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Critiques de Jean E. Pendziwol (29)
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Le silence du phare

On entre dans une histoire captivante faite de secrets de famille, des secrets et des non-dits qui ont souvent un impact et de lourdes conséquences sur les générations suivantes. Je tournais les pages frénétiquement afin d'en savoir toujours plus sur cette famille, sur leur vie, leur quotidien, sur les filles du gardien de phare. On passe au fil des pages par une foule de sentiments, de la tendresse, de la tristesse, de l'espoir, du désespoir... C'est un livre qui parle de quête d'identité, d'amour fraternel, de liens familiaux... J'ai vraiment aimé les personnages de Morgan et Elizabeth, toutes les deux aussi passionnantes que passionnées. J'ai lu ce livre en manuscrit car je suis lectrice Charleston 2019. (...)



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Le silence du phare

Je suis tombée absolument par hasard sur ce livre, et comme j'ai bien fait de le prendre. J'ai adoré cette lecture ! L'histoire est passionnante et forte, du début à la fin j'ai été totalement happée dans l'intrigue portée par une certaine tension tout du long. C'est magnifiquement bien écrit, certains passages sont très émouvants et les personnages sont forts et attachants. Une superbe découverte.
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Par une belle nuit d'hiver

"Par une nuit d'hiver glacée, tandis que tu dormais à poings fermés, enveloppé dans ta couverture, je t'ai fait un dessin"

Voici un bel album des éditions Magnard, écrit et illustré par deux québecois, Jean Pendziwol et Isabelle Arsenault.



La nuit est tombée, le petit garçon dort douillettement enroulé dans ses couvertures. Mais dehors, la neige s'est mise à tomber, et doucement les animaux s'éveillent, la chouette frôle la neige de ses plumes, les lièvre sortent du terrier et batifolent, mais se cachent dans un buisson à l'approche du renard au pelage orange et aux pattes noires, une souris marque de ses minuscules empreintes la neige de la terrasse.

Puis les nuages s'évanouissent et le ciel se pique de milliers d'étoiles scintillantes. Une aurore boréale illumine la toile noire de la nuit et on entend presque ce silence cotonneux et assourdi, si particulier aux nuits enneigées d'hiver.

Mais la fenêtre de la chambre à nouveau s'éclaire, et l'enfant se lève, pour admirer le magnifique tableau que l'hiver a peint à sa fenêtre...



Un album naturaliste et élégant, aux teintes grisées, qui mêle différentes techniques de dessin et de peinture, et à la poésie contemplative qui convient dès 3 ans.

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J'ai trouvé l'espoir dans un cerisier

: "J'ai trouvé l'espoir dans un cerisier" est une offre poétique.

Nous ne comprendrons pas tour de suite de quoi il est question, quelle est cette affaire d'espoir à retrouver et qui s'est perdu?



Nous suivrons le cours des saisons et une petite fille qui passera le temps avec son chat, à jouer, profiter des silences du vent, des lumières du jour, des ombres qui dansent.

Cela ne semblera pas triste même si elle est seule, seule avec son chat.

C'est une suite de jeux de sens, d'observation du décor qui se transforme, du dedans, la maison, du dehors et la petite fille va profiter, goûter à ce qui se présente.

Les flocons de neige auront un goût de nuage, selon ses dires.



Son ombre nous paraitra comme une camarade de jeu amusante, très complice, jusqu'à ce que la saison d'hiver le lui enlève avec son temps tout blanc.



C'est sans doute de cet espoir dont il sera question, d'un temps plus solitaire encore que d'habitude, à la fois doux mais parfois ennuyeux tout de même.

Pourtant, nous le verrons à l'image, il existera une constante rassurante : la présence fidèle du chat.



Avec le Printemps viendra la renaissance de jours plus prometteurs, plus rayonnants, plus animé de camarades aussi peut-être.

Si le titre semblera promettre un pincement au coeur, l'observation de l'enfant nous paraitra au contraire touchante, tendre et mignonne, avec ce chat qui vivra aussi sa vie non loin mais toujours près d'elle.

