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Citations de James Baldwin (443)


- Je hais les enterrements, dit-elle enfin ; ils semblent n’avoir rien en commun avec la personne qui est décédée.
- Non, dit-il, les enterrements sont destinés aux vivants.
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Personne ne nous a donné le droit de rejeter le modèle qu'on prétendait nous imposer, et de créer et d'agir selon notre propre volonté. Non! le système a toujours fonctionné comme si tout ce que pouvaient espérer les Noirs, c'était de devenir blancs.
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L'histoire est un hymne aux Blancs écrit par des Blancs. Nous autres, tous les autres, avons été "découverts" par les Blancs, qui détiennent le droit de nous laisser entrer ou non dans l'Histoire.
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À l'instar d'une multitude d'autres gens, je me levais le matin, je prenais le métro pour aller au bureau, je venais à bout de ma journée en arrivant à trouver quelques satisfactions, superficielles, dans le travail et dans une sorte de camaraderie provisoire. La véritable raison de mon entente avec mes collègues provenait du fait que j'étais capable mais pas ambitieux, trop indifférent pour intriguer à propos de mon avancement, et que je ne menaçais la position de personne. Je marquais le pas mais, de son côté, le temps s'accélérait. Et, dans quelques années, si je ne réussissais pas à monter, je descendrais inexorablement, et la camaraderie de mes collègues - et de mes supérieurs - se teinterait de mépris. Je savais que je ne pourrais jamais supporter cela, d'autant plus que j'aurais atteint l'âge mûr.



   Je n'avais jamais pu, au fond, prendre la publicité au sérieux. Je la considérais comme dégradante. Elle  me semblait être un jeu de dupes, fondé sur le principe de la poire. On ne pouvait guère respecter les gens qui marchaient dans ce constant tout-baigne-dans-l'huile-mon-coco, qui, en fait, s'y adonnaient comme à une drogue. Le sens de la vie dont les imprégnait la publicité - ou vice versa - rendait la réalité, ou la vérité de la vie, insupportable, menaçante et irréelle : ils préféraient l'image clinquante dont ils imaginaient avoir le contrôle. Ils pénétraient dans l'isoloir aussi aveuglément contents et illogiques qu'ils l'étaient au supermarché, tendant la main vers le "nom de marque", c'est à dire le nom qui leur avait été vendu avec le plus de succès et le moins de scrupules. Ils ne savaient pas, et n'osaient pas savoir, ce qu'il y avait dans le paquet : c'était "garanti" et tout le monde l'achetait...



Il y avait d'occasionnels scandales, des moments qui pouvaient faire soupçonner que la confiance publique avait été trompée : mais le bruit-du-scandale était rapidement étouffé par l'entraînante musique de la réclame suivante. La musique publicitaire ne fait que répéter les incroyables sujets de gloire de ce grand pays et on apprend à travers elle qu'il est absolument défendu au peuple américain d'être morne, réservé, nerveux, obsédé, de sentir mauvais, même un peu, à aucun moment ; d'avoir des cheveux gris ou des rides, d'être asexué, d'avoir des enfants qui ne sourient pas, d'avoir l’œil, le cheveu ou la dent ternes, d'avoir le sein, le ventre ou la fesse tombants, d'être triste, de connaître le désespoir, ou de s'embarquer dans n'importe quelle aventure sans l'approbation des masses amies.



