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Critiques de Jacques Poulin (215)
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Volkswagen Blues

J'ai toujours eu un petit faible pour les road movies. Celui-ci n'est certainement pas le meilleur que j'ai lu car l'intrigue reste simpliste et le ton convenu. Ceci dit, on se surprend à vouloir rester en compagnie de Jack et de la Grande Sauterelle au volant du mythique Volkswagen. Et, oui, on ne se refait pas si facilement même si la route est longue et monotone !
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Les Yeux bleus de Mistassini

L’histoire est simple. Un jeune étudiant entre par hasard dans une librairie (il a vu « Une histoire de la lecture » de Manguel dans la vitrine). Mais ce n’est pas une librairie comme les autres. Un poêle et des fauteuils permettent aux lecteurs de s’installer et de lire au chaud. Les best-sellers sont bien cachés dans les rayons et ce sont tous les autres livres qui sont sur les tables. Et, à la sortie, certains livres sont faits pour être volés discrètement… Il faut dire que le propriétaire est lui-même un vieil écrivain qui a la passion des livres et de la littérature. Comme il cherche un commis, Jimmy se propose. Et c’est le début d’une belle aventure entre le jeune disciple et le vieil homme qui cherchera à lui transmettre tout son amour des lettres.





En cherchant des renseignements sur Jacques Poulin, j’ai vu que les mêmes thèmes (livres, écriture, tendresse, douleur de vivre) et les mêmes personnages (le jeune Jimmy et le vieil homme Jack Waterman) se retrouvaient dans tous ses livres. Dans celui-ci en tout cas, ce ne sont pas les péripéties qui comptent mais les réflexions des personnages sur eux-mêmes et sur la vie. Beaucoup de tendresse, d’émotion et aussi d’humour permettent de traiter des sujets graves comme les troubles de la vieillesse (Jack a la maladie d’Alzheimer) ou le processus d’écriture. Ce livre est aussi un bel hommage à la littérature avec les références à Hemingway, Salinger, Carver,etc.. Est-ce un roman autobiographique ? En partie probablement .





Une très belle phrase trouvée sur un article consacré à Jacques Poulin définit bien l’atmosphère de ses livres : ses personnages, est-il écrit, « frôlent le bonheur et craignent de s’en approcher de peur qu’il disparaisse ».



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Chat sauvage

Pour la première fois, j'ai relu un livre....



Cela dira tout sur mon plaisir- et le mot est bien trop faible ! - de lire les romans de Jacques Poulin.

Celui-ci ( Chat sauvage); je l'avais lu; il y a de nombreuses (eh,oui !!!!) années et j'ai eu un bonheur immense à le redécouvrir.

Parce que lire cet écrivain, c'est choisir de partir pur un très beau voyage : visiter Québec à ses cotés, y rencontrer des personnages attachants, se convaincre ( si nécessaire !?) de la magie des livres, se convaincre de la nécessité de vivre aux cotés de la gente féline .... C'est une musique que l'on retrouve dans tous ses romans et je ne m'en lasse pas !!



Ecoutez la vous aussi .... et appréciez la, surtout !
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L'anglais n'est pas une langue magique

avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai abordé la lecture du blogoclub pour cette session de septembre. Une belle occasion pour moi de revenir vers Jacques Poulin que j’avais découvert grâce à la tournée d’automne. Vous trouverez mon billet ICI et constaterez que ce fut un coup de cœur.



"L’anglais n’est pas une langue magique" s’est présenté à moi comme par magie, peu de temps après le vote du blogoclub. Il m’a été très gentiment offert par une blogueuse (Merci C... !) qui savait nul doute que je serais charmée.



Je l’ai été…







Le narrateur, Francis, exerce le métier de lecteur sur demande : «C'est une appellation que j'aime bien, parce que les initiales font LSD: pour moi, la lecture est une drogue.» Ce n’est pas le seul lien que notre lecteur ait avec les livres puisqu’il est le petit frère d’un écrivain dont nous suivons, de loin, l’écriture du nouveau roman. Francis, personnage très attachant, a beaucoup d’admiration pour ce grand frère dont il vit un peu dans l’ombre.







L’histoire commence par la rencontre manquée entre Francis et une mystérieuse dame qui l’a sollicité pour une séance de lecture. Curieusement, elle n’était pas chez elle à l’heure du rendez-vous. Le suspense persiste tout au long du roman. L’intrigue est accessoire, ce qui compte c’est l’ambiance, les anecdotes, les digressions. Les passages où Francis relate son enfance sont par exemple très beaux.







