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Critiques de Jean-Louis Fournier (1548)
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Où on va, papa ?

Ce livre est autobiographique, l'auteur l'a écrit pour/à ses fils. C'est une histoire dure, un texte brut qui n'épargne ni le lecteur, ni son auteur. C'est l'histoire d'un père rempli de culpabilité, de honte, de regrets même parfois. Mais c'est un texte que j'ai trouvé touchant...
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Où on va, papa ?

Je me souviens qu'il y a 10 ans (j'avais alors 12 ans) la couverture m'avait plu et je voulais lire le livre.

Mon père à refusé car comme nous étions en vacances, il voulait que je lise des livres un peu moins sérieux.



Après l'avoir lu, je me dis qu'il a eu raison, car je ne sais même pas si je l'aurais compris.



J'ai beaucoup aimé ce livre, un peu lourd à suivre malgré la finesse de la plume de Fournier, mais les livres parlant des maladies d'enfants m'est toujours compliqué dans le sens où je me sens sensible.

Mais l'auteur nous livre un témoignage sincère, vrai qui modifie la maladie en poésie.

Je trouve cela beau.



Je vous le conseille, le livre se lit vite et est simple à suivre !
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Veuf

"Refaire sa vie" "une seconde chance" "un deuxième essai" !

la première fois étant passée du présent à l'imparfait.

Veuf est un véritable hymne à l'amour, une preuve que celui-ci n'est jamais perdu.

L'auteur utilise des mots doux pour décrire les gestes anodins du quotidien, qui se colorent d'une toute autre couleur quand le malheur s'invite.

Jean Louis FOURNIER semble donner les ailes nécessaires au survol de cette douleur qui, toutefois, reste du domaine de l'indicible.
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Où on va, papa ?

Bijou d'intimité, d'émotions et de rires.



J'ai ri à gorge déployée ET pleuré à chaudes larmes : que demandez de plus à la littérature que l'émotion pure ?



Court livre adapté de l'histoire vraie de l'auteur, Jean-Louis Fournier dont le fils (et peut-être plus... lisez) souffre d'un handicap mental très sévère.



Où on va, papa ? Où on va dans la vie, quand on ne peut aller nulle part ?
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Mon autopsie

"je suis mort. C'est pas le pire qui pouvait m'arriver" l'auteur s'imagine mort et avoir donné son corps à la science. Il donne un prénom à l'étudiante qui va décortiquer partie par partie son corps et accompagner son travail d'explications sur sa vie.

C est humouristique, touchant. On sent des regrets mais également une vie remplie et pleine d'amour

J ai dévoré ce petit texte
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Où on va, papa ?

Au départ, j'ai beaucoup aimé cette histoire et cette manière anecdotique de raconter ses deux enfants handicapés. Cette plume caustique, décalée, cet humour noir dont je suis plutôt friande. Ce besoin de rire de soi, de sa situation, de prendre la vie comme un pied de nez. Le courage de se raconter, loin des tabous, d'exprimer ses sentiments et impressions face à cette injustice qu'est le handicap d'un enfant. Une lecture intéressante.



Puis vers le milieu de ce récit, qui est une succession de pensées jetées aux lecteurs dans de minuscules chapitres, j'ai souhaité en savoir plus sur l'auteur et son grand malheur.

C'est là que j'ai appris que, bien que ce roman s'inspire de faits réels, ce n'est pas le témoignage authentique d'un père en détresse, il ne s'agit pas d'un hommage à ses deux garçons. Ici, ils sont dépeints comme des êtres incapables, de qui l'on ne peut rien ni espérer ni attendre et qui décevront forcément leur papa qui avait pour sa descendance de hautes aspirations. Leur handicap est noirci. L'auteur s'est inspiré de son vécu mais les faits sont romancés.



De cet œil nouveau, je me suis rendue compte alors que cet ouvrage est loin de ce poignant et percutant hommage que l'on nous laisse présager. Finalement, c'est assez égocentré et cela devient même redondant et lourd. Je ne remets pas en cause la plume de l'auteur que je trouve agréable à lire, ni cet humour noir décalé qui offre un ton particulier et j'aurais d'ailleurs bien mieux apprécier ce récit si : option 1, il avait été authentique ; option 2, le parti pris d'être fictif avait été totalement assumé.

