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Critiques de Jean Flori (29)
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Philippe Auguste : La naissance de l'Etat m..

À la charnière des XIIème et XIIIème siècles, Philippe II dit Auguste (né en 1165 et roi de 1180 à 1223, petit-fils de Louis VI le Gros et fils de Louis VII dit le Jeune ou le Pieux), est venu consolider ce qui n'était qu'en germe avec ses prédécesseurs et a solidifié le socle qui allait donner puissance et prestige au royaume de France, aussi bien militairement et territorialement (en profitant des divisions visibles chez ses adersaires anglais, les Plantagenêts, également possesseurs de vastes domaines sur le continent, jouant des fils d'Henri II contre leur père, de la mort inattendue du valeureux mais assez téméraire Richard Coeur de Lion, de la faiblesse de Jean Sans Terre face à la noblesse d'outre-Manche, de son entreprise de conquête de la Normandie et d'autres grands fiefs tenus par les Anglais [Maine, Anjou, Poitou, etc.], mais rencontrant quelques difficultés en Flandre, en Auvergne et n'arrivant pas à dépasser le stade de fief mouvant de la couronne en Bretagne, il agrandit considérablement le territoire sur lequel il exerçait son pouvoir ; face au Saint-Empire romain germanique, il sut aussi tirer avantage des démêlés d'Otton de Brunswick avec ses rivaux, notamment Philippe de Souabe, en attendant la majorité de Frédéric II de Hohenstaufen ; tout cela trouva son dénouement à Bouvines, en 1214, victoire qui permit à Philippe De donner à la lignée des Capétiens une solide assise et de sortir des temps incertains) qu'institutionnellement (prise d'appui sur des conseillers ayant déjà de grandes compétences, sur des officiers comme les baillis, les sénéchaux et les prévôts et sur des organes de cour qui tendaient à s'individualiser et à prendre consistance ; mais aussi et enfin par l'importance donnée à Paris, ville devenue une capitale, un centre repérable du pouvoir et dotée d'une enceinte fortifiée sur les deux rives de la Seine). Jean Flori, biographe de Richard Coeur de Lion et spécialiste de l'idéal chevaleresque et de l'idée de croisade, a magnifiquement synthétisé un ensemble de données et de faits analysés plus en profondeur par un historien américain, John Baldwin (1929-2015).

Pour ceux qui veulent savoir l'essentiel sur Philippe II Auguste, le travail de Jean Flori est donc un outil aussi utile que satisfaisant.





François Sarindar

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Pierre l'Ermite et la première Croisade

Pierre l'Ermitte ou L'Hermitte, dont l'origine est obscure, est-il un enfant de petite noblesse ? Est-il né vers Amiens entre 1050 et 1055 ? Fut-il d'abord un homme d'armes avant de devenir un homme de Dieu ? Un halo de légende entoure ce personnage de ses débuts à sa mort en l'abbaye de Neufmoustier sur les bords de Meuse vers 1115.

En tout cas, ce personnage semble plutôt sentir le soufre que l'encens.

Il est sans doute plus fanatique encore et plus inquiétant qu'il ne paraît l'être d'après le souvenir entretenu par les manuels scolaires d'antan, où on le tenait plutôt pour un saint homme convaincu de bien faire en exhortant les hommes à prendre le chemin de la Terre Sainte pour "libérer le tombeau du Christ". On dit qu'un pèlerinage l'aurait convaincu de cette nécessité. Cet épisode n'est même pas certain.

Quoi qu'il en soit, il aurait su convaincre les humbles et entraîner à sa suite des milliers d'hommes en prêchant un peu partout, vers le Berry et le pays orléanais puis en Champagne, et enfin sur les bords du Rhin. Sur le nombre exact des personnes entraînées, les chiffres varient. Mais, en tout cas, elles ont commis tout un ensemble d'exactions, persécutant en particulier les communautés juives pour leur soutirer de l'argent et des moyens de subsistance, ce qui fait tache sur toute leur entreprise. En Hongrie aussi, ils laissèrent de mauvais souvenirs et échappèrent à leurs poursuivants en colère en pénétrant en territoire byzantin. le basileus s'en débarrassant en leur faisant passer le Bosphore et en les dirigeant vers Civitot où des milliers périrent, tombant sous les coups de l'armée du sultan Kilidj Arslan.

