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Critiques de Jean-David Morvan (1953)
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Sillage, Tome 13 : Dérapage contrôlé

Navis s'est engagée dans des courses sauvages (non autorisées) de bolides.. Ces courses se déroulent sur des planètes différentes . Tout ceci pour protéger son avocat qui est retenu en otage. Mais comme toujours il y a anguille sous roche et ces courses cachent quelque chose de plus important.



L'imagination du graphiste a été mise a rude épreuve dans ce tome ou on retrouve un nombre incroyable de races inter planétaires, mais également des bolides de compétitions tous différents et étant décrit jusqu'au moindre détail.... et oui je suis une grande fan de Buchet qui fait réellement un travail remarquable
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Helldorado, tome 3 : Todos enfermos !

Le dernier tome commence, lui aussi, de manière violente, très violente… C’est horriblement dégueulasse et barbare.



Comme souvent dans les trilogies, il y a un meilleur album que les autres et quand le deuxième n’est pas terrible, le suivant sera meilleur.



C’est le cas ici, ça bouge plus, on apprend beaucoup de choses sur les fourberies du cruel capitaine Abatirso à la sale gueule et les personnages vont pouvoir se révolter contre deux tyrans à la fois : celui des conquistadors et celui du peuple des Syyanas.



Je ne sais pas si c’était possible, à l’époque, de vacciner des gens grâce à un malade qui avait guéri d’une maladie infectieuse, mais on fera semblant que si, afin de terminer cette série violente sur une note plus positive, bien que le positif ne dure jamais longtemps…



En tout cas, ce n’est pas une série que je recommanderai. Pas en raison de l’omniprésence des violences, les conquistadors n’étaient pas des Bisounours ! Les indigènes non plus…



Je ne la recommanderai pas en raison de son scénario qui est fort basique, conventionnel et qui manquait de profondeur, notamment dans le tome 2 (le plus catastrophique).

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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Il est franchement dommage que l'auteur de Conan à savoir Robert Ervin Howard soit mort à l'âge de seulement 30 ans après un suicide suite à la maladie mortelle de sa mère. Il a été l'un des pères fondateurs de l'héroïc fantasy avec J.R Tolkien. Il a crée ce personnage mythique en 1932 soit 4 ans à peine avant son décès.



Conan sera repris par la suite avec notamment le cinéma qui a lancé un certain Arnold Schwarzenegger mythique acteur des années 80. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort...



J'ai bien aimé cette nouvelle adaptation qui rend véritablement hommage au personnage. Il y a une véritable topologie des lieux dans cette ère nommée l'âge hyborien. Chaque tome sera repris par des auteurs différents pour former une histoire à part entière. La reine de la côte noire fut d'ailleurs la toute première dessinée par Robert Ervin Howard.



J'aurais aimé un personnage de Conan avec un peu plus de profondeur que la force physique brute mais bon, c'est comme cela qu'il fut perçu depuis la reprise par Lyon Sprague de Camp qui a vampirisé le travail de son prédécesseur. Quelque fois, la traduction d'un personnage peut prendre d'autres chemins.



Pour ce tome, on remarquera un excellent découpage et une mise en scène assez dynamique. J'ai beaucoup aimé également le graphisme qui modernise l'ensemble. Les décors notamment de cette cité perdue dans la jungle sont véritablement à couper le souffle.



Je retiendrais surtout la belle histoire d'amour entre Conan et la reine de la côte noire qui tient toutes ses promesses au sens propre comme au sens figuré.
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J'irai cracher sur vos tombes (BD)

Excellente adaptation graphique du roman de Boris Vian.

Des dessins sensuels s'égrènent au fil des pages, qui exaltent Eros et Thanatos.

Une ambiance s'installe dans un juste équilibre entre dialogue intérieur et conversations.