Francis exerce son travail avec sérieux, convaincu des vertus thérapeutiques de la lecture. Il se documente, anticipe les questions et les réactions de ses auditeurs. Nous le suivons dans les séances de lecture, sa cliente principale étant la jeune et fragile Limoilou. De nombreux clins d’œil avec les précédents romans pimentent la lecture. Un exemple : Francis est le neveu du « chauffeur », le bibliothécaire ambulant de la tournée d’automne. Le jeune homme tient d’une tournée avec son oncle, sa passion des livres.



Cette fois encore j’ai plongé avec délice dans l’univers de l'auteur Quebecois : son écriture toute simple, sa passion des livres et de la langue française. A noter toutefois que « L’anglais n’est pas une langue magique » s’adresse davantage à des lecteurs qui connaissent déjà le petit monde de Jacques Poulin. C'est un livre que je relirai quand j'aurai découvert d'autres titres.





L’anglais n’est pas une langue magique pour Jacques Poulin, mais il se pourrait bien que le français le soit…
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La Tournée d'automne

Tout en pudeur et de sensibilité se déployant à travers les contrées sauvages et envoûtantes du Canada, ce Chauffeur charme par son authenticité et son attention à l'autre. Les décors naturels dans lesquels il nous promène au volant de son bibliobus et ses rencontres sans éclaboussures mais sûres et belles quand bien même parfois trop courtes, disent la simplicité des choses et des relations. L'histoire d'amour qui est le fil conducteur de cette tournée d'automne est un doux enchantement auquel on se laisse aisément aller.
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Les Yeux bleus de Mistassini

Jack Waterman est écrivain et libraire dans le Vieux Québec. Sa mémoire commence à lui jouer de sérieux tours et il souhaite passer le relais. Il jette son dévolu sur le jeune Jimmy (souvent accompagné de sa sœur Mistassini). Nous suivons le parcours initiatique du jeune homme qui comporte entre autres un séjour à Paris. Jimmy doit prendre progressivement les rênes de la librairie, une librairie atypique où il est autorisé de voler des livres !



Un petit bémol dans ma lecture, mais accessoire à l’histoire : j’ai trouvé assez surprenante que la relation presque incestueuse de Jimmy avec sa jeune sœur soit présentée comme naturelle. Toutefois, quel bonheur de retrouver la jolie plume de cet auteur québécois et son univers peuplé de chats, d’écrivains et d’amoureux de la littérature !




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La Tournée d'automne

Le "Chauffeur" du Bibliobus sillonne les villages québecois pour approvisionner des lecteurs qui sont, pour la plupart, devenus des amis. Le Chauffeur est un passionné de littérature, au point d'aimer qu'on ne lui rende pas les livres empruntés, qu'ils aient enchanté d'autres lecteurs... Cet homme - solitaire, timide, sombre - a décidé que cette tournée d'été serait sa dernière, il se trouve âgé, il a peur de la vieillesse. Il rencontre un groupe de saltimbanques parmi lesquels se trouve Marie, une Française. Il ressent rapidement beaucoup d'admiration et de tendresse pour cette femme qui est, elle aussi, à l'automne de sa vie.

Une profonde mélancolie émane de ce roman et m'a, je pense, empêchée de le savourer pleinement. Bien sûr, ce récit est beau, très doux, l'histoire d'amour entre Marie et le Chauffeur est émouvante (quoique trop "guindée" à mon goût), c'est un hymne aux paysages resplendissants du Québec et à la littérature... mais... trop de lenteur, de langueur, de nostalgie ? un style presque naïf ? Je reste mitigée...



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La Tournée d'automne

C’est l’histoire d’une rencontre entre un homme et une femme ; « ils avaient la même taille, les mêmes cheveux gris. » L’homme que tout le monde appelle Le Chauffeur parce qu’il conduit le bibliobus dans les petits villages de la côte nord Québequoise, pense que cette tournée d’été est la dernière. « Devenir vieux, c’est une chose qui ne m’intéresse pas du tout. »



Une histoire douce, paisible, simple, écrite sans fioritures mais qui suscite chez le lecteur de belles images, comme une petite musique douce mais profonde. On entre sur la pointe des pieds, on parcourt le chemin avec les personnages, puis on quitte le roman comme on y est entré mais avec un petit sourire au coin des lèvres et une bouffée d’oxygène dans le cœur.



Entre amour des livres et amour des chats, entre tendresse et amour de la vie, ce petit roman vaut le détour.