Nous sommes dans l'entre-deux, du mieux à veiller et du quotidien dont il faudra bien se satisfaire avec ce qu'il aura à offrir, avec un peu d'enthousiasme et de fantaisie.

Une parenthèse enfantine visuellement très chouette.

Les jeunes lecteurs craqueront sûrement pour le chat.

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Le silence du phare

A la vue du résumé, je savais que ce roman allait me plaire. Tous les ingrédients étaient réunis pour que j’aime : secrets de famille, alternance passé/présent, atmosphère envoutante… J’ai passé un excellent moment.



Si le 1er chapitre peut être un peu déroutant car on entre de suite dans le vif du sujet, il n’en est pas moins intrigant et met immédiatement dans l’ambiance. En un clin d’œil, je suis rentrée dans l’histoire, notamment grâce aux chapitres courts et aux changements fréquents de narrateur.

Nous rencontrons ainsi Morgan, jeune orpheline désœuvrée et perdue ainsi qu’Elizabeth, une vieille dame aveugle. Sans liens apparents, elles vont lier connaissance et vont à tour de rôle nous raconter l’histoire de ces filles du phare. Morgan sera les yeux de la retraitée à qui elle va s’attacher. Mais si j’ai aimé cette relation naissante, j’ai surtout adoré l’histoire d’Elizabeth et de sa jumelle Emily : une histoire bouleversante et pleine de secrets.

Ces trois personnages féminins sont attachants. Elizabeth est forte et malgré sa cécité, elle voit clair en Morgan et va percer sa carapace. Elle ne s’arrête pas aux apparences et va prendre une grande place dans le cœur de Morgan qui va, semble-t-il, la prendre pour modèle. Emily a, quant à elle, une personnalité atypique qui ne peut susciter qu’interrogations et admiration. Bref, elles obtiennent d’emblée notre sympathie alors qu’à l’inverse, j’ai détesté immédiatement certains protagonistes.



Contrairement à beaucoup de romans de ce genre, nous ne quittons jamais les 2 femmes. Le passé nous est directement conté par les journaux du gardien du phare ou par Elizabeth elle-même. Ainsi nous avançons au même rythme qu’elles et les transitions entre passé et présent sont naturelles. J’ai aimé cette construction qui permet de dynamiser le récit : aucun temps mort, aucun détail superflu. Un régal.



L’intrigue en elle-même est passionnante et surprenante, l’atmosphère enivrante. Nous ressentons parfaitement l’isolement géographique de cette famille dont la vie est entièrement consacrée au phare. L’ile sur laquelle ils habitent est un personnage à part entière. Elle donne une âme à cette lecture. Le mystère plane autour des jumelles, j’avais envie d’en savoir plus… J’ai été captivée de la première à la dernière page et les révélations finales ont été à la hauteur de mes attentes.



Une histoire fascinante qui m’a charmée par la profondeur de ses personnages, ses descriptions, ses secrets et son cadre insolite. Un roman magnifique chargé d’émotions et d’amour.
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Par une belle nuit d'hiver

Un album beau comme la découverte d'un paysage enneigé, au réveil.
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Le silence du phare

< Elle était comme le vent. Imprévisible. On ne savait jamais à quoi s'attendre avec elle. On ne peut pas attacher le vent. Il danse où ça lui plaît. >



Comme certain.es le savent je me suis fixé un livre des editionscharleston par mois depuis de début de l'année. Je suis heureuse de pouvoir dire que Le silence du phare est ma plus belle découverte chez cette ME en dehors de la collection noire



Ce roman est un voyage mémoriel. Dans le temps, dans l'espace et surtout dans les coeurs et les âmes. Suite à des circonstances exceptionnelles deux femmes se rencontrent. L'une est vieille et aveugle. L'autre est jeune et esseulée. Les deux sont perdues dans leurs souvenirs. Quand Morgan va aider Elizabeth en lui faisant la lecture... Les choses vont changer pour toujours.



Elles repartent ensemble avec l'aide des carnets de famille d'Elizabeth au phare de Porphyry. Là où elle est née et a grandit avec sa soeur jumelle Emily. Ces vagues de souvenirs vont l'amener à dévoiler tous les secrets de famille. Des secrets qui vont résonner dans cet hospice, ce lieu de transition sera aussi un lieu de transmission.