Une transposition fidèle à l'esprit du roman et à l'univers le plus glauque de Boris Vian.
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Irena, tome 5 : La vie après

En 1983, Irena Sendlerowa, une Polonaise de 73 ans qui a sauvé 2500 enfants juifs du nazisme et du ghetto de Varsovie, est invitée au mémorial de Yad Vashem, en Israël, pour une commémoration. Irena se rappelle ce qu'elle a fait dans le ghetto de Varsovie et comment elle a convaincu les familles de lui confier leurs enfants, sauvés sous une fausse identité et recueillis par d'autres familles. Mais Irena ne veut pas être considérée comme une héroïne, pour elle ce qu'elle a fait au péril de sa vie est juste "normal". Elle se rappelle aussi les enfants rescapés de Treblinka, leurs cauchemars récurrents et l'abnégation de Janusz Korczak qui a refusé d'abandonner les orphelins dont il s'occupait et les a suivis jusqu'à la mort, en camp de concentration.



J'ai lu tous les tomes de cette série passionnante historique se déroulant pendant la Seconde Guerre Mondiale essentiellement. J'ai beaucoup aimé ce dernier tome qui clôt cette série, il est vraiment très émouvant, certaines scènes sont touchantes, comme celle où les enfants dessinent au tableau ce qu'ils ont vécu à Treblinka.

Ce tome est aussi un récapitulatif des tomes précédents, si on a un peu oublié ce qui s'est passé avant, ou du moins certains détails (comme en ce qui me concernait en raison du décalage temporel entre le moment où j'ai lu le premier tome et aujourd'hui où je termine ma lecture), cela nous revient en mémoire grâce aux informations données dans ce volume.

Certains aspects de la vie d'Irena Sendlerowa ne m'avaient pas toujours paru très clairs lors de la lecture des tomes précédents en raison des différentes chronologies en jeu, après cette lecture tout est devenu plus clair.

Je pense que si on ne veut lire qu'un seul tome d'Irena par manque de temps ou autres, ce dernier volume peut se lire seul car il résume bien tout ce qui a précédé.

J'ai trouvé aussi très intéressante la préface écrite par Marek Halter que je ne connaissais pas jusqu'ici et la documentation à la fin de ce tome sur Irena Sendlerowa et la Seconde Guerre Mondiale en Pologne.

Le graphisme du même type que celui des tomes précédents est toujours simple, assez dépouillé mais explicite. Les couleurs majoritairement utilisées sont foncées : gris, vert kaki, noir, beige, elles reflètent bien le climat très sombre de cette époque.

Je garderai un très bon souvenir de cette série qui m'a beaucoup marquée et qui peut être un excellent moyen de se documenter sur le ghetto de Varsovie, sur ces Justes qui ont sauvé des enfants au péril de leur vie, et de rendre hommage à cette grande dame aujourd'hui disparue, Irena Sendlerowa.

Je pense que cette lecture peut être réalisée par des adultes mais aussi par des adolescents.
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Oms en série, tome 1 : Terr sauvage

Cette collection propose des adaptations de romans de Stefan Wul, auteur français de science fiction des années 50 par différents auteurs. Ce roman-ci, de 1957, a été adapté par René Laloux et Roland Topor en film d’animation en 1973, je ne l’ai toujours pas vu ! Je n’ai pas lu non plus le roman, mais l’histoire, il me semble déjà la connaître. Les humains sont cantonnés au rôle d’animaux domestiques pour les draags, comme des chats ou des chiens pour nous. Le postulat de départ de cette aventure est déjà une excellente idée. le premier tome va de la naissance de Terr, son adoption, à sa fuite puis à au début de la révolte des oms. J’ai trouvé le graphisme de qualité bien qu’assez froid, la colorisation un peu trop artificielle, mais cela colle finalement assez bien au récit. Le rythme est dynamique, mais on reste un peu trop distant avec les personnages. Ce n’est pas l’adaptation que je préfère dans cette série, mais cela reste une adaptation très intéressante, épique et passionnante.
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Irena, tome 4 : Je suis fier de toi

