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Critiques de James Patterson (1471)
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La villa rouge

Que c'est bon de refermer un livre qui m'a transportée, qui m'a captivée et qui m'a fait frémir !



Il était proposé par Masse critique mauvais genres (ma préférée, je tiens à le dire au passage). Le titre et le résumé du livre me plaisaient bien, alors je l'ai coché dans mes choix. Résultat: un vrai plaisir de lecture, un bon auteur que je découvre et une histoire dont je me souviendrai. Alors, merci infiniment à Babelio et aux éditions l'Archipel pour cet envoi.



Ce roman de quasiment 500 pages est découpé en plusieurs livres qui relatent des faits qui se sont déroulés à différentes périodes.

L'histoire se déroule dans les Hamptons, un petit paradis en bord de mer. Dans ce sublime paysage se dresse une imposante villa à la silhouette gothique. Des meurtres atroces y ont été perpétrés. le mal qui sommeille dans cette étrange demeure abandonnée semble à nouveau faire rage.

Malgré le chaos de sa vie, ses terreurs nocturnes et ses crises de panique, l'ancienne inspectrice Jenna Murphy va tenter de surmonter ses peurs pour mener son enquête.



Les chapitres sont courts et rapides à lire, à peine deux pages à chaque fois. J'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur jongle avec les dates à travers les différents livres. Ainsi, on reconstitue les événements et j'ai trouvé cette manière de lire très prenante.

L'ambiance générale possède un aspect mystérieux et les rebondissements sont fréquents. Entre meurtres, procès, enquête, prison... l'auteur nous plonge dans différents univers que j'ai adoré.

De plus, le suspense est présent à chaque fin de chapitre.

Les personnages sont très bien développés. Certains sont séduisants, d'autres rebutants, et comme dans tous bons thrillers, on les soupçonne uns à uns sans trouver la finalité.

Je me suis beaucoup attachée à Jenna. J'ai suivi son enquête avec beaucoup d'enthousiasme.

Impossible de deviner la fin. On comprend que l'auteur nous a mené par le bout du nez depuis le début. Bref, une histoire qui vaut vraiment le détour.



Une très belle réussite de l'auteur! C'est un roman que je conseille à ceux qui, comme moi, aiment les thrillers et les policiers.

Venez ouvrir la porte de la villa rouge, vous ne serez pas déçus!
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Instinct de sang

Les derniers polars de James Patterson que j'ai lus m'avaient convaincu d'arrêter définitivement de lire cet auteur tant il a régressé dans ses productions. Et puis... un livre neuf sur une étagère de la médiathèque, et j'ai cédé à l'instinct.



Vraiment rien à retirer de cette lecture hormis deux ou trois scènes d'action dont la dernière qui ne parvient pas à sauver l'ensemble. Pour le reste, que des clichés, des terroristes, des agents doubles, et, malgré deux ou trois bons mots, même les dialogues sonnent creux. D'ailleurs, ils n'arrangent rien tant ils sont convenus, les jeux de mots tombant bien à plat et s'il y a quelques explosions, elles ne sont même pas d'humour.



Deux étoiles, c'est très cher payé pour un pseudo polar confus où, malgré l'imbroglio d'acteurs, on voit venir le dénouement à vitesse carrément excessive, avec le happy end américain de circonstance malgré quelques dommages collatéraux.



Rien à retenir de cette lecture si ce n'est la résolution de ne plus lire du James Patterson.
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NYPD Red, tome 4 : Diamants de sang

Impossible d'accorder plus de deux étoiles à ce polar sans prétention dans lequel Patterson et Marshall Karp n'ont vraiment pas forcé, mais c'est encore bien payé tant les faiblesses du scénario et l'empilement de courts chapitres non structurés laissent à désirer.



Le lecteur est très vite informé de l'implication des fausses victimes d'un vol de bijoux de sorte que tout suspense est écarté, même si le dénouement fournira quelques courtes pages avec enfin un peu de tension.



Les auteurs doivent être conscients que leur histoire est cousue de fil blanc, alors ils en ajoutent une deuxième en parallèle à savoir du vol de matériel médical dans différents hôpitaux et cliniques new-yorkais, et même une troisième avec la toxicomanie de l'époux d'une flic du NYPD.



L'ensemble donne une mayonnaise qui a du mal à prendre et donc peu de satisfaction pour le lecteur. Il reste quelques bons dialogues et un peu d'humour qui ne suffisent pas pour sauver l'histoire

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NYPD Red, tome 4 : Diamants de sang

L’action démarre sur un vol de bijou rondement mené, si ce n’est le fait que l’actrice qui le portait y laisse sa vie, mortellement blessée par un coup de feu : son garde du corps et du cœur a voulu la protéger en s’emparant de l’arme brandie sur elle mais le coup est parti… envolé le tapis rouge et surtout le collier d’émeraudes et de diamants confectionné par Leo Bassett d’une valeur de huit millions de dollars…



Le duo d’enquêteurs formé par Zach Jordan et Kylie MacDonald, pour le NYPD Red est chargé de l’affaire. Mais, ils ne sont pas au bout des surprises : Leo Bassett devait normalement accompagner l’actrice, mais lui a fait faux bond au dernier moment, sous prétexte qu’il puait le poisson (incident lors d’un buffet) ce qui était au-dessus de ses forces !



Les deux frères Bassett sont des « bijoutiers » ayant pignon sur rue, très riches et méprisant ceux que ne sont pas de la haute comme dit l’auteur…



En même temps, la maire fraîchement élue de New-York fait appel à eux, en toutes discrétion bien sûr car des vols de matériels médicaux hors de prix ont lieu dans des hôpitaux : scanners, IRM, appareil à mammographie…



Ils doivent donc mener les deux enquêtes de front et vu le caractère bien trempé de chacun, surtout de Kylie, on peut s’attendre à de multiples rebondissements, d’autant plus que leur vie privée est loin d’être de tout repos.



