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Facundo Teyo (Autre)Vladimiro Merino (Autre)Facundo Percio (Autre)Facundo Teyo (Autre)
EAN : 9782413044451
Delcourt (10/01/2024)
3.54/5   25 notes
Résumé :
125 pages
Comment un pauvre paysan du village de Corleone devint le plus sanguinaire des parrains de la Cosa Nostra ? Un album terriblement spectaculaire de JD Morvan ( Madeleine résistante , Simone ) et Facundo Percio ( Les Croix de boix ).
Salvatore "Totò u curtu" Riina, était connu sous le pseudonyme de La Belva (Le Fauve). Nous allons suivre sa vie des champs, de Corleone au sortir de la guerre, son impitoyable ascension au sein de la mafia sicili... >Voir plus
Que lire après Le Fauve de Corleone : Vie et mort de Totò Riina, parrain de Cosa NostraVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée le Fauve de Corleone.
Salvatore "Totò u curtu" Riina, était connu sous le pseudonyme de la Belva (Le Fauve).
Nous allons suivre sa vie des champs, de Corleone au sortir de la guerre, son impitoyable ascension au sein de la mafia sicilienne jusqu'à l'attentat en 92 contre le juge Falcone et le procès hors-norme qui le condamna définitivement.
C'est le récit de l'ascension du mal, dans un monde pétri de valeurs morales.
Le Fauve de Corleone est une bande dessinée qui nous emmène dans un monde que je ne connais pas du tout : celui de la mafia sicilienne.
J'avoue que je ne me souviens pas plus que ça de l'attentat en 1992 contre le juge Falcone.
J'ai des lacunes dans certains domaines, ou faits divers.
J'ai donc découvert comment un enfant, paysan, avait pu faire une telle ascension et c'est fascinant. J'ai eu l'impression de lire un roman graphique, pas une histoire vraie, tellement un tel parcours m'a étonné.
Les dessins sont à la fois simples et précis ; la colorisation parfaite.
Le scénario est très bien conçu.
Je ne me suis pas réellement attaché aux personnages mais cela ne m'a pas dérangé.
Le Fauve de Corleone est une très bonne surprise que je vous invite à découvrir et note quatre étoiles :)
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Alors que sa fin approche, Salvatore Riina doit fait face à sa conscience, personnifié par celui qu'il serait devenu si n'avait pas été le pire parrain de la mafia sicilienne.
J'avais vu le film le traitre qui revenait sur la vie de Tommaso Buscetta, celui dont le témoignage a fait tomber la Cosa Nostra. Voir à travers cet album le parcours de son pire ennemi, Salvatore Riina permet de mieux saisir tout l'aspect tentaculaire de l'organisation criminelle. le destin du fauve de Corleone est fascinant. Partant du bas de l'échelle sociale, il va se hisser jusqu'au sommet de la mafia. Ces rancunes et sa paranoïa vont finir par causer sa perte, surtout après l'assassinat du juge Falcone, qui va choquer l'opinion publique italienne.
Côté dessins, le coup de crayon de Facundo Percio est vraiment agréable et précis. Il arrive à donner vie à ses personnages avec un trait simple, mais d'une grande précision. La colorisation est aussi très réussie, appuyant les ambiances voulues par un changement de couleur dominante.
Un album d'une grande réussite tant visuellement que grâce à un récit prenant.
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Amateurs du Parrain qui en êtes arrivés à cet ouvrage parce que le titre vous rappelait bien évidemment Vito Corleone, passez votre chemin. Ou plutôt si ! Venez faire un tour ici sur l'île de Sicile, territoire bien plus dangereux que les gratte-ciels de New-York. Venez découvrir le berceau de la vraie mafia, cette Cosa Nostra qui s'est ensuite exportée de l'autre côté de l'Atlantique.

Si l'histoire de ce livre commence aussi dans la fin des années 40, elle hanta surtout les années 70 et 80 et perdura même jusqu'en 2017 ramenant ces évènements beaucoup plus proches de nous, leur donnant soudain un vif éclat de réalité et chassant surtout du même coup le charme suranné des films de gangster.

La faute aussi au personnage principal : Totò Riina dit “la belva”, le fauve.
Ici, point de Michael Corleone, gangster racé, charismatique, au grand code moral malgré sa haute position dans le crime organisé. Nous voilà face à un homme tout aussi intelligent mais beaucoup plus sauvage, animal. Qui n'est monté dans les échelons de la Cosa Nostra qu'à coup de révolver, fusils et autres façons de tuer son prochain et ses concurrents, balisant son ascension d'une trainée de sang. Il déclencha ou participa à deux guerres gangs. Il eut la peau de trois juges. On lui attribue plus de 150 meurtres dont une quarantaine de sa main. Et tout ça... n'est que pure réalité !

