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Simone - BD tome 1 sur 2

Jean-David Morvan (Autre)David Evrard (Autre)Walter Pezzali (Autre)
EAN : 9782344043158
72 pages
Glénat (23/03/2022)
4.23/5   119 notes
Résumé :
En 1972, la télévision affiche le portrait d’un vieil homme, recherché depuis la fin de la guerre : Klaus Barbie. En le voyant, Simone Lagrange, 42 ans, est d’abord interloquée, avant de voir ressurgir un douloureux passé. Cet homme, elle le reconnait. Ce vieil homme est son tortionnaire, celui qui l’a torturée, à Lyon, à partir du 6 juin 1944…
Elle se souvient de la jeune fille qu’elle était, du basculement de la France vers le régime de Vichy, avant que la... >Voir plus
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Les auteurs de la série « Iréna » réitèrent pour nous raconter l'histoire de la fameuse Simone Lagrange qui a reconnu en 1972 le tortionnaire nazi Klaus Barbie à la TV afin de le confondre sur sa véritable identité. Elle avait été arrêtée par la Gestapo à Lyon alors qu'elle était âgé d'à peine 13 ans.

C'est un récit aux accents assez dramatiques car cela concerne les rafles de population juive opérées par la France de Vichy qui collaborait avec l'ennemi. On se rend compte également qu'une bonne partie de la population française approuvait l'impensable et c'est véritablement odieux. Je songe à cette maîtresse d'école qui fréquentait auparavant la famille de Simone afin de soutirer de l'argent et qui n'a pas hésité par la suite à mal se comporter au gré du changement de politique.

Et puis, il y a surtout le cas de cette Jeanne Hermann dont je ne comprends pas la trahison d'autant que ses propres parents ont été tué par l'armée allemande lors de la débâcle et de l'exode. Comment succomber à l'ennemi en dénonçant sa famille d'adoption à la Gestapo ? Je trouve qu'il y a plus qu'un manque de reconnaissance. C'est de la trahison pure et dure.

Une réflexion du père de Simone mérite d'être relevé lorsqu'il apprend qu'Hitler a rejeté l'ultimatum allié forçant la France et l'Angleterre à déclarer la guerre. Il reproche à ces pays d'avoir laissé faire Hitler. le même phénomène s'est d'ailleurs reproduit avec le despote Poutine où on l'a laissé agir à sa guise.

On dira que c'est encore un témoignage de plus mais c'est sans doute nécessaire pour se battre contre le droit à l'oubli consacré et imposé par le RGDP en 2018 et la CNIL. le devoir de mémoire va se perdre dans ce droit à l'effacement consacré par ces institutions voulant faire table rase du passé d'un individu ce qui va libérer les comportements les plus irresponsables.

Ce premier tome intitulé « Obéir, c'est trahir. Désobéir, c'est servir » est une belle réussite aussi bien graphique que narrative. On a hâte de découvrir la suite tant c'est un moment de lecture captivante.
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En 1972, au cours d'une émission télévisée, Simone voit un homme qu'elle reconnaît à l'écran. Il s'agit de Klaus Barbie qui en 1944, a fait arrêter puis déporter toute sa famille qui habitait près de Lyon, sur dénonciation de Jeanne Hermann, recueillie par les parents de Simone pendant la guerre. Cette image replonge Simone dans ses souvenirs, elle se rappelle ses jeunes années et comment est né son engagement dans la Résistance et ses premières actions.

J'ai lu plusieurs BD de Jean David Morvan dont Irena sur une femme qui a sauvé beaucoup d'enfants juifs en Pologne pendant la Seconde Guerre Mondiale. Quand j'ai eu connaissance de cette nouvelle série de BD sur ce thème et que j'ai vu que la médiathèque de ma commune avait le premier volume, je l'ai vite réservé.
J'ai beaucoup apprécié cette BD même si au départ, j'ai eu un peu de mal à bien différencier les personnages de Simone et Jeanne enfants et à savoir qui était qui.
Ce premier volume donne envie de lire les suivants et de savoir ce qui va se passer pour Simone, même si on sait déjà qu'un drame a touché sa famille.
Ce que j'ai apprécié ici, c'est que cette BD évoque Klaus Barbie, sinistre personnage historique.
J'ai reconnu aussi et apprécié les dessins de Jean-David Morvan.
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La bande dessinée "Simone" est née de l'association de Jean-David Morvan & Séverine Tréfouël & David Evrard & Walter Pezzali, édité par Glénat. Vu qu'il parle de triptyque sur leur site, ce sera en 3 tomes je présume. Jean-David Morvan & Séverine Tréfouël & David Evrard s'étaient déjà réunis sur la bande dessinée "Irena" que je n'ai jamais eu l'occasion de lire mais à se noter si un jour j'en ai l'occasion. Les deux histoires sont mêlées à L Histoire.
Simone, c'est la jeune demoiselle que nous voyons sur la couverture. Elle a l'air de tenir bon, volontaire, de ne pas vouloir en démordre. le dessin est très BD, tout rond, avec une certaine douceur, ce qui permet peut être de faire passer les choses de manière plus lisse.
Nous sommes plongés au coeur de l'Histoire, d'une période très sombre, la seconde guerre mondiale, où être juif devenait de plus en plus dangereux. Nous allons alterner les époques, c'est ainsi que l'histoire commence avec Simone en 1972, ainsi nous savons qu'elle a survécu, qu'elle a une famille, cela nous donne de l'espoir et pourtant ça doit s'être joué à pas grand chose par moment, ce que nous fera découvrir l'histoire de cette femme engagée, rebelle, révoltée. Nous voyons aussi qu'elle semble hantée, je vous dirai juste que c'est par une personne ayant existé et de son passé.
Nous commençons quand elle croit revoir son tortionnaire à la télévision, Klaus Barbie, elle défaille, puis nous sommes à Lyon en 1944. Simone est une jeune femme attachante, son histoire est prenante et intéressante, elle se mêle au coeur de l'Histoire. Nous emmêlons la chronologie, les années, pour découvrir le fil de sa vie.
Nous serons confrontés encore une fois à l'indicible, l'innommable, nous verrons des gens changeaient de regard, mais il y a aussi toute une pression. Simone luttera pour sa survie. Evidemment, cela reste très compliquer sur certains points. Vous vous imaginez quand même, devenir une paria d'un coup, voir toute sa vie bouleversait ?
Des coups durs ont surgi de personnes qu'elle n'aurait jamais pensé au départ. En même temps, on nous explique et revient sur les grandes lignes de cette terrible Histoire.
La bande dessinée fait très bien son travail, nous narrant à nouveau cette terrible époque, en subtilité, nous faisant découvrir une femme où on ne soupçonnerait pas son passé, son vécu, sa résistance, en la voyant la première fois. A la fin de ce tome, même si c'est dur c'est aussi important, et nous avons envie de continuer à découvrir l'histoire de Simone et de voir comment elle affronte ce passé qui ressurgit. le lecteur est touché et bouleversé.
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En 1972, le visage de Klaus Barbie apparaît sur l'écran de télévision. Simone le reconnaît immédiatement. C'est lui, celui qui l'a torturé dans les cellules de la gestapo de Lyon en 1944 alors qu'elle était une jeune résistante.

