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Critiques de Jean-David Morvan (1923)
Zaya, tome 2

L'action est au coeur de ce tome 2 qui se résume pratiquement à un combat et une course poursuite qui en constituent l'essentiel. Ici peu de place au texte, aux dialogues, si ce n'est pour commenter l'action. Le récit n'avance pas jusqu'à un dénouement qui peut laisser perplexe.

Si le tome semblait s'orienter dans une direction, celle ci semble abandonné au profit d'une nouvelle.

La part belle est donné aux graphismes. Des cases entières, voire même des pages sont réalisées sans texte. Seuls les dessins parlent et on retrouve le sens du mouvement de Huangjiawei avec ses choix de perspectives, de points de vue particuliers.

70 pages de pleine action rythment ce tome à part les quelques 8 pages qui font office d'intermède et qui, sous forme de flashback, nous en apprennent plus sur le passé de Zaya et son rattachement à l'organisation La Spirale.

Une légère déception accompagne la lecture de ce tome mais le dénouement final reste suffisamment attrayant pour lire le suivant...
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Irena, tome 3 : Varso-vie

Ce troisième tome parle beaucoup moins des enfants juifs sortis du ghettos de Varsovie. Ils parlent un peu de leur vie après, du déchirement d'une nouvelle séparation d'avec leur famille adoptive, le retour dans des camps... mais plus gérés par les nazis, mais par les alliés et enfin l'arrivée en Palestine.

Et franchement, les choix politiques des vainqueurs de la seconde guerre mondiale, ne sont pas forcément très reluisants.

Ici, il est plutôt question de la résistance des Polonais en fin de guerre, et de la prochaine invasion Soviétique. Rien ne leur aura été épargné. Toujours sur le même ton, un peu simpliste et faussement optimiste.

Et ça me gêne toujours autant.

Il me reste donc à attendre que ma médiathèque investisse dans le 4ème tome.
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Irena, tome 2 : Les justes

Ce second tome expose l'organisation mise en place pour faire sortir les enfants du Ghetto. Le style reste toujours assez simpliste, avec des dessins enfantins, et du coup, je trouve que ça dessert un peu le propos : cela donne l'impression que tout cela était si facile, à la limite c'était un jeu.

Ces histoires d'évasions alternent avec les scènes de tortures : mais là encore, le dessin doux donne l'impression d'un sketch, d'une mise en scène....

Le récit reste évidemment très intéressant, mais, il y a toujours le dessin en décalage qui me gène.
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Conan le Cimmérien, tome 1 : La Reine de la c..

Je ne connais que Conan de nom. Et ce premier tome est une bonne présentation du personnage et de l'univers.

En effet même si toutes les histoires sont indépendantes, sans chronologie et fidèle aux originales, nous avons dans celui-ci la philosophie de Conan, sa façon de vivre, et l'univers d'expliciter.

C'est une aventure sympathique, distrayante, avec laquelle on passe un bon moment. Mais ça manque d'ampleur, de profondeur, d'une vraie histoire dessous, d'un but, d'une ligne claire. C'est finalement qu'une suite d'action et de mini rebondissements. En quelques cases c'est réglé. De quoi ne pas s'ennuyer et que ça soit plaisant. Sans que ça soit transcendant.

D'ailleurs Conan se laisse vivre, selon où le vent le mène, il se bat et résiste à la mort. C'est un peu près tout. Il n'est pas désagréable mais le rendu est un peu lisse. Bêlit est intéressante, une guerrière, une femme de pouvoir à la tête d'hommes, forte. elle a un bon potentiel pas entièrement exploité.

Les dessins sont très sympas, lumineux. Les paysages et les monstres nous font voyager. La reine a un beau rendu. Elle a parfois le regard très expressif.
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Luuna, tome 9 : A contre-courant

Luuna a de nouveau massacré tout son village. Afin de racheter ses fautes, elle a passé un marché avec le dieu Hekoya, maitre de la rivière du temps : la vie des siens contre une protection pour Glooscap, dieu bénéfique contre son jumeau maléfique.