Pierre l'Ermite réussit à s'enfuir et on le retrouva en compagnie des nobles à Antioche en juin 1098.

Son parcours, qui comporte plusieurs zones d'ombre, est celui d'un religieux fanatisé et illuminé, qui ne reculait pas devant l'incitation à l'élimination de ceux qu'il considérait comme les ennemis du christianisme.

Jean Flori profita du portrait qu'il en fit pour traiter de la question de la manipulation des foules dans le phénomène de Croisade à ses débuts.



François Sarindar















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Richard coeur de lion

Ce n'est pas à proprement parler une biographie (si l'on excepte le rappel chronologique en première partie), mais une étude de l'image qui a été renvoyée de cet homme soit par lui-même, soit dans des écrits panégyriques, et, plus généralement, une analyse de son action, de son caractère et de son personnage considérés par rapport au type idéal du roi-chevalier, si c'est bien le rôle d'un roi d'être, idéalement, un preux chevalier.

La réalité est toute différente, même s'il y a chez Richard Ier Coeur de Lion (1157-1199) du courage, même s'il fait preuve de bravoure, de générosité et de "courtoisie" (au sens où il faut entendre ce mot au XIIe siècle), et même si on le voit réaliser des prouesses, il lui arrive plus souvent qu'à son tour de se montrer violent et cruel (on sait qu'il fut à l'origine d'un massacre de plusieurs milliers de prisonniers musulmans en 1191 après le siège de Saint-Jean-d'Acre, mais ce ne fut pas le seul acte contraire à l'idée que l'on pouvait se faire d'un "parfait chevalier", à moins de considérer les Sarrasins comme exclus des règles que l'on se devait de respecter lorsqu'on avait été adoubé ; ce n'est pas la seule occasion où il a manqué au code de l'honneur ; cependant, son ennemi, Saladin, lui témoigna un certain respect).

Ce livre est intéressant, mais il ne faut pas y chercher le récit d'une vie. Les nombreux éléments biographiques qui nous sont donnés servent avant tout à illustrer le propos de l'auteur, qui est de mettre en rapport les faits avec l'image que l'on cherchait à transmettre de ce roi ou avec les codes de la chevalerie tels que définis dans l'absolu, ceci afin de mettre en évidence s'ils concordaient ou pas avec le mythe entretenu. Doit-on faire la biographie de Richard en notant les points de correspondance et les écarts avec le modèle idéal et adopter cette grille de lecture pour comprendre l'homme et le roi ?

Le reproche qui lui a été fait d'être trop peu présent dans son royaume et trop longtemps absorbé par les affaires extérieures, en France, en Terre Sainte, puis durant sa captivité à Dürstein au retour de la Croisade et dans le Limousin où il mourut - ce qui montre bien qu'il se plaisait à guerroyer plus comme un chevalier que comme un roi, même s'il y fut parfois contraint par la nécessité du maintien de sa puissance en Normandie et en Aquitaine -, ce reproche d'éloignement par rapport au cœur de son royaume, l'Angleterre, doit peser dans le jugement que l'on peut porter sur son action.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)

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Aliénor d'Aquitaine. La Reine insoumise

Femme remarquable de son époque (quoique toujours controversée), Aliénor d'Aquitaine a épousé deux rois, celui de France et celui d'Angleterre. Elle est partie combattre en croise avec son époux, mais a aussi influé activement sur les arts et la littérature. La vie d'Aliénor d'Aquitaine évoque évidemment le temps des chevaliers, des figures légendaires de Lancelot, Merlin, la reine Guenièvre, ou le roi Richard Cœur de Lion. Jean Flori livre ici un travail précis et fascinant.
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La chevalerie

Le grand mérite de Jean Fiori est de proposer dans cet ouvrage une interprétation historique générale de la chevalerie déconnectée des sources littéraires qui nous font connaître -en le déformant en mythe- ce milieu et cette pratique -presque professionnelle pourrait-on dire-.