Spence, le mari de Kylie est toxicomane et a rechuté après avoir résisté dix ans après avoir subi une cure de désintoxication. Il fait n’importe quoi, c’est l’escalade dans l’usage des drogues, et il va même jusqu’à saccager les studios où il travaille.



Zach vient d’emménager avec Cheryl, flic aussi et ce n’est pas de tout repos car chaque fois que Kylie l’appelle au secours pour partir à la recherche de son mari… Tous les deux ont eu une aventure des années auparavant et Zach accoure chaque fois que Kylie l’appelle…



C’est la première fois que je lis un thriller de James Patterson et, ma foi, j’ai passé un bon moment, on ne trouve des litres d’hémoglobine, les héros sont attachants avec leurs défauts, comme leurs qualités. On a une belle exploration des liens tumultueux entre police et politique, ou des milieux huppés de la ville qui ne pensent qu’à l’argent, à arnaquer les autres et éliminer ceux qui se mettent en travers de leur chemin.



Un clin d’œil au passage à Annie Ryder, une mamie magouilleuse de la petite délinquance dont le rejeton Teddy, ayant ses quelques neurones mal connectés, à l’art de se mettre dans des situations compliquées. Annie est truculente à souhait, parlant à son mari par l’intermédiaire de l’urne contenant ses cendres, mais elle fourmille d’idées pour sauver son rejeton…



Un grand merci à NetGalley et aux éditions de l’Archipel qui m’ont permis de découvrir ce roman et de faire la connaissance de la prose de son auteur, ici en collaboration avec Marshall Karp, découverte fort sympathique. En général, j’aime bien les polars publiés par les éditions de l’Archipel, car ils ont une trame intéressante, le côté psychologique et les relations entre les policiers, ou les protagonistes sont bien appréhendés.



J’ai très envie de lire d’autres de ses nombreux romans, notamment ceux dont le héros est un détective noir du nom d’Alex Cross, série qui comprend une vingtaine de tomes ou retrouver ce duo dans la série NYPD Red…



#Diamantsdesang #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Bikini

Patterson, première !

Personnification du verre à moitié plein ou à moitié vide.



A moitié plein :

Le psychopathe manipule et extermine avec brio. Personnage attachant ( visiblement gros amateur des nœuds de marin sur drôlesse en détresse ) et tranchant ( petite préférence pour la nuque ), il attire une sympathie immédiate et entière.

Le scénario de base est bien ficelé, la sauce prend d'entrée de jeu.

Une première partie enlevée faisant la part belle à ces troubles de la personnalité si trognons. Les personnages sont bien campés ( remerciements z'émus aux tentes Quechua ), l'écriture précise et suggestive, le lecteur est ferré, y a plus qu'à dérouler.



A moitié vide :

Et là, c'est le drame. D'un psychopathe pervers plutôt doué dans son boulot, l'auteur nous dresse ensuite le portrait d'un serial killer en mal de célébrité. Closer, Détective et autres journaux d'investigation du même acabit n'étant pas assez hype pour lui, c'est tout naturellement vers notre journaliste enquêteur, Ben Hawkins, qu'il va se tourner pour un moment d'anthologie digne des plus beaux épisodes de confessions intimes. Là j'ai envie de te dire non James. Pourquoi se tirer une balle calibre 12 dans le pied alors que le canevas de base était solide et ne demandait qu'à être un peu plus étoffé ? Hein, dis, pourquoi tant de laine ?



Ce Bikini, c'est un peu un tir à la Zlatan du milieu de terrain qui atterrirait sur la transversale. L'idée est géniale, la réussite pas vraiment au rendez-vous. Une chose est certaine, ce Patterson avait néanmoins un petit goût de reviens-y, ce que je ferai très rapidement incessamment sous peu dans un futur très proche !
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La villa rouge

Efficace et très américain...



J'ai pris ce roman comme on part en voyage .

Destination : les Hamptons: lieu de villégiature estival , prisé par de très riches américains ; lesquels ont de superbes "villas" avec vue panoramique sur l'océan atlantique .

L'inspectrice Jenna Murphy , ancienne du NYPD, entame , forcée, une nouvelle carrière sous les ordres de son oncle. Et quoi de mieux qu'un double meurtre en guise de bienvenue... Surtout s'il a lieu dans la Villa Rouge, demeure inhabitée , au passé trouble. L'homme à tout -faire est accusé de ce meurtre, dommage qu'il n'ait pas la gueule de l'emploi ..



Corruption, deuil, procès ( au pluriel ), amours, supérieurs abrutis , secrets de famille et j'en passe : on ne s'ennuie pas une seconde avec ce roman .

Oui, mais voilà ! Comme James Patterson est, parait-il, l'auteur le plus vendu dans le monde du suspens , je suis exigeante ...

Et si on a un peu de tout , je me dis que c'est forcement pour satisfaire le plus grand nombre , que c'est un peu comme une bonne recette ...

Et quand je lis qu'ils se sont mis à deux auteurs, pour écrire ce roman ...

Je me dis : mérite -t-il d' arriver en tête des ventes ?

La réponse est non , pour moi : pas assez personnel, original, trop calibré grand public, trop américain (procès) . Je l'oublierai très vite .

Mais il fait le" job ", il distrait , et les pages se tournent toutes seules ...

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Run, Rose, run

L'écrivain à suspens, James Patterson a pris l'habitude de s'entourer et de créer à quatre mains, pour mieux être en immersion avec le thème de ses livres et ne pas faire d'erreur, c'est très bien...