Les tomes 3 et 4 nous font retrouver Irena Senlerowa saine et sauve alors qu'on l'avait laissée aux mains de ses bourreaux nazis à la fin du deuxième volume. Les tortures subies l'ont blessée physiquement et mentalement à tout jamais mais n'ont en rien entamé sa persévèrance ni sa volonté sans faille à venir en aide au plus grand nombre. Comme beaucoup de personnes de cette trempe les actes exeptionnels qu'elle a posé sans relâche lui semblent non seulement "normaux" mais insuffisants. A travers le récit de ses actions mais aussi de celui des enfants ou adultes qu'elle rencontre, nous mesurons à chaque page l'ampleur des souffrances qui n'épargnent aucun registre. En tant que lecteurs adultes nous n'apprenons rien de nouveau sur cette guerre, sur Varsovie, sur les massacres les plus abjectes de notre histoire et pourtant, la stupéfaction et l'indignation sont ravivées en permanence. Les dessins à la fois naïfs par leurs traits mais très réalistes par les émotions qu'ils traduisent nous plongent, en effet, dans l'intime, dans le quotidien. On s'identifie à ces personnes, enfant, mère, ami etc...Comme beaucoup de lecteurs l'ont souligné cette BD devrait faire partie des programes scolaires, mais les valeurs actuelles ne sont guère en phase ave l'altruisme, la dignité, la résistance et la solidarité qui représentent l'essence même de cette héroïne...
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Irena, tome 3 : Varso-vie

Après la lutte contre l’Allemagne nazi, la résistance, et la vie sous l’occupation, on va aussi aborder certaines raisons de la création d’Israel, j’ai appris des choses, et cela parle aussi du devoir de mémoire. C’est bouleversant, j’avais un boule au fond de la gorge. Et dire qu’il y a des gens qui aujourd’hui se revendiquent de l’idéologie nazi, quels ignobles monstres. Espérons qu’il y aura toujours des “Justes”...
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Ils ont fait l'Histoire, tome 16 : Louis XI..

Cette deuxième partie du diptyque consacré à Louis XIV par la collection Ils ont fait l’histoire, est bien meilleure que sa première partie bien qu’elle réserve quelques surprises assez déroutantes.



Ce qui retient l’attention d’emblée est la très nette amélioration des dessins. Les premières pages passées, le style se fait plus précis et il profite essentiellement aux personnages. Si dans un premier temps les monuments et les visages sont bien mis en valeur (et d’une manière très réussie) il faudra attendre un peu avant que tout cela ne profite à l’ensemble. Les premières pages passées, l’album se révèle réussi et donnera envie de découvrir ou de redécouvrir le château de Versailles et ses jardins.



Alors que le premier tome s’étendait sur une période assez courte, la suite couvre une période plus longue (1682-1715). Pour autant, toutes les qualités qui avaient été signalées précédemment se retrouvent ici. Malgré un sujet vaste, les textes sont équilibrés et ne prennent pas une place démesurée. Le dénouement, cela dit, se tire en longueur.



Les sujets traités se révèlent curieusement assez intimes. S’il est certes question de la guerre et des difficultés de la vie pour le commun des mortels, ces questions passent presque au second plan puisque d’autres thèmes sont ici privilégiés : la vie de cour, les arts, le rôle de Versailles, le roi dans son intimité… La disparition de plusieurs personnages qui jouaient un rôle important est à peine évoquée, démontrant que le plus important n’est plus ici.



Les explications de l’historien Hervé Drévillon sont toujours aussi pertinentes et apportent, une nouvelle fois, une réelle plus value à la lecture. Le making of se révèle en revanche moins intéressant et semble n’être qu’un prolongement du cahier historique.



Comme toute seconde partie, cette lecture est obligatoire pour celles et ceux qui ont eu entre leur main le premier tome. L’album en lui-même peut justifier la lecture du diptyque en offrant une approche à la fois intime et historique de Louis XIV. Une grande réussite de la collection qui mérite d’être lue !
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Ils ont fait l'Histoire, tome 10 : Louis XI..

Il fallait deux albums pour revenir sur le règne de Louis XIV. Les éditeurs de la collection Ils ont fait l’histoire ont donc fait un choix pertinent en consacrant deux albums au sujet plutôt qu’un seul tome touffu.