Lorsque j’ai reposé le livre, je me suis mise devant mon clavier pour taper ces quelques mots, en écoutant les variations Goldberg, jouées par Glenn Gould. J’étais bien, tout simplement.
Lien : http://krol-franca.over-blog..
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Les Yeux bleus de Mistassini

C'est rare mais je n'ai pas aimé ce livre. J'ai été très gênée par la relation entre le frère et la sœur, je n'ai pas été touchée par leur relation avec le vieux libraire, n'ai pas trouvé d'intérêt au voyage en France et n'ai pas été enthousiasmée par le style.

Bref, peut-être que je n'étais pas dans les bonnes conditions . Il touchera peut-être ceux qui ont le projet d'écrire.
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Volkswagen Blues

C'était mon 2e roman de Jacques Poulin et j'avoue avoir clairement préféré le premier, La tournée d'automne, qui m'a plus touchée par sa fraîcheur, sa candeur et son côté plus introspectif et contemplatif. Je crois que j'aurais eu intérêt à les inverser pour apprécier davantage Volkswagen Blues.



Toutefois, j'ai encore une fois été charmée par le style d'écriture de Poulin, tout en sensibilité, en simplicité et en nuances. Je suis toujours aussi impressionnée par la facilité qu'il a à me faire rentrer dans la tête de son narrateur. Encore une fois, j'ai fait un merveilleux road trip à ses côtés en Volkswagen (pour vraiment pas cher!), cette fois aux États-Unis, sur la fabuleuse et fascinante piste de l'Oregon.



Je n'ai pas réussi à m'attacher autant à ses personnages que lors de La tournée d'automne mais Volkswagen blues m'a permis de découvrir les attraits touristiques incontournables sur la piste de l'Oregon et d'en apprendre beaucoup sur l'histoire des États-Unis. De plus, il est parsemé de belles propositions de lecture et de musique à écouter durant ce road trip. Bref, il a imprégné en moi le désir réel de faire un jour ce road trip, quand on pourra enfin voyager à nouveau. Dépaysement garanti.

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La Tournée d'automne

Ce livre m'a fait du bien. Il m'a fait penser aux vacances, m'a donné espoir que tout va revenir comme avant, m'a donné envie d'aller explorer des coins du Québec, m'a emmenée dans des endroits que j'ai déjà visités. 



Une histoire où le livre est maître, où il n'y a jamais de problème, tant que le livre voyage.



Une histoire où l'amour donne des ailes, où le fait de vieillir est beau.



Mis à part quelques coquilles et quelques scènes un peu tirées par les cheveux, ce roman apporte de la douceur et du beau!
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La traduction est une histoire d'amour

Fidèle à ses habitudes, voire ses obsessions, Poulin nous parle ici de littératures, d'un vieil homme fragile et d'une belle jeune fille, ainsi que, bien sûr, de chats. Le mélange a bien fonctionné cette fois-ci, donnant lieu à un conte envoûtant, bien dosé, presque crédible. Si certaines coïncidences semblent un peu tirées par les cheveux, on pardonne à l'auteur; nous ne sommes tout de même pas dans un roman policier! Il y a une quasi suite à ce livre et j'espère y retrouver la magie qui a si bien opéré dans celui-ci.
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Volkswagen Blues

Un homme et une femme traversent le continent nord-américain, de la Gaspésie à San-Francisco, dans un minibus Volkswagen. Voilà un "pitch" qui pourrait sembler banal ; grâce au talent de Jacques Poulin, ce road trip se révèle d'une grande saveur ; et source de réflexions fondamentales.

Il y a tout d'abord la plume de l'auteur, toujours porteuse d'une grande douceur, de tendresse et, bien souvent d'humour. Il parvient à créer ainsi une belle complicité entre ses deux protagonistes : Jack, un écrivain quadragénaire qui a du mal à écrire (et qui ne parvient même pas à aimer les romans qu'il a déjà écrits) et Pitsémine, une jeune femme dans la vingtaine, moitié indienne, très libre et d'un esprit très vif, passionnée par les livres et experte en mécanique automobile. Bien sûr, on pourrait ajouter un troisième personnage : leur véhicule, le vieux "Volks" : il les transporte, les abrite et semble jouer le rôle de l'ami protecteur. Dans ce cas, on pourrait encore compter un quatrième personnage : le petit chat noir, vecteur involontaire de certains sentiments ou de certaines idées. Et un cinquième : Théo, le frère de Jack, parti sans laisser de nouvelles depuis vingt ans. Personnage invisible mais fondamental : c'est pour le retrouver que Jack prend la route ; et que Pitsémine, familièrement désignée comme "la Grande Sauterelle", décide de l'accompagner.

Pourtant, derrière cette douceur et cette tendresse, Jacques Poulin ne nous épargne pas la part de douleur et de cruauté qui peut marquer les peuples, de manière collective, et les individus, de façon très personnelle (sans oublier l'influence que le collectif peut avoir sur le personnel).