Aussi , lorsque j'ai vu son nom ( il a tout de même vendu 370 millions de romans, parait-il...) associé à celui d'une chanteuse country, je me suis dis que c'était sûrement la bonne porte pour entrer dans son univers: j'aime bien les romans qui parlent de musiciens. Je craignais un peu le côté "ultra américain," sans nuances, un peu beauf, et c'est exactement ce que j'ai trouvé !



Une jeune femme de 25 ans, arrive dans la ville de la country pour essayer d'y percer, vu qu'elle a une très jolie voix et qu'elle compose elle-même ses chansons. Elle a vendu sa guitare, est SDF, ne connait personne, autant dire que le lecteur la prend direct en sympathie. On a envie de la protéger, tout comme le musicien, super beau gosse, qu'elle croise et qui tombera sous le charme, et qui connait (c'est une coincidence heureuse ) , la chanteuse star de la ville qui aidera notre héroine de mille façons. C'est facile, trop facile. On se croierait dans un Harlequin...

Oui, mais non, parce que les deux jeunes gens, se contenteront pendant tout le bouquin, de se regarder avec des yeux de merlans frits ( c'est qu'ils ont beaucoup souffert avant, voyez-vous !)

D'ailleurs, la donzelle a tellement souffert, qu'elle cache un lourd passé. Je ne spoile rien, dés le premier chapitre, elle se jette par la fenêtre de sa chambre d'hôtel, pour échapper à un gros méchant qui lui veut du mal .

Suspens de dingue ?

Non, car à cet embryon d'histoire (dont vous aurez le pourquoi du comment à la fin, promis ! ) , on a droit à toutes les montées sur scéne de la demoiselle, son trac, ses compositions . C'est le seul point (un peu fort ) du roman...

Pour commencer pour un roman à suspens, il n'y a pas de suspens. Ce n'est pas un thriller ou alors un thriller super doux, qui peut permettre aux lecteurs dont ce n'est pas la tasse de thé, d'aborder le thème.



Au final, ce roman n'est ni une histoire d'amour, ni un thriller .

Je pensais vibrer avec la musique mais il faut dire que je ne connais Dolly Parton que de nom, et ne connais pas la country, je ne suis donc pas le bon public pour apprécier cette invitation à Nashville. Les chansons d' AnnieLee ne sont pas traduites, et toutes les célébrités citées me sont inconnues (à part le Boss et Nicole Kidman...).

J'avais adoré le roman Daisy Jones & the six (sur le rock) et pensais retrouver la même rock'n roll attitude, il n'en a rien été.



Un roman un peu facile, avec de grosses ficelles et pas beaucoup de nuances...
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Insoluble

Un excellent thriller ! Une machine bien huilée ! Un couple attachant !

Dès le premier chapitre, le rythme est donné.

Une enquête passionnante au sein du FBI pour découvrir un tueur en série, un justicier et un traître.

Emmy est analyste, lors d'une précédente affaire, elle a payé très cher sa traque et l'arrestation du sérial killer pour en savoir plus il faut lire le premier opus : Invisible. Books , son petit ami, a quitté le FBI pour devenir libraire mais quand Emmy est soupçonnée de trahison, il rempile.

Fausses pistes, manipulation, trahison, espionnage, camouflage, notre tueur ne recule devant rien.

Un roman qui donne à réfléchir sur cette vidéosurveillance qui rend les criminels encore plus machiavéliques et calculateurs.

Mon premier Patterson James & Ellis David , j'en ressors avec l'envie de lire Invisible et certainement la suite si l'idée lui en prenait.

Merci aux éditions L'Archipel

#Insoluble #NetGalleyFrance

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NYPD Red, tome 3 : Lettres de sang

Quel suspense

Un beau mélange en tous genre, suspense thriller, enquête policière , horreur sous un fond de sentimentalisme.

Une histoire additive qui vous prends aux tripes du début a la fin. Un bon suspense avec beaucoup de réalité sous un fond sentimentale avec des personnages touchants qui vous donne par moments la larme a l’œil. Une histoire que je recommande même si comme moi vous commencez par le dernier de la série
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Zoo

James Patterson est connu comme le loup blanc des romans de suspense. Le voilà qui délaisse ses intrigues policières traditionnelles pour nous proposer (en collaboration avec Michael Ledwidge) un thriller apocalyptique qui a du chien !



Imaginez le pitch : les animaux se soulèvent contre l’homme pour d’obscures raisons ; l’homo sapiens faisant l’autruche avant que tout le monde ne se vole dans les plumes.



Scénario improbable ? Et pourtant, les deux auteurs arrivent à retomber sur leurs pattes.



Chapitres courts, rythme haletant, mélange de récits à la première et à la troisième personne : c’est un véritable blockbuster littéraire qui nous est proposé.



Une première partie exotique (puisque se déroulant partiellement en Afrique), mais un peu convenue (si je cherche la petite bête) et une deuxième partie plus étonnante, à l’intrigue rusée comme un renard.



Le tout restant extrêmement accessible, une sorte de roman de Michael Crichton grand public, sans grand discours scientifique (mais avec une vraie explication de fin et un message écolo sous-jacent, mais chut je reste muet comme une carpe).



Un roman hyper efficace dans le genre, qui se boit comme du petit lait si on recherche un pur divertissement made in USA qui a tout de même le bon goût d’être malin comme un singe.



On pourrait craindre que ce genre d’idée batte de l’aile très vite, mais Patterson & Ledwidge arrivent (grâce à la deuxième partie) à nous happer dans leurs filets et à nous refiler la chair de poule par moment.



Le tout tient la route également grâce au style direct des auteurs, qui ont la bonne idée d’égrainer le récit de traits d’humour inattendus mais bienvenus.



Ce genre d’intrigue aurait sans doute mérité un traitement moins « à l’américaine » (avec ce formatage qui « impose » de ne pas dépasser 370 pages) et Patterson & Ledwidge tombent de temps en temps dans les facilités anthropomorphiques.