Le tome précédent ne m'avais pas franchement convaincu, celui-ci ne fait pas mieux. L'histoire est complètement creuse. Les événements s'y déroulent à la vitesse de l'éclair sans intérêt particulier, sans enjeu, sans personnages intéressants. Les ennuis arrivent comme un cheveu sur la soupe et les résolutions tout autant. Même l'humour n'est pas pas très drôle...



Niveau dessin je trouve que l'on bascule dans un trait de plus en plus enfantin. les visages sont fluctuants, les expressions un peu grossières...



En conclusion, très déçue de l'évolution de la série Luuna. Le cycle semble terminé et s'ouvrir sur de nouvelles aventures mais je pense que désormais cela sera sans moi...
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Irena, tome 1 : Le ghetto

Irena Sendlerowa est une résistante polonaise qui, durant la guerre, parvient à sauver la vie de plus de deux mille enfants juifs en les faisant sortir clandestinement du ghetto de Varsovie.



Le premier tome de cette trilogie nous livre le début de son combat et les origines de sa courageuse décision.



Les illustrations enfantines permettent ici de contrebalancer l’histoire poignante de cette femme qui a décidé de ne pas rester les bras croisés face à la barbarie nazie, mettant sa vie en jeu.



Cet album évoque son action au ghetto avec justesse et sensibilité. J’ai, d’ores et déjà, réservé la suite à ma bibliothèque et j’attends avec impatience la parution du dernier tome.



Un vibrant hommage rendu, à travers cette bande-dessinée, à une femme d’exception qui a sauvé des milliers d’enfants juifs pendant la guerre au péril de sa vie. Une lecture forte et indispensable pour ne pas oublier.


Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Irena, tome 1 : Le ghetto

J'ai découvert Irena Sendlerowa dans cette Bande-dessinée. Bande-dessinée qui finalement prendra sa place dans le rayon documentaire car je la trouve si réelle, si bouleversante que je ne peux la laisser aux plus jeunes. C’est l’histoire d’une femme magnifique en temps de guerre qui sauvera beaucoup d’enfants dans le ghetto de Varsovie. Les dessins sont saisissants et me laissent le cœur à l’envers.
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Irena, tome 1 : Le ghetto

Magnifique BD poignante et émouvante. Sans être une biographie, elle m'a permis de découvrir la vie d'Irena Sendlerowa, Juste parmi les nations, résistante et militante polonaise, qui a sauvé près de 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie. Le scénario est bien construit. Vite le 2ème tome!
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Jolin la teigne, tome 1 : L'ours en ferraille

Le prince Jolin porte sur ses jeunes épaules une terrible malédiction : celle de changer toute personne qui l'importune en créature défigurée, informe et répugnante. Le problème c'est que cet odieux personnage semble se sentir très très très souvent importuné! Trois scientifiques pensent pouvoir y remédier mais n'entrent en contact avec lui que par le truchement d'un gigantesque ours en peluche mécanisé dans lequel ils insufflent leurs esprits. Mais Jolin est en danger, comment son ours en féraille fera-t-il pour le protéger?



Avec cette bande dessinée, j'ai découvert des auteurs et un monde très intéressant. L'histoire somme toute assez classique de la malédiction/possible sauvetage/odieux personnage est cependant efficace et se présente comme une petite fable satyrique. Les personnages sont très charismatiques, même Jolin qui est pourtant le summum de l'odieuse petite saleté couronnée qui se prend pour le nombril du monde et sait très bien de quoi il est capable. J'ai pensé à Joffrey Baratheon de Game of Thrones! De l'humour, de l'action, même un peu de gore au fil de planches très détaillées avec une jolie mise en couleurs.



La série a été arrêtée au volume 2 qui semble avoir déçu pas mal de lecteurs mais j'aimerais quand même en savoir plus surtout que la fin laisse présager l'arrivée de nouveaux personnages et de nouvelles aventures!
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Sillage, Tome 6 : Artifices

J'ai replongé avec bonheur dans Sillage, pour y suivre à nouveau les aventures de ma chère Nävis.