Jean-David Morvan n'a depuis longtemps plus rien à prouver dans maîtrise du scénario mais il trouve ici une belle manière d'aborder le biopic. En effet, c'est par le biais d'une conversation entre Riina le criminel au crépuscule de sa vie condamné à perpétuité et le simple paysan qu'il aurait pu être que Morvan nous raconte l'histoire de cet affranchi qui a régné sur la Sicile mafieuse et fait trembler tout l'île. Cette méthode permet d'avancer dans le récit ou plutôt replonger dans la mémoire et le passé sans trop d'artificialité et même apportant du dynamisme à un exercice trop souvent lourd et linéaire, tout en se permettant des mises en scène ou des textes plus didactiques parfois bienvenues.

On peut louer aussi un très bon travail du côté de Facundo Percio et ses assistants dont le dessin et la mise en couleur sont plus que maîtrisés et collent bien aux personnages et à l'ambiance qu'ils retranscrivent. J'ai juste cherché un sens dans l'alternance des couleurs, pensant que derrière se cachait une certaine logique mais je n'ai rien trouvé (peut-être suis-je passé à côté).

Juste un petit souci à déplorer mais qui est très courant dans ce genre de récit, d'autant plus que ce dernier s'étale sur plus de cinquante ans : on a affaire à beaucoup de protagonistes et il est parfois difficile de se rappeler qui est qui et même à qui appartient ce visage mais dans la majorité du temps, ça ne constitue pas un frein à la compréhension de l'album.

C'est donc un nouveau pan (et pourtant la plus ancienne) de l'histoire de la mafia qui s'est ouvert à moi via cet album, quittant les poncifs états-uniens pour découvrir le berceau de ce monde parallèle longtemps et toujours fantasmé mais à la réalité bien plus sordide comme nous le rappelle l'aventure sanglante de Totò Riina, le fauve de Corleone.

Et un grand merci à Delcourt et Babelio pour cette découverte.
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À l'heure de la fin, Toto Riina est face à sa conscience. Cette dernière retrace les grandes lignes de celui qui passa de simple paysan au plus dangereux des parrains de la Cosa Nostra, alias le fauve ! 

Fans d'action passez votre chemin car en choisissant de faire parler le truand face à ce qu'il aurait pu devenir, Jean David Morvan a choisi plutôt le tracé du documentaire. Ce qui n'est pas plus mal car cela permet de retracer les faits au mieux, d'être au plus proche de la réalité sans ajouter d'inutiles effets hollywoodiens. C'est une véritable immersion dans l'engrenage du mal. Les diverses actions dont plus d'une centaine de meurtres commandités font froid dans le dos ! 
Pour la partie graphique, Facundo Percio est assisté par Facundo Teyo et Vladimiro Merino. Les traits sont épais, les couleurs sombres et choisies au gré des lieux pour coller à l'ambiance meurtrière. 
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Salvatore, dit" Totò u curtu" connu sous le pseudonyme La Belval (le fauve), a du très vite grandir. Lorsqu'un terrible accident décime sa famille, il en devient le chef a à peine treize ans. Susceptible, colérique et rancunier, il compte bien ne pas se laisser marcher sur les pieds et croupir comme un cul-terreux à cultiver ses champs. Il va devenir un des parrains de la mafia sicilienne, un homme sans scrupule.
Ce roman graphique est très intéressant.
J'ai trouvé que les graphismes sont très adaptés à l'histoire du Fauve de Corleone. On sent une puissance dans les traits très foncés et appuyés, comme dessinés au fusain. Les couleurs aussi sont foncées, pas de mélange, chaque époque de la vie du Fauve à sa couleur. On sent la violence, la rage qui imprègne la personnalité de Corleone.
Ce fils de paysan, a su se faire respecter du haut de ses 1,55m. Il a commandité depuis son adolescence des meurtres, des règlements de compte, terrorisant la population par la même occasion.
C'est une histoire vraie, dont les médias ont beaucoup parlé à l'époque.
A l'aube de sa mort, il se livre à un examen de conscience. Il sait que sa mort est proche à cause de son cancer qui le ronge. Une idée l'obsède : et si cet accident n'avait pas eu lieu, et s'il n'avait pas dû devenir chef de famille à 13 ans ? Que serait-il devenu ?
Il y a en revanche beaucoup de scènes violentes, de meurtres et d'exécutions.
En tout cas, c'est un album qui ne m'a pas laissée indifférente.
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critiques presse (2)
BDGest
22 mars 2024
Le Fauve de Corleone est une plongée intéressante dans le passé de ce personnage tristement emblématique de la mafia au XXème siècle.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
16 février 2024
L’album est magnifiquement dessiné par le dessinateur d’origine argentine Facundo Percio, dans une touche à la belle facture graphique qui n’est pas sans rappeler celle d’un Dominique Bertail, l’autre complice de JD Morvan. Un trait réaliste au fusain rehaussé de couleurs sobres mais au traitement davantage expressionniste. Il impressionne par sa puissance...
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Papa aurait dit qu'avec de tels amis, tu n'aurais pas eu besoin d'ennemis.
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- Ah ?!
- Un pigeon !
- Pas du tout, les enfants, c'est une colombe ! Un symbole de paix. C'est un bon présage pour l'avenir de notre petit Giovanni Falcone.
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