Comme bien des lecteurs, je me suis donc trouvé contraint de tirer un trait sur les héros de mon enfance, et aussi sur les interprétations du XIIème siècle de Chrétien de Troyes, réinterprétées de moult façons par nos médias modernes.

Disciple de Georges Duby, Jean Fiori poursuit son oeuvre en concentrant son étude des représentations mentales, philosophique et culturelles, sur la chevalerie.

Dans ce -court- ouvrage, il nous montre tout particulièrement comment la conscience de classe, ou

plutôt de caste, et la construction d'une philosophie de vie qui donnera naissance au mythe, a en fait été très lente à se constituer, portée par l'Eglise, la culture de l'amour courtois, et la recherche d 'ordre social des puissants.

Il nous montre comment la domination par la force des paysans gallo-romains par l'envahisseur barbare, par les armes, la motte castrale, et surtout -ne l'oublions pas, le fait matériel d'être assez riche pour posséder un cheval- a finalement abouti à une institution ayant traversé plusieurs siècles, non sans force évolutions.

Il nous décrit aussi l'importance qu'a pu jouer, en amont de cette conscience de classe, le métissage par vagues consenti par la vieille noblesse franque à partir des miles les plus méritants -ou les plus riches, le plus souvent- , pour renouveler ce système. Ce faisant, la chevalerie poursuit une tradition romaine, qui saute aux yeux aussi lorsqu'on étudie l'évolution historique de l'armement.

Un regret toutefois : la plume de Jean Fiori n'a pas la qualité didactique de Duby. Dommage. Il faudra donc réserver son enthousiasme au contenu.
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Idées reçues sur les Croisades

Jean Flori nous a quitté en avril dernier, à Carnac (Morbihan) à l’âge de 82 ans. Ce grand historien médiéviste était l’auteur de nombreux ouvrages sur les idéologies guerrières, la chevalerie, la croisade, la guerre sainte, le djihad, et sur les conflits entre l’islam et la chrétienté. La collection « Idées reçues » aux éditions Le Cavalier Bleu est une porte d’entrée pour aborder une thématique aussi complexe et riche que les croisades. C’est un moyen de faire le point sur nombre d’idées reçues en ces périodes de tensions communautaires et religieuses. L’auteur répond de façon succincte dans un style limpide et clair à une question posée. J’ai dévoré cet ouvrage de près de 130 pages. Passionnant, jamais redondant, on apprend ou l’on révise ce que l’on pensait savoir. Je vous recommande cette collection « Idées reçues ». Passionnant et ce que l’on soit novice en histoire, étudiant, amateur éclairé..
Lien : https://thedude524.com/2018/..
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Philippe Auguste : La naissance de l'Etat m..

Biographie d'un roi bâtisseur du Moyen Age (long règne de 1180 à 1223), rival de Richard Coeur de Lion, l'incarnation du chevalier brillant et charismatique. Philippe Auguste, ténébreux et piètre chevalier semble de peu de poids face à lui. Cependant, il a d'autres qualités, plus "modernes" : intelligent, rusé, diplomate, tenace, fin politique, mais aussi cruel et sans scrupules.

Il rencontre aussi beaucoup de chance dans sa lutte contre les Plantagenêts ( mort prématurée de Richard), sait user du droit féodal.

Il prépare l'annexion des territoires du Sud dans sa lutte contre les Albigeois et le comte de Toulouse qui soutient l'hérésie cathare. Les massacres de populations civiles innocentes ne lui posent aucun problème d'autant qu'il est soutenu par l'Eglise.

