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Critiques de Jean-David Morvan (1915)
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Irena, tome 1 : Le ghetto

Destinée à un public jeunes adolescents cette bande dessinée rempli très bien son rôle car elle incite à se documenter sur Irena Sendlerowa et nous rappelle alors que parmi les atrocités et la barbarie des hommes, il existe de vraies belles personnes qui agissent pour le bien des autres et non pas pour leur image ou encore pour leur notoriété ou pour asseoir leur pouvoir.

Irena,est une infirmière sociale qui se rend quotidiennement dans le ghetto de Varsovie pour tenter de soulager le plus possible la souffrance de tous. Suite à un drame, elle va passer un cap et faire sortir clandestinement les enfants de cet enfer.

J’aime beaucoup les dessins, un peu naïfs parfois mais très expressifs. Quelques petits détails qui ajoutent de l’émotion tout en restant dans la pudeur, comme une peluche par exemple qui est balancé avec violence d’un coup de pied d’un nazi parmi les nombreuses balles qui trainent par terre.

Les scènes violentes sont dessinées avec beaucoup de sensibilité , on comprend l’horreur sans en faire de la surenchère.

J’ai le 2ème tome, je ne perds donc pas de temps et vais le lire tout de suite.



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Ils ont fait l'Histoire, tome 10 : Louis XI..

Une belle découverte que cette collection "Ils ont fait l'histoire" chez Glénat / Fayard (bon, ce n'est pas une vraie découverte puisque j'avais vu passer la série en 3 tomes sur Napoléon, mais je n'ai jamais sauté le pas de les lire).



Et bien, je dois l'avouer, passée ma réticence initiale (dessins, textes, personnages, enchaînement des faits m'ont un peu échaudé) j'ai été agréablement surpris par le ton que prenait la présentation. Très accessible et pédagogique, la BD permet de montrer l'homme autant que le monarque, l'ambitieux pour lui-même autant que le dévoué à son pays et son Dieu, la fragilité d'un Louis marqué par des événements violents survenus dans sa jeunesse (mort de son père, Fronde des parisiens, etc.) autant que la puissance du Roy chef de guerre et bâtisseur.



C'est donc une lecture très enrichissante tant les points abordés sont nombreux. Avec l'emploi de flash-back, on aborde de manière très simple et claire la Fronde de 1648 (avec barricades, émeutes et troubles post-traumatiques pour le futur Roi de France…), la généalogie royale (Louis XIII, Anne d'Autriche…).

On trouve ensuite des lieux mythiques (Vaux-le-Vicomte château de Fouquet où le Roi prendra ombrage et la décision de punir ce parvenu mélangeant fortune personnelle et deniers du royaume ; Versailles, pavillon de chasse de Louis XIII transformé en ce que l'on connaît aujourd'hui ; etc.). Des personnages historiques (et là je me suis un peu senti dans mes petits souliers, mes souvenirs de collège étant très lointains et la BD pêchant tout de même de ce côté là par manque de pédagogie), des événements marquants (l'arrestation de Fouquet par d'Artagnan ; la Première polémique de Tartuffe ; la création et l’évolution de la Compagnie des Indes Orientales) et des guerres plus ou moins connues (en Méditerranée, contre le Maroc ; contre l'Espagne et la Hollande, avec l'annexion de la Franche-Comté).

Cette densité fait que, parfois et même souvent, on passe d'une date à l'autre à chaque page tournée, coupant un peu le récit et pouvant frustrer le lecteur qui souhaiterait s'informer plus avant mais également l'inciter à ouvrir un ouvrage documentaire ou à se diriger vers un encyclopédie en ligne ;)



On notera la mention du « Lit de justice », sorte de 49.3 monarchique que certains n'auraient pas renié... ainsi que le dossier documentaire et pédagogique qui clôt d'une excellente manière ce tome.



Le tome 2 doit nécessairement être lu (la fin abrupte de ce premier tome laissant le lecteur sur sa fin) !
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Les amis de Spirou, tome 1 : Un ami de Spir..

