Jean-Luc Istin

- Si tu veux mon avis ; Lea’saa, cette gamine n’a pas que sale caractère, elle aussi trèèèès compliquée.
- C’est une fille. Les filles de chez nous aussi sont compliquées. Beaucoup de caractère ! Le caberlot à l’envers ! Pas mal de contradictions…
- Tu sais que tu ne me rassures pas du tout en disant ça ?
- J’imagine !

Les plus puissants pouvoirs se manifestent tardivement. Comme la sagesse.

Quand les hommes deviennent des loups, ils perdent leur empathie pour la race humaine. Tout ce que les lycanthropes voient en vous convoitant, c'est la perspective d'un sacré bon steak ! Vous pouvez toujours tenter de les raisonner, de leur expliquer qu'ils étaient des hommes avant, qu'on pourrait devenir des potes, en souvenir du bon vieux temps, rien n'y fait ! Les salopards ne pensent qu'à vous boulotter !

Les enfants aiment jouer au loup…

Il n’y a rien de pire que de survivre à son enfant.

Ce que l'homme ne contrôle pas, il le craint.

- Nous avons deux options, soit on approche en silence en faisant attention de ne pas se faire voir. Soit on fonce dans le tas et on décapite à tout-va ! Quelle option choisissez-vous ?
- On décapite à tout-va ! Sans hésiter ! Grompf !

Mon maître Brök m’a toujours débité : « Turuk ! On ne dit jamais non à une belle souffrance ! » J’ai fait honneur à sa mémoire et lorsque je suis parvenu au sommet… quand j’ai enfin pu voir la ville dans son ensemble… j’ai compris que mon chemin de souffrance ne faisait que commencer… parce que j’avais beau scruter la ville de long en large, je reconnaissais que dalle !

"_Tu as réponse à tout, Maître Jardiner.
_C'est la vie qui a réponse à tout car elle nous enseigne que même dans les pires moments, il y a toujours une solution."

ASSINYA : Vous ne connaissez pas le vrai pouvoir ! Vous ne faites que l’effleurer. Pour le connaître, il ne faut pas seulement s’entraîner, se discipliner, ressentir, il faut aussi s’absoudre de tout futile sentiment. Ne pas craindre de détruire pour reconstruire. Car là est la source de toute naissance. Ainsi, nous pouvons devenir de Dieux.

L’âme d’Uther était faible. Faible face aux désirs de son corps. Le moindre désir, il ressentait l’indicible besoin de l’assouvir. Comme beaucoup d’hommes Uther était l’esclave de son corps…

Vous allez perdre et disparaître. Tous les tyrans finissent par succomber, c’est ce que nous apprend l’Histoire.

Sache ô Prince, qu’entre la venue de l’Elfe Fedath le Méphitique et les discordes magiques des Trompes de Sedania, il y eut une ère connue des chroniqueurs athéens au cours de laquelle des royaumes humains se répandirent à a surface du monde d’Aquilon. Un âge obscur et mystérieux empli d’un souffle épique dont les instants les plus insipides paraîtront un jour comme le théâtre de faits hautement héroïques. Un temps reculé que ne soupçonne même pas l’alchimiste le plus fou.

- Se faire une place… Exister. Être reconnu. Certains veulent devenir célèbres. D’autres veulent diriger. Moi, je n’ai jamais voulu qu’une seule chose. Qu’on me foute la paix, qu’on m’oublie. Et alors quoi ? J’ai dû en demander trop. Depuis que je suis gosse, faut toujours qu’un gros bouffon vienne me chercher des crosses.

 - Il n'est jamais trop tard pour vous ne remettre au Seigneur. Bien au contraire.
- Vous savez, l'avantage de l'âge, c'est qu'on a pu observer des tas de gens et apprendre à faire fi des faux semblants. Alors je vais vous le dire sans détour, Patricius. Vous n'êtes qu'un sombre connard rempli d’orgueil qui pense servir une cause plus grande alors qu'il ne sert que la sienne.

- Je veux me battre !
- C’est vrai que tu as la rage aux tripes et le palpitant d’un brave, le marmouse. Reste qu’il ne fait jamais séduire une bavette avant d’être prêt
- Comprends pas…
- Tant que t’es puceau, tu ne vas pas au bal avec les couilleries pleines !
- Hein ?
- Je veux dire : tu as beaucoup progressé et je suis fier de toi, mais tu restes là ! C’est trop tôt pour te battre, tu n’es pas encore prêt ! Tu comprends ?
- Oui, maître. Je comprends.

-Ces imbéciles se sont éloignés car ils veulent en découdre, c'est évident. Chacun accuse l'autre sans avoir aucune preuve.
-Il en va toujours ainsi. Ils ne cherchent pas le coupable, ils veulent que leur ennemi soit le coupable. Pour eux, c'est la seule et unique certitude.

"Lentement avec précision, rigueur et ferveur, Albéric façonna l'anneau. Un anneau dont le pouvoir, si grand, plierait toute chose à sa volonté. Un anneau qui mènerait le monde vers le crépuscule des dieux."

(p. 19 et 20)

[Aka] J'ai des obligations. J'ai une famille, des bouches à nourrir...Désolé mais je n'ai pas le temps d'aller sauver le monde.
[Allila] Es-tu trop lâche pour reconnaître une cause qui est juste ?
[Aka] Les vers ne font pas la différence entre les héros et les lâches, gamine. Retiens bien ça.

Les mots passent d’homme en homme et les légendes grandissent.