Je trouve quelque peu malaisant de prendre une part de son histoire, d'accoler les prénoms de ses propres enfants, de son entourage et pourtant de modifier la vérité pour produire une œuvre de fiction tout en laissant plâner un flou artistique. La maman de Mathieu et Thomas a d'ailleurs dû ouvrir un site internet afin de rétablir la vérité sur leur famille et ses deux garçons, afin de leur rendre leur humanité et leur gloire, afin de se justifier.



Bref, ce ROMAN est un véritable trompe l'œil et pour ma part c'est donc une lecture en demi-teinte. Agréable à lire, touchant même, mais lorsque l'on sait que ce n'est qu'une œuvre de fiction, elle a tendance à perdre de son sens et le récit, tout comme la vie du narrateur, s'achève en cul de sac.



Challenge Multi-Défis 2022
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Mon autopsie

Passer à la découpe et s'en payer une tranche d'introspection rétrospective...

Un petite réflexion insolente et succulente à l'orée de temps personnel finissant.

Délicieux comme un dernier verre, malicieux et cruel à la fois.

À ne pas mettre entre toutes les mains, pourrait favoriser les vocations de légistes.
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Mon autopsie

Comme tous les parents des années 70's, j'ai regardé "la Noiraude" avec mes enfants.

Comme tous les adultes des années 80's, j'ai regardé "la Minute" (brune mais néanmoins nécessaire) avec monsieur Cyclopède.

Mais je ne connaissais pas l'auteur cynique et drôle qui se cachait derrière ces émissions cultes télévisées.



Dès les premiers paragraphes, j'ai retrouvé l'humour décalé que j'avais tant apprécié. le sujet est original, la plume légère contraste joliment avec la gravité du sujet, et le politiquement incorrect est de mise concernant entre autres le sujet tabou de la famille. Autant de raisons pour attribuer à cet aimable pamphlet 4 ou 5*.



Malheureusement, le sujet s'épuise rapidement, pour ne laisser de place qu'à l'égocentrisme du "je... je... je..." et au défilé des conquêtes féminines sans grand intérêt. Jean-Louis Fournier est un queutard, on l'aura compris dès les premières pages, nul besoin de nous le seriner jusqu'à la dernière ! Jean-Louis Fournier souffre d'autosuffisance tout en étant mal dans sa peau. Paradoxe qui peut le rendre attachant ou exécrable, c'est selon...



Biographie post-mortem, soit, d'autres s'y sont essayés avec plus ou moins de bonheur : n'est pas Jean d'Ormesson qui veut !

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La servante du Seigneur

j’avais été marquée par « où on va papa ? » de Jean-Louis Fournier, il y a dix ans. Compatissante pour le père de deux garçons handicapés et puis aussi un peu troublée par le flou entretenu entre réalité et fiction. En parcourant La servante du seigneur, qui traite de la conversion de sa fille, je reste très mal à l’aise. La déclaration d’amour d’un père à sa fille ressemble à un règlement de compte public. C’est bien écrit mais cruel. De quoi se demander si le père ne donne pas involontairement, en filigrane, les clés pour comprendre l’éloignement de sa fille…

une lecture passionnante si on prend le temps du recul. des dernières pages, rédigées par Marie, nous y aide.
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Où on va, papa ?

Ce père de 2 enfants handicapés nous racontent ses sentiments face à ces enfants qui ne grandissent pas comme les autres. Ce livre nous montre le visage caché des parents d'enfants en situation de handicap sans être misérabiliste.



Le ton est décalé, il mêle humour et amour, un bel hommage à ses enfants différents.
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Où on va, papa ?

