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Critiques de Jean-Pierre Andrevon (381)
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Le Monde enfin

Un livre étrange où les chapitres ne sont pas déplaisants sans que j'en voie la finalité ni la réelle interaction les uns avec les autres. L'histoire de Bastien qui prend une bonne partie du livre, n'a pas vraiment grand intérêt mis à par le descriptif de la nature qui est certes très réussi.

Laurence que l'on s'attendait à suivre tout au long du roman, est laissée rapidement de côté pendant 300 pages. Le tout donne un ensemble assez décousu, même si cela fonctionne quand même malgré quelques longueurs.

Mais finalement, je n'ai pas trop adhéré à ce roman, quand bien même j'ai aimé le côté apocalyptique. La fin est terriblement convenue, les femmes sont toutes hyper canons, style James bond girl, beaucoup d'incohérences sur leur passé, des personnages pas vraiment aboutis. Comme si on les avait pris, posé et mis en scène avec pour seul intérêt la nature environnante et les animaux enfin libérés de l'homme.

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Appel d'air : Trente auteurs de science fic..

Au lendemain de l'élection présidentielle de 2007, trente auteurs de science-fiction ont décidé de prendre la plume pour tenter d'imaginer l'avenir de notre société après la victoire de Sarkozy. Les textes sont courts (rarement plus de deux pages) et ont été compilés dans une petite anthologie dont l'intérêt est inversement proportionnel à la taille. Si les approches proposées sont évidemment très diverses, un point commun demeure : ce qui nous attend est loin d'être rose ! Bien qu'écrites il y a près de dix ans, la plupart des nouvelles collent malgré tout toujours à l'actualité. Parmi les nombreuses thématiques traitées, ils sont ainsi plusieurs à s'interroger sur la possible instauration d'un état policier où les forces de l'ordre pourraient agir en toute impunité, au dépend de la sécurité des autres citoyens (ça vous rappelle quelque chose... ?). La généralisation de la surveillance de masse se trouve également au cœur d'une partie des textes, que ce soit par le biais de constitution de fichiers (tiens, encore une référence à l'actualité !) ou de puces implantées sur les citoyens, les transformant tous en potentiels coupables (« Le prix à payer pour éviter crime et terrorisme. Ils s'en contentent tous. Heureux d'être protégés »). L'aggravation des conditions de travail des salariés figure également parmi les préoccupations de certains auteurs (décidément !) : et si, pour empêcher le chômage de se répandre, on décidait de castrer les « parasites » ? et si un employé pouvait céder ses capacités mentales, physiques et créatrices pour mieux s'adapter au monde du travail « moderne » ? Et puis il y a aussi l'uniformisation de la pensée (Sylvie Lainé imagine l'instauration d'une « journée de l'identité nationale », Jean-Pierre Fontana un monde où la SF serait censurée), la remise en cause du statut des artistes ou encore la restriction de l'accès à la culture (« La gratuité, c'est le vol ! » nous explique Roland Wagner).



Parmi les textes les plus réussis figure à mon sens celui d'Ugo Bellagamba (« Le Suicide de la démocratie ») qui choisit de personnifier différents régimes politiques venus se recueillir sur la dépouille de la démocratie, victime du suffrage universel. Car les électeurs ont manifestement une fâcheuse tendance à systématiquement voter contre leurs propres intérêts : le professeur mis en scène par Simon Sanahujas l'a d'ailleurs bien compris, lui qui révèle à ses étudiants que le secret de l'élection de Sarkozy réside dans la connerie du peuple (« Comment fut-ce possible ? »). Charlotte Bousquet déplore elle aussi la progressive disparition des trois valeurs qui constituent la devise de la France et le met en vers sur une variation d'un célèbre poème de François Villon (« Ballade des idées du temps jadis »). Johan Héliot opte pour sa part pour une démonstration par l'absurde (« Appel urgent ») : et si les services de police se dotaient, comme les opérateurs téléphoniques, de « standardistes » robotisés ? Vous vous imaginez vous voir demander de presser le 1 en cas d'agression, le 2 en cas de viol ou le 3 en cas de cambriolage ? Hilarant et effrayant à la fois. Thomas Day met quant à lui en scène les membres d'une brigade de police en mission pour expulser des sans-papiers, le tout avec la violence sans fard qui est un peu sa marque de fabrique. Et Sarkozy dans tout ça ? Et bien justement, Jean Pierre Andrevon lui donne la parole dans « Un certain 6 mai 2007 » et imagine ce qu'auraient pu être les cent premiers jours suivants l'élection présidentielle, le tout relaté avec toute la modestie et toute la finesse à laquelle le personnage a pu nous habituer (on croirait presque l'avoir devant nous, le petit Nicolas !). On termine avec une touche d'espoir grâce à Lucie Chenu qui imagine un logiciel d'Intelligence Artificielle se mêlant de politique... mais pour le meilleur (« Traitement de texte »),