Ce roman se dévore, il est très dur de le lâcher. J'ai tant adoré découvrir ces pièces du puzzle jusqu'à sa reconstitution totale. C'était magnifique même si j'avais découvert une bonne partie de l'intrigue rien n'a gâché mon plaisir de lecture.



L'avez-vous lu ? Est-ce que vous aimez les livres qui parlent de secrets de famille ?
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Le silence du phare

Morgan vit dans une famille d’accueil, son grand-père qui l’élevait est décédé et ses parent bien avant lui. La jeune fille, un peu rebelle, est passionnée de dessin et elle est très douée, elle joue du violon aussi, celui que lui a laissé son grand-père et qu’elle garde précieusement.



Morgan doit aller travailler dans une maison de retraite où elle a été surprise en train de taguer le mur à coups de bombes de peinture. Condamnée à des heures de travail général, elle devra nettoyer ses graffitis et aider à d’autres tâches au sein de la résidence, deux soirs par semaine, après ses cours. La jeune fille n’est pas vraiment enchantée, elle n’a simplement pas le choix.



Elisabeth Livingstone est une résidente de la maison de retraite où elle vit depuis trois ans. Elle a pris ses marques et ses habitudes dans cette pièce qui lui sert désormais de maison. Dedans elle y a entassé quelques souvenirs, des livres, des photos, des peintures de sa soeur Emily, le fauteuil de son père, un plaid afghan. La vieille femme est aveugle mais tente néanmoins de garder une certaine autonomie et ses souvenirs.



Alors que Morgan est en train de gratter sa peinture, elle est accostée par Elisabeth qui connait déjà son prénom et lui demande de la ramener à sa chambre. La vieille femme qui se reposait dans le jardin vient de recevoir la visite de deux policiers qui lui ont remis un paquet enveloppé d’une toile blanche qui sent la moisissure, dedans il semble y avoir de vieux livres en cuir. La jeune fille s’exécute et découvre la chambre d’Elisabeth, elle est attirée par trois petites aquarelles mais n’y prête pas réellement attention, ce n’est que quelques jours plus tard qu’elle percute, la libellule dans le cadre, elle a la même, rangée dans son étui de violon. Ne serait-ce qu’une coïncidence ou existe-t-il un lien entre les deux dessins ?



Petit à petit, des liens se créent entre Morgan et Elisabeth qui fait assez confiance à la jeune fille pour lui demander de lire les livres qu’elle a reçus de la police. Ces livres sont en fait des manuscrits retrouvés dans le bateau de la famille d’Elisabeth, échoué sur le lac Supérieur il y a quelques jours et dans lequel son frère Charles a été porté disparu. On découvre alors, petit à petit, la vie de la vieille dame et on finit par se rendre compte que si Morgan a croisé son chemin, ce n’est pas par hasard.



L’autrice nous plonge dans le passé d’Elisabeth, qui commence en 1917, au phare de Porphyry, sur le Lac supérieur, où son père Andrew est le gardien. On découvre la vie sur cette île où il n’y a personne et où les parents d’Elisabeth vivent au rythme du phare et des saisons. Ils vivent en totale autonomie, cultivent leur jardin, chassent et pêchent. Les conditions sont rudes, surtout l’hiver où il fait très froid et ou la neige, le gel et le vent sont rois. On assiste à la naissance des premiers enfants de la famille, deux garçons, puis à celle des jumelles Elisabeth et Emily en 1925. Elisabeth va tout de suite protéger sa soeur qui souffre certainement d’autisme, mais ce n’est jamais mentionné dans le roman. Sa mère Lil se contente de dire qu’elle n’est pas comme les autres.



Les relations sont compliquées avec Lil qui semble plus proche de ses garçons. Elle a tendance à délaisser Emily et ne prête guère plus attention à Elisabeth, heureusement, Andrew est là, il est proche de ses filles. Emily montre tout de suite une prédilection pour le dessin, elle est très douée, Elisabeth vive et intelligente pourrait faire de grandes études, mais les filles n’étudient pas à l’époque, elle restent à la maison pour seconder leur mère. Elles savent néanmoins lire et écrire et apprennent de leur vie dans la nature et de ce que leur père leur transmet.



