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EAN : 9782756016603
48 pages
Delcourt (24/08/2011)
3.41/5   11 notes
Résumé :

Le coeur de glace de la femme des neiges, la complainte du carnage, les larmes de l’hommerequin,le cerisier du seizième jour, le mangeur de cadavres…

Cet inquiétant cortège traîne dans son sillon des Hommes qui, face à des peurs ancestrales, doivent choisir entre promesse et trahison, entre courage et couardise. Huit histoires de fantômes et d’êtres surnaturels, issues du folklore japonais.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Cruel ne veut pas dire effrayant… c'est encore pire que cela…
La culture cinématographique ou littéraire japonaise contemporaine nous a déjà laissé percevoir à plusieurs reprises la cruauté d'imagination qu'elle est capable de déployer. Nous remontons ici à ses sources en découvrant quelques contes folkloriques qui fondent la tradition japonaise.


Organisés sous forme de chapitres ne dépassant pas la dizaine de planches, ces contes nous présentent tour à tour l'histoire de Yuki-onna la femme des neiges, de l'homme-requin qui pleurait des rubis, de l'homme qui mourut en mordant un roc, du moine aveugle qui jouait de la musique pour les fantômes d'un carnage, du cerisier du 16e jour, du mangeur de cadavres et du gobeur de rêves. Pour ne pas nous perdre, Jean David Morvan nous livre toutes les informations nécessaires à la bonne compréhension du contexte avant de déployer la cruauté sans mot de ses adaptations de contes. Saito Naoki nous transporte aussitôt après avec un dessin original et sophistiqué, aux couleurs éclatantes.


Aucune des cruautés exposées dans ces contes ne sont gratuites. Nous sommes bien loin des histoires d'horreur à la mode hollywoodienne qui se contentent d'un carnage sans densité. La cruauté est d'autant plus pesante qu'elle sous-tend un parcours d'édification qui s'achève toujours de façon stupéfiante.


Le paysage japonais se peuple de fantômes et de légendes… Sans être totalement différents de ceux qui hantent notre tradition folklorique, ils embaument un parfum de cerisier et de créatures aquatiques qui nous est moins familier… Derrière la cruauté, la mélancolie de terres et d'époques lointaines guette…
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C'est bizarre mais je me rappelle avoir lu exactement les mêmes contes dans un manga que j'avais avisé mais je ne me souviens plus du titre. Là, j'ai eu droit à la colorisation en prime. C'est plutôt pas mal en ce qui me concerne car j'aime beaucoup le Japon et sa culture. L'auteur français Morvan s'est plutôt bien débrouillé pour nous livrer le meilleur.

Ces contes à commencer par la femme des neiges ou l'homme requin ou encore la complainte pour un carnage sont simplement magnifiques dans toute leur splendeur. C'est toujours une bonne façon pour un lecteur de découvrir le folklore local au pays du soleil levant.

Je rassure tout de suite sur le fait que ces contes ne sont point cruels mais assez fantastiques. On regrettera juste que certaines histoires soit si courtes qu'on n'a pas eu le temps de puiser dans l'ambiance. Cependant, l'ensemble demeure assez satisfaisant.
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Recueil de courtes planches reprenant des légendes ancrées dans la culture nippone, Contes cruels du Japon est une très belle bande-dessinée pour découvrir ce pays dont les légendes sont toujours très présentes dans le quotidien de ses habitants.

Publiée aux éditions Delcourt en août dernier, l'adaptation est signée Jean David Morvan, qui a déjà adapté un texte traditionnel d'origine chinoise : Au bord de l'eau, le dessin et la couleur sont quand à eux signés Saito Naoki. Cette première incursion en bande-dessinée dans la culture nippone nous permet d'en apprendre un peu plus sur ses croyances.

Sept légendes cruelles et fascinantes... lire la suite sur le blog !
Lien : http://glowmoonlight.unblog...
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J'ai plongé avec beaucoup de plaisir dans ce très bel ouvrage. Je vous conseille de découvrir vous aussi, le temps de quelques pages, un peu du folklore de ce pays si fascinant qu'est le Japon.
Lien : http://lecturestrollesques.b..
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critiques presse (1)
Sceneario
20 septembre 2011
[…] on découvre un graphisme très fin, très subtil. Saito Naoki a peut-être tendance à trop exagérer les expression, rajoutant un petit côté "grotesque" parfois, mais il reste toujours dans le ton du récit. Cela passe très bien.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Je conçois qu’on craigne l’esprit d’un homme dont la toute dernière pensée fut de nous maudir. Mais cela n’est pas arrivé dans le cas présent, car j’ai diverti ses pensées en le forçant à nous donner un gage de sa haine. Tout ce qu’il désirait en expirant, c’était mordre cette pierre. Ainsi, toutes ses autres pensées s’en trouvèrent éludées.
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Le cerisier, sakura en japonais, symbolise l’impermanence, la fugace beauté de l’existence humaine. Car, comme la vie des hommes, la fleur de cerisier est aussi belle qu’éphémère. Les samouraïs en avaient fait leur emblème dans la période médiévale, exaltant la croyance selon laquelle leurs âmes se réincarneraient en fleurs de cerisier s’ils mouraient dans l’honneur au combat.
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On dit de lui qu’il a le corps du cheval, la face du lion, la trompe et les défenses de l’éléphant, la corne du rhinocéros, la queue de la vache et les pattes du tigre. On l’appelle « le baku », ou le « shirokinakatskumani ». Sa spécificité, c’est de gober les cauchemars, métamorphosant ainsi la mauvaise fortune et la terreur en bonne fortune et en joie.

Aujourd’hui encore, l’antique invocation au baku perdure. Lorsqu’on sort d’un cauchemar, ne dit-on pas trois fois de suite et le plus vite possible « Baku kuraé ! Baku kuraé ! Baku kuraé ! »
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Mêmes les rencontres de hasard sont dues à des liens noués dans des vies antérieures... tout est déterminé par le karma. Même pour des choses insignifiantes, le hasard n'existe pas.
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Un traitement approprié peut soigner presque toutes les maladies, sauf celle de l’amour. Il n’y a, hélas, aucun remède à cela. Il y a bien des lustres, Roya-o Hakygo est mort de cela. Totaro doit se préparer à la même issue.
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