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Critiques de Jean-David Morvan (1927)
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Sillage, tome 17 : Grands Froids

Navis est mandatée par sillage pour aller voler une sphère sur la planète ou réside Clément (son amoureux si vous vous souvenez d'un tome très très ancien). Elle fait la rencontre d'un enfant qui est en fait un cousin éloigné de son fils.

Navis ne fait jamais dans la dentelle (qu'elle le veuille ou non) et donc de nombreuses péripéties l'attendent au détour de cette visite.



Une Navis toujours aussi sexy et des dessins sortis d'une imagination fertile, qui me régalent toujours autant.

Par contre je sors plus que frustrée de ce tome : 2 secrets sont a découvrir dans le prochain épisode (enfin j'espère parce que je ne sais pas si ma patience saura tenir beaucoup plus longtemps).

Mais en plus de cela Navis a perdu un peu de sa combativité et de sa hargne , surtout face a son fils et cela me dérange un peu.. on a beau etre mère ce n'est pas une raison de se laisser marcher sur les pieds.. le tome 18 nous rendra peut etre une Navis comme on l'a connait depuis toujours
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Sillage, Tome 2 : Collection privée

Le premier tome promettait de bonne choses, même s’il manquait un peu de finesse par moments. Ici on retrouve la jeune Nävis, de nombreux mois se sont écoulés depuis la fin de la premier histoire et elle est parvenu a se faire une place dans cet univers riche et varié.



La politique et les petits intérêts personnels prédominent ce deuxième tome, et de fait, on en ressort avec une intrigue bien plus intéressantes que lors du premier volume. Nous avons un méchant en la personne du Consul qui est habitué a de nombreux passes-droit et qui va se retrouver fort contrarié face au tempérament de feu de la jeune femme.



J’ai préféré cet album car je l’ai trouvé plus subtil que le premier, moins prévisible et moralisateur. Si le premier album m’avait donné envie de tester le deuxième, celui-ci m’a donné envie de connaitre la suite des aventures de Navis et d’en savoir plus sur cet univers très riche.



Une série que je vais donc suivre avec beaucoup d’intérêt !
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Sauvage

1731. Le village de Songy est en effervescence après la découverte d'une jeune fille à l'allure et au comportement davantage digne d'une bête que d'un être humain. Cet enfant, c'est Marie-Angélique Le Blanc, à l'heure actuelle le seul et unique cas avéré d'enfant sauvage. D'origine amérindienne, la fillette se retrouve par un tragique concours de circonstances livrée à elle-même dans les forêts de Champagne où elle survivra pendant près de dix ans. Là, elle adopte peu à peu l'attitude d'une bête et se coupe complètement de tout contact avec la civilisation humaine, avant que celle-ci ne vienne finalement la rattraper. Un destin exceptionnel sur lequel se sont penchés Jean-David Morvan et Aurélie Bevière dans le roman graphique « Sauvage ». Rien que de part son sujet, l'ouvrage ne tarde pas à titiller la curiosité du lecteur qui découvre avec tour à tour fascination ou consternation l'incroyable parcours de cette jeune fille. Un parcours qu'il n'a de toute évidence pas été évident de reconstituer, les informations dont nous disposons aujourd'hui sur le personnage étant pour partie trop lacunaires. S'ils sont peut-être contestables d'un point de vue purement historique, les choix opérés par les scénaristes ont en tout cas le mérite de proposer une progression cohérente et de nous faire revivre toutes les étapes marquantes de la vie de Marie-Angélique.