Ici, l'amour n'exige pas d'arrhes, bien qu'il doive recevoir le cachet de l'Union des consommateurs et, si l'amour peut être chassé du paradis, ce n'est que pour lui donner l'occasion de "mûrir" au milieu d'aimables voisins. Cette ode à la pureté a des sous-entendus pornographiques : prenez la publicité classique pour une teinture de cheveux qui représente une femme au premier plan avec un bébé tout nu derrière. La légende affirme : Une couleur de cheveux si naturelle que seul un coiffeur sait la vérité ! La légende est une plaisanterie vulgaire et fait allusion au système pileux intime de la dame : mais la présence du bébé lave propre la légende. La présence de l'enfant nous informe qu'il s'agit ici en effet d'une dame, et d'une femme mariée en l'occurrence, et d'une mère aussi, et que son mari n'a rien à craindre de son coiffeur - qui, probablement, est une pédale. Les pédérastes, bien entendu, n'apparaissent jamais dans ce bazar en Technicolor, excepté en tant que clowns, ou comme les victimes de leurs atroces appétits charnels, et il va sans dire qu'ici la mort n'a pas de royaume..
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Le paradoxe- et il est effrayant- est que le Noir américain n'a et n'aura d'avenir nulle part, sur aucun continent tant qu'il ne se résoudra pas à accepter son passé. Accepter son passé, son histoire, ne signifie pas s'y noyer ; cela signifie apprendre à en faire bon usage. Un passé inventé ne peut servir à rien. Il se fendille et s'écroule sous les pressions de la vie comme l'argile en temps de sécheresse. Et comment faire bon usage du passé du Noir américain ? Le prix sans précédent exigé- a cette heure dramatique de l'histoire du monde- c'est de transcender les réalités raciales, nationales et religieuses.
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 Je revins à l'automne de l'année des dix-huit ans d'Arthur. Je crois que je revins un dimanche. Arthur m'attendait sur le quai. Je me rappelle ce long, long hangar, ces milliers de gens qui criaient, pleuraient, riaient autour de moi - et, sur la jetée, les vilains visages blancs pincés des fonctionnaires qui ne paraissaient pas du tout contents de voir revenir autant de jeunes Noirs en uniforme - et puis une sorte de brèche s'ouvrit et, de très loin, je vis Arthur s'avancer de sa démarche bondissante dans ma direction. Je voyais bien qu'il ne m'avait pas encore aperçu, pas encore distingué dans ce tohu-bohu kaki. Il avait grandi et il me parut donc plus maigre. Le soleil derrière lui  plongeant son visage dans l'ombre ne me permettait pas de voir l'expression de ses traits mais je pouvais sentir son appréhension et son impatience. Je l'observais tout en manœuvrant vers lui. Quelque chose que je fis, un geste caractéristique, sans doute, accrocha le coin de son œil, lui fit tourner la tête et regarder directement de mon côté. Tout son visage s'épanouit, il eut soudain l'air d'avoir deux ans, et il se mit à courir vers moi. Je laissai tomber mes bagages, le saisis dans mes bras et le soulevai au-dessus de ma tête.

   - "Salut, jeune lion ! Comment ça boume ?"
    Je le redéposai par terre et nous nous embrassâmes. Je m'écartai en le prenant par les épaules pour l'examiner. On aurait cru qu'il ne pouvait plus s'arrêter de sourire - et moi pareil, je pense.
   " Hall ! Bon Dieu, ça fait plaisir de te voir !
   - Ça fait plaisir de te voir aussi, petit. Ça va ? Tu parais un peu maigrichon.
   - Oh ! Allons donc, tu ne te rappelles plus à quoi je ressemble. C'est toi qui fais vraiment squelettique. T'as perdu du poids, vieux.
    - Un peu, Je le reprendrai.
   - Ça, tu n'y couperas pas, dès que Maman t'auras vu.
   - Comment va Maman ? et Papa ?
   - Bien. Maman est à ses fourneaux depuis vingt-quatre heures et elle n'est toujours pas satisfaite."
   Nous rîmes, ramassâmes mes bagages et prîmes la direction de la rue.
   " Comment était-ce là-bas ?
   - Juste une petite opération de police, fiston. fallait remettre ces niaqués à leur place. Y sont pires que les nègres, y croient qu'y-z-ont droit à tout un pays. Enfin quoi, même les plus affreux bamboulas ici ne réclament qu'un petit bout de territoire.. Mais on leur a un peu montré. On te les a remis à leur place - à six pieds sous terre."
 Il n'avait pas cessé de m'observer. " Ç'a été aussi moche que ça ?
   - Oh ! ouais, mec, dégueulasse. J'ai cru devenir dingue, je ne sais pas si j'arriverai jamais à oublier...

