Citations de Jean Dufaux (1688)
pensées qui revenaient sans cesse au pavillon des plaisir. Là où le pouvoir passait par les corps, là où les désirs empruntaient à la violence de bien étrange tournures.
Les Prussiens ont envahi la France. Après le déastre de Sedan, la chute du régime impérial, la proclamation de la République enthousiasme les foules à Paris. La résistance s'organise, mais il faut faire vite cependant car, de tous côtés, l'ennemi ne cesse de progresser... Ainsi, le 16 septembre 1870, Moltke et ses troupes sont en vue de la capitale. Aussitôt, commence le blocus de la ville...
2 septembre 1870
L'empereur, physiquement et moralement épuisé, quitte Sedan. L'empire s'écroule. L'armée française est prisonnière de l'Allemagne. Bismark et Guillaume 1er ont exigé une reddition complète, sans condition. Le jour même, l'empereur est emmené en captivité au château de Wilhemshöhe, près de Cassel.
Le 4 septembre à Paris, la foule applaudit au discours de Gambetta annonçant que Louis Bonaparte a cessé de régner. La république est proclamée... Au dessus de la France s'étend alors comme un rougeoiement, un nuage sanglant qui va vicier tout l'horizon... Les coeurs se serrent. L'ennemi est sur place...
- Le monde n'est qu'une scène prête à t'entendre, cela ne tient qu'à toi.
- Et que dois-je faire pour cela ?
- Mesure ton ambition à celle des divinités. Ne recule pas devant tes possibilités, la crainte, la pusillanimité des hommes... Toi aussi, tu seras un dieu ... Si tu le désires vraiment...
(page 6)
Il y a deux moyens de nous chasser : nous tuer ou nous accuser de tuer ... Il paraît qu'il devient plus difficile de nous exterminer directement ...
(page 16)
...Il est inévitable qu'il y est des causes de chute, mais malheur à celui par qui la chute arrive ...Qu'on l jette à la mer avant qu'il ne fasse tomber les autres ...
(page 14)
Tu ne t’es pas assez méfié du passé. Le mien recelait bien des surprises.
Et ils s'enfoncent dans Rome. La ville gouffre, la ville puits, la ville marécag. Rues étroites, tordues, suintantes, chariots aux roues éclatées, cadavre de chiens aux entrailles répandues, éternels chantiers ouvert à la pluie, haleine fétide du soleil, fumée des réchauds, odeurs des plats répandus sur des tuniques crasseuse, sueur de l'ail et du vin, cortèges funèbres qui glacent, masques hilares qui hoquètent, prostituées qui étalent leurs fards, proxénètes qui couchent leur désirs, mendiants qui cachent leur haine. Rome digère, Rome recrache, Rome ne garde rien!
L'on reste toujours maître de ses silences Corbulus. La parole, elle, vous enchaîne.
Mais le lien entre Maria et Pier Paolo nous apprend aussi que dans certaines circonstances imprévisibles, il est possible pour deux artistes, deux êtres humains perdus dans le monde, de
se tenir la main et de marcher vers l'inconnu.
- Et j'ai l'impression que ton amie est comme toi... Chez elle... partout... au centre comme dans la marge. Entourée... Et seule.
- Entourée... aimée... J'aimerais tellement qu'elle le soit. Mais le génie est venu se loger en elle. Et c'est un démon insatiable... Qui ne vous laisse rien... Qui prend tout.
Six années ont passé. Nous sommes en 27 de l’ère domitienne. Le vaisseau de la Dyle des Forçats se prépare à entrer dans la cité.
Le sultan privilégie toujours la constance avant de passer à la colère. Il nous recevra.
Le bonheur que Rome tire de la victoire fait le malheur des peuples à l'exception du peuple romain. Quelle valeur, si faible soit-elle faut-il accorder à une joie qui impose tant de souffrances ? Que signifie la satisfaction d'une seule ville au milieu d'une telle accumulation de malheurs qui préfigurent la fin du monde ?
Orose, Histoires, Livre IV.
Ce ne sont pas deux chrétiens mais deux êtres humains qui ont besoin de nous. Ils auraient pu être Juifs ou Arabes. Qu’est-ce que cela change ?
Ta jeune épouse te trompe. C’est normal, tu es vieux et laid. Mais voilà qu’elle tombe amoureuse. C’est autre chose. Tu devrais t’inquiéter.
La finesse et l’élégance ne servent à rien. C’est la brutalité et la lâcheté qui l’ont emporté. Et j’ai compris l’essentiel : seul le résultat compte, qu’importent les moyens.
Décidément, Entremonde recèle bien des surprises ! Nous passons de l’ombre au soleil et inversement, comme si une force invisible nous y poussait.
Les hommes honnêtes, en politique, sont une plaie. Ils sont appelés à disparaître.