Club N°51 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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En Belgique durant l'occupation allemande, de jeunes passionnés du Journal de Spirou, censuré par les nazis, décident d'imprimer leur propre journal.



L'histoire des A.D.S (Amis de Spirou) est authentique.



Aaricia

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J'ai appris des choses sur l'histoire des A.D.S et le journal Spirou.



Nolwenn

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Androïdes, tome 7 : La Dernière Ange

Jean-David Morvan je te hais : dans ce tome 7 d'"Androïdes" intitulé "La Dernière Ange" tu nous offres l'espoir pendant 50 pages pour mieux le détruire en moins de 3 pages… Tu es le pire des macronistes (ou le meilleur des anti-macronistes ?).



Mine de rien le scénariste reprend pas mal d'éléments de son "Hercule" sauce NSO (et pour ne rien gâcher le tout est encore une fois joliment mis en scène, ici par la dessinatrice Elia Bonetti et le coloriste Elmer Santos). Les 3176 planètes du Colonyverse sont attaquées par les mystérieux aliens qu'on a nommé Insankatilers qui ne laissent aucun survivant et que donc personne n'a jamais vu. Les « anges » sont des androïdes chargées de récupérer les données des disques durs cérébraux que chaque citoyen a pour obligation de se faire implanter à la naissance, pour récupérer des informations à les transmettre à l'État-major avant qu'on efface leur mémoire pour les réinitialiser (des fois que des informations fuitent et que des gens se mettre à faire fonctionner leurs petites cellules grises). le gouvernement incompétent ne fait aucune déclaration, et les journalopes des merdias ne font aucune investigation : dès les premières pages on comprend que ça pue (sauf Anne Sinclair qui continue de faire confiance au pouvoir). Tout est racontée par une ange buggée dont la mémoire ne veut pas s'effacer, et à force de côtoyer les souvenirs des victimes elle finit par accéder à l'humanité, et quand on est humain on finit par se poser des question devant la souffrance gratuite et l'injustice calculée. Mais à qui se fier quand le système est pourri et que la corruption comme toujours vient d'en haut ? Tout bascule quand elle découvre un jour elle découvre un survivant et le poursuit : celle qui est poursuivie c'est elle en fait, il n'y a pas un mais des survivants et leur leader n'est pas humain… On nous aurait menti à l'insu de notre plein gré et celui qui dit la vérité doit être exécuté ? Allons donc explorer à risques et périls la ZONE SPOILERS !









Je me suis toujours demandé pourquoi la culture populaire avait produit autant d'oeuvres dystopiques dans la années 1970 et autant d'oeuvres nihilistes au début des années 1980. Grâce à Jean-David Morvan j'ai désormais réponses à toutes mes questions. Les artistes on vu émerger et triompher sans ne rien pouvoir faire un nouveau type de totalitarisme qui considère qu'il est plus facile de fabriquer que de réparer, y compris dans les domaines sociaux et humains. Qu'on l'appelle hyper-capitalisme, ultra-libéralisme, reaganisme, thatchérisme ou macronisme, c'est toujours la même chose : il faut s'adapter au Nouvel Ordre Mondial qui veut des homo economicus productifs et rentables pour alimenter la machine à engraisser les gros rentiers. Et si tu n'es pas content, tu n'as qu'à déménager en Corée du Nord… Et puis de quoi tu te plains espèce de gaucho antifa, tu vis mieux aujourd'hui qu'au Moyen-Âge et tu vis mieux chez toi qu'au fin fond de la brousse quelque part en Afrique alors ferme ta gueule et bosse pour t'acheter un costard et faire partie des gens qui comptent, mieux encore bosse 10 heures par jours 7 jours sur 7 jusqu'à ta mort pour ne rien coûter à la nation car hors de question de demander le moindre denier à ceux qui ne savent plus quoi faire de leur blé. On ira bien se loler sur vos tombes de gens qui ne sont rien ! (sic Jupiter Ier / Napoléon IV / Emmanuel Macron) Ouais, et bien qu'on place déjà tous les suprématistes dérangés pensant cela (« la société se divise entre ceux qui sont bien nés forcément utiles car supérieurs et ceux qui appartiennent à la populace forcément inutile car inférieures ») en Hôpital Psychiatrique et cela sera déjà un bon début pour repartir sur des bases saines !!!
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Irena, tome 2 : Les justes

Ce deuxième tome est encore plus émouvant que le premier. Irena nous est ici devenue familière et on ne peut qu'être admirative devant tous les risques qu'elle prend pour sauver le plus d'enfants possible.