Une anthologie qui n'accuse pas son âge tant les thématiques qui y sont développées restent celles qui nous préoccupent encore aujourd'hui. Et vu la tête des candidats en lisse pour l'élection de 2017 qui s'annonce, ce sont autant de préoccupations qui ne risquent malheureusement pas de passer de mode... M'en vais aller écouter du Pierre Emmanuel Barré pour me remonter le moral tient !
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Un horizon de cendres

J'étais assez sceptique au commencement de ma lecture, je m'attendais à une histoire de zombies irréelle, au paroxysme de la science-fiction, exagérément terrifiante. Mais à ma plus grande joie, c'est une tout autre histoire que j'ai découvert.



Juste en découvrant la couverture du roman, l'image de cette petite fille transformée en zombie fait relativement peur. Elle est agréablement réalisée et donne envie aux lecteurs de découvrir l'histoire.

La quatrième de couverture est également alléchante, emplie de mystères, avec comme ouverture, une question au summum de l'arcane "mon monde n'est-il pas désormais le leur ?"



L'histoire se divise en deux parties : la première commence par l'apparition et la description des zombis. La seconde comporte plus d'action, car elle regroupe tous les agissements des hommes, qui essaient de contrer et de tuer les zombis, pour stopper leur invasion.



Le personnage principal du roman est un être assez mystérieux, que je n'ai pas vraiment réussi à cerner. Tantôt courageux, tantôt fébrile et angoissé, il reste néanmoins lucide vis-à-vis de la situation surréaliste qui se trame dans le monde entier.



Moi qui m'attendait à un roman de science-fiction vraiment horrifiant et effrayant, ce roman ne m'a pas vraiment fait peur, mais qu'importe, il m'a plût quand même.

J'ai donc beaucoup aimé cette lecture, j'ai été happé par l'histoire, tenue en haleine jusqu'à la dernier ligne. Le dénouement est d'ailleurs, contrairement à ce que certains disent, assez inattendu.



A tous ceux qui cherchent une lecture qui sorte de la normale pour passer un bon moment de détente, aux autres qui aiment bien le monde des zombis envahisseurs ou tout simplement aux petits curieux qui, attirés par la couverture et/ou le résumé veulent découvrir cette univers de la science-fiction... n'hésitez pas, foncez ! Agréablement surprise et enchantée par ma lecture, je pense que je garderais un bon souvenir de ce tout premier livre sur les zombis que je lis.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Anthologie des dystopies

Depuis quelques mois, je semble uniquement abonné dans le cadre des masses critiques Babelio à tout ce qui touche à l'utopie et à la dystopie. du très bon catalogue d'exposition de la Maison d'ailleurs, Mondes imPARFAITS, je suis passé à l'essai pamphlétaire de Thomas Bouchet sur les utopies, intéressant mais moins réussi. Et récemment, j'ai eu l'occasion de découvrir cette Anthologie des dystopies, écrite par un romancier de science-fiction un peu dépassé par son temps.

Je m'attendais à un livre construit de façon rigide ou répétitive, puisque c'est souvent le cas des anthologies. le premier coup d'oeil m'a donné l'impression inverse, et j'ai espéré un essai plutôt qu'une véritable anthologie. Cette première impression était trompeuse. On ne peut pas, bien sûr, reprocher à Jean-Pierre Andrevon d'avoir effectivement écrit une anthologie. On peut cependant se demander si la façon dont il s'y est pris est pertinente, et également si le contenu est pertinent.

Nous avons droit à un survol de ce qui existe de plus important, d'après l'auteur, dans les dystopies, en littérature, dans le cinéma et dans les séries télévisées. Malheureusement, j'ai eu l'impression d'avoir affaire à quelque chose de proche des émissions d'Intercut ou d'autres YouTubeurs sur le cinéma, qui donnent très envie lorsqu'ils vous annoncent qu'ils ont visionné des perles rares : soit je découvre que j'ai déjà vu les perles rares mentionnées et je les ai trouvées médiocres, soit je les regarde après l'émission, les trouvant tout aussi médiocres. C'est très souvent prometteur, mais très souvent décevant.

Jean-Pierre Andrevon ne nous épargne pas les références pas très connues ou seulement connues d'un petit cercle d'initiés. Jusque-là ça me va. Il en oublie des références importantes, comme Gunnm ou L'Attaque des titans. Il faut dire que, à l'évidence, les mangas et les séries d'animation japonaises, les séries télévisées japonaises ou coréennes, il ne connaît pas. Et vous allez voir que Musardise va avoir la dent beaucoup plus dure que moi.