#Spoilers [J'ai retrouvé Snivel le robot et Nävis en mauvaise posture dès le début de l'histoire. Ils se crashent sur une planète hostile mais ils vont vite être aidés par de drôles de petits bonhommes, mais séparés l'un de l'autre.

Ils sont tombés en pleine guerre entre deux entités bien distinctes. Notre petite humaine va aider l'un des hommes qui l'a protégé avec bravoure, Berdsq. Elle en apprendra plus sur ce qu'il se passe: les Gunjinn sont persécutés par les Mekkas, une sorte de peuple robotisé qui ont ravagé la planète, les forçant à vivre reclus sans pouvoir vivre librement. Ils sont tout de même aidé par quelqu'un mais la question est par qui?

Snivel, quant à lui, a été fait prisonnier par les Mekkas et comment dirais-je...? Il se fait... disséquer! Lui aussi va en apprendre beaucoup plus: qu'une entité crée par les Gunjinn les a supplanté et s'est mise à penser et agir par elle-même (non, on n'est pas dans Terminator!). Cette entité intelligente apprend du même coup qu'il existe d'autres planètes, d'autres populations à éradiquer pour ses propres intérêts personnels.

Nävis et Berdsq rejoignent les résistants Gunjinn et la jeune fille va être forcée de cohabiter un temps avec les femmes du peuple, de faire la ménagère, ce qui est très loin de ce qu'elle est, disons-le! Elle doit faire le ménage, coudre, s'occuper des enfants, préparer les repas, etc... et elle est ici aussi pour... procréer! Nävis en a ras la cacahuète qu'on la traite comme une bonniche, qu'on la traite de "laideron" (parce qu'elle n'est pas de la même espèce) et comme d'habitude, elle va être au cœur de l'action. Elle va faire bouger les choses au sein du peuple Gunjinn, montrant aux femmes qu'elles ne sont pas des "poulinières"!

Accompagnée de Berdsq, elle part enfin libérer Snivel et récupérer son vaisseau, toujours aux mains de l'ennemi. L'humaine dont les ondes mentales sont indétectables reste "invisible" aux yeux de l'ennemi. L'entité est alors en plein imprévu et est en mode panique! Nävis et son nouvel ami profitent de cette invisibilité pour faire des ravages dans le camp ennemi. Dans leur antre, ils découvrent de leurs propres yeux que leur sauveur, celui qui aidait les Gunjinn n'est autre que leur bourreau! Et Nävis va se retrouver face à un Snivel métamorphosé! Une partie de lui est bien présente mais l'entité a pris le contrôle de son corps. Le robot ne peut qu'aider son amie par la voix et son intelligence. C'est en s'attaquant à l'unité centrale qu'ils réduisent l'ennemi à néant. Une fois de plus, tout est bien qui finit bien!] Spoilers#



A chaque tome, un nouvel univers, une nouvelle planète, de nouveaux personnages et donc dépaysement total, je ne peux jamais savoir à quoi m'attendre!

J'ai trouvé que Nävis avait bien grandi physiquement parlant, elle fait beaucoup plus "femme" et d'ailleurs, même intellectuellement! Elle est plus réfléchie, elle a de fortes croyances et elle n'hésite jamais à dire ce qu'elle pense! Elle est trop badass, quoi!

Les planches sont toujours aussi sublimes, les couleurs bien choisies; au bout de 6 tomes, je me serais bien adaptée, familiarisée avec ce style de graphisme.

Un super tome, je ne me lasse jamais de me plonger dans Sillage! C'est une valeur sûre!
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Mon année, Tome 1 : Printemps

Bande-dessinée et manga à la fois, grâce à la collaboration des deux auteurs, cette histoire nous fait entrer dans la famille de Capucine, petite fille de 8 ans, trisomique.

C'est le combat de sa famille, pour la faire progresser, pour l'intégrer à l'école. Mais voilà le CP est une étape difficile, car la petite fille ne peut plus suivre l'évolution que l'on demande aux autres enfants. Les parents sont catastrophés car la directrice de l'école veut les diriger vers une école spécialisée pour l'éducation de leur fille.