Car la singularité du personnage ne tient pas qu'à son statut d'enfant sauvage, non. Le plus remarquable est la capacité de la jeune fille à retrouver toutes ses capacités intellectuelles, et même à en développer de nouvelles, après une aussi longue période de régression avancée. Recueillie auprès des sœurs augustines dont elle deviendra l'une des membres, Marie-Angélique parviendra ainsi non seulement à retrouver entièrement l'usage de la parole, mais surtout à apprendre à lire et à écrire. Difficile de ne pas se prendre d'affection pour ce personnage que la vie n'aura pas gâté. La douleur de l'exil, la frustration causée par ses pertes de mémoire, le regard réprobateur ou le rejet des autres, la solitude, la culpabilité... : autant de sentiments que les scénaristes s'attachent efficacement à transmettre au lecteur. Je serai seulement un peu plus nuancée concernant le choix de relater cette histoire de manière non chronologique. Les graphismes de Gaëlle Hersent sont pour leur part réussis et nous immergent sans problème dans l'ambiance de l'époque. J'aurai bien là encore quelques réserves concernant le traitement du personnage principal, mais rien de très important au vue de la qualité de l'ensemble de l'ouvrage.



Avec « Sauvage », les auteurs reviennent sur la vie d'un personnage au destin incroyable qui passera du statut d'otage à celui d'enfant sauvage, puis de religieuse à protégée de la reine. C'est un bien bel hommage que rend à Marie-Angélique Le Blanc ce roman graphique qui ne manquera pas de séduire tout lecteur un peu curieux ou friand de faits divers historiques.
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Oms en série, tome 1 : Terr sauvage

J’avais lu adolescent, plusieurs romans de Stefan Wul, dont Oms en série. Il fait de ces auteurs qui ont contribué à me faire aimé la science-fiction.

Quand la maison d’édition Ankama a décidé voici plus de dix ans d’adapter nombre de ses romans en BD, je me suis dit quelle joyeuse idée ! Et puis mes lectures ont été occupées ailleurs. Mais voilà que je me suis enfin décidé à lire le premier tome de cette série et grand bien m’en a pris. Il faut dire qu’avec le français Jean-David Morvan à l’adaptation me rassurait sur la qualité de l’entreprise.

Dans un avenir plus ou moins lointain, sur une autre planète, les humains (« oms ») servent d’animaux de compagnie à une race extraterrestre géante à la peau bleue, les Draags. Ils sont abâtardis et domestiqués. Jusqu’au jour où l’un de ses petits oms, a accès à l’éducation des draag par l’intermédiaire d’un casque audio. Cette éducation nouvelle réveille son intelligence et lui fait prendre conscience de sa condition. En s’échappant, il découvre d’autres oms, « sauvages » essayant de survivre sur cette planète.

Ce premier opus se lit très vite. Les romans de Stefan Wul étaient déjà plutôt courts et le décliner en 3 tomes, permet donc de prendre son temps pour développer l’histoire qui se déroule tout de même à une vitesse folle.

Le côté intéressant, ici, et qui m’avait un peu échappé dans le roman, quand j’étais ado, c’est le rôle du savoir sur l’évolution. Le savoir perdu à fait régresser l’humanité dans son intelligence et l’accès au savoir des draag permet de la retrouver. La première étape de l’intelligence serait donc en premier lieu de se rendre compte que l’on n’est pas libre et de chercher à conquérir cette liberté. Le réveil de l’intelligence permettant en outre de s’unir contre un ennemi commun et de ne plus se battre entre soi.

Une histoire optimiste donc qui fait du bien, même si, évidemment, cet utopisme des années 50 (le livre original date de 1957) ne fait plus du tout l’unanimité de nos jours. L’intelligence humaine est-elle innée ou s’acquiert-elle par l’éducation ?

Les dessins de l’américain Hawthorne sont un peu moins réussis à mon goût. Ils font un peu penser à ces BD des années 50, avec des couleurs un vives qui, certes, facilitent la vitesse de lecture, mais m’ont demandé un temps d’acceptation non négligeable. On a parfois l’impression d’être devant une adaptation en dessin animé.