Dans la même lignée, dans le même ton que le premier tome, je suis toujours aussi séduite par cette BD qui est très didactique. Cette BD devrait être lue au collège, elle serait sans doute plus parlante que certains textes des manuels scolaires et permettrait peut-être une prise de conscience de certaines absurdités et des violences faites à des populations prises pour cible.



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Irena, tome 1 : Le ghetto

Irena vient tous les jours rendre visite aux juifs enfermés dans ce ghetto de Varsovie en Pologne. C'est la seconde guerre mondiale et la misère dans ce camp. Les gens survivent à grand peine, ils se battent pour une bouchée de pain... Un jour, une mère mourante demande à ce qu'elle sauve son fils. Cette idée lui fait peur au début mais elle commence à faire sortir les enfants clandestinement...

J'ai découvert cette BD totalement par hasard... c'est en lisant un avis sur un livre biographique sur cette femme qui a sauvé beaucoup de vies que je suis tombée sur l'ouvrage de Morvan. J'ai craint au début en voyant le dessin très enfantin, allait-on parler de la guerre ? Mais on s'immerge bien dans l'histoire de cette dame et on comprend comment elle est devenue plus "Juste parmi les nations". Très dur, le trait est enfantin mais c'est une BD à ne pas laisser entre n'importe quelle main... A suivre !
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Hercule, tome 1 : Le sang de Némée

Ce tome 1, intitulé "Le Sang de Némée", démarre pied au plancher : nous découvrons un antihéros blasé de sa propre légende bâtie dans une sale guerre de l’ombre dont il a été le champion… qui se retrouvé envoûté pour tuer les siens contre son gré et être de nouveau l’esclave des Olympiens. Pour expier l’Oracle l’envoie chez Eurysthée sur la planète Argolide, qui sous les ordres d’Héra l’envoie lui-même sur la planète Némée mettre fin aux mystérieux massacres qui y sont perpétrés… En suivant les mêmes indices le super bidasse et la police parviennent aux mêmes conclusions, mais notre antihéros à la force surhumaine est le seul à pouvoir affronter le fauve mécanique au blindage invulnérable et son maître extraterrestre prêt à tout pour SPOILER…





Le projet d’adapter la mythologie grecque à la Science-Fiction est super kiffant, et après "Ulysse 31" et "Les Chroniques de l’Antiquité Galactique", c’est Jean-David Morvan adepte de la SF en bande dessinée à laquelle il a offert la saga "Sillage" s’attaque ici aux douze travaux d’Hercule ! Autant aller à l’essentiel, les dessinateurs Looky et Olivier Thill nous offrent un space peplum de toute beauté (ce qui interroge sur la formation des dessinateurs quand des autodidactes arrivent à un tel niveau de qualité alors que leurs collègues diplômés y parviennent peu souvent, voire jamais pour certains qui livrent régulièrement des prestations bien moyennes). L’univers mélange space opera, cyberpunk et dysptopie donc se retrouve entre "Warhammer 40000" et "La Caste des Métabarons", entre les séries "2000 A.D." et les séries "Métal Hurlant", et rien que pour cela la série vaut la peine qu’on s’y attarde… Les Axiomatikos qui disposent du monopole des technologies de pointes dirigent d’une main de fer une humanité qui a largement colonisé les étoiles. Pour les bidasses ou les superbidasses, le voyage vers le mur galactique qui marque la séparation entre l’espace connu et l’espace inconnu est un aller simple car ils n’en reviendront jamais pour que personne ne sache qu’en fait l’humanité est en guerre totale avec les 2500 espèces aliens recensées (on reprend ici une thématiques de la SF moderne : si l’humanité rencontre une civilisation extraterrestre, ou elle l’exploitera ou elle craindra d’elle exploiter par elle… ne remercions IRL ces saloperie de mentalités colonialistes et impérialistes). Mais les Axiomatikos craignent-ils davantage la déstabilisation du modèle capitaliste qui soutient l’économie de guerre, ou qu’on apprenne qu’ils ont recouru à tellement d’hybridation avec des gènes aliens pour allonger leur santé et leur longévité qu’ils ne sont plus vraiment humains ?

