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Citations de Jean-Paul Dubois (1891)


L’enfermement à une odeur déplaisante. Des remugles de macération de mauvaises pensées, des effluves de sales idées sui ont traîné un peu partout, des relents aigres de vieux regrets.
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Le vol de nuit est un salutaire exercice de modestie qui permet à peu de frais, et beaucoup plus rapidement que ne l’autorise une psychanalyse, de soumettre les prétentions de nos égos à la simple échelle de grandeur qu’offrent nos vies lorsqu’on les regarde de 35000 pieds au travers d’un hublot de cabine économique. (p.230).
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Dites à un type qu’il y a 300 millions de planètes dans le ciel et il vous croira sur parole, ajoutez que le banc devant lui vient d’être repeint de frais et il ne pourra pas s’empêcher de le toucher du doigt pour vérifier. Toutes ces religions de merde ont bien compris ça, plus l’histoire est énorme, plus elle paraît inconcevable, et plus ça marche. (p.40)
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J'ai toujours aimé les cadrants verts de ma voiture. Ils me rappellent l'époque où j'avais une conception kilométrique et nocturne de l'existence. Je roulais avec une fille, la nuit, et j'étais convaincu qu'il ne pouvait rien nous arriver de mal puisque tous ces compteurs veillaient sur nous.
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Il s'appelait Éric Balshaw et possédait la beauté nébuleuse caractéristique de ces médiocres acteurs dont on ne se rappelle jamais le nom. Il était à l'âge charnière où l'on pouvait encore deviner l'enfant imbuvable qu'il avait été et voir déjà poindre le sale con qu'il s'apprêtait à devenir.
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Fermer les yeux. Dormir. C’est le seul moyen de sortir d’ici, de laisser les rats derrière soi.
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Chez nous, les diplômes, ça sert de dessous de plat.
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Au-dessus de la nationale, les platanes bâtissaient une voûte végétale qui n'avait rien à envier aux prétentions des cathédrales. Autrefois, toutes les routes du Sud étaient ainsi, bâchées de larges feuillages. Voyager était alors une partie de plaisir, une sorte de prélude à la sieste.
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Vivre ensemble. C'était déjà impossible de coexister avec sa propre famille. La vie est un sport individuel... Supporter l'autre était toujours un supplice intime. Surveiller son territoire. Recalculer sans cesse.
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Dans son avancée inexorable, le rouleau compresseur des heures écrasait toutes les parcelles d'espérance qui pouvaient encore subsister en moi.
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Je n'ai jamais aimé Kennedy. Par contre j'avais de la sympathie pour sa femme. On voyait qu'elle en savait des choses sur son mari, mais que, d'un autre côté, bien sûr, elle ne pouvait rien dire. Kennedy, quand il est mort, ça ne m'a rien fait, rien. Le monde entier pleurait et moi ça ne me faisait rien. Je me souviens même pas où j'étais quand ils ont annoncé tout ça à la radio. Peut-être que je parlais au téléphone. Ou alors je trafiquais sur la voiture. Je sais plus. Je me souviens plus pourquoi je te parle de Kennedy.
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Je regrette de ne pas avoir su trouver ma place.
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Peut-être mon père était-il lui aussi reclus dans une forme de solitude, enfermé dans une prison familiale avec des détenus dont il ne parlait pas la langue.
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Jean-Paul Dubois
La vie n'était rien d'autre que ce filament illusoire qui nous reliait aux autres et nous donnait à croire que, le temps d'une existence que nous pensions essentielle, nous étions simplement quelque chose plutôt que rien.
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L'amour est l'un des sentiments sophistiqués que nous avons appris à développer. Il fait partie des divertissements opiacés qui nous aident à patienter en attendant la mort.
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Je n'irai pas picorer quelques graines de contrition dans leurs mains pour mendier une paire de mois de liberté.
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J'ai demandé à Read pourquoi, après la disparition de sa mère, il n'avait pas lâcher toutes ces histoires, tiré un trait sur ce monde, pour revenir à son métier d'origine. Il m'avait répondu que c'était trop tard, qu'il n'avait pas eu le courage de tout reprendre à zéro. Il avait fait fausse route, il le savait, mais ce chemin il le suivrait jusqu'à son terme.
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Il avait également beaucoup de mal avec l'arrogance, l'aptitude au mensonge et la déloyauté qu'il disait voir ruisseler de nos gouvernements.
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Tout le monde savait bien que les types dans mon genre, les indécis, les procrastinateurs, les lâches, invoquaient toujours le destin, les morts, les fantômes, Huntington et même les formes les plus larvaires de l'existence, pour s'exonérer de leurs fautes.
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''Je n'ai jamais prié, ni cru de bonne foi en quoi que ce soit, je vois la vie comme un exercice solitaire...''
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