Philippe Auguste a agrandi le territoire capétien désormais mieux défendu et mieux organisé. Il a pour cela usé de ses qualités personnelles, bénéficié de l'appui de l'Eglise, fait jouer les liens de féodalité à son avantage (dans sa lutte contre les Plantagenêts). A sa mort, le royaume de France est le plus prospère d'Europe.
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Guerre sainte, jihad, croisade : Violence e..

Il s'agit de prendre de la distance, de remonter le fil de l'histoire pour comprendre un peu la folie meurtrière des fanatiques d'aujourd'hui et de jadis. Ce livre compare deux religions. Il montre comment elles en sont venues toutes les deux à justifier la guerre et même à la sanctifier. Leur histoire cependant est tout à fait différente. Si dans l'islam, la notion de jihad apparaît très tôt, dès le prophète lui-même, le christianisme est d'abord non-violent, à l'image de Jésus qui se laisse assassiner et des martyrs qui ne prennent pas les armes. La guerre semble même l'exacte opposée de la doctrine chrétienne, qui pousse la paix jusqu'à l'amour de l'ennemi. Pourtant, cette religion aussi va petit à petit devenir belliqueuse. C'est qu'entre le Christ et les croisades, l'Eglise a pris le pouvoir, qu'elle s'est alliée à des seigneurs de la guerre, qu'elle a obtenu les moyens matériels de s'imposer et qu'elle s'est sentie, comme ce fut le cas pour l'islam dès ses débuts, menacée. Ce livre, loin de prendre parti ou d'essentialiser des phénomènes qui se sont sans cesse modifiés, montre que ce qui permet l'idée de guerre sainte, c'est d'abord des conditions historiques, en particulier l'alliance forte du politique et du religieux. Il est nécessaire de s'en souvenir aujourd'hui: le choc des civilisations est aussi et d'abord un choc politique.
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Chevaliers et chevalerie au Moyen Age

Chevalier! Que d’images et de rêves a déclenché ce mot Littérature puis cinéma ont développé toute une mythologie autour de cet ordre de combattants. Aussi est-il indispensable d’en revenir à l’analyse historique appuyée sur des sources sûres et vérifiées. C’est le travail que fait Jean Flori dans ce petit ouvrage ( il en a fait de plus consistants sur le même sujet) qui permettra de recadrer la réflexion .Il analyse également avec finesse l’évolution de la chevalerie du IXème au XIIIème siècle sous l’influence de l’Eglise.
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Les croisades

Un ouvrage synthétique sur le thème des croisades.

L’ensemble de la période concernée est balayé, Jean Flori ne pousse pas le développement des connaissances, ce n’est pas le but de ce petit livre (120 pages)

On pourra approfondir avec les auteurs classiques (Steven Runciman, Jean Richard, Claude Cahen…) ou avec d’autres livres de Flori (Pierre l’Ermite, La croix la tiare et l’épée…)
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La croix, la tiare et l'épée

Un pur régal, un des ouvrages de référence sur le thème des croisades.

Le style est toujours aussi agréable, l'édition est soignée et la couverture très belle.

L'auteur nous présente les définitions successives du terme croisade, l'évolution du concept (faire accepter l'idée de combat alors que le message chrétien ne va pas dans ce sens), les "proto-croisades", les différents enjeux, l'opposition est-ouest...

Beaucoup de thèmes abordés, la bibliographie est soignée, bref, si vous vous intéressez à cette thématique, cet ouvrage fait partie des références sur le sujet.
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Richard coeur de lion

Ce lit facilement mais il n'est pas à conseiller à un débutant.

Il y à énormément de détails et c'est très bien renseigné.

Je l'ai lu pratiquement en deux jour malgrès la densité de l'ouvrage.

Très intéressant.
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Philippe Auguste : La naissance de l'Etat m..

Un ouvrage court et très complet sur un roi important, à la foi bâtisseur, administrateur et guerrier.