C'est la maman qui règle la plupart des problèmes, son mari étant très pris par son travail et son entreprise. Ce qui entraîne des conflits dans le couple, car le père n' est pas aussi présent qu'il devrait l'être, la maman assumant la plupart des tâches.

Mais voilà, Capucine est extrêmement sensible et ressent toute la tristesse qui ressort chez ses parents.

Heureusement pour elle, son père va lui offrir un petit chien, qu'elle va nommer « garçon » (et bien parce que c'est un garçon et pas une fille, comme le lui dit son grand-père.) Et ce petit chien, va l'amener à faire de grands progrès par rapport à son ami imaginaire « douroudoudou ».

Je dois dire que ce livre m'a beaucoup touché, de part la qualité du scénario, mais aussi à travers ses couleurs pastels, ses dessins. Il traite aussi de la difficulté des familles à gérer la scolarité de leur enfant, des conflits qui se font jour dans les couples, leur souffrance malgré tout l'amour qu'ils ont pour cet enfant, et tout cela sans patho.

On y ressent une grande émotion, car on vit à travers Capucine, qui est très réceptive à tout ce qui l'entoure, ce sont ses pensées, ses petits mots tous simples, ses émotions qui font mouche dans notre cœur.

Pour vous dire, une belle découverte et un très bon moment en compagnie de la petite Capucine.

A quand la suite, messieurs les auteurs :-)
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Sillage, Tome 1 : A feu et à cendres

C'est un ami qui m'a fait découvrir cette BD en ne me montrant que la première planche pour voir si cela me donnerait envie de connaître la suite. Et bingo! Elle m'a attiré. Pour lui faire plaisir et aussi pour satisfaire ma curiosité, je me suis procurée le premier tome de cette saga à la bibliothèque.



#Spoilers#

L'histoire commence avec une jeune femme, Nävis, à l'allure sauvage, couverte de peintures et de peau de bêtes (même si son anatomie ne nous est pas totalement cachée ^^), qui chasse pour survivre, en compagnie de son tigrours, Houyo, une bête massive, un peu effrayante jusqu'à ce qu'un objet non identifié, métallique, une capsule, tombe du ciel. Une étrange créature, habillée d'une combinaison, en sort, surprenant Nävis et une explosion a lieue. Nävis est sauvée in extremis par son amie. Pendant ce temps-là, la planète inhospitalière mais paisible de Nävis est envahie par de drôles de créatures, des aliens, des robots venant de l'espace, provenant d'un convoi interstellaire appelé Sillage et placés sous les ordres d'un être grand, effrayant et laid, à la tête d'insecte, habillé d'un exosquelette noir: le Madjestoet qui compte bien faire de cette planète riche à ses yeux sa possession au détriment des ordres du Conseil de Sillage. Ils espèrent bien retrouver l'éclaireur (la petite créature du début) qui aurait survécu.

Revenons à notre duo. Elles vivent simplement, la vie qu'elles mènent leur convient parfaitement, elles chassent, elles pêchent l'une pour l'autre. Tout se passait pour le mieux jusqu'à ce que le signal émanant étrangement de Nävis, mène les aliens jusqu'à elles. Un combat s'engage entre les deux partis. Nävis doit être récupérer vivante, et Houyo n'hésite pas à défendre son amie, en vain.

Nävis fuit, pourchassée par des espèces de gros balourds (les Migreurs) au faux air de gorille qui obéissent bêtement aux ordres. Ils la suivent jusqu'à ce qu'elle se réfugie dans sa "tanière", un ancien vaisseau spatial. De l'autre côté, le chef est tout excité car ils ont découvert une forme de vie différente de la leur, un être intelligent et très évolué: Nävis. C'est à cet instant que le Madjoestet décide vraiment de la récupérer et de garder la planète pour lui seul, il coupe alors tout contact avec Sillage.