C'était une journée  pleine de soleil, de circulation, de gens, qui semblaient tous se mouvoir avec résolution. Chacun paraissait, à mon œil étonné qui commençait lentement à se réajuster, excessivement bien habillé. personne ne levait la tête, c'est vrai, mais c'est que personne ne s'attendait à ce que des bombes pleuvent du ciel.  On m'avait expédié au loin pour aider à garantir et perpétuer cette indifférence. Personne, ici, ne savait ce qui se passait ailleurs. peut-être personne ne le sait-il jamais, nulle part...
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Tony a quinze ans. Je n'ai absolument pas l'impression qu'il sera jamais costaud, comme Ruth ; mais Ruth dit que si. Ruth n'est pas grosse. Elle a une solide charpente. Elle dit qu'à l'âge de Tony elle était bien pire que lui et qu'elle n'avait que la peau sur les os. Pour l'instant Tony ressemble à un Meccano en pièces détachées. Il pourra devenir un train ou une gare ou un gratte-ciel ou un camion ou un tracteur ou une pelleteuse à vapeur, tout dépend de la main qui le montera. La guerre que se font les chevilles du pauvre gamin les a mises à vif et, de temps à autre, les chevilles paraissent attaquer les genoux qui sont dans un état lamentable. Les jointures, les poignets, les coudes et les omoplates de Tony sont tout bonnement un immense champ magnétique pour les plus brutaux de tous les objets inanimés de ce monde. J'ai vu des tables et des pieds de table se jeter sur lui ; les fenêtres ouvertes, quand il les touche, se font guillotines ; les seuils de portes se marrent quand ils le voient arriver, les escaliers le guettent avec une folle impatience. Je souffre pour cet enfant dès que je le vois bouger. Il n'a pas de chair sur les fesses non plus : en fait il n'a pas de derrière du tout et les planchers, surtout les vieux avec des échardes, refusent de lui foutre la paix.

   Pourtant, il peut danser - très très bien, je trouve ; c'est drôle de voir toute cette gaucherie transformée, transcendée au-delà des os par quelque chose que mon fils entend dans la musique. Il a d'énormes yeux noirs - comme son oncle Arthur - et des cheveux de quelque part entre l'Afrique du Mississippi, d'où vient Ruth, et l'Afrique, teintée d'Inde, de la Californie d'où je viens. Il ressemble plus à sa mère qu'à son père. Il a les pommettes hautes de Ruth et sa grande bouche, mais il a mes narines et mon menton.

    J'ai le sentiment dérangeant d'être probablement un mauvais père - mon fils est fait de vif-argent, moi pas   - mais j'espère que ce n'est pas l'avis de Tony. Je ne sais pas si mon fils m'aime - on a toujours l'impression d'avoir commis de très grosses erreurs - mais je sais que j'aime mon fils...

