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Citations de Jean-Marie Pelt (503)


"Cette forme extrème de parasitisme illustre… l'adage de Lamarck selon lequel "si la fonction crée l'organe, l'absence de fonction, au contraire, l'affaiblit et le condamne."
(p.95)
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"Alors que l'arbre fait son unité par le bas, par le tronc, l'animal la fait par le haut, par la tête.
Jacobin, l'animal est centralisé;
le végétal évoque davantage une république fédérale, à l'instar de l'Allemagne."
(p.88)
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(réf. le lichen qui envahit les pierres) "... un agresseur somme toute timide, qui finit un jour par se faire évincer lorsqu'il a accumulé sur la pierre assez de substances organiques pour que des graines d'herbes ou d'arbustes parviennent à s'installer à sa place et à l'éliminer. Il connait dès lors le sort habituel des pionniers: celui de se voir évincer par des compétiteurs dont ils ont permis l'installation, mais qui ne leur en témoigne aucune gratitude." (p.28)
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Tous les chasseurs-cueilleurs du monde connaissent les plantes à la perfection. Seuls quelques savants peuvent être meilleurs botanistes qu'eux ! Ils comprennent parfaitement que, lorsqu'on sème une graine, une plante pousse. Et quand l'agriculture est née, les hommes de la fin du paléolithique savaient déjà cela depuis des millénaires. Nomades, ils retrouvaient d'année en année les débris de ce qu'ils avaient laissé à leur passage précédent. Les graines qui étaient tombées à côté du foyer avaient germé... Ces gens récoltaient des centaines de plantes qui avaient toutes un usage, soit médicinal, soit alimentaire. Ils les connaissaient si bien qu'ils en cueillaient des vénéneuses, comme le manioc amer, et ils savaient leur faire subir, avant de les manger, les traitements nécessaires pour éliminer les substances toxiques. Dans certains cas, ils étaient même capables d'en extraire des poisons qu'ils utilisaient pour la chasse. Depuis des centaines de milliers d'années, ces gens vivaient au contact des végétaux, en les observant avec une attention d'autant plus grande que leur survie était en jeu.
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la encore la nature nous fournit un modèle transposable aux société humaines, les grandes civilisations ne naissent jamais les unes des autres par enchainement directe et linéaire. une civilisation nouvelle nait toujours sur les marges de celle qui l'a précédée, à partir de groupes humains mal assimilés, ayant conservé, soit par leur situation géographique, soit par leur culture, une certaine capacité créatrice. Rome est née d'un petit peuple du Latium aux confins occidentaux de la civilisation grecque. le christianisme vient des marges occidentales du monde romain.
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Si nous ne pouvons nous passer des plantes, les plantes, elles, peuvent parfaitement se passer de nous. Sans nous, toujours autant de plantes, et, somme toute, probablement des plantes "heureuses" et "tranquilles". Encore qu'une plante n'est jamais vraiment tranquille, tant elle suscite des convoitises.
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Le même fleuve de vie
Qui court à travers mes veines nuit et jour
Court à travers le monde
Et danse en pulsations rythmées.
Rabindranath Tragore, L'offrande lyrique
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"C'est une maladie naturelle à l'homme de croire qu'il possède la vérité" Blaise Pascal
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"Rien n'est immortel, ni la nature, ni l'homme; le seul événement permanent, c'"est le changement" Arthur Schopenhauer
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"C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas." Victor Hugo
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La "main verte" n'est rien d'autre qu'une combinaison entre des connaissances théoriques acquises et des connaissances empiriques résultant de l'expérience, le tout combiné avec un sens aigu de l'observation, de la tendresse et beaucoup d'amour.
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Si l'on interroge les personnes aux "mains vertes", elles affirment que l'humeur du jardinier ou de l'horticulteur se répercute sur l'aspect des plantes : l'état de santé et l'esthétique des végétaux refléteraient l'état d'âme de la personne qui s'en occupe. Si cette intuition devait se confirmer, il suffirait de voir comment les hommes traitent la planète pour nous représenter leur état d'âme !
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On connaît à peu près la production annuelle de céréales : 2 milliards de tonnes. Un chiffre intéressant : cela représente par habitant de la planète 330 kilos. Or nous savons qu'avec 200 kilos personne n'a faim. La production mondiale est donc suffisante pour nourrir 6 milliard d'hommes. Explication : une grande partie de ces céréales sert à nourrir les animaux consommés dans le monde développé et par les milieux aisés des régions en développement.
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Je dédie aussi ce livre à tous ceux qui aiment la terre, qui prennent le temps de la regarder et travaillent à la sauver.
A tous, jeunes et moins jeunes, qui se dépensent sans compter dans les associations, l'enseignement, la recherche, l'action publique, au service des grandes causes de l'écologie et de la défense de l'environnement.
Je le dédie aussi à ceux qui n'ont pas encore compris le sens profond de notre action, afin qu'ils s'ouvrent à leur tour à cette sensibilité et nous rejoignent.
Je le dédie enfin à cette terre bien-aimée dont la coupe déborde....
(dédicace de l'auteur insérée en début du volume de poche paru en 1990)
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Le frère Hubaut ne se contente pas ici de nous offrir un portrait. Il analyse en effet la vision proprement cosmologique du pauvre d'Assise qui avait compris, non par l'intellect seulement, mais surtout par la sensibilité et par le cœur, que nous sommes tous des poussières d'étoiles sculptées par le créateur dans le tissu et la trame de l'univers et qu'en cela, parce qu'engendrés du même père et frère de son fils bien-aimé Jésus notre ami, fondamentalement, nous sommes riches de nos pauvretés. - 9 -
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Peut-être finira-t-on par comprendre que l'horizon ultime de l'humanité n'est ni la technologie, ni le dollar. Si c'était l'amour...?
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"Courante était l'utilisation des fameux balais qui emportaient les sorcières au sabbat et n'étaient somme toute que de simples balais dont le manche avait été enduit d'onguents riches en substances toxiques. L'introduction de l'extrémité du manche dans le vagin entrainait une rapide pénétration des poisons dans le sang. Ces substances provoquent des délires accompagnés notamment d'une sensation d'envol ou de chute, d'où les comptes rendus émanant des intéressées et parlant de fantastiques chevauchées au-dessus des plaines et des montagnes..."
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"Nombreux sont les arbres ou les herbes qui protègent leur territoire par des sécrétions ou des excrétions toxiques pour les autres plantes, voire pour les insectes. De tels végétaux qui font ainsi souffrir les autres sont qualifiés d'allélopathiques. Aucune graine ne parvient à germer dans ces ambiances délétères. C'en est à tel point que de petites herbes finissent par se contrarier mutuellement et en viennent à s'empoisonner les unes les autres par excès de leur sécrétion: c'est la version végétale du suicide."
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Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire "Ceci est à moi", et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargné au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables :
"Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous et que la terre n'est à personne."

Jean-Jacques Rousseau
Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité.
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Je sens
que toutes les étoiles
palpitent en moi.

Le monde jaillit
dans ma vie
comme
une eau courante.

Les fleurs s'épanouiront
dans mon être.

Tout le printemps
des paysages
et des rivières
monte comme un encens
dans mon cœur,
et le souffle
de toutes choses
chante en mes pensées
comme une flûte.


Rabindranath Tagore
L'offrande lyrique
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