Cela reste tout de même une BD d’un très bon niveau et je vais rapidement lire la suite de cette trilogie.
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Sillage - Intégrale, tome 4

Quatrième tome de l’intégrale de Sillage de Morvan & Buchet. Et oui, la bibliothèque est à nouveau accessible ^_^ j’ai aussi emprunté les tomes 5 et 6. J’espère qu’ils vont acheter les tomes 19 et 20 (les derniers sortis).



Les graphismes et les couleurs ne changent pas et cela me convient très bien.



Dans le tome précédant (Inflitrations) Nävis avait infiltré une bande de truands. L’épisode s’était terminé par une catastrophe tragique...



Dans Retour de flammes, alors qu’elle attend son procès, Nävis prend la poudre d’escampette avec Bobo et Snivel. Ils ont libéré Heillig du caisson où il était enfermé depuis sa condamnation (tome 1) et ont bien l’intention de le ramener chez lui. Il s’agit de la planète d’origine de Nävis qui a été hottaformée (Heillig est un Hottard). C’est l’occasion pour Nävis de se souvenir...



J’ai adoré Le monde flottant. L’issue du procès n’a pas été très favorable à Nävis et séparée de ses amis elle est contrainte de travailler pour Ehmté-Ciss-Ron, son avocat. Il l’envoie sur la planète Ribehn (ambiance et paysages d’inspiration japonaise). Il semblerait que la Constituante complote pour mettre la main sur leur gisement de graviton (matière anti-gravité).



Cela m’a fait penser à la planète Kelewen qui s’inspire du Japon féodal (cfr. La trilogie de l’Empire de Feist & Wurts) avec le passage des « épées sanglantes », les gens qui par honneur se laissent tomber sur leur sabre, … Excellent !



Dans Zone franche, Nävis fait équipe avec Rib’Wund pour une autre mission commanditée par Ehmté-Ciss-Ron sur une planète vivante… un troisième équipier va s’inviter à la fête.



Dans l’ensemble, un bon moment de lecture.





Challenge BD 2020

Challenge cycles/séries 2020
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Irena, tome 1 : Le ghetto

Sous l'occupation allemande, La Pologne vit des heures sombres. Les juifs sont parqués dans des ghettos insalubres où toute tentative de fuite se solde par la mort. Irena fait partie de l'aide sociale et apporte ce qu'elle peut de soins, nourriture, vêtements, et réconfort.



Cette très belle BD revient sur les conditions horribles dans lesquels vivaient les juifs de Varsovie et nous fait découvrir Irena. Cette femme remarquable, résistante et militante polonaise a vraiment existé. Elle fut déclarée Juste en 1965.

Cette bande dessinée est adapté à un public jeune, leur permettant ainsi de découvrir la seconde guerre mondiale avec un autre regard.

Les dessins sont a cette image : ils ne cachent pas la misère, les visages émaciés et les bras malingres. Mais ils ont des un trait charbonneux et doux, très simples, adaptés à ce lectorat.
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Spirou et Fantasio, tome 47 : Paris-sous-Se..

C'est loin d'être le meilleur tome que j'ai lu jusqu'ici mais bon, il va sans dire que j'ai néanmoins passé un agréable moment en le découvrant. L'histoire est celle d'une figure diabolique, Miss Flanner, vieille amie de notre cher comte, qui pour pouvoir prendre le petit déjeuner, une fois dans sa vie, tranquillement sur le toit de l'opéra, décide de noyer intégralement Paris. Bon, j'exagère et je résume beaucoup mais tel est en quelque sorte le concept. Pour cela, elle a inventé des robots chargés de n'être sans pitié, excepté envers les animaux. Eh oui, c'est le comble : des robots capables de pouvoir tuer chaque individu du moment qu'il ne s'agit pas d'un animal, bref des robots doués de raison en un sens ! Nos deux amis, inutile je pense que je vous les représente car vous l'aurez deviné, il s'agit bel et bien de Spirou et Fantasio, décidés à la base à faire un reportage sur la nouvelle invention du comte Pacome de Champignac (qui fait lui aussi parti de leurs amis) vont s'embarquer ici dans une drôle d'aventure qu'ils sont bien loin d'oublier car dans cette affaire, ils ont bien failli perdre leur allié le plus fidèle et, celui qui ne les trompera jamais (il s'agit d'ailleurs de mon personnage préféré), j'ai nommé le petit écureuil Spip, leur fidèle compagnon !