Je pourrais me dire que cette anthologie va tout de même servir à me guider dans le monde de la dystopie, mais il y a un hic. Si vous voulez retrouver le titre d'une oeuvre ou le nom d'un auteur ou d'un réalisateur, c'est mission impossible, car Jean-Pierre Andrevon a choisi de présenter sa bibliographie et sa filmographie en fin de livre par année, sans mentionner à quelles pages retrouver la trace de ces oeuvres et de ces artistes dans le corps du livre. Comme je n'ai pas envie de relire tout le livre pour retrouver où l'auteur nous a parlé de tel livre, de tel film ou de telle série, je ne vais donc plus du tout le compulser. Malheureusement l'intérêt d'une anthologie, c'est d'être compulsée facilement et souvent.

Et puis je n'aime pas le ton arrogant de l'auteur, les coquilles trop fréquentes et les erreurs grossières. Mais là aussi, Musardise va s'en donner à coeur joie. Elle n'a pas tellement apprécié que Jean-Pierre Andrevon confonde les Nigériens et les Nigérians : croyez-moi, ça va chauffer !
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Le Monde enfin

"Le monde enfin"... libéré de l'humanité, faut-il en rire ou en pleurer ?

Pleurer sur tout le savoir perdu et la créativité de l'intelligence humaine et rire de sa cruauté et insouciance destructrice disparue !?



Jean-Pierre Andrevon nous offre un petit bijou de science-fiction fantastique, pas si éloigné d'un futur possible.

La fin du monde familier après une grande extinction, une pandémie... la survie ?

Quels destins pour les rescapés aux histoires les plus différentes qui soient ?

Sommes-nous si seuls et "maîtres du monde" ?



Une petite merveille, parsemée de succulentes descriptions...
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Demain le monde

Critique réalisée dans le cadre de Masse Critique. Merci à Babelio et aux Editions du Belial



L’univers de la Science-Fiction m’est à une ou deux exceptions près totalement inconnu, et j’ai tenté le challenge de Masse Critique pour avoir l’opportunité de m’y plonger un peu.

Je dois avouer que je n’avais pas vu le nombre de pages (608) et l’épaisseur du livre m’a fait un peu peur, malgré une très jolie couverture.

Toutefois, « Demain le monde » étant un recueil de nouvelles, une sélection effectuée parmi toute l’œuvre de Jean-Pierre Andrevon dont la carrière a débuté en 1968, cela a facilité ma lecture.

La préface, très agréable, m’a donné des informations très utiles sur la biographie de l'auteur, l’œuvre et le contexte dans laquelle elle s’inscrit.

Honnêtement, pour une première approche de SF le gâteau a été un peu trop riche.

J’ai essayé de lire toutes les nouvelles, mais en un mois ce fut trop court pour moi, bien que je sois capable de lire un si grand nombre de pages. Chaque nouvelle est un tel monde en soi, un univers particulier avec parfois des codes que j’ai eu du mal à comprendre, que je n’ai finalement lu qu’un peu plus de la moitié du nombre total des nouvelles, et j’ai réservé celles qui m’étaient difficiles à appréhender pour une lecture ultérieure.

Ceci étant posé, je dois dire que j’ai été très frappée par l’imagination de l’auteur, sa faculté à installer un univers qui nous semble à la fois très éloigné et très proche. De la première à la dernière nouvelle, en plus de trente ans, le spectre des thèmes abordés au travers de la fiction se retrouvent et se répondent : dénonciation du totalitarisme, préoccupations écologiques, le développement effréné de la science, la place de la nature, la considération du monde animal… Très impressionnant parce que très cohérent en trente ans d’écriture.

Au bout du compte, à travers ses personnages, humains, robots, animaux, leurs destins souvent violents et inéluctables, l’impression rémanente demeure un pessimisme sensible, même si la poésie instille çà et là de jolies respirations.

Je m’en tiendrai là pour mon billet étant donné ma lecture inachevée mais j’ajouterai en conclusion que cette expérience nouvelle pour moi a été très positive et m’a donné envie de continuer à découvrir cet univers.


Lien : http://parures-de-petitebijo..
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Appel d'air : Trente auteurs de science fic..

En 2007, on savait déjà qu’on prendrait cher vu le ton de la campagne des élections présidentielles. Vu la situation attendue, un collectif d'auteurs s'est senti d'écrire des micro-nouvelles sur l'omniprésent thème politico-sécuritaire propulsé à nouveau par Nicolas Sarkozy. Des auteurs de science-fiction, de fantasy et de fantastique s'en donnent donc à coeur joie et c'est l'occasion de retrouver des plumes aussi acerbes qu'acérées comme celles d'Alain Damasio, de Sylvie Lainé, de Johan Héliot, de Sylvie Denis, de Roland C. Wagner, de Thomas Day et tant d'autres !