Maintenant, ce n’est pas moi qui vais leur chercher des poux pour si peu, moi qui me suis jeté dans la gueule du loup de cette intrigue avec un plaisir non dissimulé.



Quant à savoir si ce genre de scénario n’arrivera que quand les poules auront des dents, allez savoir… ;-)
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Tu mens ? Tu meurs !

* * * L'Inspecteur Harry, Séquence Nostalgie * * *

- 1971, Harry Callahan, ce flic réputé pour ses méthodes peu orthodoxes et expéditives, pour son franc-parler, +/- droit dans ses bottes, est interprété et réalisé par Clint Eastwood, 1971 - 1983, dans une saga hyper musclée 'made US', vous vous rappelez ?



- 2021, 19 août : Dring, le téléphone. Allo ? Un psychopathe au bout du fil.

L'inspecteur Harry est de retour: Surprise ! 50 ans plus tard et c'est une FEMME - évolution des moeurs, de la parité, époques ?

Et oui, l'Inspecteur Harry, c'est Harriet Blue, surnommée Harry. Elle est tout aussi 'borderline' que Callahan et surtout, elle est très, mais très en colère.



Clair, simple, efficace.

Clap Action 3



- Petit récap des épisodes précédents, comme dans toutes les séries -



Harry (Harriet, baptême prénom) revient du Bush, Sud - S.O. australien pour les distraits sans GPS, où elle avait été exilée à plusieurs reprises.

Soit elle était trop proche de l'assassin présumé, Sam, son frère, coupable ?! lors de ses premières enquêtes dans 1. Plus Jamais, où elle y officiait en novice es crimes sexuels sévices.

Soit elle frappait un procureur, obtus et de mauvaise foi, dans ses secondes aventures tout en jouant avec un psychopathe à 2. Pile ou Face, et double enquête: le procès de son frère, Sam; une population secte pas très claire.



Avec 3. Tu Mens ? Tu Meurs ! Harry ne va pas lui laisser le choix à ce psychopathe de Banks qui a eu la peau de son frère Sam, injustement accusé du meurtre sadique de 3 étudiantes et qu'elle n'avait pas réussi à innocenter avant qu'il ne meure en prison.



Déchaînée, rouge colère, rouge vengeance, peu importe qu'elle fasse encore partie de la police, Harry/Harriet, de toute façon vu son comportement incontrôlable, ils sont tous à ses trousses, les flics aussi, elle aura la peau de celui qui est responsable du décès de Sam, son frère !



C'est à cause d'eux, de la justice aveugle, des policiers incompétents, des menteurs pathologiques et surtout de Banks, ce tueur psychopathe, qu'il est mort en prison. On ne pardonne pas aux assassins d'un frère.



Depuis ses tous premiers pas dans la police, Harry a pris de la bouteille, elle sait se battre et elle peut toujours compter sur ses ex co-équipiers, enfin sur les rescapés, sur les fiables, que ce soit Whitt ou Tox; sur le Vieux aussi, pour lui filer un "discret" coup de main.



[Entre nous, elle en a de la chance, des collègues comme ça, on tuerait presque pour avoir les mêmes au bureau, enfin presque.]



Du sang, de l'hémoglobine, un peu, beaucoup de victimes -- dès le départ. Comme dans un bon film d'action, ça commence fort et ça continue au même rythme.





Dring, le téléphone. Allo ? Un psychopathe à l'appareil. C'est Banks

(moi à sa place, j'aurais pas répondu, bon, j'y étais pas, donc ---)



Et le jeu du chat et de la souris peut commencer

Qui est le chat, qui est la souris ? Harry ? Banks ? Les autres flics ?



Nous nous lançons avec Harry à la poursuite du psychopathe, de l'affreux Regan Banks, responsable de nouveaux crimes odieux, alors que les flics, eux, se lancent à la poursuite d'Harry.

Tout le monde suit ?



Une histoire à l'américaine, digne d'un film d'action sans temps morts (enfin, tout dépend de ce qu'on entend par morts) et qui se termine par

---- A SUIVRE ---- Oh ?!



Du simple, du direct, de l'efficace. Très US

Des longueurs, quelques pages de trop peut-être, Bof ?!



--- Bof ? enfin pas tout à fait car



L'originalité derrière cette intrigue uniquement actions et violences apparences, bas les masques, grattez les strates, et classique blockbuster US, c'est qu'il y a un plus, un petit bonus - enfin, selon moi -



Derrière ces grosses ficelles d'un genre hyper connu, très typé américain, derrière tous les adultes de cette histoire : Harry (Harriet), la flic borderline, Sam, le frère accusé, emprisonné et décédé, Regan Banks, le psychopathe sociopathe de sévices et d'autres encore, une psy un peu braque, quelques anciennes victimes qui s'en sont sorties sauvées par Harry et son équipe, etc...



Et bien, derrière toutes ces grandes personnes, dans ce troisième volet, nous retrouvons aussi,

tous les Harriet (Harry), Sam, Regan, et autres ,...



--- (en version) enfants ,... victimes des sévices de leurs parents, proches, adultes, placés, transférés de familles d'accueil en familles d'accueil, et leur parcours personnel à chacun. "Les fameux dossiers sous scellés".



"J’avais entendu mon lot d’histoires horribles à l’époque où je vivais en famille d’accueil. Des incidents violents, survenus soudainement, à la suite desquels on confisquait d’office les enfants à leurs parents ; ou encore la découverte d’un environnement familial délétère, avec le même résultat final. J’avais vu des gamins couverts de cicatrices circulaires, semblables

aux taches d’un léopard, infligées par des parents sous l’emprise de la drogue qui s’amusaient à éteindre leurs mégots à même la peau de leurs petits. J’avais entendu les récits de ceux que l’on confiait à des grands-parents abusifs, que leurs parents retrouvaient définitivement changés à leur retour, terrifiés et meurtris, tandis que les grands-parents niaient tout en bloc. J’avais connu des mômes qui avaient assisté au meurtre de leur mère par leur père, ou vice versa.