Des dessins assez bien travaillés mais une histoire, qui, elle, m'a laissé un peu sur ma faim tant j'ai trouvé qu'elle aurait eu le mérite d'être plus développée (vous me direz, c'est compliqué en 48 pages) mais du moins qu'elle ait un peu plus de sens et soit moins "à lire entre les lignes" !
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Sillage, H.S. : Le Collectionneur

Bobo se rend sur un vaisseau qui abrite la copie conforme du vaisseau de navis. il pénètre dans un ordinateur et se rend compte que tous les faits et gestes de navis sont consignés. Bien sur Le consul, le célèbre mécène et ennemi juré de notre héroine est le propriétaire de ce vaisseau.



Ce tome est un hors série qui est somme toute super agréable a lire. L'histoire on l'a connait si on a lu les différents tomes de sillage. Mais c'est surtout un régal pour les yeux grace aux magnifiques dessins qui représentent Navis , ses amis, Navel ou encore toutes les créatures sorties tout droit de l'imagination de l'auteur..



Je n'ai qu'un seul regret c'est qu'il n'y ai pas une grande planche avec seulement une esquisse de Navis.. et oui que voulez vous je suis fan de la plastique de cette jeune terrienne .
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Zaya, tome 2

Le premier tome de Zaya m’avait faite une très bonne impression et j’attendais peut-être trop de cette suite. Huang Jia Wei et Jean-Claude Morvan nous parlent pourtant de la même héroïne forte et quasi parfaite qui donne son nom à la série.



Espionne, combattante, mère de famille et plutôt sexy, Zaya est l’attraction complète de ce deuxième tome. Dès la première page, elle est fine et travaillée dans le dessin, à part son derrière qui se retrouve très vite à part du reste. Celui-ci, qui prend une bonne place dans le lancement de l’histoire ici, est d’ailleurs très particulier, au point de justifier une petite précision : de captivant pendant toute la première page, il se retrouve déformé à plusieurs reprises dans ce tome, et ce sans aucune raison physique apparente. C’est comme si nous avions affaire à des dessinateurs différents qui auraient collaboré pour traiter les thèmes de manière proche, mais dont les styles ne sont pas forcément complémentaires. Difficile de trouver une justification à de tels choix graphiques. L’esthétique est pourtant de loin ce qu’il y a de plus réjouissant ici, puisque nous nous tournons davantage vers un style manga désormais et il est marrant de voir que c’est quand Zaya se met à suivre l’organisation secrète « Spirale » que Huang Jia Wei se met à en faire énormément dans son dessin, des spirales.

Les aspects scénaristiques sont bien moins captivants que dans le premier tome, puisque nous ne suivons finalement ici rien qu’une seule et très longue bataille pour passer très rapidement du planet opera au space opera sans vraiment réussir dans l’un ou dans l’autre. Et pourtant, nous avons là un nombre de pages conséquent ! L’héroïne possède des fondamentaux captivants (ses capacités particulières, sa famille à protéger), mais ils ne sont vraiment utilisés qu’en dernier recours, pour combler. À ce titre, l’événement final, que je ne compte évidemment pas dévoiler, laisse franchement dubitatif car c’est cousu de fil blanc et le retour de Zaya vers son véritable foyer est attendu désormais, forcément.



Ce deuxième tome de la série Zaya, qui penche bien plus du côté du manga, est largement une déception, surtout au vu du précédent opus et du début de l’intrigue qui semblaient, tous deux, pourtant très attirants. Nous naviguons entre le peut-être intéressant et le franchement raté, c’est vraiment dommage.