   Tony n'est pas non plus très gentil avec sa sœur, autant que j'en puisse juger. Odessa a treize ans. Tony et elles ne s'accordent sur rien, sauf sur le fait que le sexe de l'autre est détestable, si l'on peut appeler ça s'accorder. Odessa, je vais te tuer ! ai-je un jour entendu Tony hurler dans la cuisine, pendant que Ruth et moi nous trouvions dans le salon. J'ai levé la tête. Ruth m'a regardé. Elle a crié : "Si vous ne sortez pas de cette cuisine tous les deux, je vais venir vous faire la peau illico ! Et j'ai le couteau à découper. Maintenant, venez ici. Si vous ne pouvez pas vous tenir tranquilles, allez vous coucher. Seigneur Dieu ! " Et elle s'est replongée dans son bouquin...
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Soudain, quelque chose céda dans ma tête, une porte secrète s'ouvrit sans bruit, me remplissant d'effroi : je n'avais pas compris jusque-là qu'en fuyant son corps, je reconnaissais le pouvoir de ce corps sur moi, que je le perpétuais. Maintenant, comme si j'avais été marqué au fer rouge, son corps était imprimé dans mon souvenir, dans mes rêves.
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James Baldwin
Devant moi, autour de moi, un empilage de boîtes de carton et de valises en cuir s'élevait comme un mur, certaines ficelées, certaines cadenassées, cer_
taines pleines à craquer ; des partitions de musique pour violon sortaient de la boîte du haut. Il y avait un violon dans la chambre, posé sur la table dans son étui déformé et craquelé — impossible de dire, à le voir, s'il avait été posé là la veille ou cent ans
plus tôt. La table était jonchée de journaux jaunis et de bouteilles vides, parmi lesquels trônait une unique pomme de terre dont même les yeux et les
germes étaient pourris. Du vin rouge renversé sur le sol y avait séché et l'air était devenu lourd et douceâtre. Mais ce n'était pas le désordre de la pièce
qui était effrayant en soi, c'était plutôt le fait que, si on entreprenait d'en chercher la clef, on se rendait compte qu'elle n'était nulle part où on s'attendrait
à la trouver. Car il n'était pas ici question d'habitude, ou de circonstances, ou de tempérament ; il était question de châtiment et il était question de
douleur. Je ne sais pas comment je l'ai su, mais je l'ai su aussitôt ; peut-être parce que je voulais vivre.
Et j'observai la pièce avec ce même prolongement de l'intelligence, nerveux, sagace, et avec cette même acuité qui entre en jeu lorsqu'on évalue un danger
mortel et inévitable : les murs silencieux, avec leurs amants archaïques prisonniers de leur éternelle roseraie, les fenêtres aveugles comme deux grands yeux de glace et de feu, et le plafond menaçant comme ces nuages d'où tombe parfois la voix des démons ;
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James Baldwin
Je me souviens que, dans cette chambre, j'avais l'impression de vivre sous la mer ; le temps passait au-dessus de nous, indifférent, les heures et les jours
ne voulaient rien dire. Au commencement, notre vie à deux était faite d'une joie, d'un étonnement qui renaissaient chaque jour. Sous-jacente à la joie, bien
sûr, était l'angoisse, et sous l'étonnement la peur ; mais elles ne nous tourmentèrent pas dès le commencement, pas avant que nos glorieux débuts aient pris
un goût de fiel.
la surface sur laquelle nous glissions et dérapions,
perdant avec notre équilibre toute dignité et toute
fierté. Le visage de Giovanni, que j'avais mémorisé
tant de matins, d'après-midi, de nuits, se mit à durcir
sous mes yeux, à céder secrètement ici et là, à se
défaire. La lumière de ses yeux ne devint plus qu'une
lueur, son large et beau front laissa deviner le crâne
qu'il recouvrait. Les lèvres sensuelles se serrèrent,
tourmentées par le chagrin qui habitait son cœur. Son
visage devint le visage d'un inconnu — ou bien sa vue
m'emplit d'une telle culpabilité que je désirai y voir
le visage d'un inconnu.
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Derrière le comptoir se tenait une de ces femmes inimitables et indomptables qui n'existent qu'à Paris mais y fructifient en grand nombre et qui seraient aussi choquantes et insolites dans toute autre ville autant
qu'une sirène au sommet d'une montagne. Partout dans Paris elles trônent derrière leur comptoir comme des mères oiseaux dans leur nid et couvent le tiroir-caisse comme un œuf. Rien de ce qui se passe sous le dôme des cieux où elles siègent n'échappe à leur regard et si elles ont été surprises un jour par quelque chose, c'était par un rêve — et il y a bien longtemps