Et cet univers sombre et désespéré qui ne connaît que la dictature et la guerre, nous le découvrons en suivant les aventures d’un antihéros maudit, bâtard d’un axiomatikos et d’une sklave, célèbre pour tous les exploits qu’il a déjà accomplis… Pour ne rien gâcher, il ressemble pas mal au Sven Tveskoeg du "Cycle des Aux’" de David Gunn alias Jon Courtenay Grimwood, du coup quand on lit les dialogues qui alterne classe, basdassité et coolitude on a l’impression d’entendre Vin Diesel ! ^^



Malheureusement la narration trop rapide n’est pas complètement aboutie, or plus le projet est ambitieux et plus les imperfections sont dommageables : c’est avare d’explications, du coup on se retrouve avec un univers dystopique fascinant mais qui se dévoile trop peu, des personnages badass et grimdark qui se dévoilent trop, et une intrigue complexe qui se dévoile trop peu… Pourquoi Héra manipule-t-elle Hercule ? Pour le tuer, pour l’humilier, pour réaliser ses objectifs à travers lui ou pour toucher quelqu’un d’autre à travers lui… Zeus et Athéna restent dans le flou, et Iolaus et Ulysse ne sont guère plus loquaces…

Les transitions entre les albums et les travaux sont également abrupts, du coup j’ai la curieuse impression de survoler l’ensemble, voire qu’il manque des trucs même si je devine que les révélations viendront ultérieurement (puisqu’à chaque étape Héra fait avancer ses plans, et qu’à chaque étape Hercule récolte des informations qui permettront d’échapper à sa malédiction). Je crains finalement qu’on touche du doigt les limitations du sacro-saint modèle franco-belge : le format 48 pages est désormais beaucoup trop étriqué pour les récits qui sont développés, et là on sent carrément qu’avec au moins 60 pages par album pour fignoler l’univers, les personnages et l’histoire on tiendrait un hit à coup sûr !
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Irena, tome 2 : Les justes

Les dessins de cette bande dessinée sont d'un style enfantin, rond et joyeux, comme pour lutter contre le désespoir.

Cette série nous raconte le combat d'Irena Sandlerowa, qui devint une héroïne en sauvant plus de 2500 enfants juifs du ghetto de Varsovie.

Pas facile de s'immerger dans le quotidien du ghetto où la faim, le froid, la maladie, l'injustice et bien souvent la mort sont au rendez-vous.

Mais cette femme n'a jamais hésité, travaillant au sein du département d'aide sociale, elle a pris des risques énormes pour sortir chaque jour plus d'enfants de cet enfer, risquant sa vie à tout instant.

Arrêtée et torturée, elle n'a pourtant jamais regretté son choix.

Les couleurs majoritairement marrons, grises et beiges accentuent l'ambiance moroses au sein du ghetto et mettent en lumière le courage et l'abnégation d'une femme.

Une bande dessinée poignante sur une femme qui force l'admiration.
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Irena, tome 1 : Le ghetto

BD exceptionnelle qui raconte l'histoire d'une "Juste parmi les Nations", Irena, jeune femme polonaise qui va sauver plus de 2000 enfants Juifs du ghetto de Varsovie. Non seulement elle va les sauver, les faire adopter par des familles chrétiennes (sous un faux nom) mais elle va les recenser. Car elle tient à ce que ces enfants Juifs retournent ensuite à leur culture et à leur religion.