De cette vie au phare de Porphyry, l’autrice nous décrit le métier du gardien de phare, de sa femme qui l’assiste et de sa famille qui reste à coté. On a aussi de magnifiques descriptions de paysages, le Lac supérieur et ses hautes vagues quand le ciel est en colère, la banquise quand il fait très froid, le calme quand le temps est clément, les bateaux qu’il faut guider, les touristes qui débarquent pour la journée les jours d’été, les falaises abruptes qui se mirent dans l’eau, les forêts, la faune et la flore, de sublimes panoramas qui font rêver tout au long du livre. C’est une vie en harmonie avec la nature et la terre, les saisons. L’autrice nous parle également de la vie familiale, des rapports entre les enfants et les parents, la froideur de Lil envers ses filles et surtout envers Emily, c’est tout de suite moins plaisant, et on s’interroge.



Les filles voient peu de monde au phare mais elles ne quitteraient pour rien au monde cet endroit qu’elles adorent. Elisabeth et Emily sont fusionnelles et pourtant très différentes. Elisabeth a cet instinct de protection vis à vis de sa soeur qui rend admiratif. La première guerre mondiale arrive et les premiers drames avec, la famille Livingstone est douloureusement touchée.



En Parallèle, on découvre le passé du grand-père de Morgan, mais que fait-il dans cette histoire ? certains destins semblent se mêler et l’intrigue est relancée.



Les personnages sont attachants, parfois on ne distingue plus Emily d’Elisabeth tellement elles semblent se fondre l’une dans l’autre. Morgan est aussi un personnage intéressant, la jeune fille a beaucoup appris de son grand-père et a, malgré son côté rebelle, de belles valeurs.



Il y a énormément de non-dits et de secrets à découvrir. Il y a des rendez-vous manqués qui font basculer des destins, le sens de la famille et du sacrifice peut aussi peser lourd dans la balance et décider de toute une vie. On regrette parfois certains choix, puis on comprend tout à la fin.



Dans ce roman qui déroule la vie de la famille Livingstone on n’est jamais au bout de nos surprises et l’autrice sait ménager le suspense jusqu’au bout, des fausses pistes, des routes sinueuses, des voies sans issue, des rebondissements, on ne découvre le véritable secret qu’à la fin du livre et c’est plutôt surprenant. Je ne l’avais pas vu venir celui-là !



J’ai passé un agréable moment de lecture, je me suis parfois perdue, obligée de revenir dans les pages précédentes, me disant que j’avais mal lu ou mal compris, mais c’est une histoire bien ficelée et originale à découvrir.






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Par une belle nuit d'hiver

Un superbe album poétique et magique. Un album qui remplit le cœur de tendresse et de nostalgie.
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Par une belle nuit d'hiver

Ce matin, au réveil, nous avons eu le bonheur d’observer le joli spectacle du givre qui recouvrait tout notre jardin.



Cela m’a donné envie de vous parler de ce bel album que nous aimons beaucoup ici et qui décrit tout l’enchantement d’une nuit de la saison froide: une pluie de flocons, le ciel aux brillantes étoiles colorées, la faune se promenant dans la nature endormie, …



Toutes en noir et blanc, avec ici et là des touches de couleurs (vert, rouge, jaune, orange, bleu), les illustrations font parfaitement écho au texte tout en douceur qu’elles accompagnent.



La magie de l'hiver y croît à mesure que la nuit s’installe et que les images se dévoilent ✨
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Le silence du phare

Emily et Elizabeth sont jumelles, elles sont nées et ont grandi au pied du phare de Porphyrie sur les rives du lac supérieur.

Elles sont éduquées par leurs parents comme leurs frères, qui eux ensuite ont pu aller étudier sur le continent.

Elizabeth vit désormais dans une maison de retraite quand les policiers lui amène les cahiers de son père, retrouvé sur le bateau échoué de son frère, son passé lui revient.