Le découpage est toutefois curieux, car si l’album démarre assez logiquement à la mort du cardinal Mazarin, il s’achève en 1673. Autrement dit, il n’est ici question que de la première partie du règne personnel du roi soleil. En apparence du moins car le scénario offre de nombreuses surprises dont des retours sur la Fronde, mais également sur l’annonce de la naissance du protagoniste ce qui permet de revenir rapidement sur cette période tout en l’inscrivant dans le fil narratif.



Assurément, le scénario fait la force de cet album, tout comme l’effort de synthèse qu’il a fallu déployer pour en arriver là. Tout cela est fluide et agréable, sans que le texte finisse par prendre trop d’importance. Il est assez curieux de constater que si la politique tient ici une place importance elle prend d’autres formes que celles auxquelles on aurait pu s’attendre. S’il va être question de la guerre à la fin du récit, le sujet porte surtout ici sur l’installation de ce qui sera plus tard considéré comme le pouvoir absolu du roi. De nombreux personnages feront ici leur apparition : Fouquet (forcément) mais aussi Molière et un certain capitaine d’Artagnan.



Si le scénario est une réussite, il est impossible d’en dire autant des dessins. Bon certes, les personnages sont réunis et les décors, tout comme les batailles, les monuments, les grands moments de l’album… Mais malgré tout, il y a ici comme un vague manque de précision. Celui-ci se fait sentir par moments et certains personnages semblent en souffrir plus que d’autres.



Le cahier scientifique et surtout le making off offrent ici une réelle plus-value. Le premier axe son propos sur une analyse qui va plus loin que la simple reprise ce qui précède (cela est suffisamment rare pour être noté). Le deuxième propose des explications qui sont intéressantes, notamment sur le registre de la langue.



Si ce premier tome consacré à Louis XIV n’est pas le meilleur de la collection, il reste une bonne pioche. A lire donc !
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Irena, tome 2 : Les justes

A Varsovie, entre 1942 et 1944, Irena Sendlerowa continue avec le centre citoyen d'aide sociale à sauver des enfants juifs du ghetto de Varsovie, notamment avec l'aide du Vicaire Wieckowicz. Mais il faut user de précautions pour ne pas se faire remarquer, notamment avec les enfants en leur créant une nouvelle identité et quand il faut les faire traverser de l'autre côté. En Octobre 1943, Irena est arrêtée et torturée. Va-t-elle pouvoir s'en sortir cette fois ?



Après la lecture du premier tome d'Irena, quand j'ai appris l'existence du deuxième tome, j'avais très envie de le découvrir pour suivre les aventures de cette jeune femme exceptionnelle qui a mis sa vie en danger pour sauver la vie d'innocents.

J'ai beaucoup aimé ce tome, tout comme le premier, où j'ai retrouvé les personnages que j'avais appréciés précédemment. Ce tome s'attache plus précisément au passage des enfants juifs grâce à des Justes et nous permet de mieux connaître le personnage éponyme.

Cette BD se lit très rapidement et est très intéressante, elle vaut la peine d'être lue et j'attends maintenant avec impatience le troisième tome de Jean-David Morvan.

Je pense que cette BD peut être lue par des collégiens ou des lycéens tout comme par des adultes.
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Irena, tome 1 : Le ghetto (BD)

Quelle claque...je frissonne encore en repensant à ce premier tome. Ne vous fiez pas au style graphique très sympa, car l'histoire qui nous est présentée ici est tout sauf tendre.



J'ai lu cette bd sans être préparée à ce que j'allais y trouver...justement parce que j'avais craqué sur le dessin de couverture. Je pensais trouver certes une histoire triste, on voit bien que ces enfants sont en haillons, mais je ne pensais pas que je plongerais dans l'enfer du ghetto de Varsovie.



Cette BD est l'adaptation de la vie d'Irena Sendlerowa qui œuvra dans ce ghetto, afin d'apporter autant que possible un peu d'aide en ces temps troublés. Un hommage à l'action de cette femme et de ceux qui ont œuvré avec elle.