De son côté, Nävis, qui connaît le vaisseau comme sa poche, tend des pièges à ses poursuivants quand la petite créature fantomatique (l'éclaireur) "sort" de son corps pour l'aider, la guider. Bien décidée à se venger et à sauver sa planète des ravages du Madjoestet, elle commence par faire se retourner les poursuiveurs contre leur maître pour qu'ils rejoignent sa cause. Ils partent au combat tous ensemble, les Migreurs se battant même entre eux, Nävis étant sur le point de perdre face à son terrible adversaire quand des envoyés de Sillage débarquent à la rescousse. Le Mad' est déclaré coupable pour trahison, le Conseil de Sillage discute du cas de Nävis. Ils comptent bien la surveiller et... de très près!



Les couleurs m'ont beaucoup plu, ainsi que l'univers qui fait très science-fiction avec beaucoup d'action, de l'aventure avec des sujets sur la politique, la science, l'évolution etc... Il y a un petit côté monstrueux avec l'apparence des aliens. ça se lit vite mais bon, c'est une BD, c'est forcément une lecture rapide.

Cette BD a vraiment un certain charme, je l'avoue. Elle est intéressante même si ça ne me réconcilie toujours pas avec le monde de la bande-dessinée en général.

J'ai beaucoup apprécié la relation entre Nävis et Houyo, son tigrours. Deux amies qui comptent l'une sur l'autre, qui ne se quittent pas, très protectrices l'une envers l'autre mais malheureusement, ce fut trop court étant donné les événements survenus dès le début, c'est vraiment dommage.

Et un autre point négatif, j'ai trouvé que les aliens étaient un peu trop mis en avant, il y avait trop de pages centrées que sur eux.



En bref, c'est une BD de pure science-fiction, vraiment pour les fans du genre mais curiosité oblige, et parce que c'était une "lecture" sympathique, je suis prête à me procurer le tome 2.
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Sillage, Tome 8 : Nature humaine

Bon. Ce tome ne dépareille pas de la série (et du coup je ressors ma phrase type) : Nävis visite une nouvelle planète, découvre que l'être extra-terrestre est définitivement bien méchant, et s'essaie un poil d'arranger tout cela, avec une petite pointe de larmes/trahison/triste perte (choisir la mention utile) à chaque épisode.



Sauf que dans ce tome l'habitant de la planète est humain. Est-ce pour cela que j'ai bien aimé la lecture de ce tome (qui est jusque là mon préféré avec "Engrenages") -peut être parce qu'ainsi j'ai eu l'impression qu'on avançait enfin un peu dans la quête personnelle de l'héroïne-? Mmmh... à suivre...
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Appoline : Disparue il y a 8 ans...



C'est l'histoire d'un trio maudit avec au centre une belle et toute jeune héroîne ... vénéneuse, autant et même plus que Barbara Stanwyck dans « Assurance sur la mort » de Billy Wilder. Avec sa façon de bouger, de regarder, d'aguicher sans avoir l'air d'y toucher c'est toute la félinité de l'actrice américaine ; comme elle, elle ravage tout autour d'elle sans jamais se salir, parfaite « monstresse ».

Et pourtant, elle a de quoi culpabiliser le lecteur : elle a des … circonstances atténuantes. Oui, mais...elle est devenue , mais au fait, qu'est-elle devenue cette petite fille grandie enfermée ?



Le prologue donne le ton de toute la BD : le meurtre sauvage d'un paisible commerçant de quartier par un de ses clients habituels, si courtois, et qui semble inoffensif...Bien sûr, il y a enquête de police. Et le lieutenant chargé de l'affaire semble expérimenté, on pourrait dire super cool : faut avouer, qu'on lui apporte sur un plateau la trace du meurtrier. Faut toujours rester vigilant quand la solution semble trop simple : il devrait le savoir tout de même ! Alors pourquoi et comment se laisse-t-il ...embrigader » ?



L'horreur au coin de la rue, les plus noirs desseins cachés derrière les yeux les plus innocents que l'on croit, parce que l'intelligence la plus retorse, se développe encore plus vite et plus dangereusement dans les conditions extrêmes de survie, survie au sens physique autant qu'affectif et qu'intellectuel.