Une magnifique histoire de secrets de famille racontée par les livres et par Elizabeth, a Morgan une ado orpheline désinvolte, qui a tagué sur la barrière de la maison et qui fait des travaux pour réparer.

Elizabeth et Morgan s'attirent mais pourquoi?
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J'ai trouvé l'espoir dans un cerisier

« Pour  toi, cher  lecteur, pour  les jours où la vie semble fragile, compliquée ou terrifiante, n’oublie pas de chercher l’espoir. »  J.E.P.

Une petite fille, accompagnée de son chat, s’amuse avec son ombre, écoute le vent raconter des histoires qui se faufilent dans la nature, sent les flocons de neige qui tombent sur son visage et observe les bourgeons du cerisiers qui fleuriront au printemps.

Un album qui fait la part belle à la nature et au temps précieux que l’on passe à l’observer au fil des saisons, à l’imagination et à la puissance des histoires que l’on entend et que l’on raconte.*

Le fait que la petite fille personnifie chacun des éléments qui l’entoure accentue le caractère poétique voire onirique de cet album et le rend encore plus tendre et doux… Caractère d’autant plus marqué par les illustrations tout en douceur et poésie elles aussi et qui * jouent sur les diverses appréciations de l’expression « hurler comme des loups » notamment par exemple et ajoutent une pointe d’humour à l’album et rappelle par là-même l’imagination fertile des enfants.

La métaphore du temps qui passe et de l’espoir qui renaît avec les saisons est d’une poésie infiniment émouvante et belle. Car en effet, le caractère cyclique des saisons nous rappelle que tout revit à nouveau, toujours, comme les fleurs du cerisier au printemps.

Ainsi, le titre si poétique et la dédicace qui l’est tout autant, nous mettaient d’emblée sur la voie et l’histoire le confirme : il faut toujours garder espoir. Il est vital.

Un album que l’on referme avec un grand sourire qui se dessine sur nos lèvres et une petite larme aux coins des yeux. Un album qui résonne intensément actuellement et au message précieux.  « Le cerisier, lui, sait une chose : que l’espoir à l’automne apporte les fleurs au printemps. »

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Le silence du phare

J’ai bien aimé le récit d’Elizabeth, sur le mode de N’oublie jamais. Elle délie le fil de son histoire familiale avec une tonne de détails qui pourraient passer pour anecdotiques, parfois, mais qui recèlent tous une importance capitale.

...

La plongée dans le passé, à Porphyry, sur les rives du lac Supérieur, promet un dépaysement total. Même si je me suis fréquemment perdue dans la typologie des lieux explorés par Elizabeth et sa sœur, j’ai apprécié les tableaux dressés par Elizabeth de la nature environnante, presque intacte, impitoyable en hiver, et que seules les âmes fortes peuvent et savent endurer. Le quotidien à Porphyry oscille entre rigueur et vigilance de tous les instants, et liberté sauvage et primitive, comme allant de soi.

...

Les personnages, assez taiseux pour la plupart (et c’est tout le fond de Le Silence du Phare, justement), brillent par leur authenticité rude, leur force d’âme à l’ancienne. Jean E. Pendziwol nous entraîne dans un tourbillon de souvenirs au parfum d’embruns, mordants comme les hivers rudes, intenses et mélancoliques comme une fin d’été.

...

On sent toute l’implication de l’auteure et la somme de recherches en amont nécessaires à l’écriture de ce roman mélancolique sur les souvenirs qui nous hantent, le poids des non-dits, et la force des liens familiaux.



Un coup de cœur.
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Le silence du phare

Ce roman fut mon tout premier achat de l’année 2019. Une histoire de secret de famille qui ne pouvait pas attendre trop longtemps dans ma PAL.



Pourtant, je ne sais pas si je suis dans une phase où je suis moyennement absorbée par mes lectures (c’est tout à fait possible), mais je n’ai pas été complètement charmée, j’en ressors avec un sentiment mitigé parce qu’il y a de supers éléments dans cette histoire mais que j’ai l’ai quand même lue en manquant d’intérêt (et ce n’est pas la première lecture du mois de septembre qui me fait cet effet).