L'anthologie Appel d'air est un plaisir, certes un peu coupable surtout dix ans, mais profondément réflexif, car les élections présidentielles 2017 nous annoncent un avenir tout aussi peu radieux...
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La dernière pluie

C'est l'histoire d'un nouveau Noé. Sous la pluie qui ne s'arrête plus depuis des mois, un homme construit une machine dans sa maison, une fusée qui l'emmènera avec sa femme et son fils loin de cette Terre promise au déluge.

Le héros est ce fils, adolescent un peu étouffé entre ses parents depuis qu'il n'y a plus école et que ses amis ont quitté la ville les uns après les autres.

Un roman catastrophe, porteur d'espoir cependant. La machine décollera-t-elle un jour ? Les personnages y monteront-ils tous ? Les questions nous tiennent jusqu'au bout.
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Le dernier dimanche de M. le chancelier Hit..

Je devais choisir un livre avec un jour de la semaine en titre. Encore une fois je ne savais pas du tout à quoi m'attendre.



J'ai lu beaucoup de livre relatant de la 2ème guerre mondiale mais jamais un qui parlait intimement d'Hitler. Certes la folie du personnage décrit dans cette nouvelle ne me choque pas je m'attendais à une telle décadence, cependant le parti pris de l'auteur me gêne d'avantage.



mouais...

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Un horizon de cendres

Nouvelle incursion dans l'œuvre de Jean-Pierre Andrevon avec laquelle je commence à être familier. La couverture m'a mis mal à l'aise d'emblée, idéal pour entamer cette lecture.

Un walking dead à la française mais pas besoin d'attendre 10 saisons pour avoir la fin, à peine 243 pages qui se dévorent, chapitres assez courts, récit au jour le jour des événements. C'est très efficace, mais ne donne pas une image très reluisante de l'homme si jamais il devait être face à ce type de situation, ce qui, je vous rassure, est tout de même hautement improbable.

Allez y si vous voulez une légère frayeur avant d'aller vous coucher.
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Les retombées

Publié initialement dans le recueil Dans les décors truqués en 1979 chez Présence du futur, la novella fut rééditée chez le Passager clandestin en 2015. L'histoire narre le destin de François et de quelques autres suite à un événement mystérieux : guerre, accident, attentat nucléaire ?

Alors qu'un petit groupe d'individus errent dans les paysages post apocalyptiques, ils sont recueillis par l'armée et envoyés dans un camp.



Que s'est il passé, pourquoi parquent-on la population ? Face aux éléments qu'ils ont vécu et devant le silence des institutions, chacun réagit comme il peut, et les réminiscences du passé reviennent en mémoire.

Une tranche de vie extraordinaire abordé d'une manière ordinaire : le quotidien. Comment réagirions nous face à l'impensable ? Dans abasourdissement du choc, la confiance en l'état et l'armée pour protéger est évident. Mais ...

Une écriture très visuelle, l'auteur nous immerge très rapidement dans la vie de notre protagoniste et arrive à faire monter la tension sur ce silence de ce qui s'est passé. La force du texte est de ne rien en dévoiler, qui en fait un récit très réaliste. Et cela force le lecteur à remplir les blancs, et à réfléchir.
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C'est arrivé mais on n'en a rien su

Nous voici en présence d'un recueil de nouvelles qui mérite le détour. Il est bien construit, les histoires s'enchainant toutes seules.

Bien sûr, on pourrait lui reprocher son manque d'actualité, mais en même temps, si on ne veut pas lire des histoires dépassées, on ne lit pas de livres écrits en 1984, et encore moins s'ils sont classés dans l’uchronie.

L'écriture est belle, parfois frôlant le parler, mais plein de finesses sans en être prétentieuse. En clair, une écriture simple mais jamais simpliste et très plaisante à lire.



Les histoires, en elles-mêmes, m'ont, à deux trois près, bien captivées.



- Note pour une chronologie succincte de l'histoire de la conquête de l'espace, comme son nom à rallonge nous le dit, n'est qu'une suite de notes rédigée sous forme de thèse. style auquel je n'ai pas du tout accroché, tout aussi peu qu'au sujet. Et s'il y avait du sarcasme derrière, désolé je ne l'ai pas vu, mais peut-être que cela vient, justement, du fait que le livre vient d'une autre époque où ce genre de théories était à la mode. Je ne pourrais pas dire, j'étais trop jeune.



- Le géant du froid m'a laissé indifférent ; je n'ai pas compris où voulait en venir l'auteur et pas accroché à l'histoire en elle-même.