Je le savais pour les avoir entendus se confier dans un murmure, le soir dans un dortoir."





Parmi ces enfants et ados, certains se sont tournés vers la lumière des quelques rares soleils rencontrés en chemin et ont réussi vaille que vaille à continuer leur vie avec leurs failles, leurs forces, leurs doutes, comme Harry, Sam, ....



tandis que d'autres ont plongé encore plus profond, encore plus noir, ne réussissant pas à attraper au vol cette main tendue; la refusant ou ne la comprenant pas.



— Je suis né comme ça. Mes parents étaient des gens formidables. Ils n’ont rien fait pour mériter le sort que je leur ai infligé. C’est ma nature profonde.



Il l’avait longuement regardée ce matin-là en essayant désespérément d’éprouver un sentiment de gentillesse, de trouver sa mère gentille, de se persuader qu’il était lui-même un gentil garçon. En vain. Il avait eu beau fouiller au fond de son âme, il n’y avait pas trouvé trace de gentillesse. Rien qu’un immense vide dans la poitrine, une cage dénudée prête à accueillir la vie.

— Elle me posait constamment la question : « Tu ne m’aimes donc pas ? », et je lui répondais infailliblement par la négative. C’était la vérité.



Toute ma vie, on m’a appris à dissimuler la noirceur de mon âme.

Je me suis construit une carapace, couche après couche. Les services sociaux ont tenté de m’aider. De cacher tout ce que je recèle de mal en moi en me donnant des amis, en me proposant des activités, en me confiant à des familles d’adoption."



C'est donc finalement à cet inévitable débat entre eux et eux-mêmes, à cette bataille personnelle qu'ils mènent avec leurs démons intérieurs, résultats souvent de cette enfance de M--de, d'un côté et à la lutte contre les vrais et irrécupérables psychopathes sociopathes, étonnants, de l'autre, que nous assistons dans



TU MENS ? TU MEURS ! 19 août 2021 aux Éditions de l'Archipel

que je remercie pour ce voyage australien via NetGalley et Mylène





Ps: Même si vous n'avez pas lu les précédents opus, rien ne vous empêche de prendre "la série" au vol, les personnages sont suffisamment dessinés par le duo d'auteurs, qui a du métier, que pour comprendre tout de suite ou presque à qui vous avez à faire et les antécédents de chacun.





Cette lecture a fait son job et j'ai pris plaisir à la lire cette Harry qui aimait son grand frère, et à découvrir aussi dans les coulisses les enfances de tous ces petits oubliés traumatisés par leurs merveilleux parents, parité respectée: mère, père, drogués, pervers, --- et les quelques accueillants qui ont fait de leur mieux pour leur redonner le sourire à ces dossiers scellés.





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Zoo

« Les évènements récents sont comparables à un océan de lave, à un enfer aussi dévastateur que le feu. »



Un bon petit thriller écologique, un peu flippant. L'homme parle toujours des espèces menacées, mais ne fait pas grand chose pour les protéger. On signe des conventions internationales, celle de Washington pour la faune et la flore, on se dit qu'on va arrêter de polluer et on invente la vente de quotas d'air vicié -on ne sait jamais en cas que l'on puisse se faire un peu de fric sur la fin du monde, allez pas d'état d'âme. De là, Zoo « Ils attaquent » m'a bien plu car l'auteur réalise une inversion en mettant l'homme dans la peau de ces espèces en danger. Les populations doivent vivre en cage pour se protéger contre les animaux qui sont devenus fous. Dingue quand même de dire qu'ils sont devenus fous parce qu'ils nous attaquent... Quand des gros bateaux se livrent à une razzia dans les fond marins ou que des braconniers massacrent les derniers survivants d'une espèce -maigres exemples car il y en a tellement- il y a peu de voix pour dire que l'homme est fou. Et pourtant il l'est et c'est exactement ce que j'ai apprécié dans ce roman car James Patterson le démontre tout simplement avec son final.
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Alex Cross, tome 23 : Justice pour Cross

Alex Cross fait partie de ces héros récurrents que je suis toujours avec plaisir, une série qui constitue un agréable intermède entre deux lectures plus ardues. Evidemment c'est de la littérature "grand public" qui fait froncer le nez à ceux qui entendent l'expression comme "sous-littérature destinée aux incultes", mais je les em...bête ! Moi j'aime, et bien que dans toute série il y ait du bon et du moyen, celui-ci est plutôt un bon cru.

En effet, on y découvre pour la première fois en plus de vingt volumes les origines de Cross, hormis sa grand-mère Nana Mama que l'on connaît depuis le début de l'histoire, (et que j'apprécie toujours autant, sacrée bonne femme !). Un cousin d'Alex est accusé d'un crime horrible, qui pourrait lui valoir la peine capitale. Son avocate, également issue de la famille, fait appel à son expertise pour l'aider à démonter l'accusation. Alex va donc embarquer femme (Bree, enquêtrice), enfants (Jeannie, 15 ans et promise à un bel avenir d'athlète, et le dernier, Alex junior dit Ali. Il manque l'aîné, pensionnaire pour ses études) et grand-mère en Caroline du Nord, à Starcksville, d'où il est originaire et où il n'est jamais revenu en trente-cinq ans. Peu à peu va se dessiner son histoire familiale, faites de beaucoup de souffrances, de secrets et de magouilles qui se prolongent encore actuellement comme il ne tardera pas à le constater. Bree et lui vont mettre à jour tout un réseau quasi mafieux dont les agissements pèsent sur la vie de cette petite ville depuis des décennies.