Cette BD est magnifique. La vie de cette femme est incroyable. Elle va être torturée par la Gestapo, mais réussira à s'en sortir (grâce à la Résistance polonaise). Sans dire où elle cache ses fameuses listes de concordance (nom de l'enfant Juif / nom sous lequel il est caché).



Les dessins sont beaux, pas trop sombres (contrairement à ce qui est dessiné). On découvre comment elle va réussir à sortit enfants et bébés. C'est incroyable.

Beau, véridique et triste à la fois.

Cette BD est une série de plusieurs tomes.

A lire pour découvrir cette merveilleuse femme.

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Sillage, Tome 1 : A feu et à cendres

Une jeune humaine se retrouve seule sur une planète que de gentils extraterrestres veulent exploiter pour leur survie.

Au premier abord j'ai pensé a une version d'un tarzan féminin intergalactique... mais que nenni !!



J'ai été agréablement surprise par l'histoire.. (sachant que le tome 1 sert surtout à mettre en place l'histoire).. j'ai vraiment hate d'en savoir plus.

J'avoue aussi qu'il est très rare qu'une BD arrive a me faire ressentir des sentiments d'horreur ou de haine (c'est comme pour les films je sais que ce n'est pas réel).. mais la mort de la grande tigresse (amie protectrice de notre héroine) m'a fortement perturbée....

Les graphismes sont supers agréables et même avec son unique morceau de peau de bête l'héroine est super sexy !!

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Au coeur de la terre, tome 1

Club N°56 : BD non sélectionnée

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Rien d'original mais une bonne adaptation du roman de Burroughs.



Sam

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Une BD avec une histoire lue et relue mille fois dans un univers proche des récits de Jules Verne.



Du réchauffé que le graphisme ne rattrape malheureusement pas.



À éviter…



David

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Du déjà lu.



Nol

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Sillage - Intégrale, tome 2

Et voilà trois nouveaux épisodes des aventures de Nävis engloutis pendant les fêtes de fin d’année, en même temps que la volaille et le bon vin.



Faut dire que ça se mange sans faim, poukram ! Ça glisse dans le gosier comme du bon miel d’acacia. C’est léger dans l’estomac et ne nécessite pas l’ingestion de bicarbonate de soude pour faciliter la digestion.

Non, non, je n’ai pas trop mangé pendant le réveillon hier. 😊



Deux des aventures sont trépidantes : une mission de sauvetage sur une planète OukhomParlKomssa avec une bande de mercenaires de Sillage, et un échouage sur une planète qui a trop regardé Terminator. L’épisode central est plus sombre, une affaire de terrorisme exécutée par un peuple de Sillage si pauvre et exploité qu’il n’imagine pas d’autre moyen que la violence pour attirer l’attention.



En fait, j’ai vraiment compris avec cette intégrale quel était le véritable but de Jean David Morvan et Philippe Buchet. Ce n’est pas tant de nous faire rêver avec des aventures spatio-pulps, mais plutôt d’attirer l’attention sur les sujets sociaux de notre propre époque.

Les auteurs dénoncent. Ici la corruption et les magouilles de riches pour piller des territoires et leurs peuplades autochtones ; là l’exploitation de la pauvreté des masses par quelques uns comme élément constitutif du capitalisme, ailleurs la position de la femme, esclave des tâches ménagères, du torchage des mouflets et du désir des hommes. La deuxième ligne mélodique de la série est finalement assez grave.

A chaque fois, Nävis se révolte et combat ces comportements. Elles se fait nombre d’ennemis puissants, mais aussi de nombreux amis. L’emballage SF permet de faire passer le propos avec douceur, sans haine excessive.



Voilou, sur ce je vais mettre mon costume pour le concert du nouvel an. Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année (enfin, déjà moins pire que la précédente).

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Sillage - Intégrale, tome 2

Nous avons donc, pour ce deuxième tome d'intégrale, les tomes 4 à 6 : Le signe des démons, 'J.VJ,..'\_ et Artifices.



J'aime surtout les graphismes et les couleurs. J'adore le personnage de Nävis, elle est drôle et attachante.