- Le bassin au triphoniae m'a plu par son écriture qui démontre, rien qu'à son vocabulaire, qu'elle a été écrite directement en français, que ce n'est pas une traduction. Vocabulaire qui, en plus, va parfaitement avec l'époque où l'histoire se déroule.

Dommage que je sois totalement passé à côté du sujet, que je n'y est rien compris, surtout à la chute.



- Qu'est-ce qu'il faisait, le jeune docteur Frankenstein, en mai 81 ? Et en mai 68 ? ; Nativité ; Ils sont rev ; Les présents ; L'arche de Marcel Dupond sont de très bonnes histoires et je n'ai pas grand chose à dire de plus dessus.



- Ce sacré putain de déluge vu de cette sacré putain d'arche, que pourrai-je en dire de plus, alors que tout est dit dans son titre. C'est irrévérencieux, c'est punk, c'est bourré d'humour noir, c'est tout ce que j'aime, tout ce qui se perd de nos jours, que l'on recommence à censurer, que certain voudraient nous interdire de dire et rien que pour ça il faut la lire.



- Le dernier film, dur dans parler sans trop en dévoiler ; elle est courte (même pas 10 pages) mais c'est un condensé de plaisir, une bombe qui fait mouche, quand le mot fin s'affiche sur l'écran, le point final se marque sur la page, on en redemande, malgré le malaise qu'en nous elle a imprégnés.



- L'anniversaire du Reich de mille Ans, texte sans humour, mais à la chute si jubilatoire, si inattendue même si tout du long on la sentait venir, marque la fin de ce recueil en apothéose.

Le sujet n'a rien d'original, la fin rien de nouveau. Mais la manière de le traiter, la façon d'y arriver, nous le font oublier, le font si bien passer que ça l'en rendrait presque rafraichissant.





En conclusion : voici un recueil qui m'a beaucoup plus, beaucoup d'étendu, souvent fait rire et donc que, tout logiquement, je vous conseille grandement !
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La maison qui glissait

Rapide résumé du début de l'histoire et mise en situation :



"A une époque contemporaine indéterminée mais proche de la notre, les habitants d'un immeubles de banlieue française de 2 entrées et 15 étages, découvrent au réveil d'un beau matin estival que leur tour est coupée du reste du monde, entourée par un banc de brume opaque et inquiétant.

S'ensuit pour les rescapés/prisonniers une descente aux enfers, où le caractère humain de chacun va s’exacerber. Certains vont sombrer dans la dépression, voire se suicider, d'autres vont sombrer dans la violence, voire le meurtre, d'autres encore vont s'abandonner aux délices du sexe.

La faim, la soif, les empoisonnements liés à leur nouvel environnement hostile mettant chacun à rude épreuve."



Andrevon met son talent d'écriture au service d'une histoire aux consonances multiples et protéiforme.



"La maison qui glissait" est un "joyeux" mélange des genres, sorte de romans à tiroirs à la confluence de différents genres littéraires :



* Roman sur la vie des gens, ici les habitants d'un immeuble de banlieue.

On pense à une version banlieusarde de "la vie mode d'emploi" de Georges Perec.



* Roman d'aventures.

On pense entre autre aux histoires de Jules Verne, au "Le monde perdu" d'Arthur Conan Doyle mais aussi au "Jurassic Park" de Michael Crichton.



* Roman fantastique (dans l'acceptation todorovienne du terme), les habitants de l'immeuble étant confrontés à des phénomènes sortant de l'ordinaire, ne pouvant s’expliquer par les lois de notre monde familier (Cf. Todorov pour sa définition du fantastique)

On pense à certains épisodes de la 4ème dimension.

On pense aux nouvelles "Brumes" et "En ce lieu, des tigres" de Stephen King.



* Roman d'épouvante et d'angoisse de type "survival".

Le décompte macabre des disparus et des décédés s’égrenant tout du long du roman comme une lente agonie.

Il y a comme un souffle post apocalyptique dans la survie de ces quelques rescapés pour qui l'accès à la nourriture, à l'eau, à certains objets utiles du quotidien devient un enjeu de tous les instants, pouvant faire la différence entre la vie et la mort.

On pense aussi à H.P. Lovecraft et ses indicibles grands anciens pour qui nous ne sommes que de pathétiques marionnettes humaines.



* Roman de Science Fiction, avec voyage dans l'espace, dans l'espace temps, découverte de nouveaux mondes, de nouvelles planètes et rencontre avec des entités manifestement extra-terrestres.



* Roman(ce). L'histoire d'Amour inaccessible qu'entretien Pierre avec France sa voisine de palier fait penser à certaines tragédies amoureuses, on pense aussi à certains romans de Barjavel.