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Adieu Birkenau : Une survivante d'Auschwitz..

Cette bande dessinée est un récit poignant et authentique d'une survivante d'Auschwitz, Ginette Kolinka. Son histoire, mise en images avec sensibilité par les artistes sous la direction de Jean-David Morvan et Victor Matet, capture l'essence même de son vécu et de son devoir de témoignage.

Le parcours émotionnel de Ginette Kolinka, son long silence brisé par le besoin de transmettre son histoire après des années de refoulement, est une partie cruciale de ce récit. Sa décision ultime de ne plus retourner en Pologne marque une étape significative de son cheminement personnel et offre un regard profondément émouvant sur la fin de ses visites sur les lieux de l'horreur.

Cette bande dessinée, bien au-delà d'être un simple témoignage, représente un hommage poignant aux victimes de l'Holocauste et à ceux qui ont survécu pour partager leur histoire. C'est également un appel vibrant au devoir de mémoire, soulignant l'importance vitale de transmettre ces récits aux générations futures pour prévenir la répétition de telles atrocités.

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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Madeleine Riffaud, née en 1924 est heureuse avec ses parents et son grand-père mais la Seconde Guerre Mondiale arrive et atteinte de tuberculose, elle doit rejoindre un sanatorium pour se soigner. C'est là qu'elle essaye d'entrer à tout prix dans la Résistance avec l'aide de Marcel dont elle tombe amoureuse. J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée autobiographique de Madeleine Riffaud. Morvan prend le temps de présenter son personnage : sa naissance, ses attaches, ses blessures secrètes pour mieux montrer sa détermination. Et même si finalement, ce tome sert plutôt d'introduction, il pose les bases pour une meilleure compréhension de la jeune femme. Les dessins de Berteil sont agréables et reproduisent bien les difficultés de Madeleine, sa découverte de la Résistance est poussive mais elle y arrive même si elle est encore pleine de naïveté. Les coulisses de la BD qui ont amené les auteurs à rencontrer Madeleine Riffaud pour qu'elle raconte son histoire sont très intéressantes, on apprend pas mal de choses avec une pointe d'humour. J'attends impatiemment de lire la suite, savoir comment Madeleine se fait à son nouvel environnement et l'arrivée de nouveaux difficultés (c'est la guerre...)
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Gérard Schaefer

Cette BD fait le portrait d’un tueur en série, Gerard Schaefer, qui fut condamné pour le meurtre de deux jeunes filles mais affirmait en avoir tué des centaines.

Ce charmant garçon était connu pour des pratiques telles que la strangulation, la nécrophilie, la zoophilie et la scatologie, sans oublier le sadisme, bref que des pratiques sympathiques…

Stéphane Bourgoin, grand spécialiste des tueurs en série, a rencontré cet homme en Floride et c’est à partir de ces entretiens que cette bande dessinée à vu le jour.

J’ai trouvé que cette BD n’apportait pas grand-chose de neuf à ce qu’on sait déjà des tueurs en série, ils sont manipulateurs, menteurs, peuvent semblé charmants mais sont en réalité des hommes froids et pervers.

Je n’ai pas accroché du tout aux dessins, question de goût et j’ai trouvé qu’au final, la BD ne nous apprenait pas grand-chose, si ce n’est qu’un homme de plus s’est cru autorisé à abuser de femmes et à mettre fin à leurs vies de façon tout à fait abominables.

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Sillage, tome 19 : Temps mort

Temps mort est le 19e tome de la série Sillage de Morvan & Buchet sorti en 2016. Après les excellents tomes précédents (cfr. Intégrale tome 6), j’ai trouvé cette histoire moins palpitante.



Il faut dire que les auteurs utilisent très souvent le même procédé, à savoir que l’histoire n’est pas racontée dans l’ordre chronologique. Au début, on retrouve les héros dans une situation difficile et puis on repars là où tout à commencé pour poursuivre ensuite l’histoire. Ici j’ai trouvé que cela faisait plus désordonné qu’autre chose.