Il reste dans les mémoires comme le vainqueur de Bouvines, bataille mythique et quasi mystique, la première victoire française contre une coalition.

C'est très bien écrit, une réussite, l'auteur est une référence en histoire médiévale
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Richard coeur de lion

Spécialiste de la cour des Plantagenêts et des croisades, Jean Flori propose un ouvrage passionnant sur Richard Cœur de Lion, le plus légendaire des rois d'Angleterre. Première partie biographique, et deuxième partie qui développe les thèmes de la chevalerie au XIIeme, ainsi que la construction d'un mythe du roi Richard.

J'ai appris beaucoup de choses sur la dynastie des Plantagenêts - honte au Normand que je suis, sur la vie de la cour, entre incessants voyages et combats, sur les croisades, et sur la chevalerie à cette période du Moyen-âge.
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La chevalerie en France au Moyen Âge

Ce court ouvrage d'un spécialiste reconnue de la question (qui fut un ami cher)

permet de fixer les grandes lignes d'un fait historique ,la chevalerie, que la littérature d'abord , le cinéma ensuite ont abondamment travesti. 7 parties:La chevalerie ,une classe sociale?/La chevalerie une cavalerie d'élite/La guerre et les tournois/L'Eglise,la guerre et les guerriers/L'adoubement/Les valeurs séculières de la chevalerie/Mythes et ornements de la chevalerie
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L'essor de la chevalerie : XIe-XIIe siècles

Ce très savant ouvrage est consacré aux origines et aux prémices de l’idéologie chevaleresque au 11ème et 12 ème siècle. Cet ouvrage d’un véritable spécialiste de la question permet une vision de la chevalerie éloignée de sa traduction filmique ou romanesque contemporaine. Je salue la mémoire de son auteur et ami qui me l’offrit , me considérant , de manière flatteuse , apte à en apprécier l’érudition et la richesse.
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L'idéologie du glaive

Ce livre est pour moi particulier car il me fut offert par son auteur qui était mon partenaire de tennis ! J’ignorai jusque là que mon adversaire comptait parmi les meilleurs médiévistes français . Particulièrement intéressé par la chevalerie et les rituels associés ( adoubement…) il a ensuite développé une œuvre conséquente . Cet ouvrage est assez technique et s’appuie sur des études d’archives très poussées. Il y aborde en particulier la relation de l’Eglise avec la guerre , problème fondamental. L’étude porte sur la chevalerie elle-même et sur l’idéologie qu’elle développera. J’ajoute une pensée émue pour cet ami récemment disparu.
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Philippe Auguste : La naissance de l'Etat m..

Un petit livre qui va à l’essentiel avec rigueur et clarté sur la biographie d’un roi qui eut à prendre en main à 15 ans ,le royaume en un temps bien difficile et face à l’ambition dévorante des Plantagenêts. Mais il fut si habile à fomenter le trouble et à souffler sur les braises dans la famille du genre Atrides d’Aliénor d’Aquitaine qu’il récupéra leurs fiefs , remporta l’importantissime Bouvine et fut de surcroît bâtisseur et administrateur ! La grandeur de ce souverain est bien montrée dans l’ouvrage avec la clarté qui caractérise son auteur (je ne suis pas objectif car il fut grand historien mais aussi mon collègue et ami )
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Pierre l'Ermite et la première Croisade

Voilà un personnage dont le portrait fluctue en fonction de l'actualité ! On nous l'avait vendu comme un saint , voilà que certains faits contemporains nous mettent en garde contre les prêcheurs de croisades aux mains tachées de sang . L'analyse scrupuleuse des sources permet à Jean Flori de nous rendre plus compréhensible ce moment de l'histoire et de nous forger une opinion. Ce texte est aussi pour moi un moyen de rendre hommage à un érudit récemment disparu et que j'ai eu le plaisir de compter comme ami.
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Philippe Auguste : La naissance de l'Etat m..

Un Bon livre d'histoire qui va à l'essentiel;
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