenêtre, le chien sauterait sur son dos, le chat grimperait sur le chien et, pour finir, le coq s'envolerait au sommet et se poserait sur la tête du chat.
Quand ce fut terminé, ils commencèrent à faire leur musique. L'âne se mit à braire, le chien aboya, le chat miaula, le coq chanta.
Commenter  J’apprécie          50
Une chose est certaine, c’est que la vieille n’était pas une sorcière, comme les gens le croyaient, mais une sage-femme pleine de bonnes intentions. C’est probablement d’elle que, dès sa naissance, la princesse tenait le don de pleurer des perles en guise de larmes. Ces choses-là n’arrivent plus de nos jours, sans cela les pauvres gens auraient tôt fait de s’enrichir.
(La gardeuse d’oies à la fontaine)
Commenter  J’apprécie          50
En approchant, les enfants virent que les murs étaient en pain d'épice, le toit en biscuit et les fenêtres en sucre.
- Ah! dit Hansel, nous allons nous régaler!
Il se haussa sur la pointe des pieds pour atteindre le toit, et en arracha un petit morceau pour y goûter. Gretel se mit à lécher le sucre d'une vitre.
Commenter  J’apprécie          50
La vieille avait pris cet air aimable mais en réalité, c'était une méchante sorcière qui guettait les enfants, et sa maison de pain d'épice n'était qu'un piège pour les attirer. Lorsque l'un d'eux tombait en son pouvoir, elle le tuait, le faisait cuire puis le mangeait, et c'était pour elle jour de fête.
Commenter  J’apprécie          50
Il était une fois un roi qui avait douze filles, toutes plus ravissantes les unes que les autres. Au fil du temps cependant, leur éclatante beauté attira de si nombreux prétendants que la fierté de leur père se changea en inquiétude.

Il leur aménagea une vaste chambre dans une aile du château afin de les protéger. Dès que les princesses y furent installées, chaque soir, il alla les embrasser tendrement avant de refermer sans bruit leur porte à clef.

Un matin, il contempla ses filles et s'aperçut qu'elles avaient toutes la mine très pâle. En outre, leurs escarpins brodés, éparpillés sur le sol, étaient usés jusqu'à la corde. «Sont-elles donc sorties ? s'interrogea-t-il, désolé. Mais comment ont-elles pu ? Et où sont-elles allées ?»

Les jours suivants, les princesses se montrèrent tout aussi lasses En les regardant se frotter les yeux et bâiller, le roi n'y tint plus il lui fallait élucider cette étrange affaire. Il élabora donc un plan subtil...
Commenter  J’apprécie          50
- Ah! père, j'ai été dans un trou de souris, dans la panse d'une vache et dans le ventre d'un loup. Mais maintenant je veux rester avec vous.
Commenter  J’apprécie          40
Ce n’est toujours pas la bonne, dit-il, n’avez-vous point d’autre fille ?

— Non, dit le père, il n’y a plus que la fille de ma défunte femme, une misérable Cendrillon malpropre, c’est impossible qu’elle soit la fiancée que vous cherchez.

Le fils du roi dit qu’il fallait la faire venir, mais la mère répondit :

— Oh non ! la pauvre est bien trop sale pour se montrer.

Mais il y tenait absolument et on dut appeler Cendrillon. Alors elle se lava d’abord les mains et le visage, puis elle vint s’incliner devant le fils du roi, qui lui tendit le soulier d’or. Elle s’assit sur un escabeau, retira son pied du lourd sabot de bois et le mit dans la pantoufle qui lui allait comme un gant. Et quand elle se redressa et que le fils du roi vit sa figure, il reconnut la belle jeune fille avec laquelle il avait dansé et s’écria :

— Voilà la vraie fiancée !
Commenter  J’apprécie          40
Ma chère sœur, il y e encore une réserve ; nous étions convenus de faire mourir toutes les jeunes filles que nous pourrions rencontrer, parce que nous avons dû abandonner notre royaume à cause d'une fille.
Commenter  J’apprécie          40
J'aimerais tant avoir un enfant dont la peau serait aussi blanche que la neige, les lèvres aussi rouge que le sang et les cheveux aussi noirs que l'ébène.
Commenter  J’apprécie          40
[Conte complet]

La rose

Il était une fois une pauvre femme qui avait deux enfants. Le plus jeune devait aller tous les jours chercher du bois dans la forêt. Un jour qu'il partit en chercher très loin, un brave petit enfant vint le trouver. Il l'aida avec zèle à ramasser du bois et le porta jusqu'à la maison de l'enfant. Mais ensuite, il disparut en un clin d'œil. L'enfant le raconta à sa mère, mais celle-ci ne voulut pas le croire. Enfin, l'enfant apporta une rose et dit que le bel enfant la lui avait donnée en disant qu'il reviendrait quand la rose se serait ouverte. La mère mit la rose dans l'eau. Un matin, l'enfant ne se leva pas de son lit. Sa mère s'approcha du lit et trouva l'enfant mort. Mais il était ravissant. Et ce matin-là, la rose s'était ouverte.
Commenter  J’apprécie          40



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Jacob et Wilhelm Grimm Voir plus

Quiz Voir plus

les nom de contes

la belle au ............ dormant

cygne
bois
rose
roi

7 questions
314 lecteurs ont répondu
Thème : Les contes de Grimm de Jacob et Wilhelm GrimmCréer un quiz sur cet auteur

{* *}