C’est l’affaire Natasha Kampusch qui a inspiré à Jean-David Morvan l'idée de ce récit ; et d'autres affaires du même type ont fait la une des journaux ; des pères, de bons-citoyens, enferment des enfants au fond d'une cave, des mères victimes de dénis de grossesses suppriment le bébé encombrant...Les ogres et les sorcières de nos contes sont nos voisins.

Le ressort du récit c’est la relation d’amour - haine qui s'est tissé entre Appoline et son ravisseur, le seul type d'amour qu'elle connaisse. Elle a développé un véritable flair de carnassier pour pister les êtres solitaires : la solitude elle connaît, elle sait la reconnaître comme faille chez l'autre et s'y glisser.



BD somptueusement noire et sans aucun pathos. Le dessin de TBC épouse l'intrigue, l'éclaire, l'obscurcit et explose de vitalité, de mouvements, de dynamisme, pour nous laisser ou dans un bain de sang, ou dans les cris de joie d'une sortie d'école et se referme sur une porte qu'il faut fermer à clé, tout en devinant que ce n'est pas celui qui possède la clé et la tourne dans la serrure, qui est le moins en danger.
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Les chroniques de Sillage, tome 1

Quelques tranches de vie de Nävis mises en image par divers potes de Morvan et Buchet .

Qui dit histoires courtes, dit ben je reste un peu sur ma faim ...

Je suis fan de la série, donc je ne serais pas acerbe, mais la pâte de Buchet me manque tout de même, d'autant plus dans la 3ème histoire "Nävis console", mise en scène de Nävis dans un jeu vidéo, c'est bidon et j'aime pas.

Connaître la série et les différents personnages est essentiel au risque de décrocher rapidement.

Petit divertissement ...
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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

Encore une fois, c’est ma fille aînée qui m’a parlé de cette BD (abordée durant ses cours) et quand j’ai vu la couverture… 😱 On en parle ou pas ? Vous avez vu tout ce qu’elle exprime rien que par une illustration ? Et encore, une fois que vous avez lu la BD, vous notez d’autres détails. C’est incroyable ! Bravo, vraiment !



J’ai beaucoup pleuré en lisant cette BD, les émotions sont à fleur de pages, alors qu’elle n’est pas si triste que ça, pourtant. Mais c’est un sujet qui me touche beaucoup.



On découvre Ginette à notre époque, une mamie énergique et pleine d’humour, tandis qu’elle accompagne une classe en Pologne, dans le camp de Birkenau. L’alternance entre passé et présent est continue et j’ai beaucoup aimé la manière dont ça se présente.



L’histoire de Ginette (et de ses proches) est émouvante. On note à quel point elle est forte psychologiquement. Son cerveau l’a aidée aussi à tenir le coup en « bloquant » certains souvenirs. J’ai trouvé les illustrations très belles et intelligentes. Encore une fois, bravo.



C’était très instructif et je conseille cet ouvrage à tout le monde, car j’estime qu’il est important de continuer à transmettre ce qui s’est passé dans les camps. Ce livre permet également d’amorcer le dialogue dans la famille, entre parents et enfants.
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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

Dans ce roman graphique, Ginette Kolinka nous offre bien plus qu'une simple narration : c'est un devoir de mémoire, un témoignage vibrant de son expérience en tant que rescapée de Birkenau.



À travers des illustrations magnifiquement réalisées, l'auteure parvient à capturer l'essence même de son histoire, nous plongeant dans les horreurs de la déportation.

L'une des forces de ce récit réside dans sa capacité à mêler habilement le passé et le présent. Elle nous guide à travers l Histoire .



Les illustrations, d'une beauté saisissante, ajoutent une dimension supplémentaire à ce récit déjà profondément émouvant.Ce livre est bien plus qu'une simple lecture ; c'est un rappel poignant de l'importance du devoir de mémoire.