Car en nous emportant à la découverte de la géographie de l'Amérique, de ses plaines, de ses fleuves, de ses montagnes, de ses déserts, de ses villes, l'auteur nous entraîne aussi à la découverte de son histoire : les affrontements entre colonisateurs et autochtones, les massacres de tribus indiennes, le désarroi des survivants et des descendants de ces victimes. Plus d'un siècle après, Pitsémine est encore marquée par ce que ses ancêtres ont subi.

L'écriture, tout en restant toujours aussi élégante et limpide, rend parfaitement toute l'ignominie de ces conquérants impitoyables et sanguinaires.

Mais au chapitre des souffrances, il y a aussi celle des pionniers, partis de l'est pour voir si l'herbe de l'Oregon et de la Californie était aussi verte que ceux qu'on leur promettait. Des milliers d'entre eux ne la verront jamais, arrêter dans leur parcours et dans leur vie par l'hostilité aveugle des déserts, des montagnes ou des indiens.

Entre douceur et complicité d'un côté, cruauté et désolation de l'autre, Jacques Poulin parvient magnifiquement à nous transporter dans ces paysages grandioses et dans ces questionnements tout aussi puissants. En sa compagnie, nous nous interrogeons sur la confrontation des peuples, l'héritage que portent les descendants de chacun d'eux, mais aussi à propos du sens que nous donnons à nos vies (sous l'influence, là encore, de l'histoire collective) ainsi que sur la littérature, le rôle et le fonctionnement de l'écrivain et la place des livres (le thème littéraire est d'ailleurs fréquent chez l'auteur).

Enfin, au-dessus de toute les autres, plane page après page cette question, fil rouge, de tout le roman : où est Théo? Une question qui pourrait aussi se lire : où suis-je? Où ma vie m'a-t-elle mené? Car quel que soit le but que nous nous fixons (trouver Théo, réussir à écrire un livre, reprendre le "trail" suivi par les pionniers, reconstituer l'histoire douloureuse des tribus indiennes), n'a-t-on pas en réalité qu'un seul objectif : nous trouver nous-mêmes?
Lien : http://sebastienfritsch.cana..
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Un jukebox dans la tête

On dirait que cet auteur utilise souvent les mêmes ingrédients pour ses romans: une jeune femme, belle de préférence et légèrement énigmatique, un vieux qui fantasme plus ou moins ouvertement sur la première, des chats qui apparaissent ici et là, des considérations diverses sur la littérature ou le métier d'écrivain et quelques allusions au moins sur Paris. Ce cocktail, déjà présent dans 'Les yeux bleus de Mistassini”, dans “Volkswagen blues” ainsi qu'à un moindre degré dans “Les grandes marées” est ici assaisonné d'un bouncer irascible aux intentions louches. Il en ressort un court roman sans trop de substance, bien écrit mais après... Je n'ai pas été touché ni par Jack, ni par Mélodie, et encore moins par leur histoire plus ou moins invraisemblable.
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Le coeur de la baleine bleue

C'est le troisième roman de Jacques Poulain. Et dans ce livre on voit se dessiner les thèmes que l'on retrouvera par la suite. J'aime cet auteur car c'est vers un voyage au cœur de son œuvre.

Noël le narrateur, écrivain passionné d'Hemningway , a subit une opération du cœur. Il a reçu un cœur d'une jeune fille. Et dans ce roman nous retrouvons avec plaisir et un enchantement tout l'univers de Jacques Poulin.

Ce cœur de la jeune fille va le troubler, perturber sa vie car elle va être un personnage de fiction qui sort de l'imaginaire de l'auteur. C'est très beau...

Donc dans ce roman il y a deux histoire celle de Nöel avec Elise et celle de Nöel avec Charlie la jeune qui lui a donnée le cœur.

Elise est un ange gardien, infirmière auprès de Noël. Les histoires de cœur sont souvent au cœur des livres de Jacques Poulin.

Donc comme dans tous les romans de Jacques Poulin s'est un petit roman doux et tendre. Une lecture agréable et il parle de sa ville avec amour Québec.
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La traduction est une histoire d'amour

Jacques Poulin, ce québécois de Quebec City, possède une écriture dont la simplicité cache la profondeur de la réflexion sur l'humain. Comme Pierre Morency (lui aussi de Québec), ce poète de la nature, aviaire notamment, il traduit en quelques mots et en prases toute simples des sentiments complexes, mais non tourmentés. Que ce soit dans Volkswagen Blues ou dans La tournée d'automne, Poulin réussit à décrire un amour ou une amitié qui se développe lentement, à la vitesse des saisons qui passent. On ne retrouve pas dans La traduction est une histoire d'amour les kilomètres et les mouvements, le voyage et la route, mais son écriture demeure poétique tant elle est dépouillée.