Le roman est émaillé de références religieuses.

A travers les différentes croyances des habitants de la tour tout d'abord.

Mais aussi, on peut aisément considérer que les entités qui se manifestent auprès des habitants sont des sortes de Dieux...



Au final, un excellent roman inclassable, toujours déroutant jusqu'à la dernière page.





















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Le temps des grandes chasses

En Résumé : J'ai passé un moment agréable avec ce roman qui, sans être exceptionnel, m'a offert un sympathique moment de lecture. L'histoire possède toujours son intelligence et donne à réfléchir sur le futur de l'humanité à travers une intrigue, certes linéaire et sans grande originalité, mais qui se révèle tout de même solide et haletante. L'univers m'a paru mitigé car autant j'ai apprécié de découvrir le monde de Roll sur les ruines de notre Terre autant le monde des envahisseurs m'a paru vraiment démodé, un peu année 80. Le personnage de Roll est vraiment intéressant à découvrir même si je trouve, selon moi, qu'il ne réagit pas toujours de façon qui me paraisse plausible face au changement. Les personnages secondaires sont intéressants malgré quelques stéréotypes. L'auteur manie avec brio la langue française avec un style qui se révèle dense et soigné. En fait finalement le gros problème de ce roman est d'avoir été écrit en 1973 et d'avoir vieilli par certains aspects.



Retrouvez ma chronique sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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La maison qui glissait

Tout d'abord un grand merci aux éditions du Bélial, j'ai eu la surprise de recevoir avec le livre une petite carte promotionnelle pour un autre titre de l'auteur, ainsi qu'un marque page assorti au livre, portant également la très jolie illustration de couverture de Philippe Gady. Une attention très sympathique de leur part. ce qui me gêne un peu , car au final, mon avis n'est pas franchement positif.



Pour ce qui est du contenu, par contre, aïe aïe aïe, je dois d'emblée annoncer que c'est un échec.

Déjà présenté comme un roman de SF, je l'ai trouvé plutôt fantastique/ horrifique pour une bonne moitié. Ce n'est pas très grave en soi, mais en tout cas, ce n'est pas tout à fait ce à quoi je m'attendais.

Le scénario était tentant: un immeuble tout ce qu'il y a de plus banal dans une banlieue tout ce qu'il y a de plus banale se retrouve isolée un beau matin du reste du monde, coupé de la réalité par un épais rideau de brume menaçant. Et ceux qui s'aventurent dans la brume, humains ou animaux, y disparaissent corps et biens, sans laisser de trace.Avec en plus le plaisir d'avoir droit, avant de s'effacer, à d'abominables hallucinations sorties de leurs pires cauchemars, ou souvenirs. D'autres locataires semblent, eux, se volatiliser, sans bruit.

Sur ce début plutôt alléchant, Andrevon nous narre comment les habitants de l'immeuble, dont le nombre diminue inexorablement, vont s'organiser pour survivre au cataclysme. Alors qu'on pense être dans un roman post-apocalyptique dans les 2 longs premiers chapitres - qui occupent à eux seuls une bonne moité des 520 pages du volume quand même - on bifurque à partir du troisième sur une ambiance plutôt "monde parallèle", avec un décor qui change du jour au lendemain: la tour semble piégée sur une terre remontée à l'époque précambrienne, puis à l'ère primaire, les animaux de compagnie deviennent géants et s'en prennent à leur maîtres, les humains se retrouvent aux prises avec une nature plus qu'hostile grouillante de parasites et de bébêtes dégoulinantes qui semblent choisir les manières les plus écoeurantes possibles pour trucider les habitants, projetés sous un ciel curieusement doté d'un énorme soleil rouge, d'une autre petite étoile bleue, et de 3 satellites.

Autant dire que les deux premiers chapitres, qui présentent les habitants, et leurs petits travers traînent beaucoup en longueur, le livre a failli me tomber des mains plusieurs fois, tandis que l'action devient plus intéressante à partir de cette bifurcation du scénario. Mais il faut quand même attendre plus de 250 pages pour ça. Et c'est vraiment dommage.



Pourtant le principe des chapitres de plus en plus courts ne m'a pas déplu.seulement Andrevon s'attarde trop sur des petits détails dans ces deux premiers chapitres et c'est dommage. Ainsi les aventures de l'exaspérante Solange, l'obsédée sexuelle de service, adepte des activités manuelles en solitaire ou en groupe (ciel, il faut vraiment faire de la périphrase tirée par les cheveux pour éviter d'attirer ici tous les pépères pervers de la toile). Activités contées à plusieurs reprises, par le menu, avec moults détails dont on se fiche éperdument - moi en tout cas, les activités nocturnes de Solange avec des légumes, ce n'est pas ce que je recherche dans un livre de SF.