Dans « Où on va, papa ? » de Jean-Michel Fournier, on s’émeut facilement à chaque page. Ce papa imparfait nous transmet ses états d’âme, ses réflexions sur son rôle de parent, sur le handicap, sur ses enfants. Pour ne pas sombrer, il fait souvent appel à l’humour noir, ce qui choque bon nombre de personnes dans son entourage. Ce roman, qui a reçu le Prix Femina en 2008, est un hymne à la vie, qui nous fait entrevoir le quotidien d’une famille où les enfants ne sont « pas comme tout le monde ».
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Ça m'agace !

C’est un fait : parfois, un rien peut nous rendre heureux. Mais cela fonctionne aussi dans l’autre sens : un rien peut nous agacer. Et c’est sur cette partie que Jean-Louis Fournier a décidé de s’attarder dans son ouvrage : les choses qui nous agacent.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Poète et paysan

Quand je commence un livre de Jean-Louis Fournier je m'apprête à ne pas m'ennuyer et avoir le sourire aux lèvres. Mis à part son dernier livre "Merci qui, merci mon chien" qui ne m'a pas du tout plu, celui-ci se laisse lire. De bonnes répliques acerbes et drôles se succèdent. Sur ce roman nous sommes plongés dans le monde agricole.

Le héros, un jeune étudiant en cinéma tombe amoureux d'une jeune femme. Celle-ci est issue du monde agricole mais ne veux surtout pas reprendre la ferme de ses parents. Pour elle c'est plutôt la vie urbaine qui s'ouvre à elle. Pour séduire les parents de sa belle, notre héros un peu fou, se met en tête de reprendre la ferme et se lance dans la bataille.

Jean-Louis Fournier, l'auteur, nous présente une certaine vision de l'agriculture. Ici on n'écoute pas le chant des oiseaux, ni l'herbe fraîche mais plutôt la rentabilité, la bouse de vache et le fumier. Un roman dépaysant, drôle et caustique. Bonne lecture !
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Où on va, papa ?

Voilà un livre comme il en existe peu : le témoignage d'un papa face au handicap physique et mental de deux de ses fils. En effet, rares sont les hommes qui parlent (ou ici écrivent) sur le sujet. Pudeur des sentiments ? Honte ? Crainte de mettre à mal son image de "mâle" ? Impossibilité à dépasser la culpabilité de la transmission ?

Enfin, comme dirait l'autre, celui-ci a le mérite d'exister et je ne me suis pas privée de le découvrir, depuis le temps que j'en avais entendu parler.



C'est un petit livre (145 p) d'une vraie force évocatrice ! Des images et petits textes coups de poing qui, personnellement, m'ont fait mal, même si n'ai jamais été directement concernée par le handicap, par la maladie génétique.

Il m'a fait mal car il témoigne d'une grande souffrance de la part de l'auteur qui derrière son cynisme, son humour noir, sa colère, laisse entendre son grand désarroi face à ce que la vie lui a imposé.

Et en même temps, il m'a déçue par sa dureté, par le choix de ses mots, par son défaitisme, par son absence de combat et de perspectives. On y ressent un tel renoncement de la vie !



Pour avoir travaillé pendant 14 années au sein du Téléthon (Association française contre les myopathies, maladies neuromusculaires génétiques très graves, invalidantes et toujours à ce jour mortelles - et que bien souvent on découvre vers 6-7 ans, à savoir qui concernent donc plusieurs enfants d'une même fratrie), je sais que les enfants concernés par un handicap lourd peuvent avoir, malgré tout, une vie riche. J'ai rencontré un nombre incroyable de parents qui vivaient le handicap de leur enfant comme une vraie chance de donner plus de saveur à leur vie. Qui sublimaient leur vie et en appréciaient tous les bons (et mêmes les mauvais) moments.

Certes, il ne s'agissait pas de handicaps mentaux (quoique pour certaines maladies neuromusculaires, une atteinte intellectuelle peut être associée). Néanmoins, pour avoir côtoyé nombre d'associations de patients et familles concernés par les maladies génétiques rares (au sein de l'Alliance Maladies Rares), je sais aussi que beaucoup d'enfants souffrant de déficiences mentales et intellectuelles peuvent aussi vivre - avec leurs parents et leurs familles - une vie riche et peut-être pas aussi épanouissante que pour un enfant "normal", mais une vie dans laquelle sa présence aux autres aura un sens.