Pour l’histoire, Nävis et ses équipiers (en comptant Snivel ils sont maintenant 5) tentent de venir en aide aux deux derniers Jeeosigans. Ils ont le pouvoir de manipuler le temps et sont donc considérés comme dangereux par le Supradirectoire. Cela s’annonce mal vu qu’ils ont aux trousses une horde de robots armés jusqu’aux dents déterminés à éliminer la « menace ».



L’élément intéressant est la rencontre de Nävis avec *** qui va lui donner quelque chose de très spécial…



Pour le tome 20 (le dernier pour l’instant) je vais devoir attendre que ma bibliothèque en fasse l’acquisition.





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Irena, tome 4 : Je suis fier de toi

Irena a sauvé 2 500 enfants du ghetto de Varsovie. Ces 4 premiers tomes nous racontent son combat et sa ténacité, ainsi que de ceux qui l’entourent. Merci aux 4 intervenants de nous avoir concocté une histoire sensible et intelligente aux dessins assez doux malgré le contexte et couleurs appropriées comme ce bleu qui différencie la mémoire. Une belle réussite à partager en famille.
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Irena, tome 2 : Les justes

Suite à la mort cruelle d'un petit orphelin juif dans le ghetto de Varsovie, Irena décide qu'apporter nourriture et réconfort n'est pas suffisant. Elle va alors élaborer avec quelques personnes de confiance des plans pour faire échapper des enfants de ce sinistre ghetto.



L'histoire continue sur la même lancée que le tome 1.

On alterne cette fois-ci entre les actions pour sauver les enfants et la période où Irena sera captive de la gestapo, soumise à la torture.

Un sujet historique et grave pourtant mis à portée des plus jeunes. Sans embellir l'histoire on arrive à quelque chose de quand même doux et plein d'émotion. Une belle réussite pour cette bande dessinée qui met en avant le parcours de cette résistante, justes parmi les nations, qui sauva 2500 enfants juifs.
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Sillage, tome 18 : Psycholocauste

Depuis le premier tome de sillage je suis complètement sous le charme des graphismes et de l'imagination du dessinateur.. les êtres non humains de cette série me bluffe a chaque fois. Et pour le coup ce tome 18 en est rempli.. des déjà vus, des inconnus.. mais aussi une flotte de vaisseaus incroyables.. bref j'en ai pris plein les yeux.



Pour l'histoire, elle m'a semblé un ton en dessous, mais c'est aussi cette multitude qui nuit au scénario.

Navis a toujours son grand coeur et sa grande gueule... enfin de quoi me réjouir a chaque voyage interstellaire sur ou avec Sillage
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Spirou et Fantasio, Tome 49 : Spirou à Tokyo ..

Si mon mari pensait pouvoir m convertir aux aventures de Spirou et Fantasio, ce n'est certainement pas avec ce tome-là qu'il aurait réussi. J'ai beau aimer la littérature et la culture orientale, là, c'est vraiment du gros n'importe quoi. Bande-dessinée qui se cale sous le mode des mangas, on se croirait plutôt dans un épisode de Dragon Ball que dans une aventure de nos deux chers héros. Là oui, j'avoue, les auteurs en font vraiment trop ! Certes, ils nous font découvrir la culture japonaise avec ses héros propres et ses légendes mais je trouve que, pour cela, ils auraient dû s'y prendre d'une toute autre manière.



Parlons un peu de l'histoire : deux enfants qui sont dotés de pouvoirs hors du commune (télékinésie entre autres) sont menacés car ils pourraient devenir des armes redoutables s'ils se trouvaient du côté des méchants (j'emploie ce mot sciemment car c'est vraiment l'impression que j'ai ressenti en lisanty ce tome : d'un côté, les gentils et de l'autre les méchants. C'est toujours le cas dans ce genre d'aventures, je vous le concède mais là j'ai vraiment eu l'impression d'être infantilisée au plus haut degré et j'exagère à peine).