Les personnages clé du roman sont Morgan et Elizabeth, une rencontre improbable entre la vieille dame aveugle et la jeune fille bien paumée dans la vie. Morgan va se retrouver à faire la lecture pour Elizabeth, des journaux que tenait le père de celui-ci lorsqu’elle était enfant. Ce sera l’occasion pour celle-ci de replonger dans les secrets de son enfance. On part à sa suite auprès de sa famille qui vit sur une île isolée du Lac Supérieur où les parents tiennent le rôle de gardiens de phare.



Une enfance isolée avec son lot de drames, un lien fort avec sa sœur Emily qu’elle a toujours protégée de la société, un père aimant qui a lui aussi protégé ses filles, une mère plus dure. On est emmenés petit à petit dans ce cadre de vie dépaysant, on vit à leurs côtés, dans leur bulle.



Morgan de son côté est une jeune femme qui se cherche, qui manque de repères après tant d’années passées en famille d’accueil, elle pense énormément à son grand père qu’elle aimait tant et qui est malheureusement décédé. Aider la vieille dame à comprendre les secrets de son enfance va lui permettre à elle aussi, de faire la paix avec son passé.



Le début de l’histoire d’Elizabeth et Emily m’a paru un peu morne parce que la vie sur l’île, isolée auprès de leurs parents n’a rien de follement passionnant. Mais j’ai beaucoup aimé les révélations finales des secrets de leur enfance et je ne m’étais pas imaginé une telle histoire. J’ai beaucoup aimé également le joli lien intergénérationnel qui va lier petit à petit Morgan et Elizabeth.



Le style du roman ne m’a pas complètement emportée et me laisse un goût mitigé mais le côté secrets de famille était complètement à la hauteur de ce que j’aime lire dans ces titres.
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Le silence du phare

Entre envoutement et nostalgie ce roman en ébranlera plus d'un par son histoire et sa narration - un petit air pour ceux qui ont lu le roman ou vu le film "Une vie entre deux océans"

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Le silence du phare

Auteure primée de nombreux best-sellers pour les enfants, Jean Pendziwol s’est lancée dans le roman avec Le Silence du phare, un premier roman qui s’est immédiatement hissé en tête de liste des best-sellers canadiens. Dans ce roman, elle retranscrit toute l’ambiance de son Ontario natal, les terres somptueuses mais tumultueuses du Lac Supérieur.

Elizabeth est au crépuscule de sa vie. Privée de la vue, elle s’est réfugiée dans la musique et les souvenirs. Mais le jour où le journal intime de son père est découvert, elle va se replonger dans son enfance, avec l’aide de Morgan, une jeune fille en pleine révolte. Une enfance passée en compagnie de sa sœur jumelle sur une minuscule île, terre sauvage et reculée perdue au cœur du Lac Supérieur où son père gardait le phare. Une enfance dont les secrets vont avoir des conséquences autant pour Elizabeth que pour Morgan..

Ce roman bouleversant, à la fois mélancolique et grisant, fait partie de ceux que l’on n’oublie pas. Véritable ode à la nature et à sa beauté sauvage, c’est un premier roman déchirant, sombre, âpre et vibrant qui interroge les liens du cœur et ceux du sang.

L’auteure signe un récit d’une puissance émotionnelle si rare que l’on ne peut que s’y abîmer. La beauté sauvage de la petite île de Porphyry n’est que l’écho du tumulte intérieur des personnages qu’elle a imaginés. Entre amour, mensonge, culpabilité, désespoir et isolement, chacun devra assumer ses choix et vivre avec les conséquences dramatiques d’un lourd secret…

Jean E. Pendziwol est une conteuse hors pair qui manie et distille le suspense de main de maître. Son intrigue est si parfaitement ficelée que l’on a du bien du mal à croire qu’elle n’en est qu’à son premier coup essai ! D’aucuns pourraient certes reprocher à son récit de souffrir d’un rythme lent et abondamment descriptif mais ce serait nier que ces pages renferment tous les codes et les ressorts d’une tragédie classique finalement impossible à lâcher ! Jean E. Pendziwol y balade le lecteur à sa guise et ses révélations, bien que tardives, le balaient comme un fragile esquif pris dans la tempête !