Les protagonistes de ce roman (monsieur Waterman, un écrivain solitaire, Marine, une traductrice et Limoilou, une adolescente délaissée) se retrouvent dans la plus récente livraison de Jacques Poulin, L'anglais n'est pas une langue magique que j'espère lire sous peu pour retrouver l'atmosphère qu'il sait si bien peindre.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
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Les grandes marées

De plus en plus cet auteur m'exaspère. N'ayant pas vraiment aimé “Volkswagen blues” un ami m'incite à lire “Les yeux bleus de Mistassini” que je trouve très bon. Je tombe ensuite sur “Faites de beaux rêves” que je trouve nul. Il ne me convainc pas vraiment non plus avec celui-ci quoiqu'il soit tout de même moins pire que le dernier cité. On dirait que rien n'aboutit dans ce livre. À part le traducteur et Marie, les personnages ne sont que des faire valoir, à peine esquissés, sans aucune substance. Quant à Teddy lui-même il semble plus entiché de son lance-balles que de ses congénères; étiqueté “socio-affectif” dès le départ, je me serais attendu à ce que cet aspect soit au moins développé... Consacrer un chapitre à une recette de tarte aux pommes, est-ce bien nécessaire? Et la finale en rupture totale avec le reste du récit me semble plaquée là quasiment comme par hasard. Je me demande encore s'il s'agit d'une fable sociale juste nébuleuse ou carrément ratée. Bref je n'ai pas aimé, peut-être ne suis-je pas réceptif à ces évocations où le lecteur doit remplir les innombrables blancs...
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Le vieux chagrin

Encore une fois, l’auteur nous plonge dans un petit bout du monde, avec ses joies et ses peines.



Même si le métier du personnage principal ne m’a pas passionné (en général, je n’aime pas trop visiter les arrières cuisines), j’ai aimé le personnage en lui-même.



La Petite, énigmatique à sa façon, également.



J’ai passé une belle après-midi de lecture avec l’énigmatique Marika.



L’image que je retiendrai :



Celle de la boîte aux lettres que dispose le vieil homme entre sa maison et la grotte où habite Marika.
Lien : http://alexmotamots.fr/?p=1345
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Volkswagen Blues

Eté 2014 : J'ai commencé mes vacances en partant avec Theo et la Grande Sauterelle sur les routes d'Amérique. Une belle aventure pleine d'émotions et d'histoires, de tendresse et de questionnements, de relations et de silences...

J'ai aimé la fin même si je l'avais imaginée autrement. J'aime les surprises et il y en a eu tout au long de cette lecture. Un beau moment de lecture de cet auteur québécois au moment de préparer mon périple au Québec. Justement :-)
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Volkswagen Blues

Avec "Volkswagen Blues", j'ai pris la route en compagnie de Jack. Personnage récurrent des romans de Poulin, il est écrivain. Bien vite, Jack s'est trouvé une compagne pour le suivre dans son voyage : il a pris en stop une jeune métisse "la grande sauterelle" Entre l'écrivain et la belle, le courant est passé immédiatement. C'est donc bien volontiers que la jeune femme a accepté de le suivre dans son long périple, le but du voyage étant de trouver le frère Jack, Théo. Les deux hommes se sont perdu de vue depuis bien longtemps.

Le voyage commence au Québec, dans la baie de Gaspé et finit à San Francisco, en empruntant la route des pionniers. Une carte, placée à la fin du roman (et que par chance j'ai repérée dès le départ), permet de situer les étapes de la traversée. Les voyageurs cherchent des indices qui les mettraient sur la trace du frère de Jack. Ils en profitent pour faire du tourisme, le long du Mississippi, sur la piste de l'Oregon. Ils s'intéressent à l'histoire des Etats-Unis, notamment à celle des pionniers.

Comme toujours chez Poulin, il est questions du rapport aux livres et des affres de l'écrivain. Jack est assez tourmenté dans ce roman, pour diverses raisons que l'on découvre au fil de l'histoire. La tendresse de la grande sauterelle atténue un peu son mal-être. Comme "la tournée d'automne", du même auteur, "Volkswagen blues" est un road-movie tranquille et fantaisiste qui m'a fait passer un très agréable moment.

Quel bonheur de retrouver la plume de Jacques Poulin ! Vivement le prochain (j'en lis au moins un par an).
Lien : http://www.sylire.com/articl..
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