En fait, mon coeur de femme et de maman a vécu la lecture de ce livre comme une terrible provocation de l'auteur pour heurter l'opinion, à la façon dont lui-même s'est sans doute senti agressé par l'injustice du destin. Où est l'amour dans tout cela ? Il transparaît ici ou là en filigranes, mais il est tellement gommé sous des pages de colère... qu'on ne le perçoit pas vraiment !



Il ne s'agit pas de porter un jugement. Loin de moi cette idée. Moi-même, je ne sais comment comment j'aurais vécu la chose à sa place ! Mais, on ressent tellement de violence ! S'agit-il pour cet homme (dont j'ai appris après-coup qu'il est connu dans les médias et dans l'audiovisuel) d'un ultime recours pour exprimer sa peine sans trop se dévoiler ? Pour ma part, je regrette que la colère, le cynisme, et l'humour décalé n'aient pas laissé un peu de place à l'expression d'autres sentiments.

Il est peu question de la mère dans l'histoire, ni de la fille, apparemment née sans handicap (?) On a vraiment le sentiment qu'il était seul à porter cette charge émotionnelle. Je crois que dans leur malheur, cette famille (et cet homme en particulier) n'a sans doute pas tapé aux bonnes portes. le nom de la pathologie n'est pas donné. Je suis très étonnée, qu'à l'époque où les faits se sont déroulés, cette famille n'ait pu trouver, auprès d'associations représentatives, des pistes d'amélioration pour la vie quotidienne de leurs enfants. Était-ce parce qu'ils vivaient en province ? Ou pour le moins, une aide psychologique car on le voit bien ici, certains deuils à faire ne se sont pas faits !



Néanmoins, ce livre présente un vrai intérêt notamment pour les personnes qui ne sont pas concernées, de près ni de loin, par le handicap et la maladie génétique rare ! Parce que malgré ce que l'on peut croire : cela peut vous toucher demain ! ou toucher les enfants de vos enfants !

Malgré sa forme un peu caricaturale (il n'évoque in fine que le négatif), il me semble que ce livre peut être, si tant est qu'on veuille faire l'effort de s'y intéresser, un point d'entrée de compréhension de la réalité vécue par les parents concernés par ces maladies.

Une réalité - mais attention, pas la seule - d'où l'importance de se renseigner, de se documenter, de taper aux bonnes portes !

J'ose espérer qu'il contribuera à changer le regard et les comportements des personnes dites "normales" et valides vis-à-vis de ces enfants différents.



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Où on va, papa ?

- Où on va, papa ?

- Oui, où allons-nous, monsieur ?



Nous allons dans un livre éprouvant. Mélangeant la fiction et l'autobiographie.

Nous allons dans un livre qui traite l'handicap de deux jeunes hommes, c'est leur père qui le traite. En vérité, il le maltraite. Cet homme, profondément déçu par ses "deux fins du monde" que provoquera la naissance de ses deux fils handicapés.

Nous allons à la rencontre d'un homme qui ne sait pas manier l'humour noir, au lieu d'en mettre une pincée dans sa plume, il en met des bassines entières, il remplit sa plume, encore et encore de cet humour si mal dosé. Sa plume est tellement bourrée de mauvaises choses, qu'elle en devient crue, dure. Mauvaise et amère.

Mesdames et messieurs, nous allons tout simplement à l'encontre de l'acceptation.

Car un père n'est pas heureux et qu'il n'arrive pas à aller de l'avant. Il ne voit que ses handicapés, et non ses enfants.

Ma seule pensée sera pour ces deux jeunes hommes, de ce qu'ils auraient pensé du livre de leur père.



Toutefois, je ne peux nier le fait d'avoir aimé cette lecture. Je ne peux nier le fait d'avoir eu plaisir à lire cet auteur et à avoir été touchée par ses mots.

Cette critique est le fruit d'une réflexion, d'un recul et d'une discussion avec ma mère.