Porté par une intense tension dramatique, Le silence du phare est un roman terrible et incroyablement émouvant. Une histoire universelle, poignante et forte qui happe le lecteur et le retient captif jusqu’à la dernière ligne ! Absolument sublime !
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Le silence du phare

L’histoire commence très rapidement, nous faisons la connaissance d’Elizabeth, une femme âgée, aveugle et triste, mais aussi de Morgan une jeune fille rebelle, en plein doute sur sa vie. Chacune a su à son niveau me toucher, j’ai vraiment aimé faire leur connaissance. Puis au fur et à mesure de notre lecture nous plongeons dans le passé d’Elizabeth pour revenir dans le présent, ainsi de suite. Grâce à ses bonds dans le temps nous découvrons la vie de notre doyenne. Très vite nous savons qu’il y a des secrets enfouis, des non dits familiaux, qui à la faveur d’une écriture addictive nous pousse à lire encore et encore, car chaque chapitre est une petite révélation ou un questionnement.



Ce roman je l’ai dévoré ! Je pense que l’écriture y est aussi pour beaucoup car la plume est légère et douce, mais elle sait aussi être dure et poignante, chaque passage pousse a l’interrogation ou au doute et j’ai adoré. De plus le lieu ainsi que la période dans laquelle évolue notre histoire pousse à l’imagination En effet j’ai adoré être plongé au cœur de la vie d’un gardien de phare au début des années 1900, mais surtout j’ai aimé découvrir le lac supérieur, grace aux jolies descriptions qui nous sont narré je me suis à plusieurs reprises crues au bord de ce lac majestueux.



Même si certains secrets étaient assez évidents pour ma part, j’ai apprécié être surprise par d’autres. Et puis les passages qui se passent dans le présent sont aussi très touchant, j’ai aimé voir Morgan qui en plein doute sur son avenir, a su se poser les bonnes questions, mais surtout son personnage est tellement bien construit !
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Le silence du phare

J’étais contente de me plonger dans Le silence du phare de Jean E. Pendwiwol et de me plonger dans une histoire de jumeaux, ça faisait longtemps. Enfin peut-être pas, mais ça me faisait envie.



Jean E. Pendziwol est une auteure de livres pour enfants et Le silence du phare est son premier roman. Tête de liste des best-sellers canadiens, il a été lauréat du Northern Lit Award 2018 et finaliste du HWA Crown Award, qui récompense le meilleur roman historique paru au Royaume-Uni. Ce qui laissait présager un bon roman historique.



Le silence du phare suit deux personnages. Elizabeth a perdu la vue, elle vit dans une maison de retraite avec ses souvenirs. Morgan est une jeune fille qui doit repeindre la grille de la résidence, après avoir été surprise en train de la taguer. Les circonstances vont les rapprocher et elles découvriront qu’elles ont en commun bien plus qu’il n’y paraît…



La lecture des journaux du père d’Elizabeth vont faire la lumière sur l’enfance des deux petites jumelles qui vivaient sur une île minuscule dans la maison du gardien de phare. Et permettra de déterrer de lourds secrets.



Le silence du phare est un joli roman. Et si j’ai deviné certaines choses, notamment sur les liens entre Elizabeth et Morgan, j’étais loin d’avoir tout deviné. Et j’ai aimé lire ce roman dans une certaine urgence : j’avais besoin de savoir ce qui se cachait derrière le dernier journal. Alors ce n’est pas le meilleur roman des éditions Charleston – parce qu’il y en a des vraiment excellents – mais j’ai passé un très bon moment à le lire. Est-ce que je vous le conseille ? Oui, si vous avez envie de lire une histoire de jumeaux différentes des autres. Non, si vous cherchez un roman très dense, qui entre dans la psychologie des personnages, car il manque peut-être un peu d’épaisseur pour être parfait.
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Le silence du phare

Avis complet sur le blog



En bref :

Une histoire fascinante dotée de protagonistes à la psychologie profondes, complètes.