À travers les histoires, impossible de ne pas faire des parallèles avec le fonctionnement actuel de notre société (le fric d'abord, les gens… bah, c'est facultatif).



Il a donc des réflexions intéressantes… sur la colonisation, le problème des minorités ethniques, l'accès aux soins de santé et la condition féminine pour l'essentiel.



Un space-opera agréable à lire, avec de l'action et de l'humour.



Je vais plus que probablement lire la suite.







Challenge BD 2020

Challenge cycles/séries 2020
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Ravage, tome 1 (BD)

"Une génération qui ignore le passé, n'a pas de futur" Robert Heinlein.



Tome 1 de Ravage:

voyage et sauvetage.

On suit François Deschamps jusqu'à Paris en super TGV et ses retrouvailles avec son amie Blanche... Avant que ce monde idyllique de 2052 ne retourne au Moyen âge.



Publié en 1943, René Barjavel ne parle pas de la conquête spatiale ou des robots mais décrit une fantastique mégapole, des immeubles design, des gratte ciels, des portables à réalité augmentée, des véhicules volants et des supertrains.



Ravage, ce sont des images et de beaux dessins.

Des autostrades, la gare futuriste, un trajet Marseille Paris en 22 minutes, et la biotechnologie, un cube de viande synthétique qui grossit et fournit de la nourriture.



Le monde moderne semble décadent, car personne à part François ne veut marcher ou faire d'effort.

Blanche est une jeune artiste, propulsée sous les feux de la rampe, par Jérôme Seita, le directeur de Debord 3000.

Blanche est une jolie femme mais une vraie oie... blanche.



François surnomme son amie Blanchette, c'est affectueux sans doute, mais la Blanchette se retrouve piégée sur la montagne, pardon, sur le dernier étage de la tour Seita, et c'est le directeur qui joue le rôle du loup..



Un Black out total!



Plus d'électricité et les autos deviennent des autos tamponneuses, s'écrasent au sol... Un avion sans contrôle fonce vers une grande tour...

Prophétique ?

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Ils ont fait l'Histoire, tome 16 : Louis XI..

Ce nouveau tome de la série « Ils ont fait l’histoire », collection de bandes dessinées qui prend la forme de biographies historiques présentant une dimension pédagogique car à destination du grand public, et qui espèrent vraiment que le public scolaire se prêtera au jeu, est consacré à celui qui est connu dans le monde entier sous le surnom de Roi-Soleil : Louis XIV !





Le scénario associe étonnamment Frédérique Voulyzé à Jean-David Morvan, plus habitué à la SFFF qu’à l’Histoire. Et cela ne pose aucun problème ! Le récit de cette deuxième partie commence en mai 1682 et est entièrement vue depuis le Palais Versailles, chantier permanent devenu le centre de la France, souvent de l’Europe, et parfois du monde…

C’est depuis ce centre du pouvoir voulu et créé par Louis XIV que nous suivons la mise au pas de l’aristocratie, la centralisation définitive du royaume, les guerres européennes, le développement des colonies, et les relations avec les mondes extra-européens… Et le récit se centre sur l’abolition de l’Edit de Nantes et les dragonnades, la Guerre de la Ligue d'Augsbourg et le sac du Palatinat, la Guerre de Succession d’Espagne et le terrible hiver 1709-1710…

Toutefois il y a toujours une dimension artistique dans la vision du monde par le Roi-Soleil (avec la mise en avant de la galerie des glaces et des jardins versaillais), et l’ensemble est entrecoupé de quelques flashbacks (l’Affaire des Poisons, le mariage avec Marie-Thérèse, le sacre du roi à Reims).