Mais, la violence de ce qui est raconté, me fait dire que cette bd n'est pas à mettre dans des mains trop jeunes. Elle reste cependant nécessaire pour ne JAMAIS oublier !

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Sillage, Tome 14 : Liquidation totale

Un tueur a gage est mandaté pour éliminer toutes les personnes ayant approchés de près ou de loin les conspirations vues dans les épisodes précédents. Mais c'était sans compter sur Navis (qui elle aussi est une cible)..

Un épisode très sanglant mais ou beaucoup de choses sont révélées. Avec ce tome nous faisons un énorme pas en avant.. mais il reste néanmoins encore quelques mystères.



Toujours des détail soignés dans les dessins et une imagination incroyable parce que le fameux tueur a gage a été tout particulièrement bien travaillé.
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Missak, Mélinée & le groupe Manouchian : Les fu..

L'affiche rouge sert de propagande aux nazis pour dénoncer le terrorisme des résistants. Plusieurs membres du groupe Manouchian y figure.

Le récit de ce groupe de résistants et de cette période sombre de l'histoire est intéressant à suivre et riche en émotions. Cependant, on se centre assez peu sur Missak Manouchian et la multiplication des personnages présentés finit par noyer le récit, qui devient un long catalogue d'actions menées. C'est dommage de vouloir trop dire sur un format aussi court et d'aborder trop de destins sans vraiment en approfondir un. L'intérêt est pourtant là mais il faudra se pencher vers d'autres sources pour en savoir plus.

J'ai beaucoup aimé les graphismes, qui offre un côté vintage à l'ensemble avec un rendu très réussi. On reconnait facilement les traits croqués et les décors sont très beaux avec beaucoup de détails.

Un album intéressant mais qui s'éparpille trop sans vraiment approfondir le sujet.
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Le Fauve de Corleone : Vie et mort de Totò Rii..

Alors que sa fin approche, Salvatore Riina doit fait face à sa conscience, personnifié par celui qu'il serait devenu si n'avait pas été le pire parrain de la mafia sicilienne.

J'avais vu le film le traitre qui revenait sur la vie de Tommaso Buscetta, celui dont le témoignage a fait tomber la Cosa Nostra. Voir à travers cet album le parcours de son pire ennemi, Salvatore Riina permet de mieux saisir tout l'aspect tentaculaire de l'organisation criminelle. le destin du fauve de Corleone est fascinant. Partant du bas de l'échelle sociale, il va se hisser jusqu'au sommet de la mafia. Ces rancunes et sa paranoïa vont finir par causer sa perte, surtout après l'assassinat du juge Falcone, qui va choquer l'opinion publique italienne.

Côté dessins, le coup de crayon de Facundo Percio est vraiment agréable et précis. Il arrive à donner vie à ses personnages avec un trait simple, mais d'une grande précision. La colorisation est aussi très réussie, appuyant les ambiances voulues par un changement de couleur dominante.

Un album d'une grande réussite tant visuellement que grâce à un récit prenant.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Aborder le thème de la Résistance en BD, voilà qui paraissait absurde à Madeleine Riffaud. Et bien, merci à ceux qui ont réussi à la convaincre du contraire !



Avec La rose dégoupillée, Madeleine raconte d’une manière très dynamique et moderne son entrée en Résistance, ses motivations (on n’imagine pas la force d’un coup de pied aux fesses), ses peurs, ses combats intérieurs… Le tome 2, intitulé L’édredon rouge, revient davantage sur la montée en puissance de ses activités contre l’occupant et sur le quotidien d’un réseau clandestin.



Ce qui donne à cette BD un tel poids, c’est assurément la force du témoignage servi par un dessin tout en finesse. Tout est vrai car tout a été vécu. Il ne s’agit pas là de fréquenter des héros de papier fantasmés mais bien de jeunes français ou étrangers qui pour l’idée qu’ils se faisaient de la Liberté, ont accepté d’aller jusqu’à l’ultime sacrifice que leur dictait l’honneur.



On reste frappé par cet héroïsme du quotidien, par cet oubli de soi au profit d’un idéal plus grand, par la ferveur de leurs sacrifices malgré leurs faiblesses et leurs peurs. Et en miroir, on se pose la question : Et moi, qu’aurais-je fait ?