qu'elles ont cessé de rêver.
lantes ni malveillantes, même si elles ont leurs jours
et leurs manières, et elles savent, apparemment aussi
inévitablement que le commun des mortels sait quand
il a besoin d'aller aux toilettes, tout ce qui concerne
chaque individu qui pénètre dans leur domaine
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Ceux qui croient posséder une grande volonté et être maîtres de leur destin ne peuvent persister dans leur croyance qu'en se leurrant absolument eux-mêmes. Leurs décisions ne sont pas du tout des décisions --- une décision réelle nous rend humble, car nous savons qu'elle est à la merci de
plus de choses qu'on ne saurait en énumérer — mais plutôt des systèmes d'évasion, d'illusion, destinés à les faire paraître différents de ce qu'ils sont. C'est certainement en cela que consistait ma décision, prise il y a si longtemps dans le lit de Joey. J'avais décidé de ne laisser aucune place dans l'univers à une chose qui m'effrayait ou me faisait honte.
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La toute dernière nuit qu'elle a passée ici, la toute dernière fois que je l'ai
vue, pendant qu'elle faisait sa valise, je lui ai dit que je l'avais aimée et je m'en suis convaincu. Mais je me demande si c'est vrai. Je pensais certainement à nos nuits d'amour, à l'innocence et à la confiance si particulières qui ne reviendront jamais et qui avaient rendu ces nuits si délicieuses, dénuées de liens avec le passé, le présent, ou quoi que ce soit qui puisse advenir, en fait dénuées de liens avec ma vie, puisque ma participation était purement machinale.
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Tout écrivain, je pense, ressent le monde dans lequel il est né comme rien moins qu'une conspiration contre l'épanouissement de son talent - attitude sans doute fondée. D'un autre côté, c'est seulement parce que le monde voit son talent avec une si effrayante indifférence que l'artiste est poussé à le rendre important.
Ainsi tout écrivain qui se penche sur une période même courte, comme celle dont j'ai ici à faire le bilan, découvre qu'entre les choses qui l'ont blessé et les choses qui l'ont aidé, il n'y a pas de séparation possible ; on ne pouvait l'aider, d'une certaine façon, que dans la mesure où on pouvait le blesser ; et l'aider c'était simplement lui permettre de se mouvoir d'un casse-tête à l'autre - on est tenté de dire : d'un désastre à l'autre. Quand on commence à se chercher des influences, on en trouve à la pelle. Je n'ai pas beaucoup réfléchi aux miennes, pas suffisamment en tout cas ; je me hasarderai à dire que la Bible du roi Jacques, la rhétorique des églises installées dans des boutiques, et quelque chose d'ironique, de violent et de perpétuellement sous-estimé dans le discours noir - et quelque chose de l'amour de Dickens pour les morceaux de bravoure - ont à voir avec moi aujourd'hui ; mais je ne jouerais pas ma vie là-dessus.
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James Baldwin
Ce n’est pas souvent, je suppose, que deux personnes peuvent rire et faire l’amour en même temps, qu’ils font l’amour parce qu’ils rient et rient parce qu’ils font l’amour. L’amour et le rire ont la même source. Mais peu de gens s’y abreuvent.
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Scott, une grande gueule de môme de vingt deux ans, mal équipé pour la non-violence mais tout prêt à s'y essayer, fut kidnappé - je refuse d'user du mot légal "arrêté - à Montgomery pour avoir craché sur le trottoir et, en l'occurence, n'avoir pas eu d'argent sur lui.
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Ce problème qu'ils ont inventé
pour préserver leur pureté
les a transformés en criminels et en monstres,
et maintenant les détruit.
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Un passé inventé ne peut servir à rien. Il se fendille et s'écroule sous les pressions de la vie comme l'argile en temps de sécheresse.
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Etre sensuel, pour moi, C'est respecter et tirer joie de la force de la vie, de la vie elle-même et d'être présent dans tout ce que l'on fait, de l'effort d'aimer à la rupture du pain.
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L'idée que les gens se font de l'au-delà n'est qu'un reflet, déformé selon des normes faciles à prévoir, du monde dans lequel ils vivent.
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