Parallèlement, une créature nommée Coco sévit en Floride, et s'est fait une spécialité d'éliminer des femmes de la haute société, leur dérobant au passage leurs plus beaux vêtements. A priori, rien à voir entre les deux affaires, sauf que...



Comme je le redis, j'apprécie l'inspecteur Cross pour ses côtés profondément humains, même s'il est considéré par certains comme une superstar. Et ici, cette facette est encore plus évidente, puisque nous comprenons d'où il vient, ce qui l'a amené à couper tout lien avec ses origines, et pourtant il n'hésitera pas à voler au secours de ce cousin presque oublié. James Patterson met ses personnages en valeur, on a l'impression de les reconnaître et il sait nous les rendre sympathiques ou au contraire absolument détestables. On rentre dans la maison des Cross, on dîne avec eux, on partage les petites et grandes péripéties familiales, il n'y a pas que le côté enquête. Ce qui ne signifie pas que le roman manque d'action, bien au contraire, presque chaque chapitre apporte son lot de rebondissements, impossible de s'ennuyer. D'ailleurs je l'ai lu presque d'une traite.



Ma seule réserve concerne un élément de la fin, que j'avais d'ailleurs deviné, et je m'étais dit qu'il n'allait pas nous faire ce coup-là...mais si. C'est une conclusion qui plaira à la plupart des lecteurs, mais personnellement je l'aurais aimée différente. Enfin c'est personnel, chacun appréciera.

Je suis très étonnée qu'il n'y ait qu'une seule critique de ce roman (Nicola, tu as posté une citation, mais je n'ai pas trouvé de retour...). Et comme l'exprime très justement PG35, auteur de cet unique billet, j'espère que James Patterson continuera à nous régaler des aventures d'Alex Cross, même si en tant qu'auteur blanc, il risque d'être jugé illégitime à raconter des histoires d'enquêteur noir !
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On t'aura prévenue

Cela pourra étonner, mais je viens de faire là, mon entrée chez James Patterson.

L'un des auteurs de thrillers les plus prolifiques. Le plus lu au monde, même. Je viens donc de grossir ses statistiques avec la lecture d'On t'aura prévenue, roman qui date de 2007 et qui prenait la poussière dans mon immense PAL.

kristin, 26 ans, nounou de Dakota et Sean, les enfants de Michael et Penley (alias Pénible) Turnbull, aime faire des photos. Elle rêve d'ailleurs d'exposer, un jour, dans une prestigieuse galerie.

Kristin est amoureuse. Très. Trop.

Kristin est possessive, jalouse, intolérante, bref excessive.

Surtout que son amant, la quarantaine, bonne situation, est marié et...père de deux enfants...

Voilà que les nuits de la jeune femme sont perturbées par un cauchemar récurrent.

Voilà que ses journées sont, elles, agrémentées d'étranges rencontres.

Voilà que le lecteur se perd, ouvre de grands yeux, cherche à  comprendre.

Réalité ?

Fruit de l'imagination ?

D'étranges clichés entretiennent le malaise.

On y croise des personnages de chair et d'os, mais aussi, quelques fantômes.

Roman kafkaïen.

Thriller psychologique terriblement addictif.

La narration de l'auteur, faite de chapitres très courts, accentue l'angoisse du lecteur, le presse de continuer, jusqu'à l'évidente révélation finale, jusqu'à....la dernière ligne qui vous laisse bouche bée .
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Insoluble

Que diriez-vous de vous plonger dans une nouvelle enquête de James Patterson au côté d'une jeune analyste du FBI qui traque sans relâche un tueur en série au mode opératoire assez singulier ?



Si vous êtes partant, je ne peux que vous conseiller de découvrir "Insoluble", un thriller addictif et efficace aux chapitres courts qui donne de la dynamique au récit.



Deuxième tome d'une série qui peut-être lu indépendamment du premier, je vous conseille quand même de lire avant "Invisible" pour mieux comprendre la psychologie des personnages que j'ai trouvé très attachants et dotés de beaucoup d'empathie.



J'ai beaucoup aimé la singularité du mode opératoire du meurtrier et la détermination d'Emmy pour que le FBI s'intéresse à l'enquête. James Patterson et David Ellis arrivent avec une grande facilité à nous balader tout au long de l'histoire avec l'évocation de nombreuses pistes. Même si parfois celles-ci semblent un peu tirées par les cheveux, ce livre est vraiment très agréable à lire.



Je tiens à remercier les Éditions de l'Archipel et Netgalley France pour la découverte d'un nouveau personnage de l'univers de James Patterson. J'espère vraiment que le duo d'écrivains continuera à travailler ensemble à l'écriture de cette série car j'ai eu un pincement au cœur en refermant ce livre à l'idée de les quitter...
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NYPD Red, tome 4 : Diamants de sang

Diamants de sang est un roman policier à l'écriture prenante et fluide. Il se déroule à Manhattan l'ors de l'avant première d'un film à gros budget. Dans cette drôle d'ambiance remplie de projecteurs et paillettes, l'actrice vedette du film se fait assassiner et dépouiller du bijou d'une grande valeur quelle portait pour la soirée. Ce sont les détectives Kylie McDonald et Zach Jordan qui sont chargés de trouver le tueur et le collier. Ces deux personnages sont attachants, chacun avec sa problématique de vie. Ils essaient de résoudre plusieurs enquêtes en même temps créant ainsi un roman au rythme soutenu rempli de rebondissements avec hélas une fin sans réelle surprise.
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Le Président a disparu

James Patterson m’a souvent accompagné lors de mes déplacements en train ou en avion. Je trouve ses romans très efficaces avec des rebondissements constants et inattendus. De plus lorsque je suis en voyage, plus ou moins distraite par mon entourage, j’apprécie les chapitres très courts qui me permettent sans difficulté de renouer avec le fil de l’histoire si mon attention s’est quelque peu relâchée.