A mettre entre toutes les mains dès 14 ans
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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

Une femme comme les autres, sauf qu'elle a un numéro tatoué sur le bras. Un tatouage qui lui renvoie des souvenirs qu'elle a longtemps refusé de partager. Mais plus maintenant. Demain, Ginette Kolinka part pour la Pologne pour accompagner des élèves à Birkenau... et pouvoir enfin lui dire adieu.

Car,elle l'a décidé, ce sera son dernier voyage là-bas. Un voyage partagé par JD Morvan et Victor Matet qui donne lieu à cet album. C'est d'ailleurs à un double voyage que nous sommes conviés: d'abord dans le présent pour une visite guidée du camp de Birkenau et aussi dans le passé avec les souvenirs de Ginette Kolinka.

Un double voyage évidemment émouvant et puissant, fort bien rendu par les dessins de Cesc et Efa et les couleurs de Roger qui parviennent habilement à associer le présent et le passé. L'astuce narrative et graphique fonctionne très bien et apporte même une dimension supplémentaire au témoignage essentiel de cette femme de 98 ans qui ne manque pas d'humour.

Un témoignage qui contribue, ô combien, au fameux désir de mémoire défendu par JD Morvan. Un désir qu'il faut ardemment partager avec cet album conclu par une chanson et le précieux cahier historique final de Tal Bruttmann (historien spécialiste de la Shoah). A mettre entre toutes les mains !
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Et bien Madeleine a dégoupillé sa mémoire et nous livre son histoire. Prévu en 3 tomes.

Je suis resté ébahi par tant de simplicité, d’audace et de résilience. Cette première partie où l’on découvre une enfance marquée déjà par la 1ère guerre. Puis tout l’amour de cette famille d’enseignant de la somme, l’exode et la seconde guerre ou adolescente Madeleine attrape la tuberculose. Un magnifique descriptif du sanatorium dans les Alpes ou l’on découvrira peu à peu son engouement pour entrer dans la résistance…



Un album rédigé par des dialogues concis des auteurs JD Morvan le rédacteur, Madeleine Riffaud par son témoignage et son histoire, toute cette émotion est sublimée par des dessins magnifiquement orchestrés par Dominique Bertail.



Un graphisme percutant, aquarellé de bleu, des pleines pages de ville ou de paysages, du grand art - 6 étoiles
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Irena, tome 5 : La vie après

Une belle conclusion pour l'histoire émouvante de l'histoire d'Irène Sendlerowa, femme polonaise qui a sauvé des enfants juifs en les cachant dans des familles chrétiennes.



Ce dernier épisode est mis en scène lors d'un voyage en Israël à l'époque où la Pologne est sous le joug des communistes, ce qui permet aux auteurs de faire des parallèles (et des piques!) intéressantes dans ce volume.



C'est très clairement une série à conseiller pour des jeunes, qu'on aime l'histoire ou non car cette histoire parle de famille, de courage, du bien et du mal qui dans la vie réelle ne sont pas toujours vues ni récompensées comme dans les histoires. Une histoire vraie avec des remarques réalistes qui donneront à réfléchir aux "petits" lecteurs.
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La geste des princes démons, tome 1 : Le prin..

Kirth Gersen sillonne l'espace pour démasquer les princes démons. Et il trouve la trace d'ariel Malagate, dit "le monstre".

Cette bande dessinée est une adaptation d'un roman science-fiction de Jack Vance. Je n'ai pas lu le livre, je ne ferai donc pas de comparaison. Il m'a fallu un peu de temps pour m'immiscer dans l'univers. J'ai eu a quelques reprises l'impression de ne pas bien comprendre les enjeux. Et puis j'ai fini par me plonger dans l'histoire et à m'attacher à Kirth. Avant de le voir plonger dans les emmerdes jusqu'au cou!

Le dessin est nerveux et dynamique. Servant bien l'histoire.

Un bon premier tome pour une série de science-fiction plutôt prometteuse.
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