Et des personnages quand même assez peu sympathiques ( hormis peut être le gardien de l'immeuble, qu'on croit être un "Dupont-Lajoie" et qui se révèle un peu plus subtil qu'il ne le laissait croire, bien que ses initiatives tournent souvent au désastre. Ainsi que Bonaventure, le postier toujours prêt à rendre service, ou Laurent le vieux voisin). Mais le héros, Pierre manque quand même pas mal de caractère, toujours en retrait, un peu pique assiette, vaguement misanthrope. Bref, un type sans grand intérêt.



C'est d'autant plus regrettable qu'il y a des passages vraiment bien tournés qu'on aimerait voir illustrés par Topor par exemple ( le monde minéral du dixième jour pour ne citer que ça).Et la fin, sans être franchement ratée, est quand même un peu facile.



Voila pour le scénario.



Maintenant, les choses qui m'ont vraiment agacées:

-les références à des personnages contemporains: Le fils Sarkozy, Olivier Besancenot, Martine Aubry, Wolinsky, Clive Baker, Yann Barthès. Ca me pose un petit problème, celui de l'avenir du livre. Car nul doute que, si tout ça parle au lecteur contemporain, pas sur que dans dix, vingt, trente ans, ces références là soient encore claires. Ancrer son récit dans la réalité de 2010 est une chose, mais là, c'est quand même un peu trop précis ( par exemple, Dylan que sa coupe de cheveux fait ressembler au fils Sarkozy, là, je doute fort que ça soit compréhensible dans peu de temps). Et sans aller jusque là, pas sûre que les lecteurs francophones, mettons québécois, sachent qui est Yann Barthès.



-les citations de marques: il y en a partout! 36 dans le seul premier chapitre ( oui, ça m'exaspérait tellement que je les ai relevées, et encore sans compter les mentions de modèles de voitures, et les marques qui apparaissent deux fois), 9 différentes entre la page 43 et la page 47. A tel point qu'à chaque fois qu'une nouvelle apparaissait, je soupirait un " non! pas encore!". Bien 70 différentes en tout sur le livre et encore j'en oublie surement. La encore je me fiche éperdument que la cafetière de Pierre soit de marque moulinex, ou qu'il ait un fond de sirop teisseire dans son placard, que la voisine s'habille en vêtements de chez X, se mette de la crème Y, et du parfum de chez Z. Oui, je sais, les marques, statut social, tout ça. Sauf que l'argument tiendrait s'il s'agissait de démonter que c'est risible dans une ambiance de fin du monde. Mais c'est très mal amené, il y en a beaucoup trop, et quasiment jusqu'à la dernière minute, où on ne nous épargne même pas la marque des biscuits à la figue et du chocolat blanc. Insupportable, ça donne l'impression sûrement fausse, mais dont je n'ai pas pu me défaire, que l'auteur avait soit fait le pari d'en coller le plus possible, soit décidé de citer des sponsors.



- le défaut chronique de relecture: des fautes d'orthographe ( " regarde, hurla-t-elle[..] regarde ce que je suis devenu", ".. et surtout une lourde ceinture d'arnachement dotée d'un étui a pistolet", "tous s'abreuvèrent du délicieux nectare"), des fautes de grammaire (" contrairement à Marylin Monroe dont elle avait cru ressembler au temps de sa folle jeunesse"), des personnages qui changent de nom, parfois dans un même paragraphe ( le mari d'Astrid s'appelle Yves, il a disparu... et elle le cherche en appelant " Paul! Paul!" qui est en fait le nom du voisin. Le fils handicapé du gardien s'appelle Sébastien, ce qui n'empêche qu'il devienne Loïc à un moment, avant de reprendre son nom originel. Un petit garçon ,Jonathan, va chercher chez lui le petit Jocelyn, qui prend également à son tour le nom de Jonathan pour un paragraphe. Un autre protagoniste, âgé de 13 ans dans le listing présenté au chapitre 2, se retrouvé âgé de 3 ans et demi au chapitre 4. Des noms changent d'orthographe en cours de route. Je veux bien croire qu'Andrevon ait écrit au fil de la plume, mais normalement une maison d'édition est censée passer ses publications au peigne fin. Hors, là, désolé les éditions du Bélial, mais je dois le dire: le travail de correction n'a visiblement pas été fait, le livre est truffé d'erreurs et de fautes d'orthographe ce qui fait franchement désordre, surtout pour un ouvrage doté d'une couverture aussi belle et d'un beau papier bien solide. C'est vraiment dommage, car il y avait du potentiel, malgré des passages un peu longs.
Lien : http://chezpurple.blogspot.c..
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Sortilèges nocturnes

Une sélection des nouvelles fantastique de Jean-Pierre Andrevon sur plusieurs décennies de publications en anthologies et en recueils. Une excellente initiative qui permet de mieux cerner son projet de moderniser un genre "tombé en désuétude".