En découvrant que son dernier opus était coécrit par l’ancien président des Etats-Unis Bill Clinton j’étais très intriguée.



« Le président a disparu » a été un très bon moment de lecture. Même si j’ai craint pendant quelques dizaines de pages de me perdre dans les arcanes de la politique américaine, l’histoire se met en place peu à peu pour devenir rapidement totalement addictive.

Bien sûr, j’ai cherché les similitudes entre ce président de roman et Bill Clinton, mais y en-a-t-il ? Pas si évident de répondre.

Certes, le président Duncan doit témoigner devant le Congrès dans le cadre d’une procédure de destitution, comme Bill Clinton y fut contraint suite à un scandale érotico-politique avec sa jolie secrétaire.

Je n’ai pas trouvé d’autre ressemblance.



Ici, nous avons affaire à une menace de cyber terrorisme. D’ici trois jours, un virus attaquera tous les serveurs informatiques névralgiques et mènera le pays au chaos. Entouré d'une équipe de proches collaborateurs et de spécialistes en informatique, le président doit trouver une solution, sinon c'est l'équilibre du monde qui est menacé.



Comme dans tout bon thriller, le suspense est distillé au compte-gouttes, il n’y a pas de temps morts, les pages se tournent rapidement et on arrive à la fin du roman avec la satisfaction d’avoir lu un excellent roman de détente.

Le président Clinton a probablement voulu mettre entre parenthèses une vie politique bien remplie pour rentrer dans la tête d’un président de fiction.

Le résultat est tout à fait convaincant, même si je reste persuadée que James Patterson aurait fait aussi bien sans son célébrissime co-auteur.



Je remercie NetGalley et les Editions JC Lattés pour cette découverte.

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Alex Cross, tome 3 : Jack & Jill

Vent de panique à Washington! Alex Cross, l'inspecteur criminologue chouchou de James Patterson, a l'embarras du choix : courir après un allumé, tueur de gamins qui menace sa famille, ou affronter un redoutable couple, tueur de célébrités, qui prémédite l'assassinat du Président. Entre les deux, mon coeur balance.



Alex Cross ne pouvant donc être partout, ses supérieurs vont trancher en se penchant sur les victimes et déterminer la priorité : côté pile, des enfants de quartiers noirs défavorisés ; côté face, des notables pleins de pognon, tout beaux tout blancs. Allez, on gagne du temps, inutile de jeter la pièce les gars, tout est dit.

FBI, CIA, police, médias, on déploie l'artillerie lourde pour coincer Jack et Jill, couple organisé qui déjoue la sécurité américaine. Et donc, l'halluciné amateur de défonce de crânes d'enfants a quartier libre. Yeaaaah.

Sauf qu'Alex Cross veille. Tiraillé entre la protection du pays et celle de sa famille, il navigue entre les deux affaires, entre Maison-Blanche et Sojourney Truth, école de ses enfants.



James Patterson n'est pas un nouveau-né en matière de policier bien ficelé. Comme toujours, il nous livre une intrigue à rebondissements, un suspens travaillé, et on retrouve non sans plaisir notre brave famille Cross. Patterson met en scène des personnages blessés mais comme dirait Damon le fils d'Alex, "coriaces" et forts dans leur tête. Car les gentils américains sont toujours forts dans leur tête, qu'on se le dise.



Donc calé au fond du lit, on entre dans l'histoire par la grande porte, on se détend, on frémit, pour finir par ressortir par la petite porte. Car deux-trois jours après la dernière page, on se souvient sans peine qu'on a aimé ce bouquin en ayant toutefois déjà oublié le quart de l'histoire.

Et mon très sérieux calcul de probabilités, bien évidemment appuyé sur aucun fondement et aucune étude approfondie d'où l'incontestable fiabilité de ces statistiques, m'amène à conclure qu'il existe 99% de chances pour qu'on se dise un mois après : ah ouais c'était pas mal mais comment ça se termine déjà?

Mais pas grave, on prendra un prochain Patterson avec le même plaisir de lecture renouvelé.

Valeur aussi sûre qu'un Michael Connely ou un Harlan Coben : jamais de grosse surprise, mais rarement de déception sur le sympathique moment de détente et la tenue en haleine.

 
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Insoluble

Emmy Dockery, analyste chevronnée au FBI travaille d’arrache-pied sur la piste d’un nouveau tueur en série qui s’en prend aux sans- et aux personnes qui leur viennent en aide dans l’indifférence générale. Toutes ces morts ont été classées comme accidentelles donc aucune enquête en vue officiellement.



Emmy a été violemment agressée lors de sa précédente enquête (sa sœur ayant été assassinée) n’a pas repris son poste de travail, mais travaille chez elle sur ses ordinateurs personnels en rendant des comptes à ses supérieurs pas forcément bienveillants (résoudre une enquête, en ayant été torturée cela crée des tensions, des jalousies !) qui n’hésitent pas à mettre en doute ses capacités mentales.



En parallèle, des attentats sont commis sans jamais faire de victimes, le but étant de créer des dégâts matériels pour tenter de réveiller les consciences sur la cause animale, les banques qui n’accordent pas de crédit aux personnes de couleur etc. et évidemment c’est l’enquête jugée la plus importante… il faut absolument mettre la main sur celui que l’on finit par désigner sous le nom de Citizen David. Mais un jour, (piratage oblige) un attentat est commis minutieusement contre une agence de crédit au-dessus de laquelle se trouve un centre d’accueil pour des sans-abris. Deux cents morts ! et même si le motus operandi diffère de celui du « justicier », mais ne divulgâchons point !