L’histoire du métier de gardien de phare au début du 20e siècle est très intéressante.

Jean E.Pendziwol maitrise son sujet, son intrigue, ses lieux et ses personnages. Une maîtrise totale de son livre où rien n’est de trop ou pas assez.

Les mystères et les secrets font partie des thèmes abordés dans le roman. Combien le passé peut vous meurtrir ; combien une révélation peut faire mal ou au contraire comprendre enfin ses racines !



Un roman en partie sur les secrets de famille, mais qui renferme bien plus que cela.

L’histoire des îles de cette région de l’Ontario où le climat rude, le fleuve Supérieur d’apparence inoffensif peut se révéler dangereux même pour un marin chevronné.

Une famille qui vit à l’écart de tous pour accompagner le patriarche dans son métier.

Deux guerres qui vont laisser des séquelles, surtout la deuxième. C’est environ 80 années que Elizabeth, l’une des narratrices t’explique. Les joies comme les peines. Néanmoins, le récit ne souffre d’aucune longueur.

Morgan sous ses airs rebelles cache un cœur en manque d’amour, un gros manque de confiance. Elizabeth lui donnera les ailes qui lui permettront de prendre son envol, Morgan détachera le poids qui empêche Elizabeth de voler avec elle. Deux libellules, deux âmes si éloignées et tellement proches pourtant.

Sans être un coup de cœur, ce roman est encore une totale réussite des éditions Charleston avec deux héroïnes fortes qu’on ne peut oublier.




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Le silence du phare

COUP DE CŒUR



En me lançant dans cette lecture, j'appréhendais. Je ne savais si j'allais l'apprécier ou non. Quelle n'était pas ma surprise quand je l'ai terminé et qu'elle se soit révélée être un coup de cœur.



L'auteure nous dépeint l'histoire d'Elisabeth Livingstone, née en 1925 et fille d'un gardien de phare sur une petite île au large du Canada. Entre contexte de guerres mondiales et drames familiaux, cette dernière vit une vie difficile et mélancolique, entourée de plusieurs mystères. Sa rencontre avec Morgan, une jeune adolescente rebelle, de nos jours, va changer leur existence et leur donner des réponses sur les secrets du passé.



Au début, je ne savais pas à quoi m'attendre et au fur et à mesure de ma lecture, je me suis sentie emportée dans l'histoire d'Elisabeth et Morgan. On nous sert ici deux intrigues qui s'entremêlent à la perfection et qui captivent le lecteur, malgré une certaine lenteur. J'ai beaucoup apprécié l'alternance passé - présent. Le récit se révèle de plus en plus addictif, ponctué par une écriture légèrement dense mais touchante.



Touchante, c'est le mot. C'est un roman est rempli d'émotions : je n'oublierai pas de sitôt l'histoire des filles du gardien du phare qui m'a tenu en haleine et qui m'a serré le cœur plusieurs fois. Ce n'est pas une histoire facile : elle reflète la cruauté de l'homme, la cruauté dont la vie fait parfois preuve. Mais c'est une leçon de vie, je dirais même un hymne à la vie qui donne envie de se battre le plus possible pour ceux qu'on aime.



J'ai beaucoup aimé les deux personnages dont on alterne les points de vues : Morgan et Elisabeth. Chacune à sa façon est forte, indépendante mais recèle aussi une fragilité. Fragilité suite aux aléas de la vie qui n'a pas été facile avec elles. Deux personnages féminins intéressants et attachants.



La seule chose qui m'a dérangé, c'est que parfois il y avait beaucoup de personnages secondaires et j'avais un peu tendance à les confondre.



Je terminerais en parlant de la fin de l'histoire à laquelle je ne m'attendais pas du tout et que j'ai trouvé vraiment ingénieuse, mais pas tout à fait évidente. J'ai du relire deux fois le passage pour être sure d'avoir bien compris la révélation finale.



En bref : un drame familial sur fond historique qui tient en haleine le lecteur tout le long du récit.



Encore merci aux éditions Charleston pour cette lecture!
Lien : http://bibliothequedesreves...
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