Un ouvrage plus destiné à la jeunesse...et encore, aux fans de mangas peut-être !
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Contes cruels du Japon

Cruel ne veut pas dire effrayant… c’est encore pire que cela…

La culture cinématographique ou littéraire japonaise contemporaine nous a déjà laissé percevoir à plusieurs reprises la cruauté d’imagination qu’elle est capable de déployer. Nous remontons ici à ses sources en découvrant quelques contes folkloriques qui fondent la tradition japonaise.





Organisés sous forme de chapitres ne dépassant pas la dizaine de planches, ces contes nous présentent tour à tour l’histoire de Yuki-onna la femme des neiges, de l’homme-requin qui pleurait des rubis, de l’homme qui mourut en mordant un roc, du moine aveugle qui jouait de la musique pour les fantômes d’un carnage, du cerisier du 16e jour, du mangeur de cadavres et du gobeur de rêves. Pour ne pas nous perdre, Jean David Morvan nous livre toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension du contexte avant de déployer la cruauté sans mot de ses adaptations de contes. Saito Naoki nous transporte aussitôt après avec un dessin original et sophistiqué, aux couleurs éclatantes.





Aucune des cruautés exposées dans ces contes ne sont gratuites. Nous sommes bien loin des histoires d’horreur à la mode hollywoodienne qui se contentent d’un carnage sans densité. La cruauté est d’autant plus pesante qu’elle sous-tend un parcours d’édification qui s’achève toujours de façon stupéfiante.





Le paysage japonais se peuple de fantômes et de légendes… Sans être totalement différents de ceux qui hantent notre tradition folklorique, ils embaument un parfum de cerisier et de créatures aquatiques qui nous est moins familier… Derrière la cruauté, la mélancolie de terres et d’époques lointaines guette…

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Les amis de Spirou, tome 1 : Un ami de Spir..

Depuis quelques semaines se tient au Mémorial de la Shoah une exposition intitulée Spirou dans la tourmente de la Shoah. Le journal de Spirou est paru pour la première fois en avril1938 avec comme rédacteur en chef Jean Doisy alias Le Fureteur.

Les éditions Dupuis, publie à cette occasion plusieurs albums, l'album éponyme de l'exposition et Les amis de Spirou, Tome 1: un ami de Spirou est franc et droit...

Jean-David Morvan, pour le texte et David Evrard et Ben BK pour les dessins en sont les auteurs.

Un album fort bien fait . Le scénario est habilement conçu pour offrir un récit attachant, fort bien documenté et un regard différent sur une revue que j'ai toujours connue bien que dans mon enfance la BD était le plus souvent interdite de séjour dans l'enceinte familiale!

J'ai beaucoup apprécié les planches de cet album ,la qualité des dessins et l'ambiance des années 40/45 .

Un très bel hommage aux ADS- amis de Spirou- qui respectant le code d'honneur n ont pas hésité à braver l'occupant malgré leur jeune âge.

Un grand merci aux éditions Dupuis pour ce partage via Netgalley

#LesamisdeSpirou #NetGalleyFrance !
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J'irai cracher sur vos tombes (BD)

Scénario : Jomorvan

Dessin : Rey Macutay - Rafael Ortiz - Scietronc

Couleur : Hiroyuki Ooshima



Une BD à ne pas mettre entre toutes les mains.

Les images sont très crues et très explicites.

L'histoire est abominable. Je n'en dévoile rien, bien sûr.

C'est une réussite si on ne craint pas ce genre.

Couleurs et dessins fabuleux.

Grâce à l'avant-propos, j'ai appris la genèse du roman de Boris Vian alias Vernon Sullivan qui a fait scandale à son époque, en 1946.
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