AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de James Patterson (1473)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Run, Rose, run

Avant de lire ce roman, je ne connaissais pas Dolly Parton, figure mondiale de la musique country, du moins je ne pensais pas la connaître puisque quelques recherches m’ont permis de réaliser que je connaissais certaines de ses chansons. Dans tous les cas, il est certain que l’expérience de cette chanteuse a nourri et enrichi ce roman, sorte de plongée dans le monde de la musique et plus particulièrement de la country. Une plongée qui n’est pas inintéressante en soi, mais qui occulte nettement ce que je recherchais en commençant ce roman, du suspense !



Il y a bien quelques tentatives pour en introduire, notamment autour des menaces entourant AnnieLee, une jeune chanteuse qui fuit un passé qui se dévoile à nous petit à petit, mais cet aspect est tellement dilué qu’il finit par perdre toute sa tension dramatique. Je dois avouer qu’à la fin, je n’avais même plus envie de savoir ce que l’héroïne fuyait, attendant juste de pouvoir enfin tourner la dernière page. Il manque, pour moi, une réelle tension narrative, ou du moins ce suspense promis sur la couverture, un mystère, même menaçant, ne suffisant pas à créer cette tension qui nous prend à la gorge, et donne envie de tourner les pages fébrilement.



Heureusement, tout s’accélère dans le dernier quart du roman, et le mystère sur le passé d’AnnieLee, jeune femme qui aime à protéger ses secrets, se lève pour dessiner les contours d’une vérité difficile à partager pour elle, à lire pour nous. Je ne développerai pas les thèmes abordés pour ne pas vous spoiler, mais les auteurs nous plongent dans un enfer qui demeure une réalité pour encore bien trop de personnes. À l’aune des révélations, la personnalité d’AnnieLee prend tout son sens, et certaines de ses réactions que je trouvais inutilement agressives s’expliquent un peu mieux, même si cela ne m’a pas permis de mieux m’attacher à elle. Je suis d’ailleurs assez surprise de ne pas avoir réussi à créer de connexion avec cette jeune femme, qui s’est révélée pourtant courageuse, talentueuse, drôle et têtue. Ce côté têtu est peut-être ce qui a péché pour moi, cela lui faisant prendre des décisions à mon sens incohérentes.



À cet égard, je n’ai pas trouvé très sensé de fuir une grande menace tout en tentant d’embrasser une carrière de chanteuse, qui automatiquement vous met sur le devant de la scène… Mais il faut dire qu’AnnieLee ne s’attendait pas à être prise, grâce à une rencontre dans un bar, sous l’aile d’une légende vivante de la country, la très grande Ruthanna Ryder ! Drôle, au caractère bien trempé et bien plus protectrice qu’elle ne veut bien le reconnaître, cette chanteuse m’a beaucoup plu et m’a touchée, notamment en raison de son histoire personnelle. Jouant le rôle de mentor, elle va donner un grand coup de pouce à AnnieLee, non pas par gentillesse, mais parce qu’elle croit au talent de la jeune femme.



J’ai beaucoup aimé la relation qui se développe entre les deux chanteuses, chacune, d’une certaine manière, permettant à l’autre de panser certaines blessures. Mais cela ne sera pas suffisant devant la menace tapie dans l’ombre et qui met en péril le brillant avenir qui se dessine pour AnnieLee, d’autant que cette dernière n’arrive pas à se confier à ses nouveaux amis qui, pourtant, pourraient l’aider et la protéger. Même en découvrant son passé, je reste sur cette impression d’incohérence qui m’a beaucoup frustrée, la jeune chanteuse se mettant elle-même en danger par son silence et ses mensonges. J’ai toutefois apprécié que la personne censée veiller sur elle passera outre pour la protéger et l’aider de son mieux, alors qu’elle a elle-même ses propres démons à affronter et un passé difficile à dépasser. Entre la chanteuse et son protecteur, l’alchimie est indéniable, que ce soit sur scène ou en dehors. Je n’en dirai pas plus si ce n’est que les auteurs apportent de la douceur à travers une relation naissante qui, petit à petit et avec réalisme, s’impose aux lecteurs et à une AnnieLee pourtant sur la réserve.



Je n’ai pas réussi à m’attacher à l’héroïne, ce qui ne m’a pas empêchée d’être touchée par son histoire et les épreuves qu’elle a traversées avec beaucoup de résilience. Je n’ai pas non plus été convaincue par le côté suspense bien trop léger pour l’amatrice de thrillers en moi, mais je reconnais que ce roman possède un certain nombre de qualités, à commencer par des personnages dessinés avec force et soin, et son univers musical particulièrement bien développé et exploité. Ainsi, si la musique country vous intéresse ou que vous souhaitez découvrir les dessous impitoyables du star-system, Run, Rose, run devrait vous plaire. Les auteurs, probablement emportés par l’expérience de Dolly Parton, ne cachent rien des petits et grands bonheurs comme des aspects les moins reluisants et les plus durs du succès. Ayant déjà lu un certain nombre de livres se déroulant dans l’univers de la musique, je n’ai rien appris de spécial, mais j’ai trouvé l’immersion réussie, tout comme cette impression de suivre la naissance d’une étoile montante, dont la voix semble instantanément ensorceler le public.



En bref, voici une lecture en demi-teinte pour moi, car éloignée de mes attentes, mais à conseiller aux amateurs de musique country ou aux lecteurs désirant suivre la naissance d’une star, dont le passé menace de la faire sombrer, mais qui est bien décidée à se battre pour embrasser sa destinée !
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          180
NYPD Red, tome 4 : Diamants de sang

Quel plaisir de retrouver James Patterson, certes, il ne va pas révolutionner la littérature policière, mais ses romans sont toujours très agréables à lire, bien structurés et vraiment distrayants, sans aucun temps mort, et celui-ci ne fait pas exception.



Pour une première, une jeune actrice porte un collier de diamants à huit millions de dollars créé par les frères Bassett, les bijoutiers des stars. Leo, le créateur devait l’accompagner, mais il a refusé au dernier moment après avoir maculé sa veste de sauce cocktail. Deux malfrats dérobent le collier, mais tuent accidentellement l’actrice en s’en emparant. Tout le gratin new yorkais en est bouleversé, Zach et Kylie, les inspecteurs vedette du Red sont appelés à résoudre ce drame. La maire les considère aussi comme les as du NYPD et les sollicite pour résoudre des vols de matériel médical de pointe qui ont eu lieu dans différents établissements de soin de la ville. La pression est maximale sur les deux policiers qui doivent être au four et au moulin. Et comme si ces deux enquêtes ne suffisaient pas, ils ont une vie privée très compliquée : Spence le mari de Kylie a replongé dans la toxicomanie, il a disparu après avoir saccagé son lieu de travail, sa femme le recherche activement en parallèle de ses investigations professionnelles, ce qui lui vaut des reproches de sa chef. Zach n’est pas en reste, il vient de s’installer avec Cheryl, la psychologue de la police, mais la plante au milieu des repas pour voler au secours de sa partenaire ou accumule les heures supplémentaires. Donc nos policiers sont plus qu’occupés pour résoudre tous ces mystères en une semaine et le lecteurs n’ont pas le temps de s’ennuyer non plus.



Les trois enquêtes sont bien ficelées, celle sur le collier réserve bien des rebondissements. Les personnages sont plutôt bien construits. Annie, l’arnaqueuse de service qui fait tout pour sauver son simplet de fils, complètement dépassé par les évènements est vraiment très réussie, c’est un de meilleurs personnages du roman.



Patterson critique vertement les riches chasseurs qui tuent des fauves à grand prix dans des élevages (Max), il dénonce les abus des riches contribuables qui se croient au-dessus des lois et soulignent que les plus « méchants » ne sont pas ceux qu’on croit. Annie pratique l’escroquerie depuis des années mais sans violence et avec une morale certaine, même si elle semble paradoxale.



Les vols de matériel médical lui servent aussi à fustiger l’hypocrisie des politiques, qui sont prêts à envoyer en prison les voleurs…. avant de s’apercevoir qu’on peut tirer un grand profit politique de l’affaire et de passer l’éponge pour le plus grand bénéfice de Madame le (la) maire. Il arrive à faire passer quelques messages percutants dans ce roman dont le but premier est de distraire le lecteur sans prise de tête.



Un grand merci à Mylène de l’Archipel pour ce polar, j’apprécie vraiment cet auteur.



#Diamantsdesang #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          180
Pile ou face

Un grand merci à Mylène de L’Archipel de m’avoir permis de découvrir en avant-première le dernier polar de James Patterson, une valeur sûre du genre, qui prétend être l’auteur de romans policiers le plus lu au monde. J’ignore si c’est vrai, mais je ne suis jamais déçue par cet auteur.



Ce roman est le deuxième de la nouvelle série consacrée à Harriet Blue, une policière australienne que nous avions découverte avec Plus jamais l’hiver dernier. Harry est revenue à Sydney et son nouvel équipier, Whit a quitté Perth pour continuer de travailler avec elle. Son frère Sam est accusé d’être un tueur en série, responsable de trois meurtres d’étudiantes, ce qu’il nie farouchement. Il a avoué sous la contrainte et s’est rétracté, mais la police de le croit pas. Son procès va s’ouvrir et avant que Whit ne puisse la retenir, Harry a attaqué le procureur. Cela lui vaut d’être de nouveau envoyée dans le désert australien pour dix jours durant lesquels elle fait équipe avec Vicky une policière locale et un agent fédéral. On a retrouvé un carnet dans un sac à dos à l’entrée du village faisant l’apologie de tueries de masse survenues aux USA, un tueur semble vouloir rayer de la carte un village de septante cinq habitants. Lors de l’arrivée d’Harry, une explosion vient de tuer Theo, l’ancien chef de la police locale. L’agent fédéral, une caricature d’agent du FBI obsédé par le terrorisme islamique, ainsi que les habitants du village désignent un jeune d’origine pakistanaise comme coupable, c’est un des enfants terribles de la communauté, mais Harry et Vicky ne croient pas aux solutions simplistes.



Pendant ce temps, seuls Whit et Tox, un autre policier ami de Harry croient à l’innocence de Sam et essaient de retrouver une jeune fille disparue, qui a peut-être été enlevée par le vrai coupable. On suit ces deux enquêtes en alternance, celle de Harry est beaucoup plus mouvementée.



Patterson emploie toujours les mêmes recettes : des chapitres courts, de l’action non stop, des rebondissements qui s’enchaînent. On est immédiatement happé dans cet univers très cinématographique. C’est avant tout une lecture détente. l’auteur ne cherche à délivrer aucun message, les personnages sont assez superficiels en dehors d’Harry. Toutefois, elle n’est pas réaliste, je ne pense pas que la police garderait en son sein une inspectrice aussi perturbée et encline à la violence. Il faut prendre ce roman et les autres de cet auteur pour ce qu’ils sont : une lecture plaisir, sans prise de tête ni arrière-plan philosophique.



Le volet de l’enquête pour innocenter Sam n’est pas terminé et nous réserve un troisième tome sûrement sanglant avec Harry aux trousses du tueur. La partie villageoise explore les ressorts cachés d’une petite communauté loin d’être aussi pacifique qu’elle en a l’air, entre secrets de polichinelle et vieilles haines recuites entre les familles. C’est dommage que ces aspects ne soient pas plus développés, mais c’est habituel avec Patterson, on est dans l’action et encore dans l’action, sans en creuser vraiment les rouages. Le spécialiste du terrorisme en sera pour ses frais.



Un polar qui ravira les amateurs d’action pure et de dépaysement, donc une excellente lecture de vacances.

#Pileouface #NetGalleyFrance
Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          182
Le Président a disparu

Non, je ne suis pas naïve, associer le maître de la plus grande machinerie livresque commerciale US et un ancien président américain ne peut que créer du buzz.

Je ne nie pas que le bonhomme, James Patterson, a du talent, j'adore ses romans mais je suis consciente que son succès tient aussi à des collaborations avec des auteurs de talent, tel David Ellis, par exemple.

Et non, je ne voue aucune admiration pour Bill Clinton, que ce soit le politicien, et encore moins l'homme.

Alors pourquoi cette lecture?

Par curiosité pour le résultat d'une alliance entre l'expertise d'un ancien président des États-Unis et l'imagination d'un auteur tel que James Patterson.



Alors!?! Deçue!?!

Absolument pas! 

C'est un roman de politique fiction et un techno-thriller de très bonne facture! 



Le bémol principal et que l'on retrouve dans bon nombre de productions US, que ce soit au niveau des romans, des séries TV ou des films, est l'éloge de l'impérialisme américain qui est ici très présent.

Ok, ils sont les plus forts, les plus beaux, les plus intelligents... (sic!) blablabla...

Mais ne jouons pas les vierges effarouchées, cet éloge est très commun et il faut juste être lucide: le patriotisme plaît et faire vendre! Vive l'ego flatté!

Il est donc nécessaire de n'aborder ce roman que pour ce qu'il peut être: un moment de lecture distrayant.

 

Et pour de la distraction, nous sommes servis: un rythme très speed, des rebondissements, de l'action, du suspense, sans oublier au passage quelques discours pour magnifier la grande humanité d'un président (ironie de ma part, je précise!).

Ce roman m'a beaucoup fait penser à la série 24h, pour le style et le rythme. L'intrigue se passe sur 3 jours mais donne l'impression d'en concentrer 6, pas le temps de se poser!

Il me fait aussi énormément penser à une autre série excellente: Designated survivor (mince, que le même acteur joue dans ces deux séries est-il un hasard?) pour les manigances politiciennes de cour, les secrets et les trahisons, la pression qui repose sur un seul homme, ce qui doit être révélé au public ou pas, les risques de destitution d'un chef d'État... et pour les discours angéliques sur le rôle prépondérant des USA dans le monde et la grandeur de la présidence.

Malgré ce côté très pro-américain, le roman remplit son rôle de thriller. Et si je vous semble très ironique par moment, je me suis régalée mais je ne veux pas que vous pensiez que ce n'est qu'un objet de curiosité car le président a disparu traite d'un problème très sérieux que la personnalité des auteurs ne peut en aucun cas influencer: le cyber terrorisme. 

Le monde est ultra connecté, de votre téléphone à l'armement du pays, tout est maintenant contrôlé et dirigé par le net et les ordinateurs.

C'est un immense progrès, garant de rapidité et d'efficacité, mais c'est aussi notre grande faiblesse. Supprimer ce matériel et nous sommes perdus.

Ce roman établit le scénario catastrophe qu'une attaque par le biais d'un virus pourrait marquer l'anéantissement de toute une nation. Et c'est là tout l'intérêt de l'intrigue: éveiller l'angoisse et la peur car dans le monde réel, les hackers ont déjà officié, jamais à cette échelle mais qui vous dit que la fiction ne rejoindra pas incessamment la réalité? 

Voilà, si vous voulez passer un parfait moment flippant avec du cyber terrorisme, lisez le président a disparu.

Si vous ne pouvez passer outre un peu d'angélisme pro-américain, allemand et israélien, laissez-le chez votre libraire!
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
Commenter  J’apprécie          182
Un si beau soleil pour mourir

Voici un roman à suspense écrit dans les règles de l'art, je m'explique:



A aucun moment on ne s’ennuie, des rebondissements parfaitement amenés ponctuent chaque fin des courts chapitres.



Le rythme de l'histoire nous empêche de lâcher ce livre car les chapitres se suivent et nous apportent la réponse.



De l'humour et de l'autodérision de la part des enquêteurs, juste ce qu'il faut pour créer une ambiance et séduire le lecteur.



Un excellent roman policier qui se lit avec beaucoup de jubilation et d'envie d'en connaître l'issue. Deux affaires distinctes qui se rejoignent à mi parcours et donne encore davantage de charme à l'histoire.
Lien : https://livresque78.wordpres..
Commenter  J’apprécie          180
Le Women Murder Club, tome 8 : La 8e confes..

Mouais, mouais, mouais… On est bien loin de 1er à mourir dans ce 8ème opus… mais étant une personne fidèle, même en lecture, je persiste à me dire qu’il y a de l’espoir pour le women's murder club et puis j’adore Lindsay Boxer. Y avait de l’idée c’est sûr mais l’histoire reste plate et les rebondissements peu nombreux. C’est ce qu’on attend d’un livre, d’autant plus d’un de ceux de James Patterson, c’est l’auteur d’Alex Cross, nom de D… Mais j’y crois et je lirais les autres parce que même si je n’aime pas beaucoup l’expression « bon bouquin de plage », pour la lobotomie post-taf, it’ll do the trick…

Commenter  J’apprécie          180
Insoluble

N'ayant, bien évidemment, pas lu le premier tome des enquêtes d'Emmy Dockery, il me manquait “quelque chose” pour profiter pleinement de ma lecture. Message aux futurs lecteurs, si ce n'est pas déjà fait, prenez le temps de lire “Invisible” avant !



Emmy est analyste au FBI et depuis les événements dramatiques du volume précédent, elle travaille chez elle, dans un lieu inconnu de tous ou presque, pour sa sécurité !



Pendant ses recherches et en recroisant des informations elle s'aperçoit qu'un tueur en série sévit depuis des années en toute impunité ! Ses cibles sont des personnes en situation précaire et ceux qui leur viennent en aide ! Il serait semble-t-il en fauteuil roulant.



A côté de ça un Justicier se fait le héraut des déshérités et fait sauter les locaux des entreprises manquants d'éthique. Jusqu'à l'explosion, nocturne, d'un centre d'accueil de SDF !



Un thriller bien mené, avec une angoisse prégnante et qui s'appesantit au fil des pages ! L'état mental d'Emmy est vraiment pour une bonne part dans cette ambiance car je me suis demander si elle n'allait pas franchir la ligne rouge. Elle est plutôt borderline et sans réelle conscience de ce qu'elle risque.



Un personnage monomaniaque à mon sens et qui fait peu de cas de sa propre personne. J'ai eu souvent l'envie de la secouer et lui dire de cesser cette autodestruction ! Bref j'étais véritablement dans le bain et si j'aime bien me faire des angoisses avec mes lectures mais ici elle était assez malsaine !



Je vais, bien évidemment, lire le premier tome et peut-être faire une relecture de celui-ci, je pense pouvoir découvrir des réponses à son comportement.



#Insoluble #NetGalleyFrance #rentreelitteraire2022



Challenge Mauvais Genres 2022
Commenter  J’apprécie          170
NYPD Red, tome 6 : Noces sanglantes

Je remercie Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley et en avant première, du roman : Noces sanglantes de Marshall Karp et James Patterson.

Quand le mariage du siècle… … s’achève dans le sang !

Erin Easton, star de téléréalité, vient d’épouser le fils de Veronica Gibbs, la richissime directrice d’une agence de mannequins.

« Mariage du siècle », « Mariage de rêve »… Autant de superlatifs pour qualifier ces noces people retransmises en direct à la télévision.

Mais, alors qu’elle doit monter sur scène après la cérémonie pour un tour de chant devant ses invités, Erin est introuvable.

Une fois sa loge ouverte, on découvre des traces de lutte et sa robe de mariée maculée de sang !

L'affaire est confiée à Zach Jordan et sa partenaire Kylie MacDonald, du NYPD Red, qui pensent immédiatement à un énorme coup de pub.

Jusqu’à ce que le ravisseur se manifeste à nouveau… de façon spectaculaire..

Noces sanglantes est un thriller captivant, qui m'a tenue en haleine de la première à la dernière page.

C'est du James Patterson.

Souvent avec cet auteur, depuis quelques années, j'ai l'impression d'être dans un film américain à gros budget où ça pète à tout va.

Parfois j'adhère, parfois un peu moins.

Cette fois ci, j'ai beaucoup aimé.

Pourquoi ?

Car j'aime beaucoup les romans mettant en scène des disparitions, des kidnappings.

De plus, ça pète un peu moins que parfois. J'ai eu l'impression de lire un vrai thriller cette fois ci.

Et aussi car j'ai trouvé ça plutôt crédible. Pour une fois, ça tient la route. C'est bien ficelé, il y a énormément de rebondissements.

L'histoire m'a beaucoup plu.

Erin est une star de la télé réalité, elle est archi connue sur toute la planète. Son mariage est ultra médiatisé alors quand elle disparait, c'est la panique.

Le ravisseur est rapidement connu des services de police et donc de nous lecteur. Là encore, c'est plausible. Il la enlevé, maintenant, il serait bon de la retrouver avant qu'il ne lui fasse du mal.

Au fond, l'affaire est très simple. Evidemment, en vrai c'est plus complexe, sans quoi ce serait moins passionnant ;)

J'ai trouvé ça crédible, bien ficelé.

Je connais le duo d'enquêteur Zach et Kelly, que j'ai pris plaisir à retrouver.

J'ai lu Noces Sanglantes rapidement, et je le recommande aux amateurs du genre.

Ma note : 4.5 étoiles.
Commenter  J’apprécie          170
Tu mens ? Tu meurs !

Tu mens ? Tu meurs ! est le 3éme tome consacré à Harriet Blue, dite Harry. On peut le lire séparément, même s'il reste intimement lié aux tomes précédents.

Après la mort de son frère, Harry part à la chasse au psychopathe qui a envoyé son frère en prison. Autant le dire tout de suite, l'intrigue ne souffre d'aucun temps mort et nous entraine dans une course poursuite qui parait sans fin. Une traque qu'on attend depuis le début tant la conviction qu'Harry a à propos de l'innocence de son frère est forte.

Avec sa galerie de personnages borderline, l'histoire amène chacun d'eux à se poser des questions sur sa légitimité en tant que flic. Parce qu'autant se l'avouer, on ne peut pas dire que Patterson offre à ses personnages une vie calme et reposée et il ne se prive pas de les confronter à leur démon.

Bref, on est une nouvelle fois face à un tome haletant, avec une fin, abrupte, qui nous invite à lire la suite.
Commenter  J’apprécie          170
NYPD Red, tome 4 : Diamants de sang

Diamants de sang co-écrit par James Patterson et Marshall Karp publié aux éditions de l'Archipel .

En écho un tandem de détectives affecté à la RED section d'élite de la NYPD. Je vous présente Kylie MacDonald et Zach Jordan. Ils forment une équipe une équipe soudée qui va affronter simultanément le vol sanglant d'une parure de Huit millions de dollars, le cambriolage de plusieurs cliniques de la ville et le vol d'appareils médicaux très sophistiqués. je n'oublie pas bien sur la disparition de l'époux toxicomane de Kylie ni les tensions entre Zach et sa petite amie....

Rien n'est laissé au hasard. Les auteurs maitrisent leur sujet et savent comment transformer une histoire en succès éditorial, peu importent les trucs et astuces utilisés, peu importe que les personnages soient transparents , seul compte le résultat à savoir le nombre d'exemplaires vendus!.

C'est affligeant mais c'est la loi du genre. Si je ne suis pas une inconditionnelle de cette littérature commerciale je reconnais que cela tient bien la route, que la fin laisse entrevoir que nous allons retrouver le tandem Kylie/Zach. Seul bémol la traduction ..

Un très grand merci aux éditions de l'Archipel et à Mylène pour ce partage en avant-première

#Diamantsdesang #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          170
Le Président a disparu

Un roman plutôt sympathique : une cyberattaque menace les Etats-Unis et le président, Jonathan Lincoln Duncan, doit la contrecarrer.

Le virus et ses conséquences (la destruction totale du réseau internet) est plutôt assez intéressant (et effrayant : nous sommes en effet totalement dépendants de cette technologie!) mais j'ai beaucoup moins aimé le personne du président : à la fois héro courageux, vétéran de la guerre en Irak, prêt à utiliser son arme et à effectuer maintes cascades, mais aussi orateur démocrate au grand coeur dont le discours final est sirupeux et dégouline de bonnes intentions, dont les réflexions sur l'état des Etats Unis tout au long du roman m'ont un peu énervées ...

J'imagine que je n'aurais pas eu cette réaction face à un écrivain lambda mais en sachant que Bill Clinton avait collaboré à l'écriture ...

Bref, un peu trop d'incohérences mais il y a tout de même plein de rebondissements et de suspense. Divertissant.
Commenter  J’apprécie          170
Pile ou face

Je remercie chaleureusement Mylène des éditions L'Archipel pour l'envoi, via net galley du roman : Pile ou face de James Patterson et Candice Fox .

PILE : ELLE GAGNE.

Pas facile de faire son métier de flic, quand votre frère est accusé d’être un serial killer. Et que vous êtes la seule à croire à son innocence.

Alors que s’ouvre à Sydney le procès de Sam, soupçonné du meurtre de trois étudiantes, l’inspectrice Harriet « Harry » Blue, sa sœur, doit enquêter dans l’outback australien.

FACE : ELLE MEURT

Sa mission ? Déjouer les plans d’un psychopathe décidé à rayer une bourgade de la carte et ses 75 âmes.

Pendant ce temps, à Sydney, deux amis et collègues d’Harry tentent d’innocenter Sam. Ils auraient besoin d’elle, mais le psychopathe l’a prise en otage.

Une chance sur deux pour elle de sauver sa peau…

Pile ou face est la seconde aventure de Harriet Blue, découverte dans Plus jamais l'hiver dernier. Je n'ai pas eu l'occasion de lire ce premier tome toutefois j'ai parfaitement compris l'histoire, en effet Pile ou Face peut se lire sans connaître Harriet, ce n'est pas très dérangeant même si j'aurais préférer lire le premier auparavant.

Pile ou face est un bon roman de James Patterson et Candice Fox. Comme dans les thrillers de cet auteur, il y se déroule énormément de choses ; il est impossible de s'ennuyer.

J'ai un peu l'impression à chaque fois de regarder un bon film américain à gros budget qui pète de partout :)

Harriet est une femme surprenante, elle a un caractère très fort mais cela se comprend vu son passé. Son frère est accusé de meurtre, nous suivons d'un coté l'enquête pour l’innocenter. De l'autre, nous suivons Harriet, qui se met parfois (souvent...) dans de drôles de situations. Il est vrai qu'elle est entouré de personnages forts en gouaille qui ont aussi le chic pour parfois trop en faire ! Logique donc que cela pète...

Nous avons là un bon thriller, avec une fin qui nous laisse sur notre faim et laisse présager de très bonnes choses pour la suite.

Vous l'aurez compris, j'ai apprécié ce roman et je trouve qu'il mérite quatre étoiles.
Commenter  J’apprécie          170
NYPD Red, tome 5 : Alerte rouge

Tout d’abord un grand merci aux Editions de L’Archipel et en particulier à Mylène pour ce super polar reçu à Noël, un cadeau bien agréable. J’ai eu un vif plaisir à retrouver Zach et Kylie, le duo de flic explosif du NYPD Red, l’unité destinée à la protection des très riches citoyens de la ville, je ne sais pas si une telle unité existe vraiment, mais pourquoi pas. Cette série est plus intéressante que la nouvelle série australienne découverte en novembre dernier avec Plus jamais. Les personnages y sont bien plus convaincants.



Si les deux héros forment un duo explosif, en particulier grâce à Kylie qui a un fort caractère, une langue très bien pendue et aucun sens de la diplomatie requise quand on travaille avec des personnes riches et célèbres, l’intrigue ne l’est pas moins. Le roman s’ouvre sur un gala de charité destiné à recueillir des fonds pour ériger des appartements destinés aux sans abri, la maire de New York fraîchement élue y fait une apparition, vu que les convives ont largement contribué à sa campagne électorale. A peine est-elle descendue de l’estrade qu’une bombe tue l’architecte chargé du projet. La piste terroriste est vite écartée, la bombe ne visait que la victime. Toutefois la seule personne capable de réaliser ce type d’arme est emprisonnée en Thaïlande et ne peut avoir commis ce crime. A peine la salle est-elle évacuée et sécurisée que notre duo de choc est appelé dans les ruines d’un vieil hôpital où une réalisatrice connue est retrouvée morte à la suite d’un jeu sexuel qui a mal tourné.



Nous suivons ces deux enquêtes distinctes, Kylie et Zach sont soumis à une énorme pression entre la maire qui craint pour ses projets et ses riches donateurs, la panique qui s’empare de la ville après le deuxième meurtre et des témoins des plus récalcitrants qui ont bien des choses à cacher à la police, sans oublier un juge lubrique et un psychiatre pas très professionnel. Le rythme est haletant avec des chapitres courts à l’écriture cinématographique, on retrouve un Patterson à son meilleur niveau qui nous fait voyager entre New York et Bangkok , des sphères de la haute société aux bas-fonds de la ville sans nous laisser nous ennuyer une minute. Les policiers sont sympathiques et complices, Zach fait tout pour protéger sa fougueuse équipière avec qui il a eu une aventure autrefois. Les méchants seront punis comme ils le méritent à la fin, même si ce n’est pas en accord avec le système juridique.



Les livres de James Patterson ne resteront pas comme des chefs d’oeuvre marquants de la littérature, mais ce sont des polars très efficaces qui nous font passer un excellent moment, les fans du genre vont sans doute dévorer cette nouvelle aventure new-yorkaise. que je recommande très chaleureusement.
Lien : https://patpolar48361071.wor..
Commenter  J’apprécie          170
NYPD Red, tome 1 : Tapis rouge

C'est la première fois que je lis un roman de James Patterson, et j'avoue que c'est une belle surprise. Cet auteur a écrit plus d'une centaine de polar répertoriés par séries. "Tapis rouge" est le premier volume de la série "NYPD Red". L'histoire : A New York, un producteur de cinéma est empoisonné dans un palace. Puis un deuxième meurtre se produit, il s'agit d'un acteur tué en plein tournage. Le monde du cinéma est touché. Mais de qui s'agit-il ? On pense à un tueur en série, un psychopathe...Un roman policier bien ficelé, chaque événement donne lieu à un chapitre court, ce qui donne un rythme haletant. Parallèlement il y a la vie des enquêteurs, celui du tueur et même un peu de romance. Bref un récit qui a de l'intérêt. Très contente de l'avoir lu, cela donne la pêche ! Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          170
Le Women Murder Club, tome 1 : Premier à mourir

Waouh, ça c’est un bon roman policier. À San Francisco, un criminel supprime sans état d’âmes et avec cruauté des jeunes mariés dans leur suite nuptiale. La jeune inspectrice Lindsay Boxer vient de faire des examens de santé, on lui a découvert une maladie mortelle de sang appelée Negli, le sang ne produit plus assez de globules rouges. Notre inspectrice va devoir faire deux transfusions sanguines par semaine. Avec ses meilleures amies, le médecin légiste Claire, Cindy la journaliste et Jill son avocate, elles vont former le groupe «Le Murder Club». Après leurs journées, elles se rassemblent pour essayer de progresser dans l’enquête. Avec leurs caractères bien trempés l’une comme l’autre, le criminel n’a qu’à bien se tenir, pour lui le compte à rebours est enclenché. Lindsay ne lâchera rien malgré la cruauté dont fait preuve l’assassin. James Patterson nous livre encore un roman bien ficelé de la première à la dernière page.

Commenter  J’apprécie          170
Le Women Murder Club, tome 5 : Le 5e ange d..

Un sujet pourtant grave, mais un polar du genre« fast-food », comme une série télé où tout se règle en trente minutes, avec des situations qui s’entrecoupent pour y insérer des scènes d’amour, des larmes et des crimes sanglants.



Un thème prometteur, les erreurs médicales dans les hôpitaux, mais pas le temps d’analyser ici les motivations des criminels, pas de déductions ou de fines analyses, de l’action et des rebondissements (et même, pour faire vraiment américain, des jolies filles dans de grosses bagnoles!)



Si vous aimez l’action et les intrigues judiciaires ainsi que les sympathiques jeunes femmes qui poursuivent les criminels, vous passerez un bon moment, sans que l’angoisse ne vous empêche de dormir.

Commenter  J’apprécie          170
Week-end en enfer

Le talent de James Patterson n’est plus à démontrer et ce thriller ne fera que confirmer les raisons de son succès. J’ai tourné les pages sans m’en rendre compte. Une histoire de nanas qui lasses des maris et des bambins décident de se faire un petit plaisir avec une virée à Las Vegas, ça ne pouvait que me plaire, si en plus tout tourne au cauchemar et que ça donne lieu à une enquête du tonnerre tout y est .



Un bon moment de détente pour moi, quelques grincements de dent pour les maris qui sont des goujats de première, je comprends les femmes qui se sont fait la malle, quelques moments d’indignation face à la justice et au comportement des policiers.



VERDICT



Même si vous n’êtes pas très branché thriller, ce livre devrait vous plaire car c’est davantage un roman de suspens qu’autre chose. Un bon bol d’air, une évasion pour quelques heures à Las vegas.
Commenter  J’apprécie          170
Les griffes du mensonge

Nina Bloom est une brillante avocate new-yorkaise qui élève seule sa fille de 16 ans. Lorsqu’un homme est injustement accusé d’être un tueur en série et risque la condamnation à mort, Nina n’a d’autre choix que de replonger dans un passé auquel elle avait soigneusement tourné le dos... Dix-huit ans auparavant, ivre, elle a percuté un homme avec son véhicule. Le policier qui arrive sur les lieux lui propose de l’aider en la laissant fuir et en faisant disparaître le corps de celui qu’il dit être un dealer. Elle l’épouse ce policier nommé Peter. Mais alors qu’elle est enceinte, elle découvre que Peter est un ripoux impliqué dans des affaires de drogue et de meurtres. Elle quitte alors Key West sans laisser de traces et change d’identité. Aujourd’hui, son passé la rattrape. Et Peter, qui a retrouvé sa trace, est bien déterminé à la réduire au silence. Définitivement...



Que demande-t-on à un bon polar ? Une intrigue qui capte notre attention du début à la fin, un vrai bon gros méchant, une victime très naïve mais au final très combative. Ce thriller nous retient du début à la fin et l'on tremble avec Nina tout le long de ses sombres aventures et des ses péripéties qui s’enchaînent sans répit.



Écriture de scénario. L’intrigue se met immédiatement en place avec une efficacité redoutable. L’action, la montée de la tension... tout cela est habilement construit, à la manière américaine. Les chapitres sont très cours. La lecture est rapide. Pas de prise de tête.



Très bon thriller à dévorer sur la plage.
Commenter  J’apprécie          171
Instinct de sang

Je remercie les éditions de l’Archipel pour m’avoir envoyé Instinct de sang de James Patterson et Howard Roughan en échange de mon avis.



Nous retrouvons ici le duo Elizabeth Needham/Dylan Reinhart déjà rencontré dans le roman Instinct à l’origine de la série du même nom. Mais les retrouvailles se font dans un contexte difficile : New York a de nouveau été endeuillé par des attentats ! Un drame sur lequel le Dr Dylan Reinhart va enquêter suite à une déroutante découverte, qui pourrait le mettre lui et les siens en danger. L’inspectrice Elizabeth Needham, promue à l’unité antiterroriste d’élite de la ville, quant à elle, enquête sur le décès d’un chercheur iranien en physique nucléaire. Et si ces deux affaires, en apparence indépendantes, étaient bien plus étroitement liées qu’on ne pouvait le penser ?



Je ne suis pas une grande adepte des histoires avec des faits de terrorisme, mais je reconnais que je me suis plongée sans réserve dans cette enquête pétrie de tension. Car s’il y a une chose que l’on comprend rapidement, c’est que l’attentat qui a secoué la ville n’est qu’une entrée en matière… Il se dégage ainsi beaucoup de tension autour de l’enquête, les lecteurs restant suspendus aux avancées du duo et des interlocuteurs hauts placés avec lesquels il va devoir travailler. Une collaboration rendue parfois difficile par les dissimulations et les non-dits, propres aux agences gouvernementales devant travailler dans l’ombre.



Il y a un côté très cinématographique dans ce roman, Instinct de sang étant rempli de scènes d’action dont l’issue n’apparaît pas toujours certaine, la tête pensante des attentats faisant preuve d’un remarquable sang-froid et d’une détermination glaçante. Les scènes d’action sont entrecoupées de moments plus stratégiques, durant lesquels chacun pose ses pions en tentant d’utiliser au mieux ses ressources et d’anticiper le coup de la partie adverse. Chose pas toujours aisée pour notre duo et leurs alliés, les incertitudes étant nombreuses, les points de friction bien réels et l’enjeu d’une importance capitale : sauver des centaines/milliers de personnes !



James Patterson et Howard Roughan nous proposent donc ici une œuvre de divertissement particulièrement efficace que l’on vit pleinement. Plus on avance dans le récit, plus on se projette du côté des gentils, même si ces derniers doivent parfois user de violence contre la violence, mais on se projette surtout du côté des potentielles victimes d’une guerre dont elles n’ont même pas conscience. Bien que l’on soit dans une œuvre de fiction, ce roman nous permet de réaliser à quel point en tant que citoyens lambdas, nous sommes loin de connaître tous les drames évités et de mesurer l’ampleur du risque terroriste. Cela a quelque chose d’assez angoissant…



Mené tambour battant, le récit ne laisse aucune place à l’ennui, d’autant que l’écriture à quatre mains est parfaitement calibrée pour offrir aux lecteurs ce qu’ils veulent : du divertissement sans prise de tête. Néanmoins, si le roman fonctionne aussi bien, c’est aussi parce que la dimension humaine n’est jamais occultée que ce soit à travers, entre autres, la belle relation amicale unissant Elizabeth et Reinhart, ou les problèmes/enjeux personnels de ce dernier. Avoir travaillé pour la CIA l’a contraint, en effet, à cacher une grande partie de sa vie à son mari, mais maintenant que son passé menace de ressurgir, certaines vérités doivent être énoncées… À cet égard, je dois reconnaître avoir été surprise par une décision de Reinhart, prêt à beaucoup pour l’intérêt collectif. Il m’a semblé aussi courageux qu’imprudent !



J’ai également apprécié de voir Elizabeth tenter de s’imposer dans son nouveau poste obtenu grâce au maire. Un appui de taille que son nouveau supérieur lui fera regretter, même s’il devra bien reconnaître les qualités de sa recrue certes imposée, mais somme toute de qualité ! Mon seul regret : que l’enquêtrice soit parfois mise de côté même si l’on en comprend les raisons. J’ai, en outre, été touchée et impressionnée par la détermination d’un personnage, qui nous révèlera un visage bien différent de celui qu’on lui attribue avant de connaître son histoire. Un personnage secondaire tout en nuance comme je les apprécie qui a su me berner…



En conclusion, avec Instinct de sang, James Patterson et Howard Roughan nous proposent un thriller d’action efficace qui ravira les amateurs d’histoires menées tambour battant dans lesquelles la tension s’intensifie à mesure que les pièces du puzzle s’emboîtent. Un puzzle rendu difficile à élucider par le culte du secret des agences gouvernementales, mais aussi la détermination d’un homme œuvrant dans l’ombre à son bien funeste projet… Divertissant, un roman parfait pour une lecture sans prise de tête qui permet de renouer avec un duo à la complicité et à la complémentarité certaines.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          164
Run, Rose, run

Nashville, Tennessee



Lorsque j’ai vu passer ce livre sur NetGalley j’avoue avoir été intriguée : un thriller écrit à quatre mains se déroulant dans le milieu de la country-music… Un duo d’auteurs qui a de quoi étonner : James Patterson, qu’on ne présente plus et dont j’ai lu pas mal de ces bouquins (lorsque c’était lui qui les écrivait) et Dolly Parton, la reine de la country ; tous deux n’étant plus de la prime jeunesse ! J’étais vraiment curieuse de voir ce que cela pouvait donner… Et bien le résultat est tout à fait honorable !

Nous suivons la jeune AnnieLee qui arrive à Nashville convaincue qu’elle peut faire une carrière de chanteuse. AnnieLee qui n’a même pas une guitare, démarche les bars où se produisent régulièrement chanteurs et chanteuses de country. Elle parvient à passer au Cat Paws un bar qui appartient à Ruthanna Ryder, ex gloire de la scène de Nashville. Arrivera ce qui doit arriver : AnnieLee est repérée par Ruthanna qui la prendra sous son aile pour en faire une star. Mais AnnieLee cache un lourd secret…

Plus que l’intrigue, un peu convenue tout de même, c’est la peinture du milieu de la musique, et ici de la country, qui est intéressant dans ce roman. On devine que Dolly Parton a mis beaucoup d’elle-même dans les personnages d’AnnieLee et de Ruthanna, AnnieLee étant le miroir de la chanteuse, à ses débuts. Le revers de la gloire ne nous est pas épargné, les agents douteux, les tournées, le harcèlement des fans, la pression des médias. Tout ceci est bien décrit et bien rendu. AnnieLee doit se battre pour garder le contrôle sur ses chansons (elle est –comme Dolly Parton- auteure, compositeur et interprète).

Un page turner agréable à lire, en écoutant le dernier album de Dolly Parton (Run, Rose, run – sorti en mars 2022).

Je remercie chaleureusement NetGalley et les éditions de l’Archipel pour m’avoir permis de lire ce roman en avant première (il sortira le 5 janvier 2023).

#RunRoserun #NetGalleyFrance

Commenter  J’apprécie          163




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de James Patterson Voir plus

Quiz Voir plus

La sixième, la pire année de ma vie.

Qùi est le personnage principal

Tom Katchadorien
Rafael Katchadorian
Rafe Katchadorian

4 questions
13 lecteurs ont répondu
Thème : James PattersonCréer un quiz sur cet auteur

{* *}