J’ai aimé la manière dont les auteurs nous entraînent sur de fausses pistes, multipliant les coupables possibles, sur fond de vétérans atteints de SSPT, en fauteuil roulant pour attirer la sympathie, de trumpistes convaincus que l’assistanat et médicare révulsent, de génies de l’informatique, pirate de courriels, d’adresse IP, d’usurpation d’identité réelle ou virtuelle.



On a toutes les failles et forces du FBI et autres enquêteurs, la taupe qui renseigne les journalistes, les petites (et grandes) magouilles en haut lieu… Et évidemment qui est suspectée d’être la taupe ? Emmy bien sûr, qui se retrouve sous la surveillance d’un ex-agent reconverti en libraire, Harrison Bookman qui n’est autre que l’ex petit ami d’Emmy.



Je n’ai pas lu « Invisible » le roman précédent des auteurs qui raconte l’enquête qui a failli coûter la vie à Emmy, mais ce n’est pas gênant pour comprendre les tenants et les aboutissants de l’enquête et les liens des personnages entre eux, leur histoire personnelle, (mais cela donne évidemment envie de réparer cet écueil !).



J’ai aimé les thèmes étudiés au cours de l’enquête, la société étasuniennes et ses dérives, (car les auteurs ne sont pas tendres) autant que l’intrigue elle-même et j’ai littéralement dévoré ce thriller au rythme haletant, impossible à lâcher… et je vais me procurer « Invisible » c’est évident.



Un grand merci à NetGalley et aux éditions de L’Archipel qui m’ont permis de découvrir ce roman et ses auteurs



#Insoluble #NetGalleyFrance !
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Insoluble

C’est avec un grand plaisir que j’ai découvert cette nouvelle série, je n’ai pas lu le premier comme plusieurs autres lecteurs, mais je vais y remédier au plus vite. Toutefois, il y a assez de rappels pour qu’on comprenne que l’héroïne, Emmy a été gravement blessée par un tueur en série arrêté précédemment. Elle a de nombreuses cicatrices physiques, mais surtout psychologiques. Devenue parano et pratiquement agoraphobe, elle est en télétravail depuis ce moment, comme analyste au FBI, affectée à une enquête sur « Citizen David », un justicier qui s’attaque aux grandes entreprises, banques etc. Il pirate les ordinateurs de ces industries pour révéler des scandales, leur attitude raciste et l’exploitation des plus pauvres. Il prend garde à ne faire aucune victime et suscite beaucoup de sympathie dans le public et même auprès de certains membres du FBI, dont l’équipe d’Emmy. La passion de la jeune femme consiste à traquer les tueurs en série, ceux qui commettent des crimes parfaits et ne sont jamais inquiétés, elle est d’ailleurs sur la piste de l’un d’eux, son chef l’apprend et décide de la faire revenir au bureau pour mieux la surveiller, d’autant plus qu’il la soupçonne d’être la taupe qui renseigne une amie journaliste sur l’enquête en cours permettant au terroriste d’avoir toujours un coup d’avance. Son ami est un ancien agent qui a quitté le bureau pour avoir plus de temps pour elle et il attend qu’elle en fasse de même, ce qu’Emmy refuse. Books est engagé pour débusquer la taupe, il est persuadé que ce n’est pas Emmy mais serait prêt à l’arrêter si nécessaire. Emmy et son équipe sont sur la piste de David et de Darwin, un tueur en série qui s’en prend à tous ceux que David veut protéger, puis tout s’emballe après un attentat qui fait deux cent victimes.



Je ne vous en dirai pas plus pour vous laisser le plaisir de découvrir cet excellent thriller, mené de main de maître, nous conduisant sur de nombreuses fausses pistes pour un final inattendu, je n’ai pas trouvé qui étaient Darwin et David avant la fin. Les chapitres sont courts, ce qui donne du rythme à l’intrigue, l’écriture est fluide et agréable comme toujours avec cet auteur.



Les personnages sont attachants, en particulier Books et les trois analystes, la hiérarchie du FBI est imbuvable et cherche des noises à Emmy. Le thème du conflit entre la base et les chefs est récurrent dans les séries de Patterson, il aime nous présenter des héroïnes en but au harcèlement de leurs supérieurs, mais qui finissent toujours par triompher. La psychologie des personnages est plus travaillée que dans d’autres romans. Il sait bien nous rendre les difficultés rencontrés par les personnes traumatisées par la guerre ou une agression. On entre vraiment dans la tête d’Emmy pour partager ses peurs parfois irrationnelles et ses incertitudes amoureuses, l’histoire compliquée avec Books est en filigrane, sans lourdeur, ce qui est agréable.



Patterson nous livre une intéressante analyse de la société américaine coupée en deux entre des libéraux extrémistes prêts à éliminer les plus faibles et ceux qui sont prêt à utiliser le terrorisme pour les défendre. Il nous montre à quelles extrémités on va arriver si personne n’arrive à stopper cette dérive. Il montre aussi l’étendue des injustices qui ronge le pays : racisme, pauvreté, absence d’assurance maladie pour la majorité des citoyens et arrogance des plus puissants. Il défend aussi la place des femmes dans les hiérarchies du service public avec cette analyste, un poste subalterne au FBI qui réussit à traquer des tueurs en série malgré l’opposition de ses supérieurs. Elizabeth, directrice adjointe semble avoir bénéficier d’une promotion-canapé, un fait aussi dénoncé par l’auteur.



Ce thriller est très distrayant mais aussi offre une photographie intéressante de l’Amérique d’aujourd’hui, je le recommande chaleureusement. Un grand merci à Mylène de L’Archipel pour sa confiance.



#Insoluble #NetGalleyFrance !
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