Jean-Pierre Andrevon réenchante le quotidien, pour mieux nous surprendre et nous effrayer. La vie en appartement, les transports en commun, une visite à la campagne, un hôpital, un cimetière bucolique, un muséum, un zoo sont autant de lieux propices au basculement progressif dans le fantastique. La narration est systématiquement à la première personne ; le "je" est souvent solitaire, égaré, confronté au regard méprisant des autres, à l'inexplicable, jusqu'à découvrir, à comprendre une "vérité brute" sur soi, la plupart du temps horrible... Car Andrevon puise la matière de ses contes dans ses propres cauchemars, ses souvenirs d'enfance - lors des premiers questionnements sur la mort - ses fantasmes les plus obscurs, avec une honnêteté sidérante. D'ailleurs, il a pris soin de commenter chacun des textes réunis ici, enrichissant l'ouvrage. Le fantastique est pour lui un genre biographique par excellence, permettant de se livrer par des voies détournées, déguisées. Une postface de Katarzyna Gadomska de l'Université de Silésie, tente de définir le "néofantastique" en s'appuyant sur l'œuvre d'Andrevon, une des rares universitaires en Europe à avoir autant travaillé sur le fantastique francophone récent.
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Un froid mortel

Il aurait été injuste pour Jean-Pierre Andrevon que je m’arrêtasse à la seule lecture de son très médiocre « Une lumière dans les arbres ».

Ce compatriote berjallien de Fréderic Dard ne pouvait démériter à ce point. Andrevon a écrit trois livres pour la collection Angoisse du Fleuve Noir, outre « Une lumière dans les arbres », « Le reflux de la nuit » et « Un froid mortel ». Ce dernier est époustouflant.

Ici, l’écriture agrippe son lecteur, le forçant à suivre l’errance glauque d’Alain. Peu importe si on se doute de son sort, si on cherche à comprendre où tout a basculé ou quelle terrifiante machination le malmène, on court derrière lui, pris dans les méandres d’une écriture hypnotique.

Sur le même thème, Pierre Pelot écrira quatre ans plus tard un « Je suis la brume », assez réussi mais un cran au-dessous de cet excellent roman.
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L'Oeil derrière l'épaule

Dans 'Huis-Clos', Sartre écrivait « Alors, c'est ça l'enfer. Je n'aurais jamais cru … Vous vous rappelez : le soufre, le bûcher, le gril... Ah ! Quelle plaisanterie. Pas de besoin de gril : l'enfer c'est les autres. »



Dans ce thriller, Andrevon (né en 1937) illustre bien cette dernière phrase, situant l'intrigue dans la petite ville d'Harmony, à quelques heures de route de LA.

Une famille s'installe dans cette paisible bourgade, pour fuir la violence de la grande métropole.



Malgré un cadre différent, l'ambiance rappelle beaucoup celle du remarquable « La fête du maïs » de Thomas Tryon, presque aussi stressante, avec une chute qui porte bien son nom.



Andrevon, n'aurait-il pas un peu trop forcé sur les scènes de sexe ? Est-ce bien "convenable" ?

D'abord connu comme auteur de SF, il donne ici plutôt dans la politique fiction, et le monde qu'il imagine est effrayant.

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Un horizon de cendres

Ennui ! C'est le 1er mot qui me vient à l'esprit en refermant ce livre.

J'ai avancé dans ce bouquin comme les zombies dans l'histoire. C'est à dire très lentement avec les bras tendus devant moi.

L'histoire est sans surprise et l'écriture laborieuse. Comme le fut ma lecture.

Vite, passons à autre chose.
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L'anniversaire du Reich de Mille Ans

Les préparatifs de fête exigent du temps, de l’investissement et de l’abnégation, demain le Reich atteindra la barre prodigieuse de mille ans . 1 000 ans! Comme l’avait promis en son temps le père fondateur de cette période d’heureuse félicité : le Chancelier Adolf Hitler. Mais voilà qu’un vent se lève gagnant en puissance au fur et à mesure de la journée, grippant l’efficacité légendaire national-socialiste, n’abandonnant sur son passage que cendres et poussières.



Le lecteur navigue de vignette en vignette assistant à cette rapide remise à zéro des compteurs. Le Reich aura vécu 1000 ans, pas un jour de plus.



Cette nouvelle (une quarantaine de pages) reste assez anecdotique, cependant le délabrement mis en scène suscite curiosité et léger amusement.
Lien : https://albdoblog.wordpress...
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