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Citations de Jacques Sadoul (143)


- Une chose encore, Stuart, pouvons-nous tenir pour acquis que Miss Evans n'était liée à aucun des protagonistes de cette affaire avant son arrivée le 24 décembre ?
- Oh, il n'y a aucun doute, elle est capable de mettre un bordel terrible partout où elle passe en trois ou quatre jours seulement. Mais ne la prenez pas pour le Père Noël, sa hotte ne contient que des cadavres.
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Dire que je m'intéresse aux gens serait faux : je n'éprouve aucune compassion pour eux ; qu'ils crèvent ou s'entre-tuent, je m'en moque. En revanche, j'aime savoir pourquoi et comment ; et - si possible - y assister.
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De loin, Congo Square paraissait en feu.
En s'approchant, on se rendait compte que les flammes provenaient de centaines de torches, les unes plantées à même le sol, les autres tenues en main par des danseurs. Le bruit des percussions vaudou parvenait avec plus de puissance, lourd, martelé, envoûtant. Chaque dimanche, en fin d'après-midi presque toute la population noire et nombre de Blancs se rendaient ainsi dans le grand pré où se déroulait la cérémonie. Marie Saloppé, qui avait succédé à Sanité Dédé comme reine du vaudou, avait à son tour dû céder la place à une autre souveraine plus jeune, plus belle et plus redoutée car on disait sa magie puissante, Marie Laveau.
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C'est toujours dans l'aventure, le danger et l'odeur de la mort que je me sens vivre pleinement. J'allais pouvoir redevenir moi-même, comme autrefois, avant que des bureaucrates bornés ne m'aient forcée à l'inactivité. Il fallait seulement que je parvienne à me maitriser suffisamment pour réduire ces deux homes à ma merci sans les tuer.
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J'ai toujours eu à cœur d'honorer les morts, même ceux qui ne le sont pas encore.
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Nous pleurâmes longuement dans les bras l'une de l'autre sans échanger une parole. C'était plus qu'une amie que nous venions de perdre, c'était notre jeunesse qui venait de prendre fin.
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- Dites-moi, je parle souvent tout seul, c'est inquiétant ?
Pour la première fois, je vis le psy sourire, il secoua la tête :
- Moi aussi, mais ne le répétez pas.
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- Pour qui te prends-tu, Lodaus, pour un dieu ?
- Je n'aurais pas cette modestie.
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De plus, les grands, ceux que vous appelez les hommes de Cro-Magnon… eh bien, ils sont toujours imberbes. Pour autant que je me rappelle, ils étaient barbus. Avec quoi ce seraient-ils rasés ?

« Un mec préhisto »
Lyon Sprague de Camp
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Un des plus grands exploits de la civilisation est d’avoir réussi à
empêcher de vieux messieurs goutteux et dyspepsiques d'être aussi
méchants qu'ils voudraient l'être.

Page 65 : Le juge suprême par J. Paul
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Aucun homme ne se permettait de libertés avec Calgrave [le bourreau de Londres]. Avec une multitude de crimes et de délits punis par la loi, l'Angleterre du siècle passé était une résidence précaire, même pour les plus favorisés de la fortune. On ne pouvait jamais être certain de ne pas rencontrer Calgrave dans l'exercice de sa profession avant – juste avant de mourir.
Page 68 : Le juge suprême par J. Paul Sutter
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Tiens, il faudra que j'interroge le psy. C'est peut-être la compagnie des femmes qui me manque, mais comment faire ? Une femme, c'est exclu ; elles veulent tout ranger, tout régenter, éloigner les copains, vivre en couple quoi. Partager l'appartement avec un ami ? Je l'ai déjà fait, mais ça ne marche jamais très longtemps car on est vite ramené au cas de figure précédent. L'un de nous draguait une fille pour une soirée et elle squattait six mois. L'horreur !
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Bien sûr que tout cela est vrai ! L'âme humaine – appelez-la intelligence, conscience, comme vous voulez – est une création extraordinaire, merveilleuse, unique ; comment peut-on croire un seul instant qu'elle retourne au néant au bout de quelques années ? Dans l'univers, rien ne se perd, rien ne se crée, la matière devient énergie et, au fil des millénaires, l'énergie devient matière. Tout se transforme, voilà le secret, relisez le Yi-King, le livre des transformations, les Chinois de l'époque de Confucius savaient déjà cela. Il ne faut pas se laisser abuser par les apparences de la fausse réalité.
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Il était buté, inutile de prolonger la discussion. A l'armée on parle de brute galonnée, je suppose qu'on doit pouvoir parler de brute diplômée. Le principe est le même, un dogme s'établit et tout le monde doit s'y conformer. Vingt dieux, quelle vieille momie que cet archéologue !
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Je suis un homme qui a un corps de trop.

(Les siamois / A. Jodorowski)
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Pourquoi est-ce que je tiens ce journal? Est-ce que je crois vraiment qu'un extraterrestre le trouvera un jour, ou qu'un vaisseau stellaire de l'avenir glorieux de la Terre me rattrapera? (...) Comme si, de toute façon, quelqu'un pouvait s'intéresser à ce qu'une femme seule, enfermée dans une sonde spatiale, pense jour après jour, durant des décennie. Quel orgueil monstrueux!

(Joan D. Vinge / Depuis des hauteurs impensables)
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Vers 1950, la situation de la science-fiction était claire : la critique et le corps enseignant s'accordaient pour la passer sous silence ou la condamner. Tout comme la bande dessinée, cette nouveauté importée d'Amérique avait immédiatement été jugée suspecte. L'excommunication n'avait pas tardé; un lecteur de science-fiction ne pouvait être qu'un adolescent attardé, voire un débile mental et, de toute façon, un analphabète car lire un livre de cette sorte, ce n'était pas lire un vrai livre.
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– Un ange et un démon. Quelle association !
– C’est également ce que je pensais, avoua Sheila. Nos enfants auront-ils des auréoles ou des cornes ?

(« La cape » Robert Bloch)
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Tuer les gens est vraiment trop facile. Je me demande comment il n'y a pas davantage d'assassinats, comme ça, pour le plaisir.
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R.U.R., c'est-à-dire Rossum's Universal Robots, est une comédie utopique qui a marqué l'histoire de la science-fiction puisque c'est là qu'apparaît pour la première fois le mot robot. Il vient du tchèque roboti, verbe qui signifie travailler.
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