C’est l’une des grandes forces de la série, derrière le personnage historique il y a toujours l’être humain :

- après la mort de la reine, c’est un homme hanté par le souvenir de Marie Mancini qui épouse secrètement Madame de Maintenon, la veuve Scarron nourrice de ses nombreux bâtards

- le croyant se réjouit de l’abolition de l’Edit de Nantes, mais l’homme d’Etat se rend compte à posteriori de sa monumentale erreur

- Louis-Dieudonné perd en quelques années son frère, son fils, ses petits-fils… et l’Europe coalisée contre lui ne veut engager des pourparlers de paix que s’il entre guerre contre son descendant Philippe V d’Espagne l’un des derniers membres de sa famille ne encore envie…

- et puis il y a ce roi qui souffre dans sa chair : variole, scarlatine, rougeole, fièvre maligne, fistule bucco-maxillaire, fistule anale… finalement le Roi Soleil est emporté à l’âge de 72 ans par la gangrène…

Le roi est mort, vive le roi !!!



Graphiquement j’ai bien aimé le style réaliste du brésilien Renato Guedes, pourtant bien plus habitué au monde des comics. Les personnages sont bien campés, avec une belle palette d’expressivité et si on connaît un peu l’Histoire ils tous immédiatement reconnaissables : on sent un travail de documentation sérieux, comme en témoigne ces reproduction de gravures de l’époque.

Il y a encore quelques cases qui pèchent par l’encrage et/ou la colorisation, et je n’arrive pas à savoir s’il s’agit d’un parti pris pour souligner telle ou telle expression / tel ou tel événement ou s’il s’agit de planches finies à l’arrache…



Le dossier et le making-off qui accompagnent cette bande-dessinée sont intéressants et récapitulent beaucoup de choses en peu de pages : pouvait-on en attendre moins de la part d’Hervé Drévillon, professeur d’Histoire moderne à l’Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne ?
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Sillage, Tome 3 : Engrenages

Une BD-SF rétrofuturiste avec des idées de révolution " à la russe" et de la sagesse "à l'amérindienne" dans des décors steampunk et des plaines enneigées, peuplées de yawacks, qui cachent un secret bien enfoui...sur une lointaine planète...



Et "Pouk'ram !" (*) d'admiration : l'histoire, accompagnée de dessins fouillés et précis, se tient !





(*) : juron qui, en langage interplanétaire, se rapproche de "Mer** !"





Un grand merci à Lyoko : ses critiques de la série "Sillage" m'ont fait me précipiter à la bibliothèque :)
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Oms en série, tome 3 : La vieille terreur

Troisième et dernier tome de la trilogie Oms en série, ce dernier opus est à mon sens le meilleur des trois.

Les oms se sont réfugiés sur le continent sauvage pour échapper aux Draags et ont développés rapidement leur civilisation en utilisant les moyens éducatifs des Draags eux-mêmes. Tiwa, la Draag qui avait eu Terr comme « animal » de compagnie dans le tome 1, arrive sur leur territoire pour les prévenir d’un danger et essayer d’éviter un conflit. En effet, les Draags ont compris le danger représenté par les oms et souhaitent les éradiquer de leur surface. Mais les oms ont maintenant la possibilité de rendre coup pour coup. Le conflit est-il inévitable ? La destruction mutuelle assurée ?

Jean-David Morvan qui s’était éloigné un peu du roman de Stefan Wul poursuit sur sa lancée et nous donne une intrigue captivante et sans temps morts. On tourne les pages pour savoir comment cette histoire va se terminer. Les réflexions sur l’éducation, la liberté, le notion même d’humanité laisse maintenant la place à des réflexions plus ciblées sur la guerre et la diplomatie. Une victoire militaire est-elle indispensable pour gagner une guerre ? Connaître son ennemi pour pouvoir le vaincre permet aussi de le comprendre et cette connaissance et cette compréhension annihile peut-être aussi les causes mêmes du conflit !

Le scénario très efficace de Morvan est secondé par un dessin plus dynamique de Hawthorne dont je n’avais que très moyennement apprécié les performances sur les deux premiers tomes. Ici, moins de couleurs criardes car on est moins souvent chez les Draags. Plus de souplesse et de réalisme dans la mise en place des personnages. Ce n’est plus un élément négatif de l’œuvre et c’est déjà un plus.