Alors, je ne peux pas dire que c'était mauvais, ni que c'était excellent.

Moi je dirais juste que ce roman n'est que le reflet de toutes les émotions de l'auteur. Et je ne peux pas le juger, ni l'incriminer.

Car après tout, je pense que nombre d'entre nous n'ont pas d'enfants handicapés.

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Merci qui ? Merci mon chien

J'ai déjà lu des livres de cet auteur qui m'ont bien plu. A la fois, poète et conteur, l'humour et l'émotion y sont toujours présents. Lorsque j'ai ouvert je pensais me régaler dans ma lecture...Hélas, ce livre est un hommage aux animaux mais sous forme de chroniques et de citations. Je pensais plus lire un roman, une belle histoire sur les animaux et en particulier sur les chiens. Certains chapitres sont amusants mais beaucoup d'autres sont ennuyeux. Ce sont des chroniques pêle-mêle sans vraiment de liens les unes envers les autres.Je suis déçue. Dommage.
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Mon dernier cheveu noir : Avec quelques con..

Aller, deux étoiles pour l'idée et pour une phrases ou deux qui m'ont fait esquisser un début de sourire, mais franchement, ce livre censément humoristique n'est pas drôle.

Comme dans "Le C.V. de dieu", on a l'impression d'assister à une fin de repas familial où chacun sort sa blague sans interêt pour tuer le temps en attendant le dessert.

Petite précision : je ne suis plus tout jeune. J'ai fêté depuis quelque temps mon soixantième anniversaire, et ce n'est pas le déni qui motive ma désapprobation.

Pourquoi avoir continué à lire cet auteur, me direz-vous ? Parce que trois de ces fascicules m'ont été offerts... Il m'en reste encore un.

Mais on en reparlera, ou pas.
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Ça m'agace !

Anecdotes, billets d'humeur, réflexions savoureuses sur les aventures que chacun peut vivre dans son quotidien comme les moustiques qui empêchent de dormir, la météo capricieuse, les voisins bruyants...Une suite de textes très courts, drôles et souvent très impertinents.
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La servante du Seigneur

Comment ne pas partager, au moins en partie, le désarroi de Jean-Louis Fournier lorsqu’on a vécu le même genre de mécomptes avec un proche ?

Jean-Louis Fournier « déguste » encore davantage, puisque c’est sa fille qui rejoint les catholiques intégristes !... Vous savez, ces gens qui voient le Diable partout, et dont l’obsession semble être de vous sortir de « l’erreur » dans laquelle elles croient que vous êtes. Ces personnes qui s’abandonnent au gourou beau causeur. Ceux et celles-là qui font même peurs aux curés et agacent prodigieusement l’évêque.

Mais où est passée cette fille curieuse, colorée, vivante et qui avait un réel talent de graphiste ? Cette enfant, avec qui il partageait le rire, l’humour, les doutes, la vie quoi…

Comme le dit Fournier, sa fille a eu « l’illumination »… Qui l’a aveuglée pour de bon ! C’est la foi obtuse et ultra-scolaire des frais convertis. Les proches serrent les dents, n’osent plus rien dire, rentrent les épaules et attendent que cela passe…. Mais ça dure !.. Comme des jours et des mois d’un coma spirituel.

Jean-Louis Fournier, pourtant, aime toujours sa fille et preuve en est son incompréhension. C’est sa fille, envers et contre tous les empêcheurs de rire, de jouir et de vivre.

Beaucoup de tristesse, dans ce petit livre, et beaucoup d’humour pour conjurer cette maladie de l’âme… Avec l’élégance de laisser le dernier mot à l’enfant tant aimée.

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Où on va, papa ?

il a osé. Oui, on peut rire des enfants et oui, on peut rire du handicap. Spécialement quand le rire cache tant de pudeur et tant d'amour.

Ce livre permet de faire tomber les barrières. Jean-Louis Fournier, avec sa plume humoristique, lucide et bienveillante rapproche les êtres et aide à sentir l'humain qui sommeille en chacun de nous.

Merci
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