À une époque où l'histoire risque de s'effacer dans l'oubli, le récit de Kolinka nous rappelle l'urgence de se souvenir, de témoigner et de transmettre aux générations futures les leçons de l'histoire.



. C'est un témoignage puissant, une leçon d'humanité et un hommage vibrant à tous ceux qui ont souffert et péri pendant l'Holocauste. Une lecture indispensable pour tous ceux qui cherchent à comprendre et à honorer le passé.
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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

Quand je referme cet ouvrage je suis très émue d’ailleurs je n’ai pas réussi à le lire d’une traite j’ai eu besoin de pause.



J’ai lu Retour de Birkenau et Une vie heureuse de Ginette Kolincka et bien d’autres ouvrages à ce sujet mais là de le lire dans une BD et on sait que c’est une histoire vrai c’est captivant, émouvant et bouleversant ! J’ai beaucoup aimé les illustrations de CESC et EFA qui parlent d’elle même.



Un ouvrage à mettre entre toutes les mains dès que l’âge le permet !!!!

Merci à cette femme de continuer de témoigner comme dans les rencontres du Papotin (@lepapotin) samedi dernier ! Elle a une résilience, elle est incroyable !!!!!!

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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

L’adaptation graphique du roman de Ginette Kolinka sur sa déportation en camp de concentration. J’ai lu le livre lors de sa sortie et j’avais été très touchée par son témoignage. Comment ne pas l’être…



Aujourd’hui, c’est sous forme de roman graphique que je redécouvre son témoignage. Loin d’être une simple redite, cet ouvrage nous entraîne sur les traces de Ginette Kolinka lors de son dernier voyage à Birkenau avec un groupe de collégiens. On alterne donc entre les parties au présent (lors du voyage) et les parties du passé. Par moment, les deux époques se mélangent sous le crayon du dessinateur. J’ai beaucoup aimé. Avec la mise en image, impossible de se voiler la face. Ce roman graphique est un mémoire de devoir. Sa lecture est importante. Cela permet de garder en mémoire des évènements à ne pas oublier, encore moins aujourd’hui. Et puis, cela permet de mettre en lumière une personnalité hors du commun. Il faut bien cela pour avoir survécu. Et puis, on découvre une petite mamie avec beaucoup d’humour…



Un roman graphique à lire!
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

"Madeleine, résistante, tome 1: La Rose dégoupillée" est une bande dessinée qui nous plonge au cœur de l'Occupation nazie en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Magnifiquement illustrée, cette œuvre offre une perspective poignante et immersive sur le courage et la résilience des personnes qui ont lutté contre l'oppression.



L'histoire suit Madeleine, une jeune femme déterminée et audacieuse, qui décide de rejoindre la Résistance pour combattre l'occupation allemande. À travers ses yeux, le lecteur est emmené dans un voyage tumultueux, où chaque décision est une question de vie ou de mort. Les auteurs parviennent à capturer l'atmosphère oppressante de l'époque, où la peur et la méfiance règnent en maîtres, mais où l'espoir et la solidarité persistent malgré tout.



La force de cette bande dessinée réside dans sa capacité à humaniser les héros de la Résistance. Madeleine n'est pas présentée comme une figure héroïque intouchable, mais plutôt comme une jeune femme ordinaire confrontée à des circonstances extraordinaires. Son courage est palpable, mais elle est aussi vulnérable et pleine de doutes, ce qui la rend incroyablement crédible et attachante.



Le travail artistique est tout simplement remarquable. Ses illustrations, réalisées dans un style semi-réaliste, sont riches en détails et en émotions. Les expressions des personnages, les décors et les ambiances sont rendus avec une précision impressionnante, transportant le lecteur dans le Paris de l'époque avec une grande authenticité.



"Madeleine, résistante, tome 1: La Rose dégoupillée" est une bande dessinée captivante qui rend hommage de manière nuancée et respectueuse aux héros méconnus de la Résistance. Avec son récit poignant et ses illustrations saisissantes, cette œuvre mérite pleinement sa place parmi les grands récits historiques en bande dessinée.
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