Une petite prolongation afin de découvrir d’autres adaptations de Stefan Wul dans la même collection va certainement être mise à l’ordre du jour de mes prochaines lectures
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Oms en série, tome 2 : L'exom

Deuxième tome sur trois de la très bonne série de Jean-David Morvan et Mike Hawthorne, oms en série.

On est 20 années plus tard. Dans le roman de Stefan Wul, je crois que les événements se déroulaient sur plusieurs générations et que la notion de vie courte contre vie longue avait un sens dans l’évolution du récit. Jean-David Morvan a choisi de ne pas tenir compte de cette donnée et de faire tenir son histoire le temps de la vie humaine. Cela lui permet de se concentrer sur son personnage principal qui reste le même, dans ce deuxième opus.

Les hommes (« oms ») sauvages se sont libérés des Draags et vivent dans un monde souterrain sous la cité des maîtres de la planète. Terr, le héros, essaye de récupérer son jumeau qui est resté aux mains des Draags depuis sa naissance et prépare un exode vers un continent inconnu de la planète. Seulement chez les Draags, certains s’inquiètent de ces animaux domestiques qui peuvent représenter un danger et une éradication totale est proposée. Une course contre la montre s’engage.

Dans cette deuxième partie, l’action s’accélère et on n’a pas beaucoup le temps de respirer. La mécanique révolte et répression sert de toile de fond à l’intrigue, mais Jean-David Morvan n’oublie pas les relations entre les personnages. Entre Terr, sa femme, son frères. Cela donne des beaux moments intimistes, peut-être les meilleurs passages dans le flot de l’action.

C’est toujours aussi agréable à lire et il me semble que les dessins de Mike Hawthorne, s’ils ne sont toujours pas, à mon avis, d’une incroyable qualités, sont meilleurs que das le premier tome. Les visages et les personnages sont un peu plus précis et les couleurs un peu moins criardes.

En tout cas, cela ne nuit pas à l’intérêt que je porte à cette série, dont j’ai bien envie de découvrir le dénouement final.
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Madeleine, résistante, tome 1 : La Rose dégoupi..

Dessin : Dominique Bertail

Scénario : JD Morvan et Madeleine Riffaud

Archives : Eloïse de la Maison



J'ignore pourquoi le bleu, et uniquement le bleu, a été choisi pour cette BD. Mais je trouve le résultat magnifique.

Madeleine Riffaut est une résistante de la première heure. Elle a participé, grâce à sa mémoire quasi infaillible, à l'élaboration de cette trilogie dont le premier acte est : La rose dégoupillée.

Très jeune, elle a éprouvé le besoin de « lutter contre l'occupant ». Elle y mettra toutes ses forces malgré la terrible maladie dont elle souffre, la tuberculose.

Une réussite à tous points de vue.

Je ne peux que conseiller vivement sa lecture pour en apprendre plus sur sa vie.

Cerise sur le gâteau, la genèse de cette aventure, racontée... en BD.
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Sillage - Intégrale, tome 3

3e tome de l'intégrale de Sillage, de Morvan & Buchet et je me sens déjà dans une lecture confort. Il faudra cependant que je sois patiente pour lire la suite étant donné que c'est une BD que j'ai emprunté à la bibliothèque.



J'aime toujours autant les graphismes et les couleurs. J'adore Nävis et ses compères Snivel (il me fait penser à Bic ou Bac au choix ^_^

https://www.youtube.com/watch?v=4EmbUft_KS0 ) et Bobo.



Dans Q.H.I. Nävis vole au secours du général Rib'Wund qui est en grand danger dans une prisonef de haute sécurité. Un peu sanglant mais très sympa.



Dans Nature Humaine, Nävis doit faire le deuil de Mackel-Loos qui a été son précepteur au début de l'aventure. Elle va aussi entrer en contact avec d'autres humains mais il ne faut de toute évidence pas toujours se fier à sa première impression.



Et enfin, dans Infiltrations, Nävis est comme le titre l'indique infiltrée dans une bande de truands. Un épisode tragique… et une fin en cliffhanger !



J'adore cette BD.





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