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Critiques de Jean-David Morvan (1940)
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Le cycle de Tschaï, tome 1 : Le Chasch  (BD)

Valable pour le tome 1 et 2

Adam reith s'échoue sur la planète tschai. Son vaisseau est fait prisonnier par une des peuplades de cette étrange planète.

Adam n'a qu'une envie: récupérer sa navette afin de pouvoir retourner sur terre.

Les grandes ethnies de Tschai sont des êtres brutaux et qui maintiennent les humains en esclavage , au grand désespoir de notre héro.

Bien évidemment de nombreuses aventures l'attendent

Adam Reith est un véritable héros à la Jack vance : beau comme un dieu, avec une morale à faire palir un saint et qui réussi tout ce qu'il entreprend.... on ne peut que l'aimer

Je n'ai qu'une déception : que ma bibliothèque n'ai pas le cycle de Tschai en roman. Car je reste convaincue que les talents de description de Jack Vance ne peuvent être "retraduit" complèment par les dessins, même du meilleur dessinateur au monde !!!
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Madeleine Riffaud est un nom bien connu dans la résistance. A la lecture de cette bande dessinée ( Premier tome d'un tryptique ) je découvre un personnage dont je ne savais pas grand chose. Ce titre Madeleine résistante nous fait découvrir sa vie avant la guerre et son désir de rentrer dans la résistance alors qu'elle n'a que 16 ans. Jeune femme volontaire et courageuse elle se lancera dans cette aventure risquée sans vraiment de crainte.

Tuberculeuse, envoyée dans un sanatorium elle rencontrera Marcel Gagliardi qui l'aidera dans son projet. Sacré personnage, qui écrivait des poèmes et a vécu une vie de combat. Dans quelques mois elle aura 100 ans. Sacré parcours.

La bande dessinée est uniquement bleue, donnant une lecture aisée qui se focalise sur l'essentiel. Beau travail que celui fait par scénariste et dessinateur qui retranscrive avec Madeleine Riffaud cette histoire qu'il ne faut ni méconnaître, ni oubliée. A la manière de Mathieu Sapin JD Morvan se met en scène en quelques planches de façon assez drôle. Un petit retour aussi sur quelques personnages et lieux pour aider à resituer l'ensemble à la fin de la lecture.

Il me reste 2 tomes à découvrir, avec la crainte et la certitude que cela soit encore plus sanglant et éprouvant.

Admiration totale pour ces gens courageux qui ont tout osé pour leur pays, et beaucoup ont eu une fin tragique et terrible.

Une bande dessinée qui retrace bien cette époque. Joli travail journalistique. A lire bien évidemment.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 10 : Louis XI..

J’aime les BD pour me délasser entre deux lectures plus sérieuses. Bien que je la connaisse très mal, j’aime aussi l’Histoire. Je me réjouissais donc de tomber sur cette BD qui traite de la vie et de l’œuvre d’un souverain on ne peut plus important dans l’histoire de France : Louis XIV. Mais j’ai été déçue par ce premier tome. J’ai trouvé qu'il manquait de pédagogie. Pour qui n’a pas une vague idée de qui il était, quels étaient ses parents et les circonstances de son accession au trône de France, ça démarre fort

avec la mort de Mazarin et sans que celui-ci soit même nommé. On n’aborde les épisodes antérieurs tels que La Fronde — un événement qui me paraît fondateur dans la construction de l’autorité de Louis XIV — que par le biais de flashbacks. Certes, les dates sont données mais n’est-ce pas un peu mélangeant pour un enfant qui cherche à apprendre l’histoire de France, un enfant qui me semblait être a priori le public cible? Je vois bien qu’à l’instar de ceux des romans d’aventure, c’est à dessein que le scénario est construit ainsi… En l’occurrence, ça ne me semble pas approprié et j’ai finalement été plus intéressée par le dossier de quelques pages qu’on trouve à la fin de l’album que par la BD elle-même.

Ce jugement qui peut paraître sévère ne veut pas dire que je ne vais pas lire le deuxième tome ni même que je ne vais pas m’intéresser aux autres albums de cette collectionne je découvre… mais il m’en reste, comme je l’ai écrit plus haut, un arrière-goût de déception.
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Madeleine, résistante, tome 2 : L'édredon rouge

« Liberté, j’écris ton nom… » Paul Eluard



Une résistance par les mots et par l’action clandestine et un engagement sans faille couleur bleu acier, voilà le prix de la liberté sous l’occupation.



Distribution de tracts, sabotages, guet-apens, meurtres, certains n’hésiteront pas à côtoyer la mort au risque de basculer dans la noirceur pour toujours. D’autres anonymes, par de petits gestes, sauveront des vies sans rien attendre en retour.



Madeleine Riffaud, avec ce deuxième opus, nous conte sa bouleversante et douloureuse résistance auprès de ses compagnons de route. Un récit brutal à la tension constante qui nous plonge avec violence dans une réalité non édulcorée. L’ouvrage est richement documenté et les dessins saisissants. On ne ressort pas indemne d’une telle lecture tant elle sonne juste.



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Simone, tome 1 : Obéir c'est trahir, désobéir c'e..

En 1972, au cours d'une émission télévisée, Simone voit un homme qu'elle reconnaît à l'écran. Il s'agit de Klaus Barbie qui en 1944, a fait arrêter puis déporter toute sa famille qui habitait près de Lyon, sur dénonciation de Jeanne Hermann, recueillie par les parents de Simone pendant la guerre. Cette image replonge Simone dans ses souvenirs, elle se rappelle ses jeunes années et comment est né son engagement dans la Résistance et ses premières actions.



J'ai lu plusieurs BD de Jean David Morvan dont Irena sur une femme qui a sauvé beaucoup d'enfants juifs en Pologne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Quand j'ai eu connaissance de cette nouvelle série de BD sur ce thème et que j'ai vu que la médiathèque de ma commune avait le premier volume, je l'ai vite réservé.

J'ai beaucoup apprécié cette BD même si au départ, j'ai eu un peu de mal à bien différencier les personnages de Simone et Jeanne enfants et à savoir qui était qui.

Ce premier volume donne envie de lire les suivants et de savoir ce qui va se passer pour Simone, même si on sait déjà qu'un drame a touché sa famille.

Ce que j'ai apprécié ici, c'est que cette BD évoque Klaus Barbie, sinistre personnage historique.

J'ai reconnu aussi et apprécié les dessins de Jean-David Morvan.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

La jeune Madeleine Riffaud vit à la campagne dans la Somme en famille avant que la Seconde Guerre Mondiale n'éclate et qu'elle ne découvre les drames de la guerre : la Débâcle, les bombardements de civils, Oradour/Glane... En 1941, la jeune fille tombe malade, elle est envoyée dans un sanatorium près de Grenoble pour soigner sa tuberculose. Elle souhaite rejoindre la Résistance mais ne sait pas trop comment faire. Elle retrouve là-bas Marcel Gagliari, le fils d'un ami de ses parents et ils tombent amoureux l'un de l'autre. Grâce à Marcel qui est dans la Résistance, Madeleine réussit à intégrer le réseau et à rencontrer le responsable du mouvement.



Je remercie Babelio à travers cette Masse Critique et les éditions Aire Libre de m'avoir permis de découvrir cette BD qui se passe durant la Seconde Guerre Mondiale et qui retrace la vie et les premières années en tant que Résistante de Madeleine Riffaud. Je ne connaissais pas cette jeune héroïne qui s'est engagée au péril de sa vie pour son pays, cette lecture a donc été instructive.

J'avais lu précédemment plusieurs BD de Jean-David Morvan, c'est un auteur que j'apprécie et cette BD n'a pas fait exception.

Les dessins de cet album sont tous dans les coloris de différents bleus, noir, gris et blanc, choisis sans doute pour illustrer la noirceur et la dureté de cette période. Les dessins sont simples mais réussis, on est plongé facilement dans l'intrigue et à la fin de ce premier volume, on a envie de découvrir les deux suivants.

J'ai apprécié aussi à la fin du livre les explications sous forme de dessins sur certains événements abordés ici, ils donnent de la véracité à l'œuvre.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

C’est en lisant un article de Télérama que j’ai croisé pour la première fois le nom de Madeleine Riffaud, femme aux multiples facettes, résistante, poétesse, journaliste, reporter de guerre, aujourd’hui âgée de 97 ans !



Ce premier « tome » dessiné d’une trilogie retrace les jeunes années de Madeleine, entourée de parents instituteurs, d’un grand-père qui fût l’homme de sa vie, jusqu’au déclenchement de la guerre qui apporte à Madeleine un terrible diagnostic : elle est atteinte de tuberculose. Elle se rend alors au sanatorium de Saint-Hilaire-du-Touvet, berceau de la Résistance, lieu paisible malgré la mort qui rôde, où elle fait la connaissance de Marcel Gagliardi qui lui ouvrira les portes de la Résistance parisienne…



Outre la qualité de la narration et la justesse des dessins, cette BD vaut également le coup d’œil pour les différents poèmes entrecoupant le récit, ainsi que pour son magnifique prologue, confession de Madeleine emplie de modestie et d’émotion tant d’années après les évènements racontés. En tant que lecteurs, nous ne pouvons que nous incliner devant le parcours exceptionnel de cette jeune femme -où courage, détermination, intelligence, fraternité se côtoient- et admirer son rôle au sein de la Résistance.



Je remercie ainsi bien sincèrement Babelio ainsi que les éditions Dupuis pour l’envoi de cette bande-dessinée passionnante, dont je me réjouis déjà de découvrir la suite !!



A lire !

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La ferme de l'enfant-loup

8 juin 1944, le débarquement a eu lieu et si nous savons déjà qui va gagner la guerre, les gens de l’époque ne le savent pas encore.



On a chargé des résistants d’emmerder les Allemands et les cinq hommes et deux femmes sont planqués dans un trou perdu, sur le plateau du Vercors.



Le lieu est chargé d’horreur puisqu’en 1942, toute la famille Aguettaz y a été exécutée par les Allemands. Un seul blindé, un seul bataillon… Pourquoi avoir massacré une famille qui vivait en autarcie dans ce trou paumé ? Nous l’apprendrons en fin d’album…



Si dans les premiers moments, je n’ai pas été subjuguée par les dessins et les crayonnés pour les noircir, j’ai été conquise par ce scénario original, se basant sur des faits réels, même si les personnages sont issus de la fiction.



Le groupe de résistants est hétéroclite, des gens issus des différentes couches de la population, des jeunes, des plus anciens, un Sénégalais, un Polonais, un ancien de la guerre d’Espagne. Les portraits sont bien réalisés, on s’attache très vite à ces gens qui ont choisi de résister, de risquer leur vie.



L’album comporte de nombreux flash-back, expliquant le passé des membres, ainsi que la vie dure dans le Vercors, l’alcool de contrebande que l’on essaye de faire passer au nez et à la barbe des douaniers, ce qui est arrivé au gamin qu’ils ont trouvé, sa survie, les moments forts de chacun des résistants…



Quelques petites touches d’humour, des émotions, de l’amitié, de la chaleur humaine, de la tendresse, des moments d’attente, des moments émouvants, parsèment les pages de cet album qui m’a emporté.



Mélangeant la fiction avec des personnages inventés, des réels, les auteurs nous racontent l’Histoire du Vercors avant et après le débarquement de 44, le tout sans jamais sombrer dans le pathos.



Si au départ je n’avais pas apprécié les dessins et les crayonnés, par la suite, je les ai trouvé parfaitement dans le ton de l’album. Comme quoi, il ne faut jamais s’empêcher de lire une bédé parce que l’on n'aime pas les graphismes.



Le final m’a pris aux tripes… Il dure longtemps, les Boches sont partout, il est violent, à l’image de ce qu’est une guerre et il m’a mis le cœur en vrac face à cette barbarie sans nom.



Un magnifique album qui rend hommage à celles et ceux qui ont souffert, à ceux et celles qui ont résisté, qui ont essayé, qui ont donné leur vie, se sont sacrifié pour que d’autres en réchappent.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Plus une petite fille, pas encore une adulte, Madeleine se révolte de l'occupation allemande. Elle décide alors d'entre en résistance.

Ce premier tome dresse quelques événements de l'enfance de Madelaine Riffaud puis montre le début de la guerre. Quand elle tombe malade, son départ pour un sanatorium va marquer le tournant de sa vie et lui faire rencontrer la Résistance pour la première fois. L'histoire avance par petites touches, s'attardant sur les souvenirs de Madeleine.

J'ai énormément aimé les dessins de Bertail, faits d'un trait très doux, mais expressif, et teintés d'un beau gris bleuté. Ils apportent un effet vintage à l'intrigue et colle parfaitement à l'époque qu'ils nous décrivent.

Une BD qui raconte la vie d'une héroïne ordinaire, une témoignage simple mais fort, dont j'attends la suite avec impatience.
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Sept, tome 6 : Sept Yakuzas

Les Editions Delcourt propose une série de 7 tomes pour 7 missions, 7 équipes de 7 hommes décidés à réussir, 7 histoires complètes à découvrir dans une collection d'exception.

7 bandes dessinées qui peuvent être lues indépendamment.

Mon choix s'est porté sur 7 Yakusas de Jean David Morvan et Takahashi Hikaru.

Le thème du Japon est toujours aussi attractif pour moi.



Kotobuki Ichiro fête ses 95 ans. Chef d'un puissant clan yakuza, il échappe à un attentat et va chercher de l'aide auprès d'un de ses anciens compagnons. Ensemble, ils vont recruter plusieurs hommes pour exercer leur vengeance envers ceux qui ont osé les défier dans un sanglant chassé-croisé.

Niveau graphisme, rien à redire, c'est visuellement très réussi. Les dessins sont bien explicites et la colorimétrie aide à marquer le rythme au fur et à mesure de la course poursuite.

Au regard de l'histoire ma foi… je suis plus mitigée.

D'abord face aux sauts de cabri de ce vieillard presque centenaire, j'ai trouvé cela peu crédible surtout que cela intervient dès les premières planches. Passé ce moment d'interrogation, je me suis laissée entraîner par l'aventure sanglante de ces criminels.

La vie de Kotobuki Ichiro est bien retracée, j'ai aimé l'incursion des flash-back sur son passé et ce qui l'a mené à gravir ainsi les échelles du pouvoir et de la corruption.

Une bande dessinée qui m'aura fait passer un agréable moment, sans plus.

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Double assassinat dans la rue Morgue

Cette BD est une adaptation parait-il tout à fait conforme de l’œuvre de Poe. Je ne pourrais pas le confirmer : je ne l’ai jamais lue. Mon avis ne portera donc que sur la BD, dont les dessins conviennent bien à l’ambiance parisienne au dix-neuvième siècle, mais dont le scénario manque de fluidité ; mais peut-être est-ce le propre de la pensée d'Auguste Dupin, ce précurseur des détectives créés par la littérature ?

Je n’ai pas été convaincu par le raisonnement de Dupin, ni par le dénouement très tordu. On lit souvent que Poe est l'inventeur du genre policier. A la lecture de cette BD, je persiste à considérer que Conan Doyle a donné des bases plus solides au genre...
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J'irai cracher sur vos tombes (BD)

Dessin, couleurs, scénario, j'ai tout aimé de cette adaptation du roman de Boris Vian. A découvrir !
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Irena, tome 4 : Je suis fier de toi

Au mémorial de la Shoah à Jérusalem, Irena poursuit son récit : la poursuite de ses actes de résistances face à l'occupant nazi après les tortures.

C'est un épisode fort, où le personnage avoue que malgré l'héroïsme apparent de ses actes, ils cachaient un profond mal-être qu'elle ne pouvait exprimer.

Sa rencontre avec Martin, un chanceux qui s'est échappé de Treblinka où il faisait partie des Sonderkommando et a survécu à l'insurrection de Varsovie. Un témoin important et dont le témoignage justifie l'engagement des résistants polonais représenté.



Le graphisme simple en apparence et la colorisation impeccable n'enlèvent rien à l'horreur du récit et servent même du filtre indispensable dans cette bande dessinée destinée aux jeunes lecteurs.



Un joli épisode dont on a hâte de connaître l'issue.
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Irena, tome 4 : Je suis fier de toi

Nous retrouvons Irena Sendlerowa à Varsovie en février 1944. Elle s'est évadée alors qu'elle était prisonnière des SS et torturée. Elle doit désormais se cacher sous une fausse identité et continue ses activités clandestines comme livrer des vivres, des médicaments, des faux papiers à des réfugiés ou participer à des transports d'armes en prévision de la future insurrection du ghetto de Varsovie. Elle rencontre Jan et Antonina Zabinski qui tiennent l'ancien zoo de la ville où désormais sont cachées des familles entières juives. En juillet, Irena apprend les rudiments du métier d'infirmière et rencontre le jeune Martin qui lui raconte ses activités clandestines dans le ghetto de Varsovie. Irena n'oublie jamais son père, un médecin au grand coeur qui a beaucoup aidé les autres et dont elle s'inspire au quotidien.



J'aime beaucoup cette série, aussi quand j'ai vu que la médiathèque de ma commune avait acquis le 4ème tome, je l'ai réservé immédiatement.

J'ai beaucoup aimé ce volume qui nous plonge dans les derniers mois de la guerre avant l'insurrection du ghetto de Varsovie. Ici, il est question notamment de Jan et Antonina Zabinski dont j'ai appris ce qu'ils avaient fait pendant la guerre avec le roman de Diane Ackerman La femme du gardien de zoo que j'avais trouvé très instructif.

On en apprend un peu plus sur la vie d'Irena Sendlerowa surtout en 1944, une femme courageuse et dévouée qui a mis sa vie en danger permanent pour sauver celle d'innocents.

Même s'il y a longtemps que j'avais lu le tome 3 de cette série, j'ai vite retrouvé le fil de l'histoire ( je pense néanmoins qu'il est préférable de lire les albums assez rapprochés les uns des autres).

Ici les couleurs utilisées sont majoritairement foncées (gris/vert kaki/bleu nuit/beige) et dès la première page, le ton est donné avec cet aigle terrifiant qui hurle. Les dessins sont simples mais parlants comme dans les tomes précédents. La couverture de cet album peut surprendre mais son sens s'éclaire à la lecture et explique le combat d'Irena contre le nazisme.

Je viens de voir à la fin de cette BD qu'un cinquième tome est prévu, j'ai hâte de savoir quand il sera édité.
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Oms en série, tome 3 : La vieille terreur

Le troisième tome raconte l’affrontement final entre les oms et les draags. Je maintiens ce que j’ai dis dans ma critique du premier tome. Il manque ce qu’ont su apporter Yann dans “Piège sur Zarkass” et Hubert dans “Le temple du passé”, du peps et de la complexité dans les personnages. On ne se sent pas assez proche de’eux, l’histoire est un peu trop une suite de faits et gestes, mais cela reste une lecture passionnante et le plaisir était au rendez-vous. Il ne me reste plus qu’à découvrir le roman de 1957 et le film d’animation de 1973.
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Ils ont fait l'Histoire, tome 17 : Mao Zedong

C’est un sacré pari pour la collection Ils ont fait l’histoire de retracer la vie de Mao Zedong en un seul album. Le pari est d’autant plus ambitieux, qu’il n’est pas uniquement question du grand timonier mais également de Zou Enlai et de la Chine de l’époque…



Le résultat respecte pourtant ce programme. Voici un ouvrage de vulgarisation très réussi, mais qui reste un ouvrage de vulgarisation et pas vraiment une bande dessinée. Ce qui marque ici les esprits étant les dessins, pas vraiment convaincants. La plupart du temps, les cases se contentent de gros plans sur les personnages. Les plans moins rapprochés sont d’ailleurs nettement moins bien réussis. A plusieurs reprises, les dessins deviennent flous, peu précis. L’exemple le plus significatif étant la planche consacrée à la longue marche qui aurait méritée d’être plus précise et mieux exploitée.



Il faudra être particulièrement motivé pour suivre l’album car le texte prend beaucoup de place, et fini par supplanter les dessins. Il s’agit assurément d’un texte illustré, plus que d’une bande dessinée. Pourtant, si l’on consent cet effort, l’ennui n’est jamais vraiment au rendez-vous car il y a toujours quelque chose d’intéressant à suivre et à lire.



En effet, si l’intrigue est somme toute classique (l’épouse de Zou Enlai revient sur le passé du régime) elle permet toutefois de juxtaposer plusieurs niveaux de lecture. Le scénario privilégie ici une approche intimiste des personnages en ne laissant qu’une place symbolique aux grands moments du régime, la grande marche exceptée. Les explications historiques resteront fidèles à cette ligne de conduite alors qu’il aurait peut-être été plus pertinent de revenir plus en détail sur le grand bond en avant, la révolution intellectuelle…



Voici un album qui reste franchement critique et qui formule de nombreuses attaques contre le régime en général et Mao en particulier. Une nouvelle fois, il faudra accepter ce parti pris très engagé.



Malgré tout un album riche, instructif, qui demande des efforts pour être apprécié mais qui vaut le détour. A lire pour en connaître davantage sur la période.
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Irena, tome 2 : Les justes

Dans le premier tome, nous savons déjà qu'Irena a été arrêtée et torturée pour avoir sauvé des vies. Ce tome deux par flash back développe son action, montre par quel courage elle et ses amis prennent tous les risques pour lutter contre l'ignominie et suivre ce que leur coeur et leurs valeurs leur dictent plutôt que d'obéir à la tyranie de la peur. Il nous fait aussi assister au calvaire qu'Irena subit afin de tenter de l'anéantir tant physiquement que moralement. Comme le premier c'est un superbe album.Je lirai le troisième avec respect et admiration.
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Irena, tome 3 : Varso-vie

Ce troisième tome est plus lent que les deux précédents, grâce à des ellipses les auteurs nous amènent à observer l'année 1947 et 2000 pour voir la récompense de "Juste" qu'a reçu Irena.

Les retours sur les enfants cachés a été très émouvant également. La preuve que les "pauses" dans l'action s'avèrent utiles dans l'appréciation d'une oeuvre !
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Sillage, Tome 13 : Dérapage contrôlé

Navis s'est engagée dans des courses sauvages (non autorisées) de bolides.. Ces courses se déroulent sur des planètes différentes . Tout ceci pour protéger son avocat qui est retenu en otage. Mais comme toujours il y a anguille sous roche et ces courses cachent quelque chose de plus important.



L'imagination du graphiste a été mise a rude épreuve dans ce tome ou on retrouve un nombre incroyable de races inter planétaires, mais également des bolides de compétitions tous différents et étant décrit jusqu'au moindre détail.... et oui je suis une grande fan de Buchet qui fait réellement un travail remarquable
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Irena, tome 1 : Le ghetto (BD)

• « Irena, tome 1 : Le ghetto » de Jean-David Morvan, Séverine Tréfouël et David Evrard, publié chez Glénat.



• Cette bande dessinée faisait partie de la sélection 48H BD de l’année 2021. En farfouillant dans le passé du site de l’événement, je me suis rendu compte qu’il restait une ou deux BDs des années précédentes lisibles, ce qui m’a offert l’occasion de découvrir cet excellent album traitant de la malheureusement célèbre Seconde Guerre mondiale.



[𝐋𝐞 𝐥𝐢𝐯𝐫𝐞]



• Je vous l’annonce d’entrée de jeu, cette bande dessinée n’est pas destinée à vous faire sourire, elle est là dans le but de vous faire connaître l’histoire, certes romancée dans certains de ces aspects, d’une grande héroïne de guerre polonaise : Irena Sendlerowa également connue comme la « mère des enfants de l’Holocauste ». Les personnes ayant travaillé sur cet album ne s’en cachent pas, ils ont parfois été contraints d’arranger l’Histoire pour le bien de la narration et de la cohérence globale du récit, certains détails historiques étant même encore aujourd’hui vagues ou inconnus. Il n’en reste pas moins que ce premier album, car il y en a eu cinq en tout (retrouvables en version intégrale), est très intéressant et instructif, gardant en tête de ne pas faire l’erreur d’allez trop loin dans la réécriture.



• Ce récit est extrêmement touchant, sur un sujet dur et difficile, les artistes sont parvenus à nous rendre un excellent travail de sensibilisation et de mémoire en parvenant le tour de force de nous partager l’horreur avec un brin de douceur. L’horreur est d’autant plus grande lorsque l’on sait que ce genre d’événements a bel et bien eu lieu, et que tant de gens ont pu souffrir de la frénésie meurtrière et sadique de la guerre. Sont évoqués en premier lieu les camps de concentration, notamment Le Ghetto, celui ou Irena travail d’arrache-pied pour tenter de soulager au maximum la population juive, mais aussi l’avancée de l’armée nazie en terres polonaises, les différentes lois érigées contre le peuple, l’ignoble traitement des prisonniers et de leurs biens.. C’est lourd, très lourd à lire, bien que nécessaire pour la postérité. Heureusement, le dessin et les bons sentiments d’Irena sont là pour nous aider à encaisser le choc.



• La narration graphique est très joliment orchestrée, avec de véritables moments de poésie permettant de transmettre une information terrible en une note moins légèrement moins sombre, la petite larme roule tout de même sur la joue. Le trait est simple mais efficace, le contraste entre la sombre réalité et le doux imaginaire est toujours juste également. Le choix de la palette de couleur n’est également pas laissé au hasard et permet une immersion plus marquée. Le média qu’est la bande dessinée est un bon moyen de partager cette histoire, plus accessible, plus imagée tout en étant pertinente.





[𝐋𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧]



• Une histoire poignante, montrant que l’espoir, cette simple lueur, qui parfois parvient à nous atteindre, avec un peu d’humanité, peut faire bouger énormément de chose. Il ne faut pas oublier que dans le monde de véritables héros existes et ont existés, chacun à leur échelle respective, et que c’est grâce à ces gens-là que l’humanité parvient à s’illuminer malgré les horreurs.



La mémoire reste et nous n’oublierons pas.

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