Impossible pour moi d'ignorer la nouvelle série des auteurs d' Irena.
Comme dans cette dernière, nous suivons le destin d'une jeune fille qui se met en danger lors de la seconde guerre mondiale pour sauver des gens .
L'histoire est très intéressante et les dessins sont toujours très réussis. Les personnages prennent vie sous les traits de David Evrard que j'apprécie beaucoup. Ils sont expressifs, ce qui donne encore plus de sentiments et d'émotions à ce récit.

Tout comme Irena, Simone est un modèle de courage et une jeune fille bouleversante.

Un grand merci aux auteurs de continuer à nous raconter la seconde guerre mondiale de façon ludique. J'attends avec impatience la suite.
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La documentaliste de mon collège m'a conseillé cette bande dessinée pour récompenser les meilleurs orateurs d'un petit concours de plaidoiries lors duquel mes élèves devront défendre l'engagement d'une femme dans la Résistance, après avoir fait un travail de recherche sur celle-ci. Avant de faire les paquets cadeaux, j'en ai donc profité pour la lire !
Et je n'ai pas résisté, je suis allée me la procurer dès le lendemain !
Nous suivons l'itinéraire de Simone, une toute jeune fille de treize ans, engagée dans la Résistance, à Lyon, comme agent de liaison.
En 1972, Simone Lagrange voit apparaître à la télévision Klaus Barbie, alors caché en Bolivie sous le nom de Klaus Altmann. Elle reconnaît son tortionnaire, celui qui l'a torturée à Lyon, au siège de la Gestapo.
Dans ce premier volume, on oscille entre 1972 et les hésitations de Simone à témoigner, et la période d'Occupation, où on voit la jeune Simy et ses amis entrer dans la Résistance, à mesure que l'étau se resserre autour des Juifs.
La rondeur des traits, les personnages des enfants, qui personnellement m'ont rappelé les personnages de « Snoopy », contrastent avec la gravité du propos, la violence et la cruauté des criminels nazis. L'émotion est bien présente, on se prend à trembler et à avoir les larmes aux yeux lors de certaines scènes. Il y aura trois volumes et je vais attendre les suivants avec impatience car ils couvriront le procès Barbie : après son évocation dans « Enfant de salaud », de Sorj Chalandon, je suis curieuse de découvrir son traitement en bande dessinée.
Cet ouvrage va devenir un incontournable à présenter à mes élèves de 3e ; à l'heure où l'histoire est si malmenée, il est important de transmettre cette mémoire aux jeunes générations.
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critiques presse (2)
BDGest
18 avril 2022
L’auteur adopte une approche très didactique. À travers les aventures d’une famille et de quelques personnages secondaires, notamment une maîtresse d’école et une orpheline, il démontre comment un monde peut facilement basculer.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
31 mars 2022
Faire acte de mémoire est vital aujourd’hui au moment même où la grande histoire semble bégayer, se répéter. Pour cela, pour Madeleine entre autres, Morvan doit être remercié.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Je m'appelle Simone. Moi aussi, je suis française !
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Affronter ses terreurs, c’est peut-être le seul moyen de les faire disparaître.
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C’était ma première révolte. Je n’acceptais plus d’être humiliée. Et je pense que, plus tard, ce type de réaction m’a aidée à survivre à Auschwitz.
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Je n'acceptais plus d'être humiliée, et je pense que, plus tard, ce type de réaction m'a aidée à survivre à Auschwitz.
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Les gens vivaient dans la peur